Actualité
Campagne du 2nd référendum : pourquoi l’Eveil Océanien et le FLNKS souhaitent interdire l’utilisation du drapeau tricolore ?
La semaine dernière, les élus indépendantistes au congrès se sont farouchement opposés à une proposition de modification de l’organisation du prochain scrutin référendaire. Les magistrats en charge de la commission de contrôle avaient proposé qu’à l’instar des indépendantistes qui utilisent le drapeau du FLNKS, les loyalistes pourraient faire usage du drapeau français durant la campagne référendaire. Une initiative qui aura fait sortir du bois les indépendantistes ainsi que leurs supplétifs de l’Eveil Océanien. Décryptage complet et retour sur une séance explosive.
Contexte
Suite au premier référendum de 2018, les magistrats composant la commission de contrôle du scrutin avaient noté une « asymétrie de moyens » entre les deux camps durant la campagne : les indépendantistes pouvant utiliser les symboles de l’indépendance dans la campagne officielle, les loyalistes étant quant à eux empêchés d’utiliser ceux de la République Française. Or, selon la commission qui a rendu son rapport au Gouvernement national, une telle asymétrie était à l’avenir « susceptible d’entrainer une insécurité du scrutin » et aurait pu ouvrir la voie à des contestations du futur résultat. Sous la responsabilité du Haut-commissaire, celui-ci a donc fait convoquer le congrès de la Nouvelle-Calédonie pour une séance extraordinaire, afin que les élus donnent un avis sur le projet de texte concernant l’organisation de la prochaine consultation, sachant que les conditions de celui-ci (notamment concernant l’inscription des natifs) ont déjà été modifiées par rapport au premier.
[Pour rappel : les nouveaux jeunes électeurs de droit coutumier ont été inscrits automatiquement sur la liste référendaire, à contrario des nouveaux jeunes électeurs de droit commun, c’est-à-dire non-kanaks, qui ont dû effectuer des démarches pour pouvoir voter]
Equité sélective ?
En 2018, l’utilisation des deux drapeaux (accolés et côte-à-côte) avait été interdite durant la campagne afin de ne pas créer de confusion dans l’esprit des Calédoniens. Cependant, l’usage du drapeau du FLNKS (ou drapeau identitaire kanak) seul, avait été, bien naturellement, autorisé pour les partis indépendantistes. D’ailleurs, depuis le début de l’année, le Front indépendantiste organise tous les 6 du mois, des évènements et des rassemblements durant lesquels est hissé et arboré le drapeau de la Kanaky afin de galvaniser ses militants. Les partisans du maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France n’ont, eux, pas le droit d’utiliser ni les symboles de la France, ni encore moins son étendard. Or, comme l’a déclarée la présidente de la province Sud en début de séance, l’objectif des magistrats composant la commission de contrôle du scrutin référendaire doit être d’offrir aux électeurs calédoniens le choix le plus clair possible :
« La question qui se pose aujourd’hui, c’est de permettre la symétrie des moyens entre les deux causes qui sont défendues lors du référendum, à savoir ceux qui défendent l’indépendance et qui le font avec le drapeau symbolisant l’indépendance et ceux qui défendent le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France et qui le font avec le drapeau Bleu-Blanc-Rouge (…) Nous sommes en train de réparer une erreur, un oubli qui pourrait, s’il était maintenu, vicier le scrutin, rendre le scrutin insincère (…) Comment imaginer en effet faire une campagne où finalement ceux qui défendent l’indépendance peuvent utiliser le drapeau symbolisant l’indépendance et ceux qui souhaitent le maintien dans la France ne pourraient pas utiliser le leur ? » (Sonia BACKES, 06/03/2020 ; sources : congres.nc)
Suite à cette déclaration, les principaux élus indépendantistes du congrès se sont exprimés pour fustiger le texte proposé par le haut-commissaire avec des arguments pour le moins étonnants, comme celui du président de la province des Iles qui a estimé que les loyalistes n’avaient pas le droit de « s’assimiler à la France » et que s’ils avaient l’autorisation de brandir le drapeau BBR durant la campagne, en quelque sorte, ils le « voleraient » aux citoyens français exclus du droit de vote… :
