Actualité
Une rentrée 2016 sans Vice-recteur ?
Alors que le nouveau projet éducatif doit être débattu par les élus du congrès, le territoire n’a plus de pilote au Vice-rectorat. A un mois de la rentrée scolaire, l’Etat n’a en effet toujours pas nommé celui qui sera également le Directeur Général des enseignements de la Nouvelle-Calédonie. Ecole buissonnière ?
Depuis le transfert de l’enseignement du 1er janvier 2012, l’État et la Nouvelle-Calédonie ont décidé d’exercer au sein d’un même service – le vice-rectorat – les compétences respectives qu’ils détiennent en matière d’enseignement (secondaire public et privé, primaire privé, santé scolaire). Liés par convention, c’est ensemble que le gouvernement calédonien et le ministère de l’Education Nationale se doivent de trouver le haut-fonctionnaire qui doit être à la fois le représentant de l’exécutif local mais aussi celui de l’Etat dans leurs différents domaines de compétence. Le Vice-recteur est ainsi nommé par le Président de la république en conseil des ministres… mais seulement après avis des membres du gouvernement calédonien. Or, il s’avère que ces derniers viennent de rejeter à l’unanimité la candidature proposée par Najat Vallaud-Belkacem. Pour des raisons diverses – et vraisemblablement très politiques – les élus Union Calédonienne, Palika, Républicains et Calédonie Ensemble ont émis un avis négatif sur un Inspecteur d’Académie âgé de 64 ans lequel avait déjà officié comme conseiller politique auprès d’un exécutif socialiste en métropole. Le porte-parole du gouvernement avait dans le même temps annoncé que plusieurs candidats bénéficiaient des diplômes requis afin de postuler à ce poste prestigieux. En effet, près d’une demi-douzaine de Calédoniens sont titulaires des concours d’Inspecteur de l’Education Nationale ou d’Académie (IEN-IA) et, dans le cadre de la mise en œuvre du futur projet éducatif, les élus tancent l’Etat afin qu’il accepte de nommer l’un d’entre eux à la tête du Vice-rectorat.
Le silence du ministère
Depuis le rejet de la candidature émanant du Gouvernement Valls, il apparait qu’aucune nouvelle n’est encore parvenue de la rue de Grenelle. Inédite, cette situation découle de la décision de l’exécutif local qui pour la première fois de son histoire n’a pas validé le choix de l’Etat. Et il semble bien que du côté du ministère de l’Education Nationale on ne s’attendait pas à ça. Reste à savoir ce qui « coince », car du côté des élus on se perd en conjonctures. Certains d’entre eux rappelant à juste titre que lors du transfert récent de la compétence de la sécurité civile, l’Etat n’avait pas hésité à soutenir la nomination d’un Calédonien ayant les diplômes requis à la tête de la DSCGR. Faut-il croire que, malgré le transfert, le Gouvernement national voudrait « garder la main » sur le Vice-rectorat et ses 47 milliards de budget ? Toujours est-il que cette absence de décision risque de faire tâche à quatre semaines de la rentrée scolaire, une période parfois propice aux revendications autant syndicales que sociales. D’autant plus que le projet éducatif calédonien – véritable serpent de mer politique – doit être mis en œuvre cette année s’il obtient ce vendredi une majorité de vote au congrès… Mais qui alors pour le mettre en œuvre ?
http://caledonie-ensemble.com/vice-rectorat-la-nomination-scelerate/
Après ça on se demande ce qu’attend CE pour demander l’indépendance . . .
Et pourquoi pas un haussaire calédonien et nommé par la NC, tant qu’on y est ?
Ben si je ne m’abuse, c’est l’ensemble de la classe politique qui a validé la proposition de mettre un mec d’ici…
Y avait consensus pour le coup !!!
