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Un audit sur la décolonisation pour occuper nos élus ?

Les leaders indépendantistes ont obtenu de l’Etat le lancement de deux études qu’ils réclamaient depuis de nombreuses années. La première permettra de dresser un audit de la décolonisation et la seconde portera sur le bilan final de l’Accord de Nouméa. Pourquoi nos élus raffolent-ils de ce genre d’études ? Eléments de réponse.

C’est l’actuel président du congrès Roch Wamytan qui en avait fait la demande formelle à l’ONU avant même les trois référendums d’autodétermination. Le 3 octobre 2017, devant le Comité spécial de la décolonisation – ou « Comité des 24 » – l’ancien président du FLNKS avait ainsi demandé à la commission onusienne l’envoi à Nouméa « d’une mission politique (…) ainsi qu’un audit du processus d’émancipation et de décolonisation dans lequel nous sommes », défendant la nécessité « d’un œil extérieur » pour mener à bien cette mission. Depuis lors, le président de l’Union Calédonienne Daniel Goa a lui aussi renouvelé cette demande qui semblait se muer au fil du temps en une exigence de la part des indépendantistes. Et c’est tout récemment que l’Etat a annoncé le lancement de la consultation (pour retenir un cabinet d’audit international) afin de réaliser cette étude dont les conclusions sont attendues pour la fin décembre. Quant au denier bilan de l’Accord de Nouméa, il sera vraisemblablement effectué par le même cabinet de conseil qui a élaboré ceux de 2011 et de 2018 et rendu public en début d’année prochaine. Grâce à ce dossier chapeauté par l’Etat, les élus Calédoniens vont désormais pouvoir vivre leur meilleure vie puisque, durant plusieurs mois, leur principale occupation (sur le sujet de l’avenir institutionnel) consistera à participer à des séminaires, à des colloques, à des réunions, à des ateliers, à des présentations et peut-être même à des débats. Et nous allons vous expliquer pourquoi chacun y trouve son intérêt.

Rien de nouveau donc pas de surprise

En premier lieu il apparait que dans la période actuelle l’absence de nouvelle est en soi une bonne nouvelle. Aussi, l’opinion publique peut déjà se réjouir des conclusions du futur audit de la décolonisation puisque celui-ci ne nous apprendra rien de nouveau. L’audit démontrera en effet que la décolonisation a bien été engagée par l’Etat depuis 1988. Il démontrera, chiffres à l’appui, que des milliards ont été dépensés depuis trente ans par le contribuable métropolitain pour assurer le développement de la Nouvelle-Calédonie mais aussi la politique de rééquilibrage entre les provinces. Il démontrera que l’Etat a respecté le calendrier de l’Accord de Nouméa et que les trois référendums ont été organisés comme prévu, même si le dernier a été boycotté par les indépendantistes. Il présentera également les réussites et les échecs de l’Accord, il mettra en avant les inégalités « qui malheureusement perdurent encore » et se réjouira que des milliers de personnes d’origine kanak aient été formés via le programme « cadre-avenir » et il regrettera qu’il n’y en ait pas eu davantage tout en plaidant pour une « montée en puissance » de ce dispositif. L’audit rappellera que quelques compétences n’ont pas été transférées à la Nouvelle-Calédonie alors qu’elles auraient pu l’être, ce qui sera jugé dommage. Peut-être que l’audit évoquera les problèmes sociétaux qui traversent le territoire mais soyons sûr qu’il ne manquera pas de saluer un « processus unique » dans l’histoire de la décolonisation et du monde. Au final, tous les observateurs avertis se réjouiront qu’un tel travail ait été effectué.

