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Dumbéa : la province fait fermer la station-d’épuration-qui-pue
Comme Calédosphère l’avait annoncé avant sa création, le complexe de station d’épuration construit au cœur de la commune de Dumbéa a créé de très importantes nuisances olfactives. Suite à des expertises et face à la dangerosité pour la santé de certaines émanations, la province vient de décider de prononcer sa fermeture. Make The boue Great Again ?
Sur le papier, tout il était beau. Alors qu’au cœur d’une des plus grandes ZAC de France la commune de Dumbéa doit faire face à l’augmentation de sa population (qui doit doubler d’ici 2022 pour atteindre les 40.000 habitants), en 2017 les autorités s’étaient lancées, toutes guillerettes, dans ce qui était alors appelé un « formidable projet de transition écologique ». L’objectif était, rappelons-nous, de traiter les eaux usées (les boues) et de transformer celles-ci (issues des ménages de l’agglomération) en de l’engrais. La méthode ? Révolutionnaire ! Du moins en apparence… puisqu’il s’agissait de stocker et de faire sécher les boues malodorantes provenant des toilettes de la zone grâce à la seule puissance du soleil et ensuite de vendre les matières sèches à nos agriculteurs. Mais sachant qu’à notre époque lorsqu’on prononce les mots « transition écologique » il est bon d’avoir le réflexe de se méfier quelque peu, la rédaction de Calédosphère avait longuement enquêté sur la réalisation de cette « station de traitement des boues d’épuration par séchage solaire » portée par la société Epuration et Séchage Services (ES Services). Il faut dire que l’ensemble des acteurs du secteur s’était montré un peu trop enthousiastes sur le procédé utilisé, ce qui finissait par devenir louche. Lors de son inauguration, en juillet 2018, le projet avait ainsi été présenté comme « innovant », « écologique », « fédérateur ». De plus, il était jugé « rassembleur » et même féministe puisque « mené par des femmes*» (sic).
Un peu trop beau pour être vrai. Car dans un article diffusé dans ces colonnes en mars 2017, la rédaction mettait en garde : le projet prévoyait en effet de traiter 17.500 m³ de boues (= excréments) par heure, et d’entreposer à l’air libre 3 millions de litres de matières fécales grâce à un canal de 100m de long (à l’air libre) dans lequel les contenus des fosses septiques seraient déversés afin qu’ils soient « observés puis triés » par des agents payés pour cela. Le tout en plein milieu d’une zone urbaine en développement ce qui en métropole et en Europe s’est, ces dernières années, toujours accompagné d’émanations d’odeurs nauséabondes, voire pestilentielles.
“On pensait que c’était un animal mort“
Malgré une opposition vivace d’une partie de son conseil municipal, le maire de Dumbéa avait pourtant sauté sur ce projet classé ICPE. D’un montant de 750 millions de francs CFP (6.3 millions d’euros), celui-ci a été en partie payé par les contribuables calédoniens et métropolitains puisqu’il a bénéficié de la double défiscalisation. C’est ainsi que de Bercy à la province, toutes les institutions ont salué et soutenu ce magnifique exemple « d’économie circulaire » parce qu’après tout, l’écologie c’est cool. Mais voilà que quelques jours après la mise en service il s’est passé un truc incroyable : ça a commencé à puer. Et à des kilomètres à la ronde, ce qui – paradoxalement – a étonné l’ensemble des acteurs du dossier (qui, il est vrai, n’habitent pas Dumbéa-Sur-Mer) Et ces derniers se sont rendus compte au fil des mois que non seulement le caca ça ne sentait pas très bon, mais que beaucoup, beaucoup de caca à l’air libre ça sentait vraiment pas bon :
« Il y avait une puanteur infernale toute la journée. Les gars ne voulaient plus travailler. Même dans les bureaux fermés, on la sentait (Gérant de la société voisine SEMA, 07/08/18 ; sources : LNC) »
C’est ainsi que pour les mettre sur la voie, les voisins avaient tour à tour expliqué au journal local qu’il y avait un petit problème dans la zone :
« On pensait que c’était un animal mort, ça pique le nez, parfois toute la journée (David Demeulenaere, gérant d’Ecrom usinage, 7 aout 2018 ; sources : LNC) »
A l’époque, par la voix de sa gérante Rose Ali Ben Ali, la société ES Services avait expliqué que « d’ici quinze jours » les problèmes seraient réglés. Partenaires du projet, les coutumiers via la SAS Keteveta, Epureau et le Syndicat des vidangeurs avaient fait connaitre leur soutien. Manque de bol, ça n’a fait qu’empirer et la période chaude n’a rien arrangé.
