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En 2022, la Nouvelle-Calédonie n’aura qu’un seul député et qu’un seul sénateur
Le 1er ministre a dévoilé cette semaine les principales réformes des institutions promises lors de la campagne d’Emmanuel Macron. Avec 30% de députés et de sénateurs en moins, la Nouvelle-Calédonie devrait selon toute vraisemblance voir diviser par deux le nombre de ses parlementaires. Circonscription unique !
Si cette future réforme nationale ne fait pas encore de bruit, elle aura dans bon nombre de territoires de la République de lourdes répercussions politiques. Par la voix d’Edouard Philippe, le Gouvernement a en effet rendu publiques ce mercredi les dispositions phares de la réforme des institutions promise par Emmanuel Macron, laquelle nécessitera une révision de la Constitution. Au final, l’Assemblée nationale élue en 2022 ne comptera que 404 députés contre 577 aujourd’hui, (soit une baisse de 30%) et 15% d’entre eux seront élus à la proportionnelle. « Il ne s’agit pas de revenir à la IVe République, ni de passer à une VIe République, mais de revenir aux sources de la Ve République », a ainsi résumé le locataire de Matignon. Au Sénat, le nombre d’élus passera de 348 à 244, vraisemblablement à partir du prochain renouvellement partiel des sièges, qui doit avoir lieu dès 2020 suivant les circonscriptions. Cette baisse du nombre de parlementaires se fera « dans des conditions qui garantissent la représentation de tous les départements et territoires », a annoncé le 1er ministre. Une condition fixée par le président du sénat Gérard Larcher afin que même les départements et territoires les moins peuplés disposent d’au moins un sénateur et un député. Pour redessiner la carte électorale, gouvernement et Parlement devront donc s’entendre sur des critères à la fois démographiques et territoriaux.
Nouvelle-Calédonie : la fin du découpage Pasqua ?
Mais si certains territoires vont conserver leurs représentants, d’autres en revanche (un tiers d’entre eux exactement) vont devoir diminuer le nombre de leurs circonscriptions électorales. C’est ainsi qu’à l’instar d’autres territoires ultra-marins, la Nouvelle-Calédonie devrait retrouver la situation qu’elle connaissait entre 1945 (depuis l’accession au statut de territoire d’outre-mer) et 1977 avec une seule circonscription. Car en 1978, le territoire s’était en effet vu octroyer un second siège de député à l’Assemblée nationale. Plus tard, durant la période des évènements et sous l’égide de Charles Pasqua, alors ministre de l’intérieur de Jacques Chirac, le Gouvernement avait redécoupé les circonscriptions calédoniennes, de façon à favoriser les représentants non-indépendantistes. La création d’une première circonscription constituée de Nouméa et des îles Loyauté d’une part et d’une seconde regroupant le reste de la Grande Terre d’autre part devait empêcher les indépendantistes d’obtenir un siège au palais Bourbon et ce même si ces derniers avaient pris l’habitude de boycotter les scrutins législatifs. Une situation qui a, depuis, souvent soulevé l’indignation des leaders indépendantistes lors des campagnes électorales. Pour autant, avec le temps, les évolutions démographiques et les différents déplacements de populations ont modifié cet état de fait. C’est ainsi que, dans la seconde circonscription, il s’avère que depuis les élections municipales de 2014, le nombre d’électeurs indépendantistes dépasse désormais le nombre d’électeurs non-indépendantistes. Le candidat du FLNKS n’ayant échoué au second tour en 2017 que du fait d’une abstention trop importante de la part de ses électeurs et non pas à cause du découpage électoral. Pour autant, après le référendum de novembre et du fait de la réforme d’Emmanuel Macron, le problème ne se posera plus.
