Les Welnou sont-ils des fachos ?

Exclu ! Nous avons mené l’enquête et découvert que Les Welnou Calédoniennes sont en fait une cellule secrète de loyalistes infiltrés chargée de décrédibiliser l’indépendantisme par l’absurde. Mission accomplie ! Sinon, comment expliquer autrement leurs posts et leur agressivité vis-à-vis des loyalistes et des gens qui protègent leur maison ? Comment comprendre cette haine suintante contre tout ce qui est tricolore ? À travers une rhétorique empruntée aux cercles progressistes occidentaux, les Welnou appliquent une grille de lecture gauchiste hors-sol sur la Nouvelle-Calédonie, transformant les victimes en bourreaux et les bourreaux en victimes. Mais au fond, n’est-ce pas la quintessence du néo-colonialisme idéologique ?

L’idéologie néo-colonialiste derrière Les Welnou Calédoniennes

À première vue, Les Welnou Calédoniennes se présentent comme une page satirique se moquant gentiment de l’actualité calédonienne. Mais une analyse approfondie de leurs publications révèle une posture bien plus inquiétante : celle d’une gauche paternaliste et méprisante, qui s’érige en juge moral des bons et des mauvais Calédoniens.

1. Ils attaquent ceux qui les défendent et excusent ceux qui les attaquent

Le 30 avril 2024, deux semaines avant le déclenchement de l’insurrection du 13 mai, Les Welnou publient un post visant Harold Martin et Willy Gatuhau. Ils y affirment :

“[Justice] Harold MARTIN et Willy GATUHAU dénoncent ‘une décision de justice coloniale’ et décident de rejoindre la CCAT en tant que ‘membre presque prisonnier politique à libérer du bracelet électronique.'”

À travers cette attaque, ils ciblent deux figures loyalistes qui joueront pourtant un rôle crucial dans l’organisation des voisins vigilants et la protection de l’agglomération, notamment à Paita et dans les quartiers nord de Nouméa. En d’autres termes, ils moquent et décrédibilisent ceux qui ont permis d’empêcher que la ville soit entièrement saccagée. Alors, qui sont les vrais ennemis des Calédoniens ? Ceux qui défendent leur territoire ou ceux qui excusent les exactions ?

2. Ouémo, symbole de l’ennemi

Second exemple. Le 9 septembre 2024 (une fois que le pire fut passé) ils publient un post satirique sur un quartier résidentiel de Nouméa intitulé : “Ouémo va devenir un parc d’attraction.” Ils y dépeignent cette zone comme une “forteresse des fachos“, en y associant des figures historiques comme Jean-Marie Le Pen et Philippe Pétain, dans un amalgame grossier et méprisant. Leur but ? Assimiler la défense des quartiers à une idéologie d’extrême droite, alors même que les habitants de Ouémo ne faisaient que protéger leurs biens, leur famille et leur maison. Ce mépris pour la population qui a pris en charge sa propre défense est révélateur : dans leur logique, les “dominants” doivent subir en silence pendant que “l’opprimé” a tous les droits. Mais qui sont les opprimés quand 10 000 voyous détruisent une ville ?

3. Les émeutiers kanaks ne sont pas responsables, mais des “hypnotisés”

Le 2 juin 2024, ils publient un mème où ils décrivent la « jeunesse calédonienne » comme un Mowgli hypnotisé par le serpent Kaa, qui représente la CCAT. L’idée sous-jacente ? La violence qui a détruit le pays n’est pas le fait de ceux qui l’ont exercée, mais d’un mystérieux “endoctrinement“. Cette rhétorique paternaliste exempte les émeutiers de toute responsabilité, un traitement qu’ils ne réservent évidemment pas aux loyalistes. En vérité, la logique gauchiste étant essentiellement incohérente, ils désignent la « jeunesse kanak » par les termes « jeunesse calédoniennes » et expliquent, sous couvert d’un humour que l’on cherche encore, que celle-ci est assez stupide pour commettre des actes destructeurs en dehors de toute volonté propre.

