Actualité
Foire de Bourail : EPLP porte plainte et s’égare…
Ensemble Pour la Planète a annoncé vouloir porter plainte contre Ghislain Santacroce et les membres du comité organisateur de la Foire de Bourail. L’association condamne les démonstrations de marquage de bétail réalisées en public durant le week-end. Bobos Vs Broussards ?
Un gouffre culturel sépare désormais certains habitants de la ville et les gens de la brousse. Preuve en est cette plainte annoncée par l’association de Martine Cornaille suite à l’une des animations organisées lors de foire agricole de Bourail ce vendredi 12 aout : une démonstration du marquage au fer rouge de têtes de bétail. Une pratique impressionnante et utilisée par les éleveurs et les broussards afin d’identifier leur cheptel. Mais pour le bureau d’EPLP, cette pratique « sadique et inutile » signerait « le retour à l’âge des cavernes ». L’association cite ainsi nommément Ghislain Santacroce qu’elle compte attaquer en justice puisque l’éleveur organise comme chaque année, en commentant micro à la main, la technique utilisée par les éleveurs qui en font une démonstration devant un public souvent très nombreux venu les observer.
« Nous rappelons que les éleveurs de Nouvelle- Calédonie n’ont PLUS DEPUIS LONGTEMPS LA NECESSITE d’avoir recours à cette pratique d’identification de leur cheptel. En effet, conformément à la réglementation, ils identifient leurs bovins par apposition de boucles auriculaires numérotées.
Comment qualifier le fait d’infliger aux animaux une brûlure au 3ème degré, SANS ANESTHESIE, pour amuser la galerie ? Pour nous, donner à contempler dans un cadre festif le « SPECTACLE » d’une SOUFFRANCE ANIMALE devenue INUTILE relève du SADISME. Alors que les « chefs » de la DAVAR vont pavaner chaque année à l’OIE à Paris (= OMS des animaux) en montrant patte blanche (et sans jamais faire de compte-rendu de visite, toujours suivie de congés personnels sur place…),
Alors que le gouvernement de la NC finance des campagnes d’affichage sur nos deniers et nous confirme par écrit qu’il s’engage pour le bien-être animal, À l’heure où la France hexagonale vient de retirer la corrida de son patrimoine immatériel, nous restons, nous, fermement, à l’âge des cavernes (Communiqué de presse de EPLP ; 13/08/16) »
De quoi installer sur les réseaux sociaux un véritable clivage entre les personnes défendant une technique qu’elles jugent « utile et traditionnelle » et d’autres estimant au contraire voire là une preuve de « barbarie » qui n’aurait plus lieu d’être.
Un positionnement hémiplégique ?
A l’instar d’autres organisations intervenant dans le secteur de l’environnement et de la condition animale, EPLP choisit néanmoins ses cibles d’étrange manière ce qui suscite des critiques dont il est bien difficile de ne pas tenir compte. Si le marquage au fer rouge est une méthode douloureuse et sujette à critique, il n’en reste pas moins qu’elle est liée à un objectif bien précis à savoir identifier un animal voué à la reproduction afin que l’agriculteur et les organismes de régulation puissent connaitre son origine et suivre son parcours. Le bétail voué à l’abattoir étant lui généralement exempté de cette opération de marquage. Mais surtout, au-delà des traditions culturelles ou des habitudes que chacun peut juger en son âme et conscience, on peut s’étonner du silence de l’association quant à d’autres pratiques en vogue dans certaines zones calédoniennes. Silence complet en effet d’EPLP lorsque des tortues marines protégées ou en voie de disparition sont chassées par jeu (récemment, une tortue ayant reçu une flèche dans la tête a été prise en charge par les personnels soignants de l’aquarium de Nouméa) ou pour des cérémonies coutumières. Rien non plus sur les cochons égorgés durant des réunions publiques rassemblant des dizaines de personnes. Même chose sur l’abattage halal pratiqué dans une boucherie de Bourail. Une pratique qui fait d’ailleurs polémique en Europe et durant laquelle l’animal est égorgé à vif et peut souffrir une quinzaine de minutes avant de mourir.