Du côté Loyaliste, on est peinard

Aimer les bilans, c’est une ambition de comptable. Or, comme le disait feu Jacques Lafleur à ses proches « un comptable, c’est un con derrière une table ». Il est vrai qu’en règle générale, la droite n’aime pas vraiment les études et les bilans, d’autant plus lorsque ceux-ci jugent les décisions politiques dont elle est à l’origine. Mais par pragmatisme, depuis une vingtaine d’années, la droite locale est, elle-aussi, devenue friande des rapports officiels, notamment ceux de la Cour des Comptes ou ceux qui traitent d’économie. Cependant, s’agissant de dossiers essentiellement politiques, les Loyalistes sont généralement plus mesurés voire même carrément défiants à leur endroit et pour cause : puisqu’ils n’en sont pas demandeurs. Reste que les élus loyalistes connaissent bien ces rapports réclamés par les uns et par les autres et ont appris à faire avec, voire même à en jouer. Ne doutons donc pas que cette fois-ci encore les élus Loyalistes vont se régaler durant l’élaboration et la présentation de cet audit puisqu’ils pourront rebondir sur chaque mesure bénéfique mise en place par l’Etat depuis trente ans de façon à démontrer que la France accompagne avec bienveillance la Nouvelle-Calédonie dans son évolution. Alors bien sûr, les Loyalistes critiqueront quelques pages du rapport et certaines affirmations jugées « un peu trop favorables aux indépendantistes ». Ils en demanderont des modifications, ils les obtiendront vraisemblablement et ils pourront, l’âme apaisée, rejoindre la buvette. Et tout le monde sera content.

Du côté indépendantiste, on va pouvoir gueuler

Ce que le bilan de l’Accord de Nouméa n’osera jamais dire, c’est que la meilleure politique d’assimilation mise en œuvre par la République Française en Nouvelle-Calédonie concerne précisément les élus indépendantistes kanak. Ceux-ci, qu’ils l’avouent ou non, sont en vérité aujourd’hui totalement francisés (c’est là une grande réussite de l’Accord de Nouméa). Formés par l’administration française, appartenant à la bourgeoisie, éduqués à la « vieille école », la majorité d’entre eux exerce désormais leur responsabilité à l’instar de n’importe quel politicien français lambda de tendance radical-socialiste. Ils ont d’ailleurs, pour la plupart, une résidence secondaire en métropole où ils aiment séjourner. Raison qui explique pourquoi ils sont si éloignés des préoccupations et des attentes de leur propre électorat mais, en même temps, pourquoi ils sont si proches idéologiquement et humainement des personnalités de la gauche métropolitaine. Comme la majorité des élus français, leur action politique se résume en effet à taxer, à réglementer ou à subventionner. Ainsi, alors que l’électorat indépendantiste attendait qu’il « retourne la table » une fois au pouvoir en changeant drastiquement la politique du gouvernement (pour faire avancer le projet « Kanaky »), le premier réflexe de l’exécutif dirigé par Louis Mapou a été de créer des commissions ad hoc sur les sujets du moment pour accroitre la réglementation, de négocier avec l’Etat un nouveau prêt bancaire et de préparer une réforme fiscale visant à augmenter les recettes publiques et donc les impôts. Et parce que nos élus indépendantistes sont si Français, ils n’aiment rien de plus que les prétextes anodins permettant de créer des polémiques juridico-médiatiques qui, si elles n’ont pas d’intérêt réel pour les gens, permettent de faire bonne figure devant les électeurs et dans les médias. Aussi, parce qu’il est bien plus facile de participer à une discussion politique sur les conclusions d’un rapport quelconque que de proposer un programme capable de répondre aux besoins du moment ou aux défis de l’avenir, il est évident que les indépendantistes vont développer une interprétation critique du futur audit. Ils exigeront donc des modifications de celui-ci, qu’ils finiront d’ailleurs par obtenir. De la sorte, en gueulant un peu, ils démontreront avoir défendu leurs électeurs ainsi que le projet d’indépendance.  Et tout le monde sera content.

Encore 5 minutes Monsieur le bourreau !