Déni, plaintes, analyses et fermetures : l’exemplarité calédonienne
Très naturellement, ce sont donc les habitants de la zone qui se sont plaints, notamment à partir d’aout 2018 pour « nuisances olfactives », soit quelques jours seulement après l’inauguration officielle. De plus, des salariés des sociétés environnantes ont fait connaitre leur calvaire et des soucis de santé liés à la proximité de cette « usine à caca » qui en accueillait jusqu’à 100 nouveaux m3 par jour. Raisons pour lesquelles, six mois plus tard, face à l’absence de solutions fournies par l’entreprise, la province Sud a annoncé la suspension de l’activité de l’unité de séchage solaire :
« Considérant la récurrence des plaintes émises par certains riverains pour nuisances olfactives (…) et les inconvénients pour la commodité du voisinage que l’installation a engendrés (…) malgré les mesures prises par l’exploitant pour résoudre cette situation, les nuisances ont perduré (…) Considérant que, face à ces nuisances odorantes persistantes et insuffisamment maitrisées, il convient de faire application des dispositions de l’article 416-6 du code susvisé en suspendant l’exploitation de l’installation de séchage de boues de station d’épuration jusqu’à ce que des mesures efficaces soient mises en œuvre (Arrêté N°3246-2018/ARR/DENV, Province Sud, 04/11/18) »
S’il est clair qu’aujourd’hui la société n’a aucun moyen d’inverser la tendance (puisque c’est le projet en lui-même qui est ni fait ni à faire) et que la présence de cette usine est condamnée, il se murmure du côté de la Direction de l’Environnement que d’autres résultats de tests seraient en attente, lesquels concluraient à la présence dans la zone d’éléments chimiques potentiellement dangereux pour l’homme. En effet, en stockant des matières fécales d’origines humaines au même endroit, l’usine de traitement a participé à concentrer en un seul lieu et à l’air libre des résidus chimiques parfois d’origine pharmaceutique, eux-mêmes issus des médicaments ingérés par des personnes sous traitement médicamenteux… C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles les seuls projets de ce type qui ont réussi ont été réalisés loin des zones d’habitation, le Maroc ordonnant par exemple la construction de telles structures uniquement en plein milieu du désert du Sahara (mais bon, en Nouvelle-Calédonie, on est tellement plus intelligents que les autres).
Le jour de l’inauguration, la présidente de la commission environnement de la province Sud avait évoqué dans les Nouvelles Calédoniennes « un projet exemplaire en matière de développement durable et d’économie circulaire* ». Il est vrai que des centaines de millions d’argents publics déversés pour rien, une odeur pestilentielle durant six mois au cœur d’une ville de 25.000 habitants, des plaintes de riverains, des pollutions de l’environnement et au final une fermeture de l’usine, c’est vraiment « exemplaire ». Mais que ne ferait-on pas pour montrer qu’on est écolo !
* Cf. Article du 28 juillet 2018 des Nouvelles Calédoniennes
Pour info, elle a réouvert la semaine dernière.
Nogius
Un manque certainement. On ne change pas les habitudes c’est très connu.
Quelle bonne action que d’avoir stoppé le vacarme sans gène en confisquant le matériel , le bruit est une pollution, enfin, un réaction positive des autorités: mille bravos! Renouvellez cela dès que cela se produit! On n’ en peut plus !
Lucianna de quoi parlez-vous exactement ?
les voitures bourrées de baffle a vacarme et les festivités tardives de malotrus sans éducation qui tiennent éveillé tout un quartier, les news de hier indiquent que les policiers ont stoppé le vacarme à minuit ( après de multiples plaintes et demande de stopper des riverains) et confisqué le matériel en question, enfin le silence !
Et voilà, encore près d’un milliard de foutu en l’air et c’est le contribuable qui paie. Ben y sont pas dans la m…. les habitants autour… Welcome 2019.
Quel dommage que ce retour à l’envoyeur n’ existe pas en Calédonie! Pour bien démarrer l’année 2019, le maire de Saint-Pôtan dans les Côtes-d’Armor a constaté de nombreux dépôts sauvages de déchets “alors qu’une benne prévue à cet effet se situait à 20 mètres”, En fouillant dans un carton rempli de déchets, il découvre une facture de pharmacie au nom d’une habitante de la commune. Il décide alors de renvoyer les déchets à la contrevenante en les déposant devant chez elle. “En cette période de fêtes, je suppose que ces cartons, ce papier cadeau et ces restes de repas sont… Lire la suite »
Lucianna
“Quel dommage que ce retour à l’envoyeur n’ existe pas en Calédonie!”
