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Les Jeux ont-ils un avenir ?
Ça y est cette fois tout le monde est rentré à la maison. Question bilan, les Papous ont gagné et la Nouvelle-Calédonie prend la deuxième place, malgré les efforts de ses athlètes. La prochaine édition des Jeux du Pacifique est prévue à Tonga en 2019, mais aura-t-elle bien lieu ?
Conviviale et sympathique compétition régionale au cours de laquelle se retrouvait la jeunesse d’Océanie, les Jeux ont aujourd’hui changé de registre. On l’a bien vu cette année à Port Moresby avec l’entrée en lice, discrète, mais précurseur de plus forts déploiements, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, et par les moyens colossaux mis en œuvre par la Papouasie pour organiser cette 15ème édition. 2011 avait coûté 19 milliards à la Nouvelle-Calédonie, les Papous, soutenus par l’Australie et la Chine, ont dépensé deux fois plus. Ils ont surtout consacré des fortunes pour préparer et récompenser leurs athlètes médaillés. Dans un pays où le salaire mensuel moyen tourne autour des 16 000 francs cfp, les médaillés d’or papous se sont vus remettre entre 800 000 et 1 million cfp, 500 000 pour les médailles d’argent et entre 250 000 et 300 000 francs pour les médailles de bronze ! La Papouasie, l’un des pays les plus pauvres du monde, a déboursé quasiment l’équivalent de 70 millions de francs pour récompenser les vainqueurs de ses 88 médailles d’or ! Mais cela reste quasiment anecdotique au regard des budgets milliardaires alloués à la construction de stades et de salles modernes, magnifiques et spacieuses. Et maintenant, sur cette base, qui va pouvoir s’aligner ?
Et moi, et moi, et moi ?
En finançant aussi largement la préparation de ses athlètes et en les récompensant de cette manière, le gouvernement papou a quasiment professionnalisé la pratique sportive aux Jeux. Dès lors, comment lutter à armes égales, lorsque l’adversaire a bénéficié de stages de préparation payés de plusieurs mois consécutifs en Australie, aux États-Unis ou ailleurs et qu’il sait que la victoire s’accompagne d’un pactole ? On imagine les états d’âme que cette situation va susciter chez les athlètes des autres délégations, notamment de la Nouvelle-Calédonie. Sans compter que la porte ayant été entrouverte aux Australiens et aux Néo-zélandais, ces derniers vont s’engouffrer dans les Jeux du Pacifique dans lesquels certaines compétitions, comme c’était le cas pour le football, sont qualificatives pour des championnats du monde ou les Jeux olympiques !
Tonga sur le reculoir
C’est le Royaume de Tonga qui accueillera la 16ème édition des Jeux en 2019. Mais à l’évidence, le gigantisme papou a fait peur aux Tongiens dont le Premier ministre Alikisi Pohiva, cité par Radio Australie, a d’ores et déjà prévenu que la situation financière de son pays était trop mauvaise pour organiser les Jeux dans de bonnes conditions. Tonga a quatre ans pour y parvenir et l’on peut penser que les grandes puissances régionales seront là pour lui donner la main, tout du moins pour permettre au moins que ces Jeux se tiennent. Ce sera sans doute plus problématique pour le Vanuatu, appelé à organiser dans deux ans en 2017 les mini-jeux. Le cyclone Pam a détruit de nombreux bâtiments, dont les infrastructures sportives, que le pays n’a ni les moyens financiers ni peut-être même le temps de reconstruire en deux ans. Il n’est pas exclu de penser qu’une solution de remplacement pour ces Mini-Jeux, devra être prise.
A part les familles et amis des sportifs participant à ces jeux, je serais curieux de savoir combien de calédoniens ont regardé à la tété les diverses compétitions qui se déroulaient en Papouasie. Vu le nombre impressionnant de commentaires et ces jeux tombés déjà dans l’oubli, les jeux ont peu d’avenir. Faut revoir les règles.
Personnellement je crois qu’ils ont un avenir, reste à voir comment le tout va se développer. Mais si ça continu sur la même lancé, du mois sur le marché Canadien Français, ça devrait le faire!
Franchement envoyé nos cagous en Australie ou Nouvelle-Zélande, la ils prendrons du niveau.C’est pas avec des jeux du pacifique qu’il seront bons.A part des Grangeon (nage) et Titouan Puyo (paddle) notrs élites et loin d’être l’elite au niveau international..
En marge des jeux, on aurait souhaité voir défiler le drapeau commun et en finir avec la débilité du double drapeau de Frogier. Mais on sent que c’est histoire du double drapeau va bientôt revenir insidieusement sur la tapis comme un fait accompli. En effet, si Frogier et son clan veulent redevenir populaire auprès des électeurs, il sont dans l’obligation de démontrer qu’ils avaient raison au sujet de la fameuse “doctrine du double drapeau”. Appuyé par un Sarko hisseur de drapeau FLN lui même, l’idée est d’imposer (en douce) cette fanfaronnade comme une normalité dont les calédoniens seront bien obligés… Lire la suite »
La course à l’égocentrisme chauvinisme a pris le pas sur l’esprit sportif. Les mini jeux de Wallis ont démontrés la gabegie du système où des infrastructures ont été purement et simplement laissés à l’abandon parce qu’érigés uniquement pour une compétition. Au niveau mondial ce n’est pas mieux puisque la Grèce a déboursé les milliards, qu’elle n’avait pas, pour laissés des stades rejoindre la catégorie des ruines du Parthénon. Mais nous savons très bien que la sagesse faisant défaut aux décideurs/profiteurs du système avec l’argent des contribuables. Ils feront tout pour que perdure “la foire de la dilapidation” au nom d’un… Lire la suite »
Et Grangeon?..elle etait championne de France?..c moche de lire c commentaires de jalousie. .les sportifs caledoniens se sont tjrs entrainer en France…
Et “jeux” dit non à l’excès à cette excès qui est en train de creuser l’écart entre les pays de la zone…
Si on laisse faire on va reproduire ce qui ne fonctionne pas dans le reste du monde. On va créer le tiers monde du pacifique…