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Tirer les conséquences de la canicule
L’heure est à la canicule, avec pour conséquence une consommation accrue d’électricité. Les producteurs et distributeurs, EEC et Enercal, ont à plusieurs reprises déclenché la sonnette d’alarme : allons-nous pouvoir tenir ?
Depuis plusieurs jours en effet, le territoire est touché par une vague de chaleur qui a fait grimper le thermomètre jusqu’à parfois plus de 35° sur Nouméa et l’agglomération. Une situation qui en saison chaude pourrait ne pas être significative, si elle n’intervenait pas après un long et dur épisode de sécheresse et surtout si cette canicule ne durait pas aussi longtemps. Les conséquences sont à la fois sanitaires, il faut veiller à la santé des personnes fragiles comme les nourrissons ou les personnes âgées, mais elles sont aussi économiques. Cette canicule coûte cher.
Des records
La consommation d’électricité a atteint de vrais pics, et établi des records, ces derniers jours. En février 2014, le pic de consommation avait été contrôlé à 91 mégawatts par EEC et 137 MW par Enercal, le 2 février dernier ces pics ont atteint 104 MW pour EEC et 149 pour Enercal. Jamais les Calédoniens n’avaient consommé autant dans leur histoire. Tous les moyens de production ont été sollicités, ainsi le barrage de Yaté, mais ce dernier a vu son niveau d’étiage baisser grandement à cause de la sécheresse. Les centrales électriques marchent à plein régime et Enercal envisage de mettre en fonction sa centrale au kérosène de Ducos, ce qui fera augmenter les coûts de production. Cela repose d’ailleurs la question des énergies renouvelables et de la production d’électricité photovoltaïque ou par éolienne. Si la période actuelle démontre que le territoire ne manque pas de soleil, il est clair que cette source d’énergie reste pour le moins sous-évaluée. Sans doute alors est-il temps de mettre en œuvre ce schéma électrique dont on nous parle depuis longtemps.
Prise de conscience
Cela étant, la canicule de ces derniers jours a donné le cadre à une prise de conscience globale. La Nouvelle-Calédonie est en situation de fragilité face à des besoins en électricité de plus en plus importants et les Calédoniens ont découvert qu’il leur fallait agir. Cela passe par de petits gestes aux grandes conséquences, comme de climatiser avec raison. Mais les pouvoirs publics se doivent également d’agir à la fois sur les moyens de production, sur les prix et la politique énergétique en général.
Avec un taux moyen d’ensoleillement d’environ 7h/jour (dans le nord) la Calédonie est clairement propice pour les installation solaires. Théoriquement, avec 3M² de panneaux solaire on pourrait subvenir aux besoins énergétiques d’une petite maison (en faisant un minimum attention à la consommation).Mais… une installation solaire c’est pas donné. Même si les panneaux sont exonérés de TGI (21%) c’est pas le cas des batteries (62%) ni du reste de l’équipement (contrôleur de charge, régulateur… 39%). Par ailleurs et contrairement à certains autres pays, personne ne vous rachètera votre énergie si vous en produisez en trop.Et c’est malheureusement souvent le cas. En… Lire la suite »
Ah c’est clair que si chaque baraque et bâtiment de Calédonie avait ne serait-ce que 10 ou 20 m² de panneaux solaires sur son toit avec distribution au réseau, ça économiserait bien des milliers de tonnes de fuel…
Ben çà veut juste dire qu’on ne sait plus vivre normalement comme çà a été le cas depuis des décennies…???Il y a bien eu des canicules et on a pas fait tant d’histoire dans le passé !!!Allez çà m’énerve je vais boire un verre d’eau fraiche avec des glaçons dans mon salon climatisé…!!!