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Hollande à la reconquête de l’électorat perdu
C’est, en avance de quelques semaines que le chef de l’Etat s’est livré dans le « Supplément » de Canal + à une véritable entreprise de séduction en direction des électeurs égarés après trois ans à l’Élysée. Il est où l’électeur ?
Finis les grands médias traditionnels, les grandes messes cathodiques. Cette année, François Hollande a décidé de placer la jeunesse au cœur de son discours et quoi de plus branché que de déployer toute la communication du hollandisme sur Canal +, dans l’émission de Maïtena Biraben du « Supplément ». Dans l’entourage du chef de l’État, certains étaient perplexes devant le choix présidentiel. Comme au temps de Valéry Giscard d’Estaing se rendant dans les chaumières à l’heure du déjeuner, le locataire de l’Élysée a choisi une émission de deux heures au moment du déjeuner. On le sait, François Hollande aime les prestations « singulières », il faut étonner et surprendre, voilà ce que dit Gaspard Gantzer, le conseiller communication de Hollande, il a réussi son coup car tout le monde socialiste en est resté perplexe.
Cette émission, vient à point pour le président de la République perdant encore quatre points (21%) dans les derniers sondages. Le chef de l’État a essayé pendant ces deux heures, de prouver qu’il tenait la barre, tout cela en montrant le visage d’un président proche et accessible.
Je dois être celui qui incarne les Français, celui qui tient son rôle, sa place (François Hollande)
Ces atouts ayant fait le lit de sa campagne présidentielle, ce sont effacés sous le joug de la fonction. Mais François Hollande a gardé son humour « Moi président, je choisis mes costumes ».
Un président impuissant
Il ne pense qu’à sa réélection en 2017, pour lui, il a toutes ses chances, mais les sondages ne sont pas de cet avis, puisqu’ils le ne qualifient pas pour le second tour de la présidentielle. Durant les deux heures d’un débat « déprimant », François Hollande s’est employé à crédibiliser l’hypothèse d’un second tour PS-FN, en se montrant pugnace et offensif à l’égard de Marine Le Pen. Une présidente du FN qui a du faire la moue lors de la question sur la dose de proportionnelle aux législatives, le chef de l’État est resté bien vague, mais « il y était prêt ».
Du côté des annonces, il ne fallait rien attendre de ce show politique. François Hollande a esquivé le bilan de son action et à juger que « la grande réforme sociale du quinquennat » serait la prochaine mise en place d’un compte personnel d’activité, c’est une annonce « microscopique » selon certain socialistes, cette annonce n’avait pour but que d’amadouer Martine Aubry, dans la perspective du congrès du PS. Pour le député PS frondeur, Laurent Baumel ce fut « encore une émission pour pas grand-chose » le député PS est allé jusqu’à dire que cela « pose un problème démocratique sérieux ».
Si le chômage ne baisse pas d’ici à 2017, je n’ai aucune raison d’être candidat, ou aucune chance d’être réélu (François Hollande discours du 17 avril 2014 à Clermont-Ferrand)
Ce fut un François Hollande déterminé dans ses mots et dans ses gestes, qui a promis presque « droit dans les yeux », qu’il ne lâcherait rien dans sa lutte contre le chômage et une nouvelle fois il a lié son destin à celui de cette courbe qui ne connait que les abysses. C’est un président presque démuni, voire impuissant qui est apparu durant les deux heures de cette émission dites « branchée ».
Dialogue de sourds
La séquence la plus attendue fut le moment du long échange avec les lycéens, qui pour le coup, ont étalé sans langue de bois les échecs de l’intégration, l’impasse des discours sur la laïcité et la persistance de certains amalgames. Cet échange avec la jeunesse, au cœur de la communication de l’émission, s’est avéré glacial et ce n’est pas ce discours présidentiel qui produira l’électrochoc tant souhaité auprès de ceux qui ont déjà tiré un trait sur le hollandisme.
François Hollande, comme Lionel Jospin en son temps, ira jusqu’à lancer à la face de cette jeunesse désabusée, que « l’État ne peut pas tout ». François Hollande l’homme du passif ?
http://www.atlantico.fr/decryptage/dossiers-qui-prouvent-que-gauche-toujours-rien-compris-economie-marche-atlantico-business-jean-marc-sylvestre-2104047.html
Il est bas dans les sondages, c’est un poisson pélagique qui aime naviguer en eau trouble et qui surprend ses prédateurs comme ses proies. Je ne suis pas fan de ce genre de politicien, mais attention ! il est capable de nous faire le coup du “c’est encore moi qui suis là” pour 2017, sans que personne n’ai misé un kopeck sur lui. Il se fait doucher lors de ses sorties officielle, à croire que les éléments sont contre lui, les pigeons lui chient dessus, il se fait prendre en photo dans des postures des plus ridicules qui lui donne… Lire la suite »
Avec un chapeau, une veste en cuir et un fouet, on pourrait peut être, le confondre avec indy…….a non même de très , très , très , très loin, c’est pas possible