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Politique : où sont les jeunes ?
Malgré les grands discours, la classe politique du territoire reste marquée par l’absence de renouvellement de ses élus et de ses cadres. Peu de changement dans les faits depuis que ce débat a vu le jour, vers la fin des années 2000. Papa, c’est quand qu’on va où ?
Les années 80 et 90 n’étaient certes pas propices à l’arrivée de « nouvelles têtes » au sein du monde politique calédonien, notamment du fait des évènements. Cependant, dès la signature des accords de Nouméa et surtout à la fin de l’ère Lafleur, le besoin de renouveau s’est fait sentir attendu que d’une part le territoire avait profondément changé et que, d’autre part, la logique des blocs indépendantiste/loyaliste était – déclarait-on alors – en train de s’atténuer. On se souvient ainsi du mouvement politique « Génération Destin Commun » apparu peu avant les provinciales de 2009 ou encore de Think-Tank divers et variés, tel que le CDC (Centre pour le Destin Commun) créé avant les élections de 2014 dans lesquels des jeunes de plusieurs horizons s’étaient rassemblés pour imaginer un nouveau projet de société. Mais semble-t-il pour de bien piètres résultats.
Jeunesse récupérée ?
Parmi tous ces jeunes « apparus » il y a sept ans sur le devant de la scène, beaucoup ont en effet abandonné en route, peu ont éclos et les autres ont rejoint le système actuel des partis. C’est ainsi que dans l’émission spécialement consacrée à ce sujet et diffusée le 24 juillet 2009 (intitulée « Comment faire de la politique autrement ? »), Nouvelle-Calédonie 1ère avait mis en avant une demi-douzaine de « jeunes » nouvellement impliqués dans la politique ou la vie de la cité via des associations ou des projets citoyens. Parmi eux, Anthony Lecren, l’élu de l’Union Calédonienne qui aura depuis davantage rempli les pages des faits-divers scabreux que les sièges des assemblées, mais aussi Gil Brial ou encore Sutita Sio-Lagadec qui ont ensuite respectivement rejoint l’UCF et Calédonie Ensemble. Trois autres invités de cette émission – qui affirmaient alors vouloir « sortir des clivages traditionnels » – officient désormais comme collaborateurs dans des partis politiques indépendantistes ou loyalistes. Quant aux Think-Tanks, ils ont tout simplement disparu des écrans radar. C’est ainsi que le Centre pour le Destin Commun a, par exemple, cessé d’émettre fin 2015 et ce malgré une bonne couverture médiatique de ses actions et de ses membres, facilitée il est vrai par l’intérêt des médias calédoniens pour les (trop rares) nouveaux venus dans la sphère politique locale. Son site, auparavant très fourni, est lui tout bonnement fermé…
Quelques années plus tôt, durant l’émission-débat au cours de laquelle des jeunes avaient échangé, la dernière question du présentateur fut : « Comment changer les choses et ne pas tomber dans l’information “instrumentalisée” par la communication politique qui cherche à récupérer les messages des jeunes pour leurs clients-électeurs ? ». Le temps passant, force est de constater que ces jeunes-là n’ont pas réussi à y répondre.
Rita, où sont les océaniens sur cette projection
digitale de ton moi politique, tes archétypes sont
tous des fromages
Se lancer en politique à cette époque…. en 2016 ?? ou en 2017 ??!!…..Oulà, c’est chaud là……
@Bigfoot – Que la génération aux manettes finisse d’abord le travail en cours… Après, ce sera un nouveau cycle.
Ce sera le moment pour celles et ceux qui pensent être porteurs d’une vision d’avenir de tenter leur chance d’exister sur l’échiquier.
Pour l’heure, ils ne peuvent que se brûler les ailles et en sortir aigris.
@Bigfoot – “Ailes” avec deux LL, pour un meilleur envoll le moment venu.
L’article soulève un sujet de fond : le non renouvellement de la classe politique en général. Le manque flagrant de représentants appartenant à la génération post accords de Matignon/Nouméa est flagrant : citez-moi plus d’un ou une élue de 45 ans ? A part Dunoyer ?… La génération après celle-ci, celle des 30 ans, devrait peupler les cabinets et apporter leur expertise et leur fraicheur. A part les exemples cités, où sont-ils ? Je pensais que le débat s’animerait dans les commentaires, et là tout ce qui est soulevé c’est la photo d’illustration de l’article !?? Non mais sérieusement vous… Lire la suite »
Philipo blaise ? A bon tu m’en apprends une, avec des mecs comme Fred, ou le prof du Lap je pensais que c’était OpenBar chez lui .
Par contre y’en a trop des Phillipe c’est la misère
En Nouvelle-Calédonie, des jeunes, il y en a plein. Des jeunes motivés, déjà moins. Des jeunes motivés et compétents, encore beaucoup moins. Mais ceux là n’ont pas envie de faire de la politique, parce que les partis ne savent que reproduire des clones. Il n’y a qu’à voir les “jeunes” politiques d’aujourd’hui, ils ne sont que la réplique de leurs leaders, Pour remplacer les Harold, ou Petelo, on a les Grégoire, Sonia B, Thierry. Pas franchement rassurant et difficile d’espérer voir la politique se faire autrement… Le Philippe, celui qui veut faire croire qu’il la fait autrement a tellement verrouille… Lire la suite »
Quel jeune accepterait de mentir toute sa vie ?…
[… comme psy, avocat, curé, voyante, journaliste,… et politicien ! ]
Tous les jeunes l’ami…!!!
Ils sont les enfants de leurs parents et reproduirons les mêmes défauts, les mêmes schémas…
Pourquoi voudriez-vous que ça change…
C’est pas la poignée de bonnes personnes qui va pouvoir changer le cours des choses… Et c’est pas l’exemple qu’on nous donne qui va faire naître des vocations de respectabilité, d’assiduité et de don de soit…!!!
En effet, le choix de la photo n’est pas très heureux…
Cela dit, si on avait mis des calédoniens on aurait peut-être eu des plaintes pour utilisation illicite du droit à l’image…!!! Mouarfff
Maintenant pour bien faire et pour avoir une bonne idée du sujet, il aurait peut-être été intéressant de nous faire une liste des élus par institutions, mairies comprises et par âge pour avoir une idée du nombre de jeunes dans le système…
Et si on pouvait aussi définir jusqu’à quel âge on est jeune, non ???