N’oublions pas non plus que la quasi-totalité des élus du territoire (notamment indépendantistes) sont des fonctionnaires issus de l’administration locale, en disponibilité ou à la retraite. Tous sont donc parfaitement dans leur élément lorsqu’il s’agit de se réunir autour d’une table pour papoter et occuper le temps. De plus, s’agissant des indépendantistes, l’Etat continue d’appliquer sa stratégie d’assimilation « par la tête » et multiplie depuis vingt ans les bilans, les études et les colloques dans l’objectif non pas d’informer les élus calédoniens mais plutôt de les former. En effet, les élus (principalement) indépendantistes découvrent souvent au travers de ces études ce qu’ils ont véritablement participé à faire durant leurs précédents mandats et in fine les conséquences de leur politique. Et c’est là que réside le principal objectif de ces rapports commandés à grand frais : expliquer aux élus indépendantistes ce qui se passe et comment fonctionnent les choses pour leur permettre d’adapter leur discours à la réalité du monde. On se souvient ainsi que, lors de la présentation du document sur les conséquences du OUI et du NON, les leaders indépendantistes avaient été tout surpris d’apprendre qu’en cas d’indépendance, la Nouvelle-Calédonie devrait entreprendre une procédure d’adhésion à l’OMC si elle voulait vendre ses matières premières à l’un des 159 pays qui en est adhérant. De même, ils avaient été étonnés d’apprendre que pour obtenir une aide de la Banque Mondiale, lorsqu’on est indépendant, il faut au préalable être reconnu comme « pays en voie de développement » par les organisations internationales et que la procédure durait plusieurs années… Enfin, le calendrier d’élaboration de ces rapports, qui va s’étaler sur plusieurs mois, permet surtout aux indépendantistes de gagner du temps puisqu’ils vont les utiliser comme prétexte pour repousser les discussions (qu’ils ne veulent pas assumer) sur la sortie de l’Accord de Nouméa.

La politique calédonienne : un soap-opéra décevant ?

Du temps où nos écoliers lisaient encore des livres, on expliquait aux enfants que le théâtre classique était régi par des règles immuables, issues du théâtre antique, lesquelles permettaient aux spectateurs de se concentrer sur l’intrigue et de donner un caractère vraisemblable et donc plausible à l’action principale. C’est la fameuse règle des trois unités : l’unité d’action, l’unité de temps et l’unité de lieu. Au final, le respect de ces règles permettait aux auteurs de mieux toucher le spectateur et de lui faire apprécier, voire aimer, l’histoire qu’on lui présentait. Et c’est peut-être là la raison pour laquelle la pièce actuelle, qu’on pourrait intituler « Histoire du processus d’émancipation de la Nouvelle-Calédonie au sein de la France » est aussi peu passionnante. Si les acteurs sont connus, aguerris, expérimentés et parfois plein de talent, l’action principale qui repose essentiellement sur le jugement moral quant à la colonisation du territoire est polluée par des intrigues secondaires (crise économique, inflation, déficit public, endettement, insécurité, perte de confiance). Il n’y a donc pas d’unité d’action car le sujet le plus traité n’est pas celui qui intéresse le plus le spectateur calédonien. De même, s’agissant de l’unité de temps, la pièce actuelle se joue devant un public parsemé depuis plus de trente ans et on a davantage l’impression de suivre un soap-opéra qui n’en-finit-pas-de-ne-pas-avancer qu’une série épique qui marquerait l’histoire. Enfin, l’unité de lieu n’est pas non plus respectée puisque les élus en changent sans arrêt au fil des épisodes. Un peu Divas, les indépendantistes oscillent ainsi entre leur volonté de jouer devant les décors, majestueux, de Matignon ou ceux, plus humbles, de Nouméa. Quant à l’Etat, s’il propose parfois un tout nouveau décor exotique (dixit l’îlot Leprédour), tel un metteur en scène un peu fatigué de faire répéter encore et encore la même scène, il peine à convaincre les acteurs de s’y produire à nouveau pour y déclamer leur texte.

