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Quatre nouveaux panthéonisés
Ce mercredi, quatre Français figures de la Résistance sont entrés au sein de la nécropole des héros de la République. « Entrez ici »
Ce mercredi 27 mai 2015, quatre Français ont reçu les honneurs de la Nation en intégrant pour l’éternité le Panthéon, treize ans après l’entrée d’Alexandre Dumas, symbole de la diversité. Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay, deux hommes deux femmes choisis par François Hollande se voulant ce chef d’État incarnant le rassemblement. Lors d’une cérémonie préparée avec grand soin, le président de la République a prononcé un discours préparé avec soin depuis des semaines, s’inspirant de grands noms, tel André Malraux, mais aussi de textes des quatre grands résistants. Et Hollande a fait ainsi du Panthéon un usage très politique dans la droite ligne de ces successeurs.
L’avenir en confiance ?
C’est devenu un exercice presque obligé pour tout président qui veut entrer dans l’histoire. L’entrée au sein de la nécropole de la rue Soufflot, est devenue au fil des différents mandats présidentiels, cet exercice, qui sous les habits d’une France une est indivisible, n’est que le choix d’un homme selon ces goûts et sa personnalité. Il eut François Mitterand faisant entrer Jean Monnet, père de l’Europe moderne, figure de cette construction européenne. Jacques Chirac, qui après son discours de 1995 sur la responsabilité de la République dans le massacre du Vél d’hiv, voulait réconcilier tous les français, par l’entrée d’Alexandre Dumas dans le temple des grands hommes.
Parité oblige, deux hommes deux femmes rejoignent le temple de la patrie reconnaissante, un temple misogyne, puisqu’après ce 27 mai 2015, seulement quatre femmes reposeront dans les caveaux de la République aux côtés de 71 hommes. Pour François Hollande cette cérémonie reflètera son « idée de la France », dans une ode aux valeurs de la République et chacun de ces résistants entrant au Panthéon est l’incarnation de ce triptyque républicain.
Avec cette commémoration, François Hollande honore le courage, l’engagement, la résistance, le sacrifice, face à une France pragmatique touchée dans son orgueil, et par le radicalisme. François Hollande qui en quête d’une place dans l’histoire ne précipite-t-il pas la France dans cette fascination pour la mémoire ? L’avenir est-il si trouble ?
QUOI ???
‘zont pas panthéonisé LAFLEUR, ???…
[… bîn ça alors !]
Les “beaux” discours n’ont jamais fait le bonheur d’un peuple, surtout lorsque l’économie du dit pays décline, que sa diplomatie s’efface au profit d’une autre puissance étrangère, que ce même pays laisse mourir SON HISTOIRE pour ne pas heurter les derniers arrivants.
Alors ces petits présidents peuvent panthéoniser autant qu’ils veulent, cela ne sortira pas la France du merdier dans laquelle ils l’ont mise, par lâcheté ou par calcul personnel.
Le Général De Gaulle doit se dire qu’il a fait TOUT CELA pour en arriver là !!!