GRANDE CONSULTATION : déjà plus de 3500 réponses !

A 11h30 ce matin, 3730 personnes avait participé à la grande consultation proposée sur le média depuis mercredi soir. Merci à tous !

Les Calédoniens veulent donner leur avis et avoir droit au chapitre. Depuis que Calédosphère a mis en ligne une enquête gratuite et ouverte pour effectuer un état de l’opinion calédonienne via une trentaine de questions, plus de 3500 personnes y ont d’ores et déjà répondu. Plus précisément ce jeudi, en fin de matinée, 36 heures après sa mise en ligne, c’était déjà 3730 personnes qui avaient participé à cette consultation. Parmi elles, on peut dès maintenant dire que 2779 internautes ont entièrement complété le questionnaire. En effet, 951 personnes ont également participé mais elles ont choisi de ne pas répondre à toutes les questions posées. Notamment s’agissant des réponses aux questions « tranchées », c’est-à-dire « Pour ou Contre », ou encore « Oui ou Non ». Faut-il considérer que pour beaucoup de Calédoniens ayant participé, il manque parfois dans cette consultation l’option « Ne se prononce pas » ou encore la possibilité de choisir « Je ne sais pas » ? Les Calédoniens seraient-ils beaucoup plus nuancés qu’on ne le croit d’ordinaire ? C’est en tout cas le second enseignement de cette enquête et naturellement, nous publierons dans les résultats finaux la proportion de personnes n’ayant pas répondu à telle ou telle question. Mais le premier enseignement reste bien l’engouement pour une telle consultation, à savoir : la possibilité pour de nombreux Calédoniens de simplement donner leur avis ou leur préférence.

Des questions et des petits malins…

Parmi les remarques et les questions qui nous ont été posées par mail ou via les réseaux sociaux, apparaît tout d’abord un questionnement quant à l’utilisation et au traitement des données recueillies. En fait, ceux-ci seront effectués lorsque que le panel de répondants sera suffisant (l’objectif est de dépasser les 5000 personnes !) Ensuite, les résultats seront diffusés par thème – d’abord aux abonnés s’étant inscrits – puis publiés sur le média chacun dans un article dédié. Celui-ci comportera les principaux résultats obtenus ainsi que leur analyse. Certains internautes se sont aussi demandés en quoi cette consultation pourrait être “représentative de l’opinion des Calédoniens”. Sachant qu’un habitant du territoire sur deux possède une connexion internet, Calédosphère part du principe que, au-delà des limites de l’exercice, les résultats se rapprocheront considérablement de ceux de l’état de l’opinion. La meilleure preuve étant les consultations sous forme de sondages que nous avions proposés avant les municipales et les provinciales de 2014 où les marges d’erreur constatées suites aux élections ne dépassaient pas les 2 à 3% (plusieurs centaines d’internautes avaient alors participé)

Autre interrogation à laquelle il nous apparaît important de répondre, celle de Mathias Chauchat, l’ex conseiller de Roch Wamytan. Le professeur de droit a estimé sur les réseaux sociaux que cette consultation était biaisée parce qu’elle ne demandait pas aux participants s’ils étaient ou non citoyens calédoniens… Au-delà de cette évidente connotation politique, nous tenons donc à rappeler que parmi les questions préliminaires, figure la date de naissance en Nouvelle-Calédonie ou la date d’arrivée. C’est donc à partir de celle-ci qu’on peut savoir si l’internaute peut ou non voter aux provinciales et au référendum de sortie de l’accord de Nouméa ! CQFD

Au-delà de ces aspects, il apparaît d’ores et déjà qu’une centaine de réponses ont été « bannies » de l’enquête par le logiciel LimeSurvey. En effet, certaines personnes ont essayé de répondre plusieurs fois au questionnaire soit en changeant uniquement d’appareil, soit en changeant de lieu de connexion ou bien en changeant tout bêtement de navigateur… Mais il s’avère que LimeSurvey reconnait ces spécificités particulières et « banni » donc les questionnaires dont il reconnait l’utilisateur déjà inscrit. Ces réponses ne figureront donc pas dans les résultats finaux. Quoi qu’il en soit, le questionnaire reste en ligne et vous pouvez le compléter si vous ne l’avez pas encore fait.