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Pourquoi les indépendantistes n’ont jamais réussi à convaincre

La revendication d’indépendance de la Nouvelle-Calédonie ne date pas d’hier et n’a pas été un feu de paille. Au contraire, la vie dans toutes ses composantes est rythmée aujourd’hui encore, par l’antagonisme entre indépendantistes et non-indépendantistes. On vit avec, nous nous en sommes même largement accommodés. Du coup, depuis le temps que ça dure se pose en effet cette question : qu’est-ce qui fait que nous ne soyons pas déjà indépendants ?

Sans vouloir faire l’exégèse de l’histoire de la lutte, on peut dire que tout commence au sortir de la seconde guerre mondiale par la revendication d’une plus grande autonomie soutenue, d’abord par le parti communiste calédonien de Jeanne Tunica et Florindo Paladini puis par les mouvements religieux catholiques et protestants, créés justement pour s’opposer à l’influence du PCC dans les tribus. Tout est bouleversé à compter du milieu des années 70, en particulier au travers du festival Mélanésia 2000, où l’on revendique de mettre le kanak au cœur du dispositif, dans une société qui reste alors largement coloniale et colonialiste et qui n’éprouve nul besoin de se remettre en question ni en cause. Ancrée dans ses positions communautaristes, la société calédonienne n’a en effet tiré aucune leçon ni constat du vaste mouvement de décolonisation impulsé dans les années 50 en Indochine et qui connaitra son tragique paroxysme avec la guerre d’Algérie. Elle est donc toute décontenancée lorsque surgit la revendication d’indépendance portée par des groupes comme les Foulards rouges de Nidoish Naisseline et le Groupe 1878 d’Elie Poigoune, ou des partis politiques ainsi le Palika créé en 1975 puis par l’UC qui bascule dans l’indépendance au congrès de Bourail de 1977.

La fierté d’être kanak

La base de la revendication d’indépendance est d’abord culturelle. Le corpus idéologique, établi pour l’essentiel par des personnalités européennes venues de France (Maurice Leenhardt, Maurice Lenormand, Alban Bensa, Pierre Declercq), vise à créer une « identité kanak » autour de la fierté d’être kanak. Cela s’explique par ce que rappelle le préambule de l’accord de Nouméa à savoir que : « les kanak ont été repoussés aux marges géographiques, économiques et politiques de leur propre pays. » L’indépendance, dès l’origine, s’inscrit comme « le combat pour la liberté et la dignité », par lequel il faut évidemment entendre la liberté et la dignité du seul peuple kanak. Et cela conduit donc à ce qu’immédiatement, la lutte pour l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie soit un combat ethnique, celui des kanak contre les non-kanak. C’est dans cet esprit que le Front Indépendantiste, un mouvement d’essence souverainiste créé en 1979, se transforme en 1984 en Front de Libération National KANAK et Socialiste (FLNKS). Dès la formulation de ces instances politiques, la volonté d’indépendance se forge sur l’ethnicisation, donc l’exclusion, d’autant plus fortement que les indépendantistes vont d’abord faire le choix des armes pour parvenir à leur fin. Ce choix du combat pour la dignité par les armes, depuis l’embuscade de Tiendanite jusqu’à la grotte d’Ouvéa, se révèlera tout à la fois vain, tragique et malheureux. Toujours est-il qu’à peine était-elle exprimée, que la revendication d’indépendance créait une fracture irrécupérable dans une société calédonienne que l’Histoire avait déjà très cloisonné. La lutte armée ayant montré de manière implacable son atroce inutilité, les accords Matignon puis Nouméa, ont offert à la revendication d’indépendance d’emprunter la voie démocratique, mais hélas sans pour autant que les indépendantistes renoncent à leur vieille lune d’obtenir l’indépendance au profit des seuls kanak. C’est parce qu’il se sont engoncés dans leur dialectique de l’indépendance pour obtenir la liberté et recouvrer la dignité du peuple kanak, sans jamais en changer un iota, que les indépendantistes se sont coupés de cette éventuelle part de Calédoniens que l’aventure aurait pu tenter. Ainsi, ils n’ont tiré aucun enseignement du référendum Pons de 1987 qu’ils ont boycotté activement sans empêcher 59% des Calédoniens d’y participer et de voter à 98% en faveur du NON. Cette défaite du boycott aurait dû les conduire à changer de doctrine et à chercher l’ouverture et l’élargissement, mais dans le climat des Évènements et en raison de leur positionnement, ils se sont rendus la chose impossible. Les indépendantistes ont refermé sur eux la porte du chemin qui pouvait les conduire à finir par être majoritaire, tuant du coup leur espoir du fameux « grand rêve kanak d’indépendance ».