« Le drapeau Bleu-Blanc-Rouge, c’est pas le drapeau des groupes politiques qui sont contre l’indépendance, c’est le drapeau de la France, alors faut pas s’assimiler à la France, c’est un drapeau qui est plus important [inaudible] Il faut pas le galvauder comme un drapeau de parti politique ! (…) c’est pour ça je vous invitais à respecter le drapeau français (…) Proposez autre chose mais pas le drapeau français quoi (…) C’est un vote où on doit se libérer de ces signes qui peuvent au contraire fausser l’expression libre (…) Comme vous avez gagné (…) Je vois pas pourquoi vous voulez changer les choses (…) Vous aviez dit que vous feriez 70/30, mais c’est une erreur d’interprétation à Philippe Gomes je crois (…) Là, ceux qui ne sont pas citoyens ils ne sont pas concernés, ce serait leur voler leur drapeau, ce serait leur dire que le drapeau c’est à vous et c’est pas à eux » (Jacques LALIE, 06/03/2020 ; sources : congres.nc)
Suite à ces propos, c’est le chef du groupe UNI-Palika qui a tenu à montrer son refus, en ciblant non pas les élus loyalistes mais l’Etat, accusé selon lui de vouloir « mettre le feu aux poudres » en Nouvelle-Calédonie :
« Je voudrais dire quelque chose à destination de l’Etat : je trouve que vous avez l’art de proposer des conditions pour mettre le feu aux poudres et ça je dénonce cette attitude de l’Etat, on n’est pas d’accord. Je voulais le dire avec force ici ! L’Etat ne va pas s’en tirer à bon compte avec des aménagements qu’il proposerait sur… le Haut-commissaire a dit que c’était une initiative de l’Etat, notre demande c’est que vous retiriez cette initiative de décret (…) Nous sommes complètement contre l’utilisation du symbole de la République » (Louis MAPOU, 06/03/2020 ; sources : congres.nc)
Finalement, les indépendantistes veulent (aussi) le drapeau Bleu-Blanc-Rouge !
S’en est suivie une séquence particulièrement intéressante ou le tragique s’est mêlé à la farce : en effet, afin d’empêcher l’utilisation du drapeau tricolore par le camp loyaliste, les indépendantistes ont affirmé que, à bien réfléchir, le drapeau français était le « leur » ; à commencer par Louis Mapou du Palika :
« Si vous utilisez le drapeau de la République, dans cette campagne, à partir de ce décret, nous considérerons que la partie indépendantiste qui a voté à 43% est rejetée, parce que nous considérons ce drapeau comme le nôtre ! (…) L’Etat prend position en faveur du maintien au sein de la République (…) c’est un acte politique majeur pour nous ! » (Louis MAPOU, 06/03/2020 ; sources : congres.nc)
De même, une élue de l’Union Calédonienne a mis en avant le fait que le drapeau tricolore était aussi celui des indépendantistes (SIC) et officiellement un symbole de la France alors que celui du FLNKS n’était pas « légalisé », c’est-à-dire reconnu par la constitution française :
« Aujourd’hui, l’Etat démontre qu’il est prêt à tout en fait pour maintenir la possession sur la Nouvelle-Calédonie (…) le drapeau Bleu-Blanc-Rouge, le tricolore, il est autant le vôtre que le nôtre ! Donc que l’Etat nous explique à quel niveau il peut considérer une équité alors que le drapeau du FLNKS n’est pas légalisé comme le vôtre ? C’est-à-dire constitutionnalisé » (Marie-Line SAKILIA, 06/03/2020 ; sources : congres.nc)
De quoi pousser la tête de liste de l’Avenir en Confiance à rappeler aux uns et aux autres deux-trois vérités qui apparaissent pour le moins comme des évidences, en tout cas du côté des non-indépendantistes :
« Quand on veut l’indépendance, c’est qu’on ne veut plus être français. Ça parait évident mais ça parait peut-être utile de le rappeler. Ça veut dire qu’on ne veut plus être dans la France et donc on ne veut plus du drapeau français… Donc le fait que nous, nous voulions maintenir la Nouvelle-Calédonie dans la France c’est parce qu’on veut maintenir le drapeau français à contrario des indépendantistes (…) Il y a eu des interventions d’élus indépendantistes en réunion de bureau élargie pour dire “Mais nous aussi on veut le drapeau français !” bah oui, enfin si vous voulez l’indépendance, c’est que vous ne voulez plus être français… À un moment il faut dire les choses. » (Sonia BACKES, 06/03/2020 ; sources : congres.nc)
Suite à cela, dans une intervention remarquée, le président de Génération NC a questionné les indépendantistes quant au message qu’ils souhaitaient transmettre aux calédoniens, mettant en avant un risque de radicalisation, non pas des militants indépendantistes, mais des loyalistes, suite aux modifications exigées par le FLNKS :