Non pas d’accord, il existe bien un retour à l’envoyeur et c’est l’OPT qui a le monopole.
Lorsque l’adresse inscrite ne permet pas la distribution, le courrier est retourné à l’expéditeur.
Bah ya pas que la station qui pue; mais aussi les provinciales, le climat politique, le climat économique, l’avenir institutionnel, les objectifs cachés des indépendantistes pour le pays, la déstabilisation politique orchestrée en france, le climat, la future guerre a Taiwan, le futur massacre des kurdes en Syrie grâce a cette coui… de Trump, la dictature militaro-évangeliste au brésil, etc…
bref on est fin mal barré
En Allemagne où je vais dans la famille, en pleine campagne, les immenses champs de betteraves reçoivent un épandage issu des stations d’épuration, cela sent très fort, le purin, la bouse de vache, la première fois je l’ ai senti tout de suite en me demandant ce que c’était, cela est vraiment non négligeable comme odeur à des km à la ronde mais c’est en milieu rural et les gens semblent habitués, un seul épandage par an. Cela est ainsi depuis de nombreuses années. En maquis minier si l’on veut faire de la re-végétalisation, il n’ est presque pas possible… Lire la suite »
et si le fertilisant apportent aussi des graines ou favorise des pousses d’autres plantes, l’agriculteur en monoculture va utiliser des herbicides pour s’en débarrasser, on ne voit plus l’ avantage bio dans cet enchainement de causes à effets. Mais ceci n’empêche pas du tout la nécessité absolue de stations d’épuration, juste réfléchissons à deux fois avant de vanter les mérites de leurs boues séchées. Calculez le volume produit en boue une fois les additifs ajoutés et les hectares qui vraiment pourraient en recevoir ( pas en zone péri urbaine, pas en zones de jeux d’enfants, pas ici ou là…pas près… Lire la suite »
“Enfin, si la station a été vendue avec une promesse de rentabilité en vendant ses boues comme fertilisatrices, ses gestionnaires feraient mieux de penser qu’il leur faudra payer des agriculteurs pour qu’ils les acceptent, mais rares seront ceux qui achèteront ces boues.” Je doute que cette promesse de vente existe : l’enjeu pour ce type de stations traditionnelles est seulement de pouvoir se débarrasser au moindre coût des boues qu’elle produisent inéluctablement. C’est là qu’intervient la recherche pour permettre de transformer cette contrainte en atout. Deux exemples ici, illustrant le leadership de la France en matière de traitement des eaux… Lire la suite »
@Inforétif Merci pour ces explications. Quelques questions de ma part car, j’ai comme l’impression que l’histoire ne fait que commencer. La « Société Épuration et Séchage Services » est-elle une entreprise d’intérêts publiques ou privés. Par qui et comment a t-elle été financée. A qui appartient en fait cette Station d’Épuration et le terrain sur lequel elle a été installée. Quel est le but réel de cette station ? Traiter les eaux usées (les boues) et, les produits obtenus des engrais si j’ai bien compris le processus, seront mis sur le marché pour être vendus aux agriculteurs qui en feront… Lire la suite »
“???????? « ????????????????????́????????́ ????́???????????????????????????????? ???????? ????????́???????????????????? ???????????????????????????????? » ????????????-???????????????? ???????????? ???????????????????????????????????????? ????’????????????????́????????̂???????? ???????????????????????????????????? ???????? ????????????????????́????. ???????????? ???????????? ???????? ???????????????????????????? ???? ????-???????????????? ????́????????́ ????????????????????????????́????. ???? ???????????? ???????????????????????????????????????? ???????? ???????????????? ???????????????????? ???????????????????????????? ????’????́???????????????????????????????? ???????? ???????? ???????????????????????????? ???????????? ???????????????????????? ???????????????? ???? ????́????????́ ????????????????????????????????́????. ???????????????? ???????????? ???????? ???????????? ????????́???????? ???????? ???????????????????? ???????????????????????????? ?” Quelques éléments de réponse ici : https://www.lnc.nc/article/grand-noumea/dumbea/un-nouvel-acteur-de-la-filiere-boue-est-installe-a-la-zac-panda et ici : https://www.province-sud.nc/installations-classees/STEP+et+unit%C3%A9+de+s%C3%A9chage+solaire+%28ZAC+Panda%29-50523 Il manque les dernières infos sur le redémarrage du séchage des boues. ” des engrais, ???????? ????’???????? ???????????????? ???????????????????????????? ???????? ????????????????????????????????????, ???????????????????????? ???????????? ???????????? ???????? ????????????????????????́ ???????????????? ????̂???????????? ???????????????????????? ???????????? ???????????????????????????????????????????????? ???????????? ???????? ???????????????????????? ???????? ????????????????????????????.” Ailleurs dans le monde… Lire la suite »
@Inforétif
Merci BCP pour ces informations.