 Les victimes de l’Histoire

Il faut bien comprendre que les indépendantistes se sont toujours refusés à voir au-delà du peuple kanak et, dès le début, cet ethnocentrisme politique leur a été fatal. La seule concession accordée à l’hypothèse d’une ouverture remonte à 1983 et aux négociations de Nainville-Les-Roches, lorsque le Front Indépendantiste, réclamant d’abord la tenue d’un référendum exclusivement réservé aux seuls kanak, consent à l’élargir aux « victimes de l’histoire », donnant toutefois au concept une définition restrictive. « La démocratie en Calédonie est une fumisterie, déclare ainsi Yeiwéné Yeiwéné le 9 juillet 1983 lors des discussions, et ne peuvent participer à un vote que le peuple kanak et les victimes de l’histoire, c’est-à-dire les caldoches, ceux qui sont nés dans le pays. » Et en tout état de cause, les victimes de l’histoire devaient être numériquement inférieures au kanak pour ne pas entraver la marche que les indépendantistes de l’époque envisageaient glorieuse vers l’indépendance. 38 ans plus tard, nombre d’indépendantiste se réfèrent toujours à cette notion : « malgré les blessures de son histoire, le peuple kanak a accepté de partager la construction de la future nation en reconnaissant, dès 1983 à Nainville-les-Roches, la légitimité des victimes de l’histoire », précise ainsi le document de l’UC « Notre vision de la nation » publié avant le référendum de 2018. Les indépendantistes proclament avoir été les premiers à faire un pas vers les autres, peut-être, mais si pas il y eut, il fut bien timide et ne permis pas d’aller bien loin. L’indépendance multiraciale n’a jamais été promue par les indépendantistes, sinon ces dernières années et uniquement par nécessité électorale et l’impérieux besoin de bataillons d’électeurs non-kanak pour arracher une majorité au OUI. Il est à ce titre symptomatique que le concept sud-africain de « nation arc-en-ciel » n’ait pas trouvé grâce aux yeux du FLNKS qui aurait pu en créer une version calédonienne. La fracture est d’autant plus béante qu’après avoir piaffé durant les 30 années des Accords, la coutume a fait irruption dans le débat politique, s’imposant à l’idéologie marxiste des promoteurs de l’indépendance au grand dam de ces derniers qui se sentent maintenant pieds et poings liés. Le Sénat coutumier et quelques grands-chefs, notamment des Loyauté, caressent l’ambition de porter la coutume comme loi fondamentale du futur état. Or la coutume exclut de fait ceux qui n’en sont pas les récipiendaires…

Le peuple calédonien ?

On le voit, recroquevillée sur le pré carré du peuple kanak, l’indépendance ne pouvait aller bien loin. Et si l’indépendance, dont on dessine pourtant les esquisses alors que les combats de la seconde guerre s’étaient à peine tues, n’est jamais parvenue à prendre corps, c’est parce qu’en Nouvelle-Calédonie, il manquait, et manque toujours, les notions essentielles aux yeux de l’Histoire de peuple et de nation. Ni les indépendantistes ni les non-indépendantistes n’ont d’ailleurs jamais voulu créer l’hypothèse d’un peuple calédonien, sans doute parce que l’histoire de la Nouvelle-Calédonie dans sa part d’ombre leur en faisait interdiction. Par leurs excès, le colonialisme et l’indépendantisme ont ruiné l’espoir, caressé cependant par un très petit nombre, de l’émergence d’un peuple calédonien sur lequel nous aurions pu nous appuyer pour construire un avenir commun. Il y eut des tentatives et l’on ne peut pas ne pas citer le slogan de l’UC adopté lors de son congrès fondateur en mai 1956 à la Vallée des Colons, « Deux couleurs, un seul peuple ». Toutefois l’adoption d’une motion orientant l’Union Calédonienne dans la lutte pour l’indépendance en 1977 au congrès de Bourail, a fait s’effondrer les espoirs et ravagé l’intention. Par ailleurs, il est fait mention de « peuple calédonien » dans la motion finale des discussions de Nainville-Les-Roches rédigée par George Lemoine, Secrétaire d’État chargé des départements et des territoires d’outre-mer dans le gouvernement Mauroy, mais qui demeura lettre morte. Rien en tout cas qui ne réponde à la définition de peuple que donne le grand historien Numa Denis Fustel de Coulanges en 1870 : « Les hommes sentent dans leur cœur qu’ils sont un même peuple lorsqu’ils ont une communauté d’idées, d’intérêts, d’affections, de souvenirs et d’espérances. » Et telle qu’elle est conçue, on comprend que l’indépendance n’offre aucune garantie à ce que le juriste Georges Burdeau, adossé aux travaux d’Ernest Renan, définit dans son Traité de Science Politique lorsqu’il assure que « une nation, c’est un rêve d’avenir partagé. » En définitive, si l’indépendance, qui reste néanmoins une hypothèse, n’a jamais obtenu l’adhésion d’une majorité, c’est que ce qu’elle promettait n’était pas offert à tout le monde. En dédaignant tout ce qui n’avait pas trait à la dignité du peuple kanak, pour des raisons évidentes de pragmatisme économique, social et politique, les indépendantistes ont commis une faute originelle dont ils payent toujours un prix que l’échec sanglant de la révolte de 1984 a accentué. Le revers de l’indépendance c’est de n’avoir pas voulu réparer les fractures du colonialisme, mais au contraire de les accroitre ou d’en inventer d’autres. C’est ce qui explique la stérilité et l’inanité de quarante années de lutte.

