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L’omerta des habitants de la tribu de Saint-Louis
A la suite des tirs contre les gendarmes à la tribu de St-Laurent, les Calédoniens ont été à la fois ravis mais aussi surpris de constater que leurs auteurs ont été immédiatement appréhendés par les forces de l’ordre. Car, du côté de la tribu de Saint-Louis, les auteurs sont toujours recherchés car, en fait, protégés par une partie de la population. Voisins et copains-coquins ?
Les Calédoniens l’ont entendu sur tous les tons et sur toutes les antennes. « Il ne faut pas stigmatiser les habitants de Saint-Louis et les chefs coutumiers de la tribu ». Les « quelques délinquants » et tueurs en puissance qui prennent pour cible, un peu ici et beaucoup là, des automobilistes et des gendarmes n’auraient « rien à voir » avec les 1500 personnes qui habitent dans la tribu située au sud du Mont-Dore. Ils n’auraient surtout « rien à voir » avec les responsables coutumiers de la zone qui « font ce qu’ils peuvent » et qui « travaillent de concert » avec les autorités, la police et la justice… Sortez les mouchoirs. Mais ça, bien sûr, c’est le discours officiel. Malheureusement pour ces belles paroles humanistes et pleines d’espoir, la réalité des derniers faits démonte ce qui semble n’être rien de moins qu’une vaste supercherie que certains veulent faire gober à l’opinion publique calédonienne. Car dans la nuit du samedi 25 et du dimanche 26 février, des tirs et des caillassages ont aussi eu lieu mais cette fois-ci à hauteur de la tribu de Saint-Laurent (sur la commune de Paita) et deux gendarmes ont été blessés. Le lendemain matin, le commandant des forces de gendarmerie de Nouvelle-Calédonie déclarait avoir « eu des contacts très cordiaux avec les gens de la tribu dans le cadre de l’enquête » et le soir même une vaste opération comprenant les forces du GIGN et de la police nationale était déclenchée. Résultats : des interpellations, six personnes mises en examen, un présumé tireur incarcéré et un autre placé sous contrôle judiciaire. Il aura ainsi fallu 48 heures pour retrouver les auteurs et les appréhender. Or, ces actions n’ont été possibles que parce que les forces de l’ordre savaient parfaitement qui étaient les auteurs présumés et où ils se situaient, ce qu’a d’ailleurs confirmé cette semaine le procureur de la République :
« Dans l’affaire de Saint-Laurent, je salue la participation des autorités coutumières qui ont eu une intervention très bénéfique dans la résolution de cette affaire et qui apportent leur aide car ils ont tout à fait conscience que des tirs sur des gendarmes c’est quelque chose d’inacceptable (…) et malheureusement c’est une participation que l’on ne retrouve pas en d’autres lieux du territoire (Alexis BOUROZ, 02/03/17 ; sources : NC1ère) »
Par corolaire, ce faits-divers indique que ce n’est absolument pas le cas à la tribu de Saint-Louis puisque, même si 11 personnes ont été depuis octobre 2016 appréhendées et placées en détention, pas moins de quatre personnes dangereuses et armées sont encore recherchées par les gendarmes. Du reste, sur les 57 interpellations ayant eu lieu au total concernant les évènements entourant la tribu de Saint-Louis, plus de la moitié des individus en question n’étaient pas impliquées dans les tirs, les blocages et les caillassages. Preuve que les forces de l’ordre et la justice doivent en réalité chercher à tâtons et à l’aveugle au sein de la tribu car, du côté des habitants et des responsables coutumiers : personne ne parle ni ne leur donne d’information sur ces tueurs en puissance. Interrogé à ce propos, Alexis Bouroz l’a d’ailleurs admis publiquement :
« Je pense à Saint-Louis notamment puisque comme vous le savez, nous sommes toujours à la recherche active d’un groupe d’individus parfaitement identifiés et que les habitants de la tribu connaissent, dont ils ont nécessairement des informations sur leur point de chute et on est obligé de constater que nous sommes confrontés à une omerta totale en la matière (Alexis BOUROZ, 02/03/17 ; sources : NC1ère) »
Alors est-ce un hasard, un concours de circonstance ou est-ce une habitude de la part des responsables coutumiers et des habitants de la tribu ? Malheureusement, on se souvient des propos du ministre de la justice lui-même et ils n’étaient pas avares de reproches vis-à-vis des habitants de Saint-Louis…
Silence coupable à Saint-Louis : tous solidaires ?
Lors de sa visite sur le territoire en décembre dernier, Jean-Jacques Urvoas avait en effet mis les pieds dans le plat en direct sur le plateau du journal télévisé, sans que pour autant ses propos soient repris par quiconque :
« La réponse [concernant Saint-Louis] c’est aussi en appeler à la responsabilité civique puisque l’un des derniers drames qu’il y avait eu, la personne était évadée du camp Est et le procureur avait d’ailleurs donné son autorisation au colonel de gendarmerie pour lancer un appel à témoins. Pas une remarque n’est venue, personne n’a appelé le colonel de gendarmerie pour dire, “je connais cet individu, il est là”. Donc, il y a une passivité de la population qui n’est pas acceptable. Pour que la justice puisse travailler, il faut que chacun coopère. Donc, si on veut que le calme soit garanti, il ne faut pas qu’il y ait de silence coupable quand on cache ou quand on sait si les repris de justice ou des personnes recherchées par la justice sont dans tel ou tel endroit. (Jean-Jacques URVOAS, 19/12/16 ; sources : NC1ère)
Rappelons qu’il s’agissait à l’époque de retrouver Ramon Nonaro, l’un des meneurs des exactions qualifié « d’ennemi n°1 », lequel avait juré de « se faire un gendarme ». Personne n’ayant signalé sa présence (il faut dire qu’à, Saint-Louis, personne ne se connait…), l’homme avait finalement été abattu par l’un de ses cousins dans des circonstances qui restent à définir.