Pour accéder au deuxième lien, celui vers le Site Informatique de la Province Sud, impossible because toujours (à mon avis) les fameux Bugs dus à VMware (il a bon dos celui-là).
Le message d’erreur qui s’affiche :
“Une erreur interne au serveur vient de se produire.
Veuillez réessayer plus tard, nous travaillons activement à la résolution de ce problème.
Merci de votre compréhension et veuillez nous excuser pour le dérangement occasionné.”.
Inforétif : “Tu chies, tu payes” Pas mieux, et plein accord avec l’ensemble de ton commentaire. Tu n’aurais pas été dame pipi pendant tes vacances avant d’opter pour l’enseignement ? Il ne faut pas (à mon avis) considérer cette station de valorisation comme une entreprise commerciale rentable, mais comme un service imposé au consommateur pour le débarrasser de ses excréments, et un service, ça se paie. Il n’est d’ailleurs pas certain que ces déchets valorisés trouveront preneur (privé), même à titre gracieux. Paul : “mais les agriculteurs ont déjà le crottin de leurs vaches et chevaux, plus sain que les… Lire la suite »
“Et pour “enrichir” la réflexion :
koreus.com/modules/newbb/topic182741.html ”
On sait tous que c’est ce qui explique le goût prononcé et le gigantisme des produits cultivés avec amour puis vendus par nos maraîchers “Chinois” à Moselle…
Ils chient, tu payes…
(non, fermela, c’est pas du racisme mais du second degré. Ah là là, quel pisse-froid celui-là)
“Tu n’aurais pas été dame pipi pendant tes vacances avant d’opter pour l’enseignement ?” J’aurais aimé, mais concours trop sélectif, trop de candidates. En fait le traitement des eaux usées fait essentiellement appel à la bio, il fut même au programme des 1° S dans les années 90. C’est très astucieux (et très expérimental par exemple grâce à l’existence de bâtonnets-tests de faible coût détectant les ions ammonium et nitrate ). Par exemple dans un premier temps, dans les stations d’épuration, on aère fortement les eaux usées (après filtrage grossier, décantation et deshuilage), ce qui favorise l’oxydation bactérienne des matières… Lire la suite »
@Inforétif
On ne saurait être plus clair https://www.youtube.com/watch?v=0p21DV-R0Hk
LedZep : “On ne saurait être plus clair”
J’aimerais l’entendre sur la numérologie.
Alikantitra
“J’aimerais l’entendre sur la numérologie.”
Mais tu l’entends déjà, car dans la numérologie, il n’y a pas que les chiffres mais aussi les lettres et là tu comprends déjà que les lettres qui forment des phrases complexes sont son domaine.