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Hubert B

Hubert B. a rejoint Calédosphère au tout début de l’année 2015. Enfant du pays, il a grandi à Nouméa et a ensuite bourlingué durant près de vingt ans au gré de ses envies et des hasards de la vie. Fils d’une bibliothécaire/documentaliste, il a été tour à tour enseignant, pigiste, formateur mais c’est finalement vers l’écriture qu’il a choisi de revenir. Succinct, précis, parfois laconique, si son style est volontiers direct, ses intérêts sont éclectiques et toujours tournés vers l’actualité. Sa citation favorite : « Le journaliste doit avoir le talent de ne parler que de celui des autres »

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ditou
ditou
13 octobre 2021 12:53

Si les indépendantistes n’ont pas pu convaincre, c’est peut être bien pour une raison précise qui est : Qu’ils envoient des personnes à leur place pour revendiquer tel ou tel chose, comme par exemple cet élu polynésien dont on ne sait pas pourquoi il s’occupe de la question du référendum calédonien?. https://la1ere.francetvinfo.fr/notre-objectif-reste-de-pouvoir-organiser-ce-referendum-le-12-decembre-en-nouvelle-caledonie-a-declare-jean-castex-1126381.html Il faut vraiment que les indépendantistes fassent leur boulot eux même. Encore un signe qui précise bien qu’ils ne sont pas capable de diriger la Calédonie avec ou sans indépendance. Les personnes non calédoniennes ne peuvent pas représenter le territoire. Alors qu’ils s’occupent de leur propre île, au… Lire la suite »

Naif
Naif
13 octobre 2021 09:46

Qui est le.patient zero ? Mr Slamet ne le sait pas . Apparemment les autres independantistes le savent puisque c est la fr via les recours qui a introduit le virus en Kaledonie . Discours entendu au congrès hier
Parfois lorsque j entends des politiques independantistes cela me rappelle le Parti communiste en fr qui soutenait mordicus l union sovietique. C est impressionnant à voir et entendre.

Mister Eric
Mister Eric
Répondre à   Naif
13 octobre 2021 10:32

Vraiment naïf ? Ce discours à été entendu au Congrès?

Ah ben c’est la preuve que je ne suis pas trompé dans mes analyses largement plusunées, 😆, je maintiens donc ce que j’ai écrit…

Alika Antitra
Alika Antitra
Répondre à   Mister Eric
13 octobre 2021 10:56

Mister Eric : “Ce discours à été entendu au Congrès?

Ben oui :

https://youtu.be/8kX6Bj4ZtT8?list=PL89rBNjWndwU76aufT0R-5nwP2ZK2zOJt&t=8906s

Et la réponse de l’égérie d’XYY :

https://www.youtube.com/watch?v=8kX6Bj4ZtT8&list=PL89rBNjWndwU76aufT0R-5nwP2ZK2zOJt&t=10001s

Enjoy …

Dernière modification 3 années plus tôt par Alika Antitra
Naif
Naif
Répondre à   Alika Antitra
13 octobre 2021 11:36

Certains ont ete formé au temps de l URSS avec des discours staliniens cela ne fait aucun doute. Inutile de preciser qui. Il suffit d ecouter les discours des uns et des autres

Inforétif
Inforétif
Répondre à   Alika Antitra
13 octobre 2021 15:47

“Ce discours à été entendu au Congrès?” Très bonne réaction également de P. Dunoyer, à partir de 2 h 39 minutes. Et auparavant, Sako qui s’exprime masque sous le nez puis sous la bouche juste après que sa collègue accuse l’Etat d’être responsable des 209 morts covid calédoniens… Sans parler de certains chefs coutumiers qui ont interdit la vaccination ! Alors maintenant faut arrêter les conneries en NC en contrant fermement vos antivax** afin d’accélérer votre campagne de vaccination et que chacun respecte les consignes de sécurité. Sinon vous donnerez raison aux indépendantistes en cas de rebond des hospitalisations en… Lire la suite »