En fait, si le combat d’EPLP est légitime, tout comme la LDH-NC, l’association semble avoir une cible bien identifiée sur laquelle elle « s’acharne ». Cette cible, ce sont les hommes calédoniens d’origine européenne. Preuve en est : le communiqué de EPLP cite et attaque nommément Ghislain Santacroce, éleveur et membre du comité de la foire et non pas Brigitte Hardel qui en est pourtant la présidente et qui soutient naturellement les démonstrations et les manifestations organisées par les agriculteurs durant la foire. Mais peut-être que cibler une femme, c’est moins « moderne » ?
Mesdames, Messieurs :
j’ai, en mon âme et conscience, et en vertu des pouvoirs que je me suis conférés, décidé de porter plainte contre Gislain Santacroce qui, en parfaite conscience, a effectué une volte avec son cheval, et a violemment heurté une mouche qui depuis, vole de travers, comme un Lecren dans un couloir gouvernemental.
Je pense être devenu assez con pour être membre actif d’EPLP, non ?
Kler elle se touche au lieu de cibler la responsable et de s’occuper des viandards ce fléau
Voilà de quoi devrait se préoccuper ceux qui se croient UTILE pour la société:
1-http://www.bondamanjak.com/roundup-detecte-100-vins-californiens/
2-http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/04/22/pesticides-bruxelles-va-proposer-une-reautorisation-du-glyphosate-pour-dix-ans_4907043_3244.html
Oui, je sais, c’est beaucoup plus facile d’aller faire chier son voisin……..
la dessous il n’ y aurait il pas un bon coup de certains (es) vétérinaires qui voudraient recevoir pactole en marquant le bétail eux mêmes, une puce électronique, un marquage qu’il faudrait demander au vétos qui ainsi augmenterait leur clientèle ?
Dernières nouvelles du monde :
ANSE VATA – Un requin grièvement mordu par E. Nouar. EPLP porte plainte…
(Héhé !)
EPLP a la bite rude, pardon, l’habitude de s’en prendre “aux blancs”, ils ne viennent pas nous chauffer, NOUS….avec nos vaches marines, nos tortues, et nos roussettes…je dis NOS car on est nés avec pas eux…. ça va très très vite bruler les cases et les gueules cassées si on nous emmerdent…..comme en Corse. Les trous du culs de EPLP qui sont -ils ? !!!!! J’ai entendu dire qu’ils ne “baizaient” plus (sic!), et donc avaient besoin d’un os à ronger….il paraît même que les femmes ont des toiles d’arraîgnées dans leurs cheminées !!!!! Et que par “philosophie” de eplp… Lire la suite »
A quoi servais le marquage au fer rouge? A faire du spectacle. façon de se la jouer western à Bourail pour faire voir que l’on est des hommes, des vrais, comme aux US. On parle beaucoup de violence gratuite en Calédonie voir de barbarie et là on l’a donnée en réel. Beuglement et fumée avec peut être un peu d’odeur de chair brulée pour ceux qui ont les narines sensibles. C’est quand même plus réel que John Wayne à l’écran même en panavision. Vive la viande grillée. Est ce utile? non! le métier d’éleveur de bétail n’a pas besoin de… Lire la suite »
T’es éleveur ou t’es prof ?
Faire pareil avec l’humain est une très bonne idée. On verrait si ceux qui le font ici à ces pauvres herbivores sans défense seraient aussi courageux que ceux qui mettent déjà l’idée en pratique depuis longtemps sur eux-mêmes dont des femmes pour protester.
https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=684437931706579&id=276157035868006&hc_location=ufi
Oui, ce serait pas mal….et pas que le marquage au fer rouge mais le reste aussi qui amuse la foule , la castration notamment à vif et dont ils dégustent ensuite les morceaux….quelle barbarie 🙁
Cela dit, je suis certaine que s’il y avait encore des décapitations en place publique, il y aurait aussi foule.
C est pas EPLP qui dit que le bouclage des animaux est le meilleur système de gestion d un troupeau , c est la chambre d agriculture de NC et son GDSA et la DAVAR : http://www.canc.nc/productions-animales/gds-a.html
Suffit de savoir lire. Alors bien entendu les kadors de la foire agricole qui vantent les mérites du fer rouge vantent surtout le musée de leur passé …et la chambre d agriculture on comprend pourquoi elle est muette sur le sujet : elle prône également le bouclage …mais ne veut pas se mettre ses sympathisants des pratiques barbares à dos.