Sauf que la NC n’étant pas encore indépendante, c’est toujours le conseil des ministres métros qui désigne les recteurs et le président de la république qui les nomme par décret. La NC donne son avis, c’est tout pour le moment, elle nomme son “ministre” de l’enseignement à sa guise, que vous faut-il de plus ? Le recteur d’académie, dirige la politique éducative dans l’académie, sous l’autorité des ministres chargés de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. Il a en effet autorité également sur le supérieur, et que je sache l’enseignement supérieur en NC n’a pas été transféré. Même la Corse, pourtant… Lire la suite »
J’ai pas dis le contraire, c’est juste que pour le coup y avait une volontés politique générale ici pour ce type et que le Prėsident de la République aurait pu choisir “notre” poulain…!!!
Je comprends très bien votre position, Eric. Et personnellement je ne vois aucune objection à ce qu’un Calédonien devienne recteur. Mais ailleurs. Et la position de l’Etat est, je crois, que comme pour d’autres postes “sensibles” (gendarmes, préfets, etc) pouvant être facilement soumis à pressions lokales (nominations, promotions et les risques de bâches bleues au rectorat en cas de désaccord , langues lokales poussées à devenir obligatoires, entre autres), mieux vaut nommer quelqu’un qui a fait carrière ailleurs. En tout cas une chose est certaine, le candidat calédonien ne doit pas y penser que le matin en se rasant, il… Lire la suite »
C’est pas un problème CE mais de la classe politique dans son ensemble…!!!
En même temps, même si on comprend bien le risque de pression, on a déjà vu bien souvent des “expats” se faire allumer, ou subir des pressions, du coup cet argument est d’une certaine façon limité…
Je te rapelle qu’on a aussi mis des formations en place pour que des calédonien accèdent aux plus hautes fonctions, non ???
Mon propos, c’est de dire que lorsqu’un calédonien fait l’unanimité le rsique dont tu parles est relativement faible, non ???
“Mon propos, c’est de dire que lorsqu’un calédonien fait l’unanimité le rsique dont tu parles est relativement faible, non ???” Le risque quand on crée un précédent n’est jamais à négliger. La loi française prévoit que c’est l’État qui décide en la matière, mais si la classe politique locale dans son ensemble, y compris les loyalistes (paradoxalement les plus véhéments !!!), décide qu’on peut s’assoir sur la loi française, faudra pas venir pleurer si l’État en tire ensuite les conclusions qui s’imposent. Et de plus, vous aurez bonne mine quand, par exemple, les partis indépendantistes exigeront l’alternance et que le… Lire la suite »
J’attends ton propos et c’est pas faux de parler d’un précédent…. Mais bon, j’ai quand même le sentiment qu’il y a moyen de faire avec ce type… En même temps il n’est pas question de s’assoir sur la loi, mais bien de faire avec notre particularité… Quand à l’alternance dont tu parles, il y a quand même nécessité à avoir un certain bagage, non ??? Pour l’enseignement des langues vernaculaires, c’est pas un problème…??? C’est déjà une réalité… La seule véritable problématique c’est de déterminer qui apprend quoi et sur les conseils de qui et surtout avec quels locuteurs ???… Lire la suite »
“Mais bon, j’ai quand même le sentiment qu’il y a moyen de faire avec ce type…” Au sujet de ce type, si tu parles du candidat calédonien aux dents démesurément longues, CE dans sa diatribe ne donne même pas son nom. Pourquoi ??? Dans ce communiqué démentiel de CE (“nomination scélérate ” : il avait bu quoi, son auteur anonyme ?!), on peut lire : “Et L’État a reconnu qu’il réunissait les qualités requises puisqu’il a été auditionné, comme les autres candidats de la « short liste », par un jury constitué par le ministère de l’Éducation nationale. ” Et… Lire la suite »
finalement c’etait plus simple avant ces p……. de transferts de competences….