Dernière modification 3 années plus tôt par Inforétif
JFG
JFG
Répondre à   Inforétif
13 octobre 2021 17:09

Même si je ne suis pas fan des 3 Philippe, je dois reconnaître que son intervention était brillante et percutante. Celle du jeune N Metzdorf un peu avant était pas mal aussi, même si différente sur la forme. Quoi qu il en soit, il était indispensable de recadrer Sako (et Sakilia bien sûr, mais le représentant de l état s en est très bien chargé), le clown de service, qui cherche désespérément à être plus canaque qu un canaque. Pourvu que l après 3ème référendum soit l occasion pour tous ces vieux has been (DG RW AS etc ) de… Lire la suite »

LedZep4096
LedZep4096
Répondre à   JFG
13 octobre 2021 18:40

JFG “Pourvu que l après 3ème référendum soit l occasion pour tous ces vieux has been (DG RW AS etc ) de prendre une retraite politique bien méritée.”. Qu’ils rejoignent en toute quiétude le cimetière [politique] des éléphants. On les accompagnera en chantant https://youtu.be/SB-BZSpFKvw ☮ Ce qui est navrant c’est de constater qu’ils (elles) sont dans une telle confusion, ces caciques chenus (chenues) du “Front” (les conséquences du “oui” et du “non” ont du certainement semé le doute auprès de la “Base”), à bout d’arguments tout autant qu’ils (elles) en sont réduits (réduites) à se servir des morts tragiques dues… Lire la suite »

Dernière modification 3 années plus tôt par LedZep4096
XYY .
XYY .
Répondre à   Alika Antitra
13 octobre 2021 16:15

Alik. “Ben oui”. Quand je parle de mythification du passé… La dame Sakilia est en plein dedans: “…tradition millénaire….bla, bla, bla… le deuil chez nous se vit un an… bla bla bla etc.” Il faudrait demander à Marie-Line combien de jours comptait un an de l’Opao pré-cookienne. Tout ceci n’est qu’importation de coutumes de deuil catholique Il est rapporté par tous les socio-ethno-anthropo spécialistes du monde kanak qu’un deuil de grand chef durait 20 jours, je vous dis pas pour le vulgum pecus… Le corps n’était pas enterré à un endroit précis pour commémoration ultérieure, mais seulement pour que les… Lire la suite »

Dernière modification 3 années plus tôt par XYY .
XYY .
XYY .
Répondre à   XYY .
11 novembre 2021 19:16

deuil kanak – suite. Et ça continue encore et encore ( © Francis Cabrel ) https://www.lnc.nc/article-direct/politique/nouvelle-caledonie/le-senat-proclame-un-an-de-deuil-kanak-a-partir-du-6-septembre Extrait:« Un deuil, cela se prépare un an à l’avance, c’est le temps nécessaire pour organiser la remise des corps aux clans maternels et pour déterminer les nouvelles alliances claniques, c’est très important pour nous », détaille le président du Sénat, Yvon Kona. N’y aura-t-il aucun politique, journaliste, ethno-anthropo-sociologue pour commenter les conneries que racontent les sénateurs coutumiers. Si cela se prépare un an à l’avance, de deux choses l’une _soit les mecs ont prévu 1 an à l’avance que untel allait mourir _soit les mecs placent… Lire la suite »

Dernière modification 3 années plus tôt par XYY .
XYY .
XYY .
Répondre à   XYY .
11 novembre 2021 19:35

deuil kanak-suite bis.

Les 2 derniers deuils kanaks(drehu) auxquels j’ai participé, c’était à la morgue du 5e. Après, les cercueils ont été expédiés à Lifou… (ça coute une blinde)

Mention spéciale à Creugnet pour avoir honteusement dramatisé les décès chez les kanaks pour une exploitation politique, en substance: “Nos(!) morts on les enterre à la pelle(*)”
(*)pour ceux qui ne sont pas familier du parler lokal: pelle ici ne désigne pas l’outil doté d’un long manche et d’une spatule métallique, mais une pelleteuse.

Luc
Luc
Répondre à   Naif
13 octobre 2021 17:27

l’ideologie aveugle, c’est bien connu

john john
john john
10 octobre 2021 20:11

Finalement la question du 12 décembre deviens de plus en plus stupide.Pitié que l’on en finisse une bonne fois pour toute .Je continu de penser que les indépendantistes vont pas se déplacer pour perdre.

