Actualité
Il ne paie plus que 5000 francs aux impôts, découvrez son secret !
Vous ne voulez plus payer d’impôts ? vous en avez assez de voir ce que vos élus en font ? Vous ne voulez plus participer à cette gabegie généralisée ? Pas d’abonnement, pas de prix VIP, aucune formation à payer. Ici, on vous dit tout.
Quand j’ai reçu le mail des impôts, j’ai souri. 5000 francs. Une somme dérisoire. 40 euros. Une farce. Une somme qui n’avait aucun sens, qui ne valait pas la peine qu’on envoie un mail pour ça. Pendant une fraction de seconde, j’ai eu l’impression d’avoir gagné.
J’avais battu le système.
Plus de prélèvements écrasants. Plus de ponction, plus de calculs, plus d’avances de trésorerie. Fini le racket organisé, déguisé sous le mot “solidarité”. J’étais enfin libre. Ou du moins, c’est ce que je croyais.
Et puis, j’ai réfléchi. Et j’ai compris.
Ce n’est pas moi qui ai vaincu le fisc. C’est lui qui a cessé de s’intéresser à moi.
J’ai regardé en arrière. À l’époque où j’étais entrepreneur. Je versais un, deux, parfois trois millions par an. J’existais. J’avais des appels des services fiscaux, des invitations, des déductions à optimiser, des stratégies à affiner. On me proposait des opportunités, on me sollicitait.
Aujourd’hui, plus rien. Ma boite mail ne reçoit plus qu’un courrier par an de la DSF. Mon conseiller fiscal ne m’appelle plus. Je ne reçois plus ces rappels courtois pour bien anticiper ma déclaration. Ils savent que ce n’est plus la peine. Ils savent que je n’ai plus rien à donner. Ils m’ont rayé de leur vie. Comme une maîtresse qui a trouvé un mec plus riche, ils m’ont dégagé sans un regard en arrière. J’en parle comme un amant éconduit par une maîtresse rassasiée ? Peut-être. Je sentimentalise me direz-vous ? C’est que lorsqu’on verse des millions à quelqu’un par obligation pendant des années, on estime parfois que cela peut bâtir une vraie relation.
Il me reste pourtant une chose : observer, calculer, comprendre ce que devient chaque centime extorqué. Parce qu’une somme comme trois millions, ou même un million, c’est forcément abstrait. L’esprit humain a des difficultés à comprendre ce que cela représente parfois. Et puis ça se dilue dans le grand bain de la dépense publique. Aujourd’hui, c’est plus simple. Des bouteilles d’eau sur la fameuse table des négociations. Un brunch sur une terrasse avant une réunion “historique”. Une assiette de crevettes décortiquées lors d’un cocktail au congrès. Je peux désormais me poser devant une retransmission officielle et me dire, à chaque détail du décor : “Ça, c’est moi qui l’ai payé cette année.”
La fonction publique continue de tourner, bien sûr. Les élus font passer de nouvelles lois, ils taxent, ils subventionnent des organismes endettés, ils financent des études, ils multiplient les séminaires et les voyages d’élus. Les sièges en business class, les notes de frais, les indemnités de déplacement. Je sais maintenant que mon unique contribution annuelle au grand projet commun suffira, peut-être, à payer un whisky au salon VIP de Singapour pour un membre du gouvernement et/ou de la CCAT. Ou un petit-déjeuner continental avant une réunion “stratégique”.
Essayez, vous aussi ! Il suffit de tout perdre. C’est simple, et redoutablement efficace. Vous ne voulez pas ? Vous ne pouvez pas ? Ah, vous êtes fonctionnaire ou retraité ? Ce n’est pas grave, ça vient. Un jour, vous aussi, vous serez pauvre, et vous recevrez ce mail. Et vous comprendrez.
Il y a quelque chose d’inédit dans la désaffiliation fiscale. Une indifférence. Je ne paie plus rien, donc je n’attends plus rien. Nos élus pourront bien créer de nouvelles taxes, dépenser toujours plus pour toujours moins, subventionner des organismes absurdes, financer des missions en business class pour des réunions qui ne servent à rien.
Quand je payais, je m’y intéressais. Aujourd’hui, je ne paie plus rien. Alors je m’en fous. Cette société ne me concerne plus.
Mais si je devais choisir où irait ma modeste contribution, je crois que je la mettrais entre les mains d’un serrurier. Un de ces vieux artisans pragmatiques de Ducos qui, pour 5000 francs en liquide, accepterait de condamner la serrure de l’entrée de l’hémicycle du congrès de la Nouvelle-Calédonie. Pas de réunion, pas de quorum, pas de nouvelle réglementation absurde, pas de nouvelles dépenses et surtout, pas de nouvelles taxes. Une immobilité forcée, un blocage salutaire. Après tout, quel meilleur investissement pour mon dernier billet fiscal ?
Quant à la solution ? Elle est évidente. Contre les impôts, il n’y a qu’une seule stratégie qui fonctionne : ne plus rien produire. Refuser le jeu. Réduire son activité à la survie. Ne jamais dépasser le seuil où vous redevenez intéressant pour eux. Si vous travaillez, ils prendront tout. Si vous investissez, ils taxeront votre épargne. Si vous voulez assurer votre avenir, ils inventeront un impôt pour s’accaparer vos efforts.
Le seul moyen de les vaincre ? Cesser d’alimenter la bête. Se soustraire à leurs griffes. Ne plus jouer leur jeu.
Vous savez tous très bien quoi faire.
SIRIUS

Il y a beaucoup trop de depenses inutiles des élus c’est un fait. Mais la fonction publique et tout ses avantages coûte bien plus que les élus. Le jour où l’on aura mis tout le monde sur un pied d’égalité en Caledonie un grand pas aura été fait. Alors s’attaquer aux avantages et petits fours des élus ok, mais ce sera loin de suffire. Et perso je n’ai jamais vu le fisc m’appeler. Le monsieur mis en avant s’il payait 3 patates d’impôts c’est qu’il devait gagner grave. Pour ce qui est du tableau en euros déjà on fonctionne en… Lire la suite »
Il a raison ! Tous ces élus ne sont que des sangsues qui vivent sur le travail productif des autres ! En Calédonie n’importe quel idiot incapable peut vivre aux frais des autres il suffit de faire de la politique !
“Tous ces élus ne sont que des sangsues qui vivent sur le travail productif des autres “
Je crois bien, que certains élus sont des fonctionnaires d’Etat. A cela on ne peut pas dire, qu’ils sont des sangsues puisque ce n’est pas la Calédonie, qui les payes.
Mais les territoriaux, là oui.
A part le salaire il y a aussi pour certains élus pas tous des indemnités et frais de mission
https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/province-sud/la-province-sud-joue-la-carte-de-la-transparence-1434353.html
Très marrant ce Sirius, à un moment, j’ai cru devoir lui prendre un rendez vous chez un psy, pour renouer sa relation avec le fisc. J’ai cru entrevoir deux émotions. La première celle de la joie, du fait que les impôts l’oubli. Et l’autre le regret de ne plus compter le fisc comme ami proche. Un vrai déchirement. Mais les kanaks l’ont compris depuis fort longtemps que travailler ce n’était pas rentable. C’est mieux de recevoir des aides sociales. Une seule chose manque à cet article. C’est le fait, qu’on y gagne en tranquillité d’esprit, quant on paye plus d’impôt.… Lire la suite »