« Attention à ne pas nous radicaliser. Au dernier comité des signataires, les indépendantistes ont porté une différence de traitement entre calédoniens, entre jeunes calédoniens, entre ceux de droit coutumier et ceux de droit commun. Quelques mois après, les indépendantistes défendent, dans le cadre de la campagne sur le référendum, l’interdiction du drapeau français pour les partisans du maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France… Parce que c’est ça que les Calédoniens vont retenir, au-delà du débat juridico-juridique. Quel pays vous voulez construire ? Parce que vous ne nous envoyez pas des bons signes. Quand on n’est pas d’accord avec vous, vous modifiez les règles, vous soutenez la modification des règles. Donc le pays indépendant que vous portez c’est quoi derrière ? C’est une égalité entre les uns et les autres ? Ou alors, quand on n’est pas d’accord on est mis de côté ? (…) Nous on dit quoi à nos électeurs ? On fait quoi contre la radicalisation de notre électorat après ? Donc il faut faire attention, parce que, effectivement, ça risque de mettre le feu aux poudres, mais peut-être pas du côté auquel vous croyez… » (Nicolas METZDORF, 06/03/2020 ; sources : congres.nc)
Une réflexion du benjamin du congrès qui n’a pas plu du tout de l’autre côté de l’échiquier puisque le président de l’Union Calédonienne, s’il n’a pas souhaité revenir sur l’inscriptions des natifs, a tenu à expliquer la position de son groupe par le « prix » du « sang versé » par les indépendantistes lors des évènements des années 80 :
« Nous sommes dans un processus où on peut pas se mettre à égalité avec la France, parce que la France, c’est lui qui colonise notre pays et comment juger qu’il y a une équité entre la France et nous quand on demande à sortir ? (…) La notion de paix de trente ans, c’est pas à nous qu’il faut venir la chanter : A Tiendanite, à Ouvéa, à Ouégoa, c’est qui-qui l’a payé le prix de cette paix ? » (Daniel GOA, 06/03/2020 ; sources : congres.nc)
Une déclaration suivie par celle de Mathias Waneux, l’élu UC d’Ouvéa qui a fait le lien entre l’utilisation du drapeau français et l’épidémie du Coronavirus :
« Après avoir entendu Monsieur Metzdorf qui donne des leçons aux indépendantistes, je suis dans la logique de Monsieur Mapou et de notre chef de groupe, le décret que l’Etat vient de rentrer aujourd’hui c’est comme si vous officialisiez la venue du COVID-19 chez nous. (…) On pense que c’est encore une fois une manière de nous emmener dans un terrain très glissant quoi. Donc c’est un choix quoi, c’est un choix qui peut être prémédité de l’Etat pour qu’on se batte entre nous quoi (…) C’est pas la peine de changer les règles alors pourquoi changer les règles maintenant ? » (Mathias WANEUX, 06/03/2020 ; sources : congres.nc)
Autre déclaration notable, celle de Philippe Blaise qui a expliqué les différences entre une élection classique (où il s’agit d’élire un candidat), et un scrutin référendaire, portant sur le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France :
« Le débat est extrêmement clair : le débat c’est de savoir si, dans la propagande officielle, pour un scrutin d’autodétermination, on reconnait que les gens doivent avoir l’explication la plus claire sur le choix qui leur est proposé (…) il est vrai que dans une élection classique (…) il est interdit d’utiliser le drapeau Bleu-Blanc-Rouge pour éviter qu’un candidat, personne physique, puisse se présenter comme une sorte de candidat officiel. Mais là il n’y a pas de candidat ! Il y a un choix fondamental qui est : est-ce qu’on reste dans la République Française ou est-ce qu’on en sort ? (…) Ça a du sens, et c’est parfaitement logique et je dirais honnête intellectuellement que l’on propose dans le cadre de la campagne officielle que les gens puissent avoir accès à un choix clair (…) il faut laisser les Calédoniens s’exprimer dans la clarté la plus absolue » (Philippe BLAISE, 06/03/2020 ; sources : congres.nc)
Des arguments qui n’ont pas convaincu les indépendantistes qui ont demandé le vote du texte (pour justement pouvoir s’y opposer) puis qui ont voté contre la motion préjudicielle déposée par l’AEC, laquelle repoussait à une autre date son examen. Reste que les loyalistes stricto sensu disposent de 25 voix au congrès, que les indépendantistes en disposent de 26 et que l’Eveil Océanien compte 3 sièges au sein de l’hémicycle. Les loyalistes étant pour l’utilisation du drapeau tricolore et les indépendantistes contre, le parti de Milakulo Tukumuli devait faire la différence et montrer, dans les faits, son positionnement politique. Ce qui fut fait, puisqu’il a choisi le camp indépendantiste.
Des petits calculs opportunistes pour Milakulo Tukumuli ?