A quel titre il faudrait que ce soit nécessairement un Inspecteur qui serait promu localement VR ? Il y a dans l’administration éducative d’autres profils tout aussi intéressants. On sent bien qu’on veut pousser quelqu’un…
et ce bourricot de representant de l etat il s occupe de quoi a part faire des communiqués contre caledosphere nos lascars peuvent se frotter les mains car aprés 4 mois de grandes vacances il y a encore de sacrées breches dans le dispositif quand a notre gouvernement tout comme les precedents , a part denoncer ou interpeller , aucune chance qu il prenne ce grave probléme a bras le corps ( j attends avec impatience le contenu de cette fameuse grande reforme) il me semble que personne ne mesure la gravité de se qui se passe actuellement dans nos… Lire la suite »
“un poste territorial equivalent qui pourras assurer l interim en attendant, on en a largement la competence et les moyens financiers ”
Bravo pour votre grande perspicacité, gadjo.
Solution : il faut changer le calendrier pour que tout le monde ait le temps de se préparer et soit présent pour la rentrée. Hin hin hin!
L’Etat français en a marre des braillards calédoniens. Encore plus quand ces braillards du gouvernement pour les 3/4 ne foutent absolument. Y’a de quoi se méfier de leurs avis pour placer leurs copains.
Qui paye les 47 milliards ? L’état français. Qui choisi ses dirigeants ? L’état français. Logique.
Qui est l’Etat colonisateur de la Nlle Calédonie ? L’Etat français.
Qui a décidé la décolonisation de la Nlle Calédonie ? L’Etat français. Logique.
Qui doit payer pour ça ? L’Etat français. Logique.
Qui doit assumer son émancipation ? La Nlle Calédonie. Logique…
“Qui doit payer pour ça ? L’Etat français. Logique.”
Votre “logique” m’échappe, Jibène : imaginez ce qu’il en coûterait aux Calédoniens si ils devaient racheter à L’État tout ce qu’il a construit ici . . .
L’Etat français est l’état colonisateur. Nul ne peut le contester.
L’Etat français s’est engagé dans un processus de décolonisation. Nul ne peut s’y opposer.
L’Etat français ne peut se débarrasser de la Nlle Calédonie comme d’un kleenex. Nul ne le souhaite…
Tout cela est qu’une question de morale… A chacun la sienne, Inforétif…
“L’Etat français ne peut se débarrasser de la Nlle Calédonie comme d’un kleenex. ”
L’État ne se débarrasse pas de la NC : pour l’instant il est question que ce soit la NC qui se débarrasse ou pas du reste de la France, à la faveur du (ou des) référendum(s) prévu(s).
Et quelle que soit la réponse des Calédoniens (indépendance ou pas), la NC sera alors décolonisée (c’est à dire autodéterminée).
Si elle choisit l’indépendance (c’est à dire de se débrouiller toute seule), elle se devra de l’assumer à ses frais : question de morale… A chacun la sienne, Jibene.
“Et quelle que soit la réponse des Calédoniens (indépendance ou pas), la NC sera alors décolonisée (c’est à dire autodéterminée)” : Au regard de tous les transferts de compétences, on peut considérer que la Nlle Calédonie est déjà décolonisée dans la plupart des têtes. Pour d’autres, le maintien de son statut de “colonie” n’est qu’opportunisme… Il y a deux sortes de décolonisation : 1) Celle qui se fait dans la violence et la douleur, la France l’a déjà connue. 2) Celle qui se fait d’une manière intelligente, celle qui bénéficie d’un accompagnement. C’est ce qui est en train de se… Lire la suite »
inforetif , les caledoniens ne cederont certainement pas au marchandage a la dette coloniale , oubliez cette idée , j espere que la france ne tenteras pas ce chantage ici
“oubliez cette idée”
gadjo, vous êtes un manipulateur-né : vous savez parfaitement que je répondais à Jibène pour son “Qui doit payer pour ça ? L’Etat français” .
D’autre part je vous ai déjà expliqué (par deux fois !) ce qu’on entend par “dette coloniale”, mais vous n’avez toujours pas pu ou voulu comprendre : vous suivez bêtement vos “idées”, piquées sur les sites de la complosphère, ce dont je me fous, mais plus grave, vous les recopiez ici à satiété, dans votre besoin maladif de salir votre pays.
Je plussoie mais l’Etat suffira. L’état français, c’était vichy.