Vu sur le Web
Moi Rita, ma vie, mon œuvre, mes projets de vacances
NDLR : Aujourd’hui 22 mai, c’est la Sainte Rita. A cette occasion l’une de nos contributrices, en l’occurrence Rita, a choisi de répondre à certaines interrogations qu’une partie du microcosme politique calédonien a à son sujet.
Je m’appelle Rita. Je suis celle qui oblige le président du congrès de la Nouvelle-Calédonie à faire une intervention en plein conseil municipal de Nouméa pour parler de moi. What else ?
Certes ce nom est un pseudo, vous l’aurez compris. Mais que voulez-vous, sur internet c’est souvent l’usage. J’ai choisi celui-ci car Sainte Rita est la patronne des causes désespérées. Comme je traite plus souvent que de raison de politique calédonienne, cet avatar me semblait correspondre aux objectifs fixés. De plus, m’a-t-on dit, le breuvage de sainte Rita soigne les blessures de la vie…
J’ai deux chats. L’un aime particulièrement Calédosphère et vient d’ailleurs régulièrement se coucher sur mon clavier lorsque j’écris un article. L’autre s’en désintéresse totalement. Je le soupçonne d’être indépendantiste. Je ne dirai pas mon âge mais simplement que je peux commander une Margarita dans n’importe quel état des USA, ce que j’ai d’ailleurs fait dans pas mal d’entre eux.
Je suis calédonienne, même si Messieurs Chauchat & Co ont souhaité en début d’année dernière me faire virer des listes électorales avec le succès que l’on connait. Je suis donc l’une des 6700 proscrits et me félicite tous les jours que le Conseil d’Etat ait obtenu que ces olibrius paient 10.000 francs leur recours contre mon droit de vote. Sa valeur étant pour moi inestimable, je trouve que ce n’était pas cher payé.
J’ai une formation littéraire. Voulant être écrivaine, je suis devenue journaliste. La chute fut rude. Pire, ma déchéance continua jusqu’à la situation batârde de « pigiste » dans laquelle je me complais et qui permet à mes différents employeurs de ne faire appel à mes services que lorsque l’envie leur en prend. Cette situation a néanmoins l’avantage de me laisser du temps et d’être ma propre patronne.
Depuis 2013 et après quelques échanges avec les responsables de Calédosphère, j’officie sur ce site au hasard des thèmes de l’actualité et de mes envies. J’aime particulièrement ça et je remercie encore Franck et son équipe de me faire confiance même si parfois ils me trouvent quelque peu « a way out of line ».
J’ai été particulièrement étonnée de l’intérêt d’une certaine presse quant à mon identité. J’écris à la ligne la majorité de mes piges dans des périodiques de la place, comme bon nombre de mes confrères, sous différents pseudos sans que cela ne gêne personne.
Sur internet ça semble prendre une toute autre dimension. Une fois, un admirateur transi (ou pas) avait cru deviner : selon lui je ne pouvais être que Nathalie Daly, la pétillante journaliste de RFO ! Pas de bol pour lui, j’ignore tout du journalisme de télévision et je préfère la téquila au vin et Barbery à Proust. Cela dit, l’hommage m’a plu.
Une autre fois, j’ai entendu le bouillonnant microcosme calédonien expliquer que j’étais Xavier Serre (l’ancien rédacteur en chef des Nouvelles) Écrirais-je donc comme un homme ? C’est de plus mal connaitre le bonhomme, qui, très bien de sa personne, ne s’intéresse pas vraiment à la toile. L’ayant rencontré à maintes reprises avant qu’il ne soit remplacé au sein du « folliculaire monopolistique » par un voyant extralucide, il ne m’a jamais vraiment adressé la parole. Mais que voulez-vous, je n’étais peut-être pas son type.
D’autres fois j’entendais ici et là que j’étais telle ou telle consœur issue des Nouvelles Calédoniennes. Je dois reconnaitre qu’il est assez grisant d’entendre parler de soi lorsqu’on va tailler le bout de gras entre collègues. Qui a dit que les journalistes ne savaient pas garder un secret ?
Dernièrement, des mails anonymes et monsieur le Président du congrès (quel honneur) ont décrété que j’étais un adjoint au maire de la ville de Nouméa ou carrément une élue du congrès. Vraiment Gaël, vous m’imaginez dans un parti politique et spécialement ceux qui existent aujourd’hui ? Je sais bien que je ne suis pas – non plus – votre type mais tout de même, faites un peu preuve de bon sens… ou d’imagination.
A part cela, je bois souvent du thé citron et ma banque est la Société Générale depuis plus de vingt-ans. J’ai d’ailleurs la chance d’avoir un conseiller clientèle plus intelligent qu’un membre du gouvernement ayant auparavant officié dans cet emploi.
Pour mes vacances, je ne jure que par Sydney et je remercie celles et ceux qui pourraient en message privé me filer des bons plans pour la saison qui vient.
Tata-Bisous
Rita
rita , beaucoup de sujets “qui piquent” c est certain , et bien d autres a venir dont peut etre : les permis de conduire “achetés” a wallis , les contrats saphirs de la mij .
au moins, maintenant, on sait que t’es une vraie femelle . et pas un travesti.
Rita si en plus tu aimes les USA et SYDNEY, alors la je dis THUMBS UP !!!!!!!!!
Moi aussi !
Laisse parler tes détracteurs Rita moi j’aime tes écrits et puis les chiens aboient … n’est-ce pas ?
Bravo ! C’est courageux ! Continuez dans ce beau et dangereux métier mais la recherche de la vérité est une belle motivation !
Hum Rita, en portrait chinois et en streep-tease dans l’ombre:
– What else? attirée par Georges Clooney = peu discriminant pour une femme
– deux chats = indépendante (pigiste) mais pas trop
– calédonienne, littéraire, tequila & Barbery (un hérisson ça pique, Rita aussi avec le souci de l’élégance…) hypokhâgne?
– Thé citron (comédienne ?) et société générale depuis 20 ans, mais rayable des listes … cela laisse deviner l’âge et la formation métropolitaine (besoin de Sydney)
En somme, une femme de notre temps et c’est suffisant = bonne fête et bonne continuation, n’en déplaise aux pisses-vinaigres et autres épouvantails.
sans intérêts vraiment. paie quelqu’un pour parler de toi qui que tu sois