Un tel refus de reconnaître la responsabilité des 8 000 à 10 000 casseurs dans la destruction de la Nouvelle-Calédonie révèle une négation totale de la réalité. Pour eux, la jeunesse kanak n’a pas de libre arbitre, elle est forcément “hypnotisée” ou manipulée. Et c’est précisément ici que leur racisme condescendant se dévoile : ils ne voient pas les Kanaks comme des individus autonomes capables de choix, mais comme des masses influençables, privées de responsabilité. Ce n’est pas du progressisme, c’est de la négation de l’identité. C’est la pensée de la gauche woke : les racisés seraient trop bêtes pour se défendre intellectuellement seuls face à l’occident…

Les vrais néo-fachos ?

Les Welnou ne sont pas des révolutionnaires, ce sont en revanche les agents d’une domination idéologique bien particulière : celle de l’Occident bien-pensant qui méprise tout ce qui ne rentre pas dans ses dogmes. Ils sont les néo-colonialistes modernes, imposant une vision simpliste où : les loyalistes (c’est-à-dire les Français) sont des “fachos”, les habitants qui protègent leur maison sont des extrémistes et les émeutiers sont de pauvres victimes manipulées. Et le pire ? France Télévisions leur déroule le tapis rouge.

Dans un reportage de septembre 2024, NC1^ère les présente comme le “Gorafi local” et des “fines lames de la satire locale“, sans jamais questionner leur idéologie. Alors que si une page de droite adoptait le même ton contre les indépendantistes, elle serait immédiatement clouée au pilori (la rédaction de Calédosphère en sait d’ailleurs quelque chose) Pourquoi ? Parce que les Welnou et NC1^ère partagent la même vision : les loyalistes sont toujours suspects, les indépendantistes toujours légitimes. Résultat : pendant que les émeutiers ravageaient Nouméa, NC1^ère préférait promouvoir ces pseudo-humoristes plutôt que d’interroger leur rôle dans la radicalisation du discours. Bref, non seulement Les Welnou sont tolérés, mais elles sont soutenues par un média financé par l’Etat. Et cela en dit long sur la dérive des médias publics.

Pourquoi cet humour méprisant ?

Pour les comprendre, il faut percevoir l’aigreur qui anime ces gens. Pour eux, un peuple qui brandit le drapeau BBR et protège son quartier ne peut pas exister légitimement. Leur mépris pour les Calédoniens qui ont défendu leur territoire est la continuité d’un réflexe occidental bien ancré : les Blancs doivent être moralement supérieurs et se laisser détruire sans broncher car toute forme de violence est barbare par essence. Les Welnou sont l’incarnation de cette idéologie absurde, où l’humour est une arme au service d’une propagande qui divise et oppose.

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En conclusion, les Welnou ne sont pas “anti-fachos”. Ils sont eux-mêmes une caricature du fascisme idéologique qu’ils dénoncent. À force de mépriser la population, ils finissent par démontrer que la vraie fracture en Nouvelle-Calédonie n’est pas entre Blancs et Kanaks, mais entre ceux qui construisent et ceux qui détruisent. Entre ceux qui veulent que la Nouvelle-Calédonie avance et ceux qui veulent qu’elle se venge. Leur obsession de la morale cache un néo-colonialisme idéologique qui infantilise ceux qu’ils prétendent défendre et méprise ceux qui, chaque jour, font tenir ce pays debout.

Les Welnou sont donc l’exact opposé de ce qu’ils prétendent être. Sous couvert d’ironie, ils ne défendent ni la liberté ni la justice, mais un récit biaisé qui excuse la violence d’un camp et condamne l’autre. Le pire ? Ils se croient sincèrement du bon côté de l’histoire, alors qu’ils ne sont que les idiots utiles d’un système qui prospère sur le chaos et l’inversion des responsabilités.