Il faut tout d’abord bien comprendre, s’agissant de Milakulo Tukumuli, qu’une majorité des propos qu’il tient en public ne semblent pas correspondre à la réalité. Le président du parti communautaire wallisien et futunien défend en effet l’idée que son mouvement n’est pas un parti communautaire alors qu’il est composé exclusivement de wallisiens et de futuniens, que ses meetings se déroulent presque exclusivement dans les langues wallisiennes ou futuniennes, que l’ensemble de ses têtes de liste aux municipales le sont aussi et qu’il n’est candidat que dans les communes où la proportion de wallisiens et de futuniens dépassent les 10% de la population (Nouméa, Paita, Mont-Dore, Dumbéa et La Foa) ce qui lui assure une certaine représentativité. Auto-auréolé du titre de représentant officiel des Wallisiens et Futuniens de Nouvelle-Calédonie, Milakulo Tukumuli a donc cherché non sans mal à faire croire qu’il ne voulait pas choisir entre les indépendantistes et les loyalistes :
« Je m’exprime en tant que président de l’Eveil Océanien (…) qui est un parti qui ne fera pas campagne pour le référendum de cette année. Rappeler aussi que dans l’Eveil Océanien, il y a les deux sensibilités : il y a des loyalistes et des indépendantistes (…) Ce que nous souhaitons pour le second referendum, c’est que les règles du jeu ne changent pas. Pour le référendum du 6 septembre prochain, y-a une règle qui a déjà changé, c’est concernant l’inscription automatique des natifs (…) Aujourd’hui, la question porte sur le drapeau français » (Milakulo TUKUMULI, 06/03/2020 ; sources : congres.nc)
Expliquant n’être ni dans un camp ni dans l’autre, le président de l’Eveil Océanien a donc affirmé qu’il ne fallait pas que les règles changent entre les deux référendums mais a admis que celles-ci avaient déjà changé (lors du dernier comité des signataires, l’Eveil Océanien ne s’était pas opposé à ce que les natifs non-kanaks nouvellement majeurs – wallisiens ou non – ne soient pas inscrits automatiquement sur les listes électorales, contrairement aux jeunes majeurs kanaks) Porté par une capacité d’empathie quasi-messianique, Milakulo Tukumuli a affirmé comprendre le « sentiment d’iniquité des loyalistes » mais aussi comprendre « le sentiment des indépendantistes ». Des messages apaisants visant à faire passer un argument pour le moins surprenant s’agissant du sujet du drapeau. Celui qui est depuis près d’un an vice-président de la province Sud a déclaré que l’utilisation du drapeau bleu-blanc-rouge pouvait porter à confusion si les indépendantistes le mettaient sur le bulletin de vote du OUI à l’indépendance (NDLR : ce qui est une bêtise puisque le texte en question ne concerne pas les bulletins de vote mais uniquement les outils de la campagne électorale ; mais il semble que Milakulo Tukumuli n’a pas lu le texte qu’il a critiqué) :
« Je comprends ici le sentiment d’iniquité pour les partis loyalistes qui sont ici. Je comprends aussi le sentiment des indépendantistes du fait de voir le drapeau français arboré (…) mais l’idée de l’Etat va porter à confusion (…) Si les indépendantistes mettaient demain, sur leur bulletin, le drapeau français, parce que tout le monde aurait droit de la faire, alors là, il y aurait un vrai bordel et une vraie confusion (…) voilà pourquoi, concernant ce décret, l’Eveil Océanien va s’abstenir » (Milakulo TUKUMULI, 06/03/2020 ; sources : congres.nc)
Or, dans le cas d’espèce, une abstention équivalait à une opposition au texte puisque les loyalistes ne disposent pas de la majorité des voix pour le faire adopter, les indépendantistes détenant la majorité relative en cas d’abstention de l’EO ! Une situation que le leader de l’Eveil Océanien a compris un peu plus tard durant la séance… Reste que les indépendantistes ont alors sauté sur l’argument de Tukumuli, Caroline Machoro-Reigner reprenant l’argument saugrenu selon lequel le FLNKS pourrait faire campagne avec le drapeau tricolore, ce qui serait à la fois source de confusion mais, il faut bien le dire, particulièrement rigolo pour les vieux observateurs de la vie politique locale :
« Les groupes politiques seraient donc autorisés, en toute légitimité, à utiliser l’emblème national pour leur propre communication ? Cela occasionnerait une confusion certaine pour les électeurs, sans compter ce que disait Monsieur Tukumuli, que nous aussi, nous pouvons utiliser l’emblème national, et dans quels termes ? Et dans quels termes ? Donc cela occasionnerait une confusion certaine pour les électeurs (…) Cela pourrait créer des doutes dans l’esprit des électeurs et influer sur les choix électoraux des calédoniens au risque d’insincérité des résultats du scrutin » (Caroline MACHORO-REIGNER, 06/03/2020 ; sources : congres.nc)
