Nous avons une sortie (bis) : le plan de prospérité

Après la paix, vient le développement. Six mois après la Double Reconnaissance, un second texte paraît sur Reconnaissances.nc. Son nom : Le Double Corpus économique. Un plan B concret, chiffré, souverain. Pour sortir du modèle de rente et rendre aux Calédoniens leur avenir.

Pendant qu’on discute encore des signatures et des statuts, un pays, lui, commence à s’écrire.
Discrètement, mais avec méthode. Ce pays n’attend plus que d’autres décident à sa place : il trace son propre chemin, ligne après ligne, vers l’après.

Le 11 mai dernier, la Double Reconnaissance proposait un pacte de vérité : reconnaître deux peuples, deux légitimités, deux souverainetés. C’était la sortie politique.

Cinq mois plus tard, le Double Corpus économique en est la suite naturelle : la sortie économique. Un plan d’action complet de 60 pages pour redresser la Calédonie Française et rendre la Kanaky prospère.

De la paix à la prospérité

La paix, disait le texte de mai, ne viendra pas d’un nouveau statut. Elle viendra de la vérité.
Mais une vérité sans pain, sans travail, sans dignité ne tient pas. C’est là que le nouveau texte entre en scène.

Le Double Corpus économique ne promet pas l’abondance. Il promet la souveraineté réelle : celle de produire, de décider, d’échanger, de vivre de son propre effort. Ce plan promet moins d’impôts et plus de dignité : 500 000 francs rendus chaque année à chaque adulte Calédonien, non en subventions, mais en liberté retrouvée. Il dit simplement : “si nous ne maîtrisons plus notre économie, nous ne maîtriserons plus rien.”

En finir avec la rente et l’économie de comptoir

Depuis quarante ans, la Calédonie s’est habituée à la perfusion. Une économie assistée, sous perfusion budgétaire, où l’on consomme plus qu’on ne crée. Où l’État paie les salaires, les transferts, les projets, et où les élites locales gèrent la distribution. Résultat : dépendance, démoralisation, fuite des jeunes, effondrement du niveau de vie.

Le Double Corpus économique brise ce cycle. Il propose un changement de logiciel :

– Réduire massivement les dépenses publiques de fonctionnement,
– Rendre 500 000 francs par an à chaque Calédonien, via des baisses d’impôts,
– Protéger les enseignants et les soignants,
– Supprimer les postes et structures inutiles,
– Libérer le foncier et la production locale,
– Réformer la desserte aérienne et les télécoms pour en finir avec les monopoles,
– Fonds souverain Kanaky, financé par 1 pt de TGC, pour assurer le fonctionnement des institutions coutumières transférées au proto-état Kanaky (Sénat coutumier, ADCK, ALK, affaires coutumières, etc.).
– Faire de la Calédonie un hub fiscal du Pacifique : stabilité fiscale garantie quinze ans, règles claires pour les indépendants et les investisseurs, exonération des plus-values sur les cryptos et la prise de risque productive.
– Accueillir 30 000 Français actifs d’ici 2035 : enseignants, soignants, ingénieurs, agriculteurs, entrepreneurs — pour redresser la pyramide des âges, sauver notre système social, ramener du savoir-faire et recréer un impôt productif.

Moins d’impôts, moins de paperasse, plus de production : rendre l’argent et la liberté à ceux qui font vivre le pays. Ce n’est pas une utopie : c’est un plan d’économie réel, chiffré, équilibré. Et surtout, il rend leur argent et leur dignité à ceux qui travaillent.

Retrouver l’esprit pionnier

Il fut un temps où la Calédonie construisait : barrages, routes, écoles, usines. Un temps où l’on bâtissait pour durer. Puis la machine s’est enrayée. Le Double Corpus invite à retrouver cet esprit pionnier — celui des bâtisseurs, des producteurs, des gens de terrain.

“L’argent dans le sac, les mains dans la terre.” C’est la devise implicite de ce plan. Il ne s’agit pas de rêver la souveraineté, mais de la produire.

Une économie à deux visages, mais un seul destin

Le texte reprend le principe fondateur de la Double Reconnaissance : deux peuples, deux logiques, mais une coexistence lucide.

• La Calédonie française : libérale, régalienne, responsable. Une économie d’ouverture, de transparence et de résultats.
• La Kanaky prospère : coutumière, souveraine, productive. Une économie enracinée dans la terre, la jeunesse et la solidarité.

Deux modèles, deux souverainetés, une paix durable. Ce n’est pas une séparation, c’est une respiration.

Quand le peuple pensant commence à écrire son propre plan

Ce texte n’est pas celui d’un parti. Il n’a pas été financé, ni commandé. Il a été écrit — simplement — parce que plus personne ne prenait la peine de travailler et donc d’écrire. Et c’est cela, sans doute, le plus important : la preuve qu’un peuple peut redevenir pensant. Qu’il peut, sans attendre la permission, concevoir son propre avenir.

Le vrai geste

Ce que ce texte change, c’est la posture. Nous sortons du temps des promesses. Nous entrons dans le temps des plans. Non plus : “qu’allons-nous devenir ?” Mais : “voici ce que nous allons faire.” C’est cela, la vraie souveraineté.

La paix est une promesse.

La prospérité est une preuve.

La Double Reconnaissance a ouvert la porte.

Le Double Corpus économique montre le chemin.

Texte intégral disponible sur Reconnaissances.nc
Un plan offert, libre, lucide, pour un pays qui veut enfin se relever.