Reste que la réalisation de ces nouvelles études comporte un avantage indéniable pour les Calédoniens : tant qu’ils seront occupés à discuter autour des mots écrits dans le rapport d’un cabinet d’audit, nos élus ne risquent pas de prendre des décisions et de voter de nouvelles contraintes ou de nouvelles taxes. Et par les temps qui courent, c’est toujours ça de pris !

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Hubert B

Hubert B. a rejoint Calédosphère au tout début de l’année 2015. Enfant du pays, il a grandi à Nouméa et a ensuite bourlingué durant près de vingt ans au gré de ses envies et des hasards de la vie. Fils d’une bibliothécaire/documentaliste, il a été tour à tour enseignant, pigiste, formateur mais c’est finalement vers l’écriture qu’il a choisi de revenir. Succinct, précis, parfois laconique, si son style est volontiers direct, ses intérêts sont éclectiques et toujours tournés vers l’actualité. Sa citation favorite : « Le journaliste doit avoir le talent de ne parler que de celui des autres »

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Alika Antitra
Alika Antitra
14 juin 2023 10:41
LedZep4096
LedZep4096
Répondre à   Alika Antitra
14 juin 2023 12:10

Alik “Et le canard est toujours vivant : https://www.facebook.com/philippegomesnc/videos/1272474193362233?locale=pt_BR” Ils ont dû quand même sourire, dans leur for intérieur, les membres du C24 à l’écoute de ce singulier homme politique, élément rapporté dans la vie de la NC, qui devra bientôt comparaître devant la Justice de notre Pays [de souveraineté non partagée sur cette bande de terre (encore heureux)] pour motifs d’accusation de détournement de fonds, d’emplois fictifs. Faits délictueux, dont SMHO, ils ont certainement dû avoir eu connaissance avant de laisser s’exprimer, à la face du Monde [globalisé, multipolaire, Poutinien], ce parrain des tropiques. https://www.lefigaro.fr/flash-actu/des-responsables-du-parti-caledonie-ensemble-seront-juges-pour-detournement-de-fonds-20230531 “Des responsables du parti… Lire la suite »

Dernière modification 1 année plus tôt par LedZep4096
LedZep4096
LedZep4096
1 juin 2023 20:28

Et on y est, dans le dur (nouvelle expression consacrée, de l’un de nos caciques chenus du “Front”) ! Audit de la décolonisation de la Nouvelle-Calédonie https://www.nouvelle-caledonie.gouv.fr/contenu/telechargement/10908/94991/file/Rapport+Roland+Berger+-+Audit+de+la+d%C3%A9colonisation.pdf Bilan institutionnel, administratif et financier de l’accord de Nouméa https://www.nouvelle-caledonie.gouv.fr/contenu/telechargement/10909/94996/file/Rapport+CMI+-+Bilan+de+l%27accord+de+Noum%C3%A9a.pdf Ils les ont voulu, ils les ont eus [leur audit et leur bilan] nos leaders Kanaks exploiteurs de leur communauté. Après “Les conséquences du OUI et du NON” qui les avaient déjà sonnés “grave” nos caciques du “Front” au point, de boycotter la troisième consultation du 12 décembre 2021, sur l’accès à la souveraineté et bien, ça ne leur a pas suffit !… Lire la suite »

Dernière modification 1 année plus tôt par LedZep4096
Electron Libre
Electron Libre
Répondre à   LedZep4096
2 juin 2023 11:58
LedZep4096
LedZep4096
Répondre à   Electron Libre
2 juin 2023 18:43