La dernière intervention des indépendantistes est, elle aussi, très éclairante puisqu’au milieu de son explication de vote, Louis Mapou a compris qu’avec l’abstention de l’Eveil Océanien et la prise de position de Milakulo Tukumuli, le vote serait pour lui victorieux puisqu’il entrainerait l’interdiction de l’utilisation des emblèmes de la République Française par les loyalistes :
« Je vais dire d’abord à Nicolas Metzdorf qu’on n’a pas besoin de leçons de sa part sur l’histoire et sur les responsabilités des uns ou des autres qu’ils ont eu dans l’histoire (…) Alors, pourquoi vous voulez reporter ? (…) Faut y aller ! et puis l’Etat prendra position (…) Vous pouvez le voter hein, on n’est pas majoritaire nous les indépendantistes… On ne vote pas en fonction de ça, on le fait en fonction de nos convictions. Hein ? [NDLR : Louis MAPOU apprend alors par un autre élu que Milakulo TUKUMULI va s’abstenir et donc faire gagner les indépendantistes] alors c’est vrai que Mila s’est prononcé, et bien, Merci Mila ! Oui, alors finalement on procède au vote ! (rires) » (Louis MAPOU, 06/03/2020 ; sources : congres.nc)
Jacques Lafleur avait l’habitude dire que s’agissant de la politique calédonienne « quand on a un pied sur chaque trottoir, c’est qu’on a les c******* sur le coaltar ». En effet, pour l’ancien homme fort du caillou, il n’y avait pas d’avenir possible en politique si un responsable restait ambigu quant à son souhait de maintenir ou non la Nouvelle-Calédonie dans la France. Et si Milakulo Tukumuli ne connaissait peut-être pas cette vieille maxime locale, force est de constater qu’il a dû ressentir la chaleur du coaltar avant de décider de la stratégie à tenir pour son mouvement. Ainsi, après avoir expliqué que son groupe s’abstiendrait, Milakulo Tukumuli a demandé aux deux élues qui siègent avec lui de voter comme les loyalistes (en votant pour la motion afin de faire repousser l’examen du texte) mais a tenu à voter différemment en s’abstenant, afin de ne pas énerver les indépendantistes ! Une preuve s’il en est que, d’une part, les élus de l’Eveil Océanien ont la particularité de voter différemment selon leurs intérêts et que, d’autre part, les deux femmes élues de l’Eveil océanien ne seraient là que pour faire de la figuration et voter comme leur demande leur chef, quitte à faire le contraire de ce que leur chef de parti avait annoncé lors de son explication de vote deux heures plus tôt…
Tukumuli : les (juteuses) raisons d’une abstention
Il faut dire qu’avec ses trois élus bien positionnés au milieu du camp loyaliste et indépendantiste, Milakulo Tukumuli peut faire la pluie et le beau temps au congrès, chaque camp ayant besoin de ses 3 voix pour faire passer un texte. C’est ainsi qu’après les provinciales de mai 2019, le président de l’Eveil Océanien a obtenu des loyalistes une vice-présidence à la province ainsi qu’un poste de ministre au gouvernement collégial avec les moyens humains et financiers qui leur sont liés. Avant cela, Milakulo Tukumuli avait voté pour Roch Wamytan au congrès afin (officiellement) de montrer son équidistance entre les deux camps et (officieusement) d’obtenir une présidence de commission (travail et formation professionnelle) et de faire pression sur les loyalistes pour que ceux-ci lui donnent des postes et des moyens. Or, dans le cadre de la prochaine élection au perchoir du congrès, Milakulo Tukumuli aurait déjà négocié avec l’Union Calédonienne la ré-election de Roch Wamytan contre plusieurs présidences de commission pour son parti, lesquelles lui octroieraient (en juillet) encore davantage de postes et de moyens. Enfin, en pleine campagne pour les municipales, le candidat à Paita espère renouveler dans cette commune son score aux provinciales (18,93% à Paita) ce qui lui permettrait d’être présent au second tour. En n’offusquant pas les indépendantistes et notamment Louis Mapou (le chef du groupe Palika au congrès est également le candidat des indépendantistes à Paita), Milakulo Tukumuli espère que ce dernier lui renverra l’ascenseur à l’occasion d’un second tour à Paita qui le verrait s’opposer au candidat loyaliste… Une victoire à Paita qui lui permettrait d’obtenir ce qu’il semble vouloir plus que tout : à savoir un fief, et des postes et des moyens.
Serait-ce d’ailleurs la raison pour laquelle l’Eveil Océanien a décidé de ne pas faire campagne pour le référendum ? En effet, quel que soit le résultat de ce scrutin, il ne s’agit pas d’une élection ordinaire pour remporter des sièges mais d’un choix de société, quasi-philosophique qui concerne tous les Calédoniens. Cependant, le référendum ne permettra pas à Milakulo Tukumuli de gagner davantage de postes et de moyens… Aucune raison donc qu’il s’en préoccupe !