Un fauteuil pour deux
Le nombre de sénateurs devant également diminuer de 30%, il est fort probable que là aussi, la Nouvelle-Calédonie voit le nombre de ses sénateurs diviser par deux. Ainsi, à l’horizon 2022 les Calédoniens n’auront vraisemblablement plus que deux parlementaires pour les représenter à Paris contre quatre actuellement. Suffisant ? Voire, d’autant plus que dans un mode de scrutin majoritaire à deux tours la formation politique arrivée en tête a davantage de chances de remporter l’ensemble des circonscriptions. Reste que si cette diminution du nombre de parlementaires répondra certainement aux attentes des électeurs, du côté des leaders politiques, elle risque de faire grincer quelques dents. Quid des indépendantistes ? Ces derniers restent en effet électoralement minoritaires au niveau territorial et ne pourront plus demain arguer du « découpage inique » des circonscriptions pour expliquer la non-élection d’un des leurs à Paris. D’un autre côté, la naissance d’une « élection reine » au suffrage universel dont le gagnant représentera de facto l’ensemble des Calédoniens risque bien d’aiguiser les appétits des différents responsables loyalistes.
Je viens de lire dans le Chien bleu de ce mois les démêlés de la maison Ballande ; “mine” de rien, ça m’a l’air aussi difficile à gérer qu’un GDPL !
Un seul député, un seul sénateur, un seul peuple ?
Sur le troisième solo, honnêtement, j’y crois pas trop pour 2022, c’est un peu court au regard du chemin qui reste çà parcourir.
Le peuple calédonien, c’est un peu comme le rail en France en ce moment, il suffit pas d’être sur la bonne voie pour que tout le monde embarque !
Il suffit qu’un seul train roule… peu importe le nombre de voies.
Oui, ma poule.
Au journal Télévisé de la 2, ce matin, une cheminot(e)(?)gréviste, plutôt en fin de carrière, interrogée sur les raisons de sa mobilisation a répondu : “- En tant que fonctionnaire, je ne suis pas là (au travail) pour être rentable, je suis là pour être utile !” Je pense que nombre d’infirmiers de l’hôpital public, d’enseignants, de pompiers, de policiers, de juges (pour ne citer que ces métiers) attachés au service public, peuvent se retrouver dans ces propos. Et pourtant, après avoir écouté cette personne, je me suis demandé en quoi, cette affirmation basique il y a encore quelques décennies,… Lire la suite »
@ XXX, Tous les hommes ou presque interrompent un jour leur course folle pour regarder où ils sont, ce qu’ils font. Ils s’interrogent sur la direction qu’ils ont essayé de donner à leur existence. Paradoxalement, cette question peut tarauder de façon plus intense ceux dont le métier paraît pourtant doté d’un sens profond : soigner. « Qu’est-ce que je fous là ? », est une formule lapidaire qui résume un texte publié sur le site Infirmiers.com par Christophe Pacific, Cadre supérieur de santé et docteur en philosophie. Ce dernier revient sur le dilemme brutal que lui a exposé récemment une… Lire la suite »
Et donc son UTILITE dépend de son niveau de rémunération?,de son statut la protégeant de tout licenciement et de sa retraite bien plus confortable que celle de l’artisan boulanger ou du salarié de base du privé….le problème c’est que tout ce bazar est fait depuis toujours à credit d’ou les déficits permanents qui entrainent les augmentations fiscales qui détruisent les emplois ,ce qui aggrave les charge sociales des survivants qui entrainent leur non compétitivité.. l’économie c’est simple tout se tient. les socialistes ,colbertistes accusent le liberalisme ..il n’ a jamais été appliqué chez nous et c est pourquoi nous somme… Lire la suite »
BONNE NUIT AVEC NINA… https://www.youtube.com/watch?v=Ff-0pHwyQ1g
Encore faudrait-il que la Calédonie ne soit pas indépendante en 2022.
Et puis les indépendantistes ils s’ en foûtent eux ils n’ont jamais eu de députés.
Les orgueil locaux vont jouer des coudes pour remporter le sésame.
2022?et si c’est l’indépendance, plus de représentants …..
mais bon il va avoir du grain à moudre ..n’est ce pas…. sinon on va rigoler(enfin jaune) ils vont tellement se mettre sur la gueule les uns les autres qu’à la fin un minoritaire aura sa chance ………………;