XYY .
XYY .
Répondre à   john tazar
11 octobre 2021 06:02

john john.
“Finalement la question du 12 décembre deviens de plus en plus stupide.”
D’après les experts, ça serait comme pour le Pfizer. La 3e dose renforcerait l’immunité…

LedZep4096
LedZep4096
Répondre à   XYY .
11 octobre 2021 06:45

XYY  D’après les experts, ça serait comme pour le Pfizer. La 3e dose renforcerait l’immunité…”.

Ouais ! mais il vaudrait mieux ne pas vendre la peau de l’ours avant…
comment image

Mise en forme du matin, en ce début de semaine https://youtu.be/DjMeXxf5Wss

XYY .
XYY .
Répondre à   LedZep4096
11 octobre 2021 08:53

LedZep.
“Ouais ! mais il vaudrait mieux ne pas vendre la peau de l’ours avant…”
D’où l’utilisation du mode conditionnel.
Mais j’arrête là le parallèle 😊 car comme on s’achemine vers un jab anti-covid annuel (ou même semestriel), il y aurait aussi une consultation référendaire annuelle (ou semestrielle) 🤫
Dans ces conditions, je ne suis preneur ni du jab ni de la consultation. 😂

LedZep4096
LedZep4096
Répondre à   XYY .
11 octobre 2021 11:00

XYY “car comme on s’achemine vers un jab anti-covid annuel (ou même semestriel), il y aurait aussi une consultation référendaire annuelle (ou semestrielle)“. Selon mon humble opinion, Si nos caciques chenus (et autres jeunes pousses) du “Front” n’y arrivent pas cette fois-ci, le 12 décembre prochain, à obtenir leur souveraineté, leur in[ter]dépendance [en partenariat-corruption | en association-soumission] avec la RPC, je n’ai bien peur qu’ils ne se trouvent dans la situation de celui qui a loupé son train le jour où il ne le fallait pas ! Tu l’as l’image [ https://youtu.be/fTtNkyaRsFc ] ! Bien dépourvus qu’ils seront, nos caciques,… Lire la suite »

Dernière modification 3 années plus tôt par LedZep4096
XYY .
XYY .
Répondre à   LedZep4096
11 octobre 2021 15:00

LedZep.
“la Grippe saisonnière”.
Sauf que pour la grippe saisonnière, les jabs ne sont pas obligatoires.
D’ailleurs, je ne me suis jamais fait vacciner contre la grippe.
A ma connaissance, mis à part le cas de certaines professions, aucun vaccin n’est obligatoire pour les adultes en France et Navarre.

LedZep4096
LedZep4096
Répondre à   XYY .
11 octobre 2021 16:15

XYY “Sauf que pour la grippe saisonnière, les jabs ne sont pas obligatoires.”. LedZep erratum : “De plus je me suis laissé entendre dire que ça ne sera rien de plus que de routinier, tout comme le sont les campagnes régulières incitatrices de vaccination pour la Grippe saisonnière.”. Campagnes incitatrices aurais-je dû écrire une fois l’immunité acquise contre la Covid-19 pour la majorité des pékins de cette bande de terre. C’est effectivement le cas pour la grippe saisonnière, sa vaccination n’est pas obligatoire, seulement [fortement] suggérée. Pour certaines professions, les vaccinations obligatoires dans l’Hexagone : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2366 Quant à la NC,… Lire la suite »

Dernière modification 3 années plus tôt par LedZep4096
Luc
Luc
Répondre à   XYY .
11 octobre 2021 17:58

il leur faudrait au moins 6 doses pour accepter et encore …La démocratie n’ est pas dans leur coutume

Naif
Naif
Répondre à   john tazar
11 octobre 2021 08:13

Ne pas vendre la peau de l ours….compte tenu de la situation tout est possible
Boycott, report du referendum, victoire du oui ou.du nonpar 80% selon la population la plus peureuse devant ce virus. Quel est le camps qui.a le plus de jeunes dans ses rangs et donc moins impactés par le virus ?

XYY .
XYY .
10 octobre 2021 06:11
Alika Antitra
Alika Antitra
Répondre à   Naif
9 octobre 2021 17:21

Naif : [la-decision-du-gouvernement-australien-de-plus-en-plus-contestee]

Une description “objective” de la position de la France dans cette affaire de sous-marins :

https://francais.rt.com/opinions/91433-quand-france-atlantiste-se-fait-gifler-par-maitre-politique-magazine

“gifler”, seulement ?

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