Qui ne dit mot consent
Quoi qu’il en soit, contrairement aux propos de Roch Wamytan qui se veut toujours rassurant, de plus en plus de preuves confirment que la thèse selon laquelle la totalité des habitants de Saint-Louis ne serait que des victimes malheureuses et innocentes des exactions commises dans et aux abords de la tribu a du plomb dans l’aile. L’exemple des habitants de la tribu de Saint-Laurent le prouve, les faits selon lesquels aucun renseignement n’ait jamais été donné au parquet lors des opérations d’appel à témoin le démontrent. A St-Laurent, des responsables coutumiers et des anonymes ont aidé les forces de l’ordre et les suspects ont été appréhendés en quelques heures. Certainement aussi par peur de voir leur tribu se construire une image aussi dégradée que celle de St-Louis, ces habitants de Paita ont placé leurs actes en accord avec leur parole pour le bien de leur communauté. A Saint-Louis en revanche, les mêmes qui disent ne pas savoir où se trouvent les auteurs, racontent, après leur arrestation ou parfois même leur décès, comment et combien de fois ils les ont croisé « devant chez eux » tout en déclarant « leur avoir bien sûr demandé de se rendre » à plusieurs reprises. Vu la capacité de persuasion de certains, ces « voisins » seraient plutôt bien inspirés de changer de méthode, d’allumer leur téléphone, de composer le 17, et d’informer les forces de l’ordre de la présence de ces individus. En fait, il y a deux possibilités : soit le réseau téléphonique ne fonctionne pas à Saint-Louis, soit la majorité des habitants et tous les responsables coutumiers sont solidaires des auteurs des coups de feu et certains d’entre eux les cachent. Quant à savoir qu’elle est la bonne, il est clair que les calédoniens ont déjà leur petite idée en tête.
Pourquoi ?
Pourquoi, après les tirs sur les gendarmes à la tribu de Bangou, les gendarmes ont investi la tribu, ont arrêté les tireurs ?
Pourquoi est-ce que ce que la gendarmerie fait à Bangou elle ne l’a pas fait à Saint Louis ?
Peut-être parce qu’à Bangou, les vieux n’ont pas hésité à montrer aux gendarmes où les suspects se cachaient.
Le 3 mars, Marine Le Pen a envoyé une lettre aux juges pour justifier son refus de répondre à leur convocation en estimant que : « Les conditions de légalité, de sérénité et de confiance ne sont donc pas réunies aujourd’hui pour une éventuelle audition ». C’est sans doute aussi ce que pensent les tireurs de Saint Louis et une partie des gens qui les protègent. Sans rire, avec de tels exemples (Marine, François, Cahuzac…) on est bien mal barré. Ce type d’arguments risque de “faire jurisprudence” dans pas mal de cerveaux. Dans le fond, c’est le premier réflexe de… Lire la suite »
Pas d’amalgame ce n’est pas Marine le Pen qui tire sur Les gens.
Hubert arrêtes tes conneries !!? Il y a un travail avec le HC
Marcus Junius Brutus Caepio dit Le Tahitien……il a branlé QUOI dans toutes ces affaires ???? Autres question : le “fils ” qui a tué NOTRE PERE JACQUES LAFLEUR , pourquoi il touche autant de pognon tous les mois A RIEN BRANLER ????? J’ai bien dit “A RIEN BRANLER”…… Combien de temps cela va t il encore durer ????? Combien de temps ces mecs vont-ils encore nous pomper ????? Combien de temps va t il encore falloir travailler pour nourrir ce et ces tas de merde ??????????????????????? Une chose est sure, on ira TOUS pisser et CHIER sur leurs tombes !… Lire la suite »
Il faut comprendre une chose : la route qui méne de l’aéroport de Tontouta à Nouméa ne peut être barrée d’aucune façon….donc c’est action !Il s’agit d’un axe vital pour les politiks et autres “détachés”……RIEN et ABSOLUMENT RIEN ne doit entâcher cette voie de circulation….c’est bien clair ce que je dis ????? Quant aux trous du culs du Mt Dore, (car ces populations sont bien considérée comme telles , la preuve, vous le voyez à chaque actes de bestialité des habitants de St Louis), et bien les trous du culs du Mt Dore = l’état kolonial n’en a strictement rien… Lire la suite »
EFFECTIVEMENT, il n’y a pas si longtemps que ça on a entendu un “enculé” de l’état kolonial ramener son grain de sel sur les internautes à propos de leurs condamnations des actes de sauvageries du côté de St Louis, et bien ce “trou du cul” devrait à nouveau s’exprimer et surtout se justifier….ou alors lui aussi est dans la combine….IL EST DANS LA COMBINE…donc ses pseudos stigmatisations des frangins de St Louis il peut se les foutre au “cul”, et s’il est pas content il démissionne et surtout il reprend l’avion…..nous , on reprend Jean Jacques BROT.
Les imbéciles pathologiques sont: -racistes, parfois même envers leur propre origine -porte des oeillères qui leur empêche d’embrasser le monde dans son ensemble -parano -veulent une révolution qui leur permettrait d’être roi du monde et assouvir leur haine et esprit de vengeance, parfois envers leur propre origine -cherchent à exister à travers des combats d’un autre temps, cherchant à emmener les plus faibles vers davantage de difficultés -et ensuite se terreront en disant qu’ils n’ont jamais voulu ça mais que c’est de la faute des AUTRES c’est à ça qu’on les reconnait sinon pour les dictateurs, exploitateurs, voleurs et assassins… Lire la suite »