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Pasqua : de Bastia à Nouméa
Charles Pasqua est mort, terrassé par une crise cardiaque à l’âge de 88 ans. La classe politique a salué le résistant, le gaulliste, le Premier flic de France, le patriote, l’anti-européaniste convaincu, mais personne n’a parlé de la Nouvelle-Calédonie. Il y a pourtant joué un rôle.
Il faut pour cela remonter jusqu’aux années terribles, celle des « années de cendre », au cours desquelles la Nouvelle-Calédonie est emportée par un courant dont elle ne saura pas comment se dépêtrer jusqu’à Matignon-Oudinot. Face à une revendication indépendantiste forte et violence, le RPCR de Jacques Lafleur tente de faire face et cherche pour se faire des alliés et des appuis qu’il trouvera dans le RPR. Jacques Chirac, qui déclarera en septembre 1985 place des Cocotiers « Oui, nous sommes chez nous, car nous sommes en France », va désigner parmi ses proches quelques contacts majeurs avec pour mission de soutenir le RPCR dans sa lutte contre les indépendantistes, le pouvoir socialiste de l’époque et Edgar Pisani qui propose l’indépendance association. Ces contacts seront notamment ses directeurs de cabinet Michel Roussin et Daniel Naftalski, ainsi que deux futurs ministres Robert Pandraud et… le sénateur Charles Pasqua.
L’année 85
Durant toutes les années qui précèderont la signature des Accords de Matignon, Charles Pasqua sera considéré comme la figure de proue nationale en lutte contre l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Il fait une entrée remarquée dans l’histoire du pays en 1985. 1985, c’est l’une des années les plus terribles des Évènements. Pisani vient de proposer l’indépendance association, en janvier de cette année le jeune Yves Tual a été tué et le lendemain de cet assassinat, c’est Éloi Machoro qui est abattu par le GIGN. Pisani, alors Haut-commissaire décrète l’état d’urgence et impose un couvre-feu que Jacques Lafleur appelle le 11 février à ne pas respecter lors d’une manifestation nocturne devenue célèbre. Et le 15 février de cette même année, Pasqua débarque à Nouméa, il y prononce un discours fameux, repris par toute la presse nationale dans lequel il déclare sous un tonnerre d’applaudissements : « la défense de Bastia, commence à Nouméa ». Devenu ministre de l’Intérieur, il sera tenu informé des évolutions du dossier calédonien au plus près, jusqu’à ce que sa carrière politique l’éloigne peu à peu de la Nouvelle-Calédonie pour laquelle toutefois il aura professé un profond attachement.
PASQUA profondément anti Union Européenne comme de Gaule, mais pour une Europe militaire, voilà l’esprit du Gaulisme: indépendant et NON aux impérialistes américains.NON a la mondialisation…NON a tous ces miroirs aux alouettes. Effectivemnet Il faut sortir de ce merdier qu’est l’ Union Européenne.Exactement, car sortir de l’europe qui devait nous apporter richesse , travail et bonheur , elle nous apporte tout le contraire : l’immigration de miséreux religieux qu’il va falloir loger, nourrir, blanchir, soigner puis garder en prison à moins que cette armée de l’ombre attende les “ordres” pour nous égorger.(Ils ont leur premier égorgé en France….). Il est… Lire la suite »
“et bien on emprumptera à la Russie !”
Pour leur faire le coup des emprunts russes ?
Sacré La Méche, toujours le mot pour rire.
Raser les mosquées, rien que ça… C’est plus la méche mais carrément l’éméché. Poujade, le Retour.
c’est les dictateurs africains qui vont faire la gueule !
Pour moi Pasqua restera le premier ministre qui, au lieu de chercher une solution politique face aux revendications de son pays la Corse, choisit d’user de la coercition et de la répression abusive et “malhonnête” contre ses confrères d’obédience politique différente.
Résistant ? Oui, avec les complicités de gangs marseillais (Deferre)
Mais après 1970, pas une grosse perte politique…
Élizabeth Nouar est en deuil
Bref, Charles passe, quoi!
Et trépasse aussi: pas de quoi en faire un fromage.
Il va rejoindre son sosie, Fernandel, qui avait beaucoup plus de talent, en tant que comique.
RRB a du faire une “édition spéciale”