Voh : la vidéo d’un gigantesque serpent créé l’effroi

Une vidéo montrant le cadavre de ce qui semble être un python de près de 4 mètres de long fait le tour des réseaux sociaux. L’animal aurait été tué au fusil de chasse près de la tribu de Tieta, dans le nord de la Grande Terre. Arrivé par conteneur sur l’usine du nord ?

Contrairement à l’Australie, la Nouvelle-Calédonie ne détient pas le record des animaux dangereux au kilomètre carré. Et si de nombreux animaux marins sont mortels, sur la terre ferme en revanche, les prédateurs sont quasi-inexistants ou peu dangereux. Mais sachant qu’une grande partie de la faune et de la flore calédonienne sont endémiques au territoire, les services des douanes doivent chaque jour veiller à « défendre » l’intégrité sanitaire de la Grande terre et des îles. Or, semble-t-il, un spécimen leur a échappé. C’est ainsi que dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, un témoin vient de filmer le corps d’un gigantesque serpent (d’environ 4 mètre de long), vraisemblablement tué au 243 par un habitant du nord de la Nouvelle-Calédonie. Selon les témoignages, le corps de ce qui ressemble fort à une espèce de python Birman aurait ainsi été remis à des gardes-nature chargé de découvrir son espèce ainsi que sa provenance. L’animal aurait été tué non loin de Tiéta, une tribu proche de la zone Voh-Koné-Pouembout, où se situe l’usine de Koniambo-nickel (coentreprise appartenant à la Société Minière du Sud Pacifique et à la multinationale Glencore)

Des conteneurs mal inspectés ?

Alors que les autorités sanitaires n’ont pas encore réagi officiellement pour infirmer ou invalider la présence de cette espèce de serpent sur le territoire, tous les regards se portent déjà sur les inspections entourant les arrivées des nombreux conteneurs à destination du port de l’usine du nord.

Car si la Nouvelle-Calédonie a déjà par le passé vu arriver par l’océan des espèces invasives (tels des pingouins, de gros amphibiens ou encore des crocodiles, tel le fameux Hector sur l’île de Lifou,…), ces derniers étaient entrés sur le territoire par hasard et non par le biais de l’homme ou de ses activités.

Toujours est-il que sur les réseaux sociaux, les habitants se perdent en conjectures sur l’origine et les conséquences de la présence de tels animaux dans la région. D’autant plus que si ce serpent appartient à la classe des pythons ou des anacondas, il n’avait alors pas encore atteint sa taille adulte ce qui signifie deux choses : soit il est arrivé jeune sur le territoire, ou soit, ses parents ou sa mère sont encore quelque part dans les brousses autour de la tribu de Tiéta… Reste à savoir si l’information sera du goût des riverains ou des touristes !