“On ne saurait être plus clair ” Tu y mets de la mauvaise volonté, Ledzep : ce type est encore plus clair que moi. Et sois certain que ce sont des savants comme lui qui sauveront l’Afrique, voire le Monde. Pour les stations d’épuration, j’essaye encore plus simple : http://www.fndae.fr/documentation/PDF/fndae25.pdf Puis : http://docnum.univ-lorraine.fr/public/INPL/2006_PANDOLFI_D.pdf Nous comptons sur toi pour nous en faire un résumé en 5 pages au maximum. Ça entrera dans ta moyenne du 4° trimestre : tu peux donc te mettre à prier activement pour que ce mouvement prenne de l’ampleur : grève… des stylos rouges. C’est-à-dire une grève… Lire la suite »
@Inforétif “Tu y mets de la mauvaise volonté, Ledzep…” Un peu je le reconnais. « just a joke » de ma part. Ton commentaire était limpide comme nous l’espérons tout autant, en sortie de processus de traitement, des eaux régénérées de cette station d’épuration désormais connue de tous dans son élaboration, son fonctionnement. En fait, J’ai gardé un très mauvais souvenirs de mes cours de chimie organique et ne parlons pas de la physique où j’ai encore en mémoire, un cours de “x” heures sur “la tension superficielle de surface” ! J’en reviens à notre fameuse station d’épuration deux documents ont retenu… Lire la suite »
“la physique où j’ai encore en mémoire, un cours de “x” heures sur “la tension superficielle de surface” !” Il aurait fallu XX, voire XXX (…) heures de ce cours, tant la tension superficielle c’est important… Sans elle tu ne pourrais pas faire tenir une pièce de 5 francs ni une aiguille à coudre à plat sur la surface de l’eau d’un verre, c’est grave quand même ! Et les larves de moustique ne pourraient “accrocher” le bout de leur siphon (tuba) respiratoire en surface pour renouveler périodiquement l’air de leurs trachées, donc mourraient asphyxiées, c’est encore plus grave… L’armée… Lire la suite »
Cette méthode est longtemps restée dans la mémoire des Calédoniens, surtout en brousse, qui l’utilisent toujours.
“seul un contrôle visuel voire olfactif ”
Vu l’odeur propre (si on peut dire) à ces matières essentiellement fécales, détecter l’odeur d’éventuels hydrocarbures me semble impossible.
Suffit donc d’y mettre des larves de moustique : si elles se noient c’est qu’il y a du pétrole…
(je plaisante).
@Inforétif
« tu peux donc te mettre à prier activement pour que ce mouvement prenne de l’ampleur : grève… des stylos rouges. C’est-à-dire une grève des notes ».
Vu l’engouement pour la « revendication populaire et citoyenne » qui se développe en Métropole désormais, et la symbolique qui s’y prête, à quand les gilets roses au abord du bois de Boulogne où d’autres lieux de rassemblement. Vu l’état économique de la France, il y a de forte chance que les travailleuses de l’Ombre, d’autres diront de petite vertu, aient aussi quelques revendications à faire valoir…
“les travailleuses de l’Ombre”
Travailleu-ses ?
J’ai ouïe dire que certains clients ont eu parfois une surprise de taille (plus ou moins longue) au moment fatidique.
@Inforétif
Des mauvaises langues auraient prétendu qu’un certain Dominique économiste de renom aurait été contrôlé par les forces de l’ordre un jour, une nuit dans ce fameux bois de Boulogne. Mais bon la rumeur…Néanmoins au vu de ce qu’il advint par la suite de ce brave homme, nous serions en droit d’être tentés de croire en cette rumeur.
“Néanmoins au vu de ce qu’il advint par la suite de ce brave homme, nous serions en droit d’être tentés de croire en cette rumeur.”
J’y croirais davantage si ce Dominique nique nique était un ecclésiastique tique tique.
@Inforétif
“J’y croirais davantage si ce Dominique nique nique était un ecclésiastique tique tique.”.
Une version quelque peu iconoclaste de cette mémorable chanson de notre étonnante Sœur Sourire (quelque peu en « dehors des clous » pour l’époque) https://www.youtube.com/watch?v=SNyL-dM1O9E
Inforétif
En 2011, tout le monde pensait que Dominique strauss-kahn,(si c’est lui que vous parlez) était le messie qui allait changer la France. Ils n’avaient pas tord entièrement, car il a été crucifier par une affaire que tout le monde connait.
Mais il a su ressuscité par son fabuleux jackpot.
https://actu.orange.fr/france/jackpot-pour-dominique-strauss-kahn-magic-CNT0000019Dave.html
Sinon, pour changer de ces mauvaises nouvelles, il y a des choses qui évoluent vers le mieux, mais ailleurs.
https://fr.sputniknews.com/societe/201812311039499904-cannabis-therapeutique-premiere-experimentation-2019/
@Nogius « il y a des choses qui évoluent vers le mieux, mais ailleurs. ». A quand la « beuh » thérapeutique en NC. Certains d’entre-nous ont déjà anticipé et ont accumulé une certaines expérience en la matière. Il n’y aura plus qu’à créer une la Coopérative du Cannabis Calédonien la « CCC ». D’autres préférerons sûrement la « KKK » mais attention, appellation encore en vogue dans certaines régions US pour une toute autre occupation et pas forcément dans un but festif ! Pardon médical. Et pourquoi pas la culture du pavot bien évidement là encore dans un but thérapeutique. Ça aurait une belle allure lors des fleuraison… Lire la suite »