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FLNKS : le gardien de la paix… ou son maître-chanteur ?
Le communiqué du FLNKS du 19 août, à la veille de l’arrivée de Manuel Valls, se présente comme un appel à la sérénité. Les mots sont choisis : paix, dignité, mobilisation pacifique. Mais derrière le vernis, une mécanique se dessine. Le FLNKS version Tein ne se définit plus comme une victime de l’histoire. Il se met en scène comme l’arbitre exclusif de la paix — et donc comme celui qui peut à tout moment en retirer la garantie.
La paix conditionnelle
Christian Tein rappelle que son mouvement est l’héritier des accords passés. Mais il en tire une conclusion implicite : “Puisque nous avons fait la paix, nous seuls pouvons la défaire.”
Le message est simple : la paix n’est pas offerte, elle est sous condition. Elle peut être suspendue si le rapport de force ne leur convient plus.
Le duel imposé
Dans ce communiqué, la France est accusée de diviser pour régner, Manuel Valls réduit au rôle de gouverneur colonial. Le décor institutionnel — loyalistes, provinces, Congrès — est balayé comme secondaire.
Il ne resterait qu’un duel : Paris face au peuple kanak. Tout autre acteur est disqualifié. Cette réduction binaire efface le pluralisme du pays et place l’État dans la position obligée de l’oppresseur. Même certains élus loyalistes commencent à refuser ce cadre faussé. Philippe Blaise, élu de la Province Sud, écrivait cette semaine :
“La reconnaissance du peuple kanak est une chose, mais l’apartheid civique, électoral et législatif en est une autre et nous devons poser comme principe de départ d’y mettre un terme si nous voulons faire société ensemble. (Philippe BLAISE, 18/08/25; sources: FB)”
Ce constat n’émane pas d’une position radicale. Il traduit la prise de conscience grandissante que la paix ne peut pas être conditionnée à l’acceptation silencieuse d’un système fondé sur l’intimidation et l’exclusion.
La mobilisation “pacifique”
Le FLNKS appelle à manifester dans le calme. Mais chacun comprend qu’il s’agit d’un test de force. Mesurer la capacité de rassembler, montrer les drapeaux, occuper l’espace public. Les calédoniens connaissent. C’est une démonstration maîtrisée, mais dont la clé est claire : “Nous savons tenir nos troupes… et nous savons les lâcher.” La paix proclamée devient un instrument de pression.
Le vrai visage
Ce communiqué du FLNKS ne dit pas : “Nous voulons la paix.” Il dit : “Nous sommes la paix, et nous sommes aussi la guerre.” Le FLNKS se place en pompier et en pyromane : celui qui a la clé de l’embrasement comme de l’apaisement. C’est le langage d’un mouvement qui se sait fort, et qui fait de la menace latente un outil politique.
Le peuple kanak mérite mieux qu’un discours verrouillé par l’intimidation. La vérité nue, c’est que le FLNKS ne se contente plus de plaider pour la paix : il s’érige en son propriétaire exclusif. Et derrière la façade apaisée, il rappelle qu’il détient toujours l’arme de la guerre. Pour faire peur.
Car ce n’est pas la paix qu’ils veulent, ni même la guerre. C’est l’entre-deux : une fausse paix qu’ils contrôlent, une non-guerre où la menace tient lieu de pouvoir.
Les enfants jouent avec les allumettes, et tout le pays respire la fumée.
La France ferait bien d’ouvrir les yeux.

La Calédonie c’est simple, soit elle est indépendante, soit elle est dans la France. Il n’y a pas un mixte à faire. Comme trois référendums ont eu un résultat positif à rester dans la France. On doit s’y confirmer. Qui veut d’une ambiguïté, comme celle de Bougival?. Seuls les élus et ceux qui l’ont créer le veulent. Tout cela pour obtenir la deuxième partie de l’emprunt fait à la France. On ne paye pas un avenir, mais çà beaucoup l’ignore encore. On l’obtient par les urnes et notre avenir on l’a déjà obtenu. Ce n’est certainement pas celui d’un Etat… Lire la suite »
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“Le fascisme reviendra, il s’appellera “antifascisme” (Pasolini)
Les fachos de LFI et les Khmers verts de EELV l’adorent, Bichou la nouvelle égérie des nouveaux fascistes.
Le débile profond Lachaud en première ligne..