Electron Libre [ https://actu.nc/politique/independance–un-sacre-coup-dur- ] “Indépendance : un sacré coup dur !” “Le FLNKS n’avait pas vu ça venir et sa stratégie d’alerter la communauté internationale sur les conditions dans lesquelles s’est déroulé le 3e référendum et ses résultats, vient de prendre un sacré coup. Le FIP, Forum des Iles du Pacifique, ne donnera pas la main aux indépendantistes.” AMHA, nos caciques du “Front” vont désormais devenir, au yeux de l’Etat, des “faire-valoir” en ce qui concerne l’évolution statutaire de la NC et ce, avec raison. Par trois fois, un soi-disant “Peuple Calédonien” (se réduisant à un corps électoral gelé… Lire la suite »

Electron Libre
Electron Libre
2 avril 2023 18:45

Oui, il faut supprimer le sénat coutumier !

https://actu.nc/politique/senat-coutumier–des-autorites-coutumieres-demandent-sa-suppression

marre de ces planqués de sénateurs et leur emploi fictif qui coûtent au finances du pays !

XXX
XXX
1 novembre 2022 19:58

Nouvelle-Calédonie : l’état de l’opinion

L’institut de sondage I-Scope vient de réaliser une enquête sur l’opinion des Calédoniens, dont Actu.nc publie les résultats.
Cette enquête, réalisée auprès d’un échantillon de 1009 personnes, s’intéresse à trois thèmes : les principales inquiétudes de la population, l’avis des Calédoniens concernant le gouvernement actuel et l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie.
Et cette enquête révèle quelques surprises.

Naif
Naif
Répondre à   XXX
28 décembre 2022 09:43

Les enquêtes en nouvelle Calédonie n ont aucune valeur . Les sondages sur le 1 er référendum ont donné des résultats bien différent que les résultats du référendum lui même. Alors tous sondages ou enquêtes en NC sont a prendre avec des pincettes

XXX
XXX
1 novembre 2022 19:57

Actu.ncHier, à 12:38 
 · 

GRAND ANGLE – Nouvelle-Calédonie : l’état de l’opinion

comment image

L’institut de sondage I-Scope vient de réaliser une enquête sur l’opinion des Calédoniens, dont Actu.nc publie les résultats.

Cette enquête, réalisée auprès d’un échantillon de 1009 personnes, s’intéresse à trois thèmes : les principales inquiétudes de la population, l’avis des Calédoniens concernant le gouvernement actuel et l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie.

Retrouvez le dossier ici

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https://bit.ly/3gYcBF9

LedZep4096
LedZep4096
11 octobre 2022 13:57

Ils vont le vivre en direct leur “Audit de la Décolonisation”, nos caciques chenus (ou en devenir) du “Front”. Ils n’auront peut-être pas droit qu’au pain sec mais à la seule Eau Minérale, certainement. Les “partenaires” calédoniens invités à Matignon le 28 octobre Titre, sur son site en ligne, “Les Nouvelles Calédoniennes” de ce jour. “L’invitation, signée de la main d’Élisabeth Borne, a été adressée à l’ensemble des forces politiques, aux collectivités, aux parlementaires ainsi qu’à des représentants de la société civile. Ce sera donc le 28 octobre. Les discussions tant attendues entre l’État et les représentants de la Nouvelle-Calédonie… Lire la suite »

Dernière modification 2 années plus tôt par LedZep4096
Naif
Naif
22 septembre 2022 10:18

Un ministre de l éducation nationale qui critique son pays de l étranger
Il a tellement de boulot en fr que fait il a faire l intello aux US
par :
FRANCE 24
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3 mn
En déplacement à New York pour l’Assemblée générale de l’ONU qui débute mardi, le ministre français de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Pap Ndiaye, a fustigé “les traces d’anti-américanisme” dans la politique française.

Rico
Rico
Répondre à   Naif
1 novembre 2022 21:08

Ce ministre ne connaît pas l’éducation nationale. Il a été mis là poir acheter des voies, c’est un marchandage, fruit d’un coup de com de la Macronarchie.

Naif
Naif
Répondre à   Rico
28 décembre 2022 09:45

Je fais beaucoup de fautes d orthographe mais je suis battu . La marque du déclassement de l éducation nationale en France

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