Manuel Valls décale sa visite en Nouvelle-Calédonie

Attendu le 10 mars prochain à Nouméa, c’est finalement le 13 avril, soit un mois plus tard, que le Premier ministre atterrira à la Tontouta. La loi El Khomri le retient à Paris.

Ce sont les services de l’hôtel Matignon qui ont rendu publique la décision de Manuel Valls de reporter de quelques jours sa visite en Nouvelle-Calédonie et en Australie. Le calendrier du chef du gouvernement a en effet été chamboulé à cause des tracas que rencontre la loi El Khomri, du nom du ministre du Travail qui la défend, relative à la réforme du Code du travail.

Le texte doit être revu

En début de semaine, François Hollande, face à la bronca provoquée par cette loi dans les rangs du parti socialiste et de la gauche, a décidé de reporter de quelques jours son adoption en conseil des ministres. Pour expliquer ce report, le chef de l’État a annoncé l’ouverture d’une vaste concertation sur les modifications qui seront apportées au texte. De ce fait, Manuel Valls va rencontrer individuellement les organisations syndicales et patronales pour, explique Matignon, « leur restituer les travaux » visant à amender le projet de loi.

Une visite fin mars

C’est donc en avril prochain que Manuel Valls devrait entamer sa visite dans le Pacifique. À Nouméa, le Premier ministre devrait faire des annonces importantes concernant le devenir de la SLN et présider la première réunion des groupes politiques relative à la sortie de l’accord de Nouméa. L’étape australienne de Manuel Valls a un but économique et militaire puisqu’il vient positionner les entreprises françaises de la défense vis-à-vis d’un appel d’offres de l’Australie pour des sous-marins.