Après une indépendance qui ne serait pas tout à fait l’indépendance, nous voilà avec un référendum qui ne serait plus tout à fait un référendum. Le cycle des conférences mensuelles est de retour au Centre J.M. Tjibaou. Celle d’hier soir, la première post confinement, avait pour titre : « DESTIN COMMUN ET REVENDICATION INDÉPENDANTISTE KANAK FONT-ILS BON MÉNAGE ? Retour sur l’histoire calédonienne » Il est patent que les Calédoniens dans leur grande majorité, « toutes ethnies confondues » selon la formule consacrée, souffrent (en souffrent-ils d’ailleurs ??) d’un manque de connaissance de leur histoire… commune. Le conférencier a balayé… Lire la suite »
@XXX « Il est patent que les Calédoniens dans leur grande majorité, « toutes ethnies confondues » selon la formule consacrée, souffrent (en souffrent-ils d’ailleurs ??) d’un manque de connaissance de leur histoire… commune. ». Ceux de la génération des “Boomers” sans doute, sont-ils sensibles à l’histoire de la Nouvelle-Calédonie et pas que d’elle d’ailleurs. L’actuelle certainement pas. Elle vit dans l’immédiateté, dans un monde en perpétuelle effervescence passant plus ses journées à surfer sur le Net qu’à réfléchir sur ce qui a fait la NC d’aujourd’hui. Et que dire du monde d’hier. Cette génération d’aujourd’hui s’est-elle intéressée aux guerres… Lire la suite »
“C’est une mesure forte de la province Sud : le contrôle et le signalement systématique des mineurs non-accompagnés entre 22 h et 5 h du matin. Objectif affiché, responsabiliser davantage les parents dans la lutte contre l’alcoolisme et la délinquance des mineurs./…”
NC 1ère sous le titre racoleur : “Le couvre-feu des mineurs en province Sud : qu’en pensent les jeunes et les familles ?”
Alors couvre feu ou coordination renforcée entre les forces de l’ordre et les services provinciaux de prévention et de protection de l’enfance en danger ?
@XXX “Alors couvre-feu ou coordination renforcée entre les forces de l’ordre et les services provinciaux de prévention et de protection de l’enfance en danger ?“. Il serait temps de revenir à la raison. Est-il normal, supportable d’être confronté régulièrement à des faits divers qui pourraient tourner au drame, tel que celui qui s’est produit dans la nuit de lundi à mardi dernier, où quatre “jeunes” dont deux mineurs à bord d’une voiture volée ont traîné sur plusieurs mètres un policier qui tentait de les contrôler. Çà c’est une chose mais que dire du fait que le chauffeur de cette voiture… Lire la suite »
@Led Zep – “Quoi de plus censé ?” Et la loi permettait cela depuis longtemps. Le même dispositif devrait d’ailleurs de mon point de vue être activé pour les mineurs de moins de 16 ans qui traînent en journée en ville en période scolaire. Fallait-il encore coordonner l’action des services de police et de gendarmerie avec les services sociaux. C’est fait et ce n’est pas un couvre feu. C’est un choix et une volonté politique. Juste le rappel qu’un enfant seul ou en errance la nuit dans la ville est potentiellement un enfant en danger avant d’être un mineur délinquant.… Lire la suite »
@XXX
“Le même dispositif devrait d’ailleurs de mon point de vue être activé pour les mineurs de moins de 16 ans qui traînent en journée en ville en période scolaire.“.
Comme ce sont certainement les mêmes qui “traînent” la nuit ci et là déjà, cette première mesure concernant leurs divagations “nocturnes” devrait avoir, en espérant qu’elle soit appliquée stricto sensu, un impact aussi sur leurs divagations “diurnes”.
LedZep.
“Quoi de plus censé ?” Vous vouliez sans doute écrire “sensé”, cf supra: “Ce que souhaite mettre en place la Province Sud …… tombe sous le sens.
C’est comme de claquer un Em au lieu d’un E. ????????
Que les coups de Robert Johnson et Charlie Christian s’abattent sur vous…
@XYY .
“Que les coups de Robert Johnson et Charlie Christian s’abattent sur vous…”.
