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Sècheresse et chaleurs : les éleveurs toujours debout
Après la sécheresse et alors que la Calédonie vient tout juste de subir une vague de chaleur record, les éleveurs ont dû s’adapter et multiplier les abattages. Selon l’exécutif « la casse » a été limitée grâce au plan sècheresse. Survivors.
C’est sur les terres de Bouraké sur la vaste propriété d’Yvon Creugnet que le bilan de la période de sécheresse a été effectué. Parce qu’il a frôlé la catastrophe, il est comme ses collègues agriculteurs: un survivant. Concomitamment, alors qu’il faisait visiter aux services compétents sa propriété, Météo-France indiquait dans un communiqué que les températures saisonnières étaient de deux à trois degrés au-dessus de la normale saisonnière et « qu’il fallait remonter à 1995 pour retrouver un temps aussi chaud ». Ajouté à cela le déficit pluviométrique des douze derniers mois et on peut comprendre que, tel Yvon, les éleveurs ne garderont pas un très bon souvenir de l’année 2014. Pour autant, même si l’exploitant agricole a dû durant l’été abattre deux douzaines de têtes de bétail, comme plusieurs centaines d’autres agriculteurs il a pu, selon Sonia Backes, « limiter la casse ». En cause le dispositif d’aides mises en place par l’Agence pour la Prévention et l’Indemnisation des Calamités Agricoles ou Naturelles (APICAN) qui a financé 70% du coût d’un aliment de substitution pour les troupeaux. Un produit importé d’Australie pour pallier à l’absence de fourrages.
Pour la « survie de l’élevage calédonien »
Informée par les services de Météo-France et par les agriculteurs du risque de sécheresse et de son impact sur le cheptel calédonien, la membre du gouvernement en charge du secteur avait multiplié les interventions l’année dernière afin de répondre aux demandes des éleveurs. L’un des moyens trouvés par l’Apican fut donc de dénicher une « forme de “ration de survie” pour animaux ». Pour Sonia Backes et les responsables de l’Apican il ne s’agissait ni plus ni moins que de sauver la filière :
Dans une zone très sèche comme Bourake, les mesures prises par l’APICAN relèvent de la survie de l’élevage calédonien (Sonia Backes)
Selon le communiqué de presse de l’organisme, on revient de loin puisque, à la mi-2014 « certaines zones de la NC n’avait plus d’herbe ni de paille à faire manger aux animaux » et c’est ainsi que 108 millions ont permis de financer l’achat de ces aliments de substitution. Pour les consommateurs, les effets de la sécheresse sur le coût de la viande seraient « minimes », selon les responsables de l’Ocef. En effet, l’augmentation du nombre d’abattage a provoqué une hausse de la production locale et ce sont donc les exportations qui devraient, elles, diminuer. Aujourd’hui, certaines zones de la côte Ouest sont encore en déficit pluviométrique et ce malgré les dernières précipitations. Le comité de pilotage « spécial sécheresse » a donc choisi de reconduire l’ensemble des aides jusqu’au 31 mars. D’ici là, un site internet a notamment pour vocation de servir de bourse d’échange de fourrage entre les agriculteurs et les éleveurs entre lesquels la solidarité joue à plein, notamment durant les périodes difficiles.
Pour le reste, Sonia Backes a promis aux agriculteurs de miser dorénavant sur la prévention, à l’aide d’une prime au stockage du fourrage et de la création d’un réseau de retenues collinaires pouvant servir à irriguer les exploitations et/ou lutter contre les feux de brousse. En attendant, comme Yvon Creugnet, les éleveurs Calédoniens scrutent le ciel d’un regard impassible. Ils savent bien qu’après le beau temps vient, heureusement, la pluie.
Je suis d’accord avec vous car quand c’est la sécheresse et la chaleur ses très difficile de trouvé de l’hebe
Et ont-ils au moins pensé à remettre en état les retenues d’eau naturelles ou artificielles, replanter les flancs de colline , pour retenir l’eau aux prochaines pluies? .. ben non hein? c’est pas subventionné….
Entièrement d’accord; il est urgent, par exemple, de mettre en place un vaste programme de constructions de retenues collinaires, qui permettraient de limiter les effets néfastes des fortes pluies et de disposer d’eau pendant les périodes de sécheresse. Plus globalement, mettre l’accent sur des modes de productions adaptés à nos terroirs, et non essayer de les plier à nos habitudes de production, ou de consommation…
Sans compter qu’avec une gestion intelligente , on pourrait utiliser certaines retenues comme barrages hydroélectriques… Mais la solution la plus sûre est la revégétalisation. Mettre ces périodes de sec et d’inondations sur le compte du seul “réchauffement climatique”: c’est oublier d’autres aspects du cycle de l’eau… Et , au passage, renvoyer la balle à d’autres “coupables”…. Donc: reboiser les collines, conserver des zones humides en plaine: voilà la solution… Faut du temps, du courage et du travail…
S’il en est une qui doit jubiler ce matin en se rendant au “travail”sous les fortes pluies que connaît le Pays, c’est bien madame BACKES.Il n’y a pas si longtemps, au moment des grandes chaleurs elle était sur le terrain à distribuer les subventions et les nombreuses aides à sa nouvelle clientèle politique,comme toujours à la satisfaction générale de la classe politique qui vient de voter les budgets ERPA, APICAN,Chambre d’agriculture. On n’a aucune raison de douter du fait que dans le même temps elle les encourageait à voter pour elle (les résultats n’ont d’ailleurs pas tardé :voir le sondage… Lire la suite »
Et maintenant les dossiers “aides inondations” ,elle n’est pas belle la vie…Pace salute
On ne peut pas mieux le dire et l écrire!
Une aide pour les éleveurs de bétail une aide pour les éleveurs de chevaux de course ( c’ est les mêmes ) une bonne aide pour les conducteurs de 4×4 rutilants et pollueurs ( encore les mêmes) STOP !!!! Des aides diverses pour les élus ( voiture, avocats, billets d’ avions , tours en hélico. place à vie ( le gros SIMON) encore STOP !! le monde est fou !!
Et malheureusement pendant ce temps la , on construit et arrose des terrains de golf ; pff la bonne blague, quand il n y aura plus de viande et de légume on mangera des balles de golf