Mieux encore, les 4 premières notes connues de tous mais interprétées ici par un jeune prodige
https://www.youtube.com/watch?v=gUarhwho0f8
Le président du Sénat coutumier , Hippolyte Sinewami, était l’invité de la Matinale en radio sur NC 1ère, mercredi dernier 29 avril. Du virage de l’UC vers l’indépendance en passant par la revendication des terres, Nainville les Roches et la reconnaissance des « Victimes de l’histoire » , et sa suite avec la sombre période 84/88 et les accords, il est une petite musique qui dans le fond, n’a guère variée dans le monde mélanésien. Extraits : « La ligne directrice du Sénat : sauver la vie des gens ». « Dans le contexte du pays, nous sommes aussi les… Lire la suite »
@XXX « Le président du Sénat coutumier , Hippolyte Sinewami, était l’invité de la Matinale en radio sur NC 1ère, mercredi dernier 29 avril. ». Fallait-il s’y attendre 21 ans après promulgation de la Loi n° 99-209 organique du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie qui définit les attributions du Sénat Coutumier de cette volonté de ce Sénat, de immiscer désormais dans la vie politique du Pays ? Dotés d’un pouvoir consultatif, défini de façon plus ou moins énigmatique dans cette loi désormais, nos Sénateurs Coutumiers veulent être pourvus d’un pouvoir décisionnel. Certes mais dans quel domaine de compétence ? Celui de la… Lire la suite »
LedZep je suis d’accord avec vous: “il faut bien prendre en compte ce fond culturel qui représente 40% de la population du pays”. Donc qu’ils continuent à tailler des flèches faîtières dans les tronc de fougères, qu’ils continuent à faire des groupes de kaneka, entretenir leurs us et coutumes, pousser des cris de guerre, faire venir les cranes de leurs ancêtres pour les brûler, faire des jolies cases en paille etc… Mais le sénat coutumier est consultatif, si il se met à faire de la politique il faut revoir les statuts et les conditions de financement pour aligner sur le… Lire la suite »
@abou “Mais le sénat coutumier est consultatif, s’il se met à faire de la politique il faut revoir les statuts et les conditions de financement pour aligner sur le financement des partis politiques.“. Ou dissoudre cette institution qui aura perdu de sa vocation celle de préserver l’identité Kanak, de faire perdurer ses traditions, et de s’investir un peu plus dans “l’Agence de développement rural et d’aménagement foncier” et de “l’Agence de développement de la culture kanak” comme elle est en droit de le faire selon l’Article 23 de la Loi n° 99-209 organique du 19 mars 1999 relative à la… Lire la suite »
Le sénat coutumier doit resté …confiné… dans ses attributions !
Il nous faudrait un nouveau sujet pour discuter de cela : Hubert B., au travail !
Mister Eric utopie, les sujets sont choisis en fonction des gueguerres politiques ou financières du nouveau proprio des lieux, nous avons tout au plus une attribution de bouffon du roi condamné à servir d’appât pour guider les lecteurs vers les pubs.
Faisons un peu comme le renard dans la fable de Lafontaine et rèjouissont nous des interstices qui nous sont allouées pour papoter.
@abou “à servir d’appât pour guider les lecteurs vers les pubs.“. Ces pubs qui sont affichées sur le Blog sont-elles le fait du Blog lui-même (de part la volonté de ses gestionnaires) où est-ce dû au navigateur (Browser) que nous utilisons, “Chrome” “Microsoft Edge” pour ne citer que les plus connus. Moi je penche plus pour des effets de bords dus au navigateur utilisé. J’ai ouvert deux sessions sur Caledosphere, l’une avec Edge l’autre avec Chrome. Sur la première page, affichée par Edge, j’ai l’affichage d’une Pub Australienne dont voici le lien https://www.newchic.com/theme-mix-t-334546/?utm_source=google&utm_medium=cpc_ads1&utm_campaign=cnew-mac-ic-cl334027-us&utm_content=zhouhong&utm_design=148&gclid=EAIaIQobChMI8JOx4uiT6QIVDdePCh1NPQqCEAEYASAAEgKr9PD_BwE Sur celle affichée par Chrome, j’ai l’affichage… Lire la suite »
En son temps, la revendication d’indépendance s’est solidifiée sur la même aspiration de fond (Cf. Mélanésia 2000) que celle développée aujourd’hui par le Sénat coutumier. S’agissant d’une revendication d’indépendance, le réflexe de la majorité des « Européens » fut d’y voir tout au plus une manipulation des populations mélanésiennes par des « éléments extérieurs ». Un peu comme le Covid 19 aujourd’hui : ouf ! ça ne pouvait venir que de l’extérieur ! Ce fut à coup sûr également, un bon moyen de ne pas entendre, voir d’occulter volontairement, le message de fond qui montait des populations mélanésiennes. La revendication… Lire la suite »
Les Nouvelles : “Arrivée de militaires à La Tontouta dimanche : « une information inexacte », affirme le haut-commissaire Crée le 23.04.2020 à 18h10 | Mis à jour le 23.04.2020 à 18h19 “L’État met fin à la polémique. Alors que hier et ce jeudi matin, le Sénat coutumier et les membres indépendantistes du gouvernement annonçaient être « totalement opposés » à « l’arrivée d’un vol dimanche 26 avril » de militaires, le haut-commissaire Laurent Prévost a affirmé dans un communiqué que « cette information est inexacte ». « Le haut-commissariat a pris note avec surprise des différents communiqués concernant l’arrivée… Lire la suite »
Avion = transport = ministre des transports = Tyuienon
Il est pas en train de passer pour une brêle ce soir ?
@Nogius
“Il est pas en train de passer pour une brêle ce soir ?[Gilbert T]“.
Il fait en tout cas, preuve de modération notre compatriote Gilbert ce soir ainsi qu’Hippolyte notre Président du Sénat Coutumier. Invités de dernière minute par NC la 1ére histoire de tenter de redorer leur image après l’attitude plus que ridicule et irresponsable qu’ils ont tenu au sujet du vol “militaire” de dimanche prochain ? Emission de télé qui se résume à “il faut sauver les soldats” Sénat Coutumier et Mouvance Indépendantiste.
Néanmoins bonne émission.
NC1ère – Jeannette Peteisi (F.T.) • Publié le 24 avril 2020 à 12h45 “Selon des sources militaires et civiles, un A340 de l’armée de l’air devait atterrir dimanche à Tontouta, avec à son bord 179 personnels militaires. Un vol en partance de Roissy ce vendredi, heure de Paris.(…) Ce vol censé atterrir dimanche était programmé depuis plusieurs semaines, d’après nos sources. Elles précisent qu’un avion ne peut pas tomber du ciel du jour au lendemain, plusieurs services sont mobilisés pour préparer au mieux son arrivée. Or, la rotation a visiblement été annulée depuis peu, constatent ces mêmes sources.(…) On peut… Lire la suite »
Ce jeune homme en plus d’être intelligent a un style qui sait faire rire:
https://m.youtube.com/watch?v=WwEIzdZ9quI
@ XXX & @ Mister Eric – & @ XYY Puis-je me permettre de vous suggérer de raccourcir vos commentaires, et au moins de temps à autre de les limiter à “Facho” et à “Connard”. Cela permettrait à l’avenir de cliquer moins souvent sur la touche “Afficher plus de commentaires”. @ XYY : chaque fois que l’on passe d’un article à l’autre, le compteur de lecture est incrémenté … 12800 lectures, cela fait combien de lecteurs ? Ai-je déjà révélé que j’ai (vers 1995) créé et géré pendant plus de 2 ans un (petit) site administratif et technique de coopération régionale… Lire la suite »
Alik.
“Afficher plus de commentaires”. Je suis très rarement “long”. Le problème c’est le système d’indexation de caledosphere je crois, empilage*? imbrication ? .
Le seul contournement ca serait de poster sur [Rejoindre la discussion] même si c’est une réponse, en mentionnant à qui on répond, à quoi on répond (citation + date et heure)…fiu…
Voici un résumé copié-collé de notre échange où nous étions trois dès le début; c’est une preuve. XYY : qu’avez vous de commun avec ceux qui n’ont en absolument pas les moyens ? XXX : Qu’en savez vous ? Mister Eric : Ben dites-le nous ! XXX : (réponse à côté) Mister Eric : Pouvez-vous y répondre de manière simple et franche sans ces écarts poétiques qui vous arrangent autant qu’ils vous caractérisent ? XXX : Pourquoi vous répondrais-je ? […] Vous n’avez pas besoin de ma réponse pour continuer à construire vos représentations […] mon petit facho de service… Lire la suite »
Hier, encore un exploit de nos champions du monde lokaux avec vol et incendie d un véhicule du dispensaire de Poum. Si pour être humaniste, il faut accepter et faire mine de comprendre : – ce type de comportement abruti. – le viol et la maltraitance des enfants. – le tabassage des femmes. – le massacre à coup de barres de fer d octogénaires. – l issue quasi systématique des réunions “coutumières” dans le meilleur des cas à coups de sabres et au pire de fusils à cause de l ivrognerie généralisée. – les propos racistes et anti jaunes, blancs,… Lire la suite »
Et s’il n’y avait que ça, JFG : https://www.lnc.nc/breve/l-opt-se-plaint-d-une-recrudescence-d-actes-de-vandalisme-et-reclame-du-civisme Pour ma part aujourd’hui, et comme XYY, je me pose la question : Qu’avons-nous “en commun” dans “le destin commun” avec des individus jeunes (donc “l’avenir” de ce pays), toujours kanak, qui se livrent à toutes ces exactions qui sont un rejet violent de la société qui nous entoure, un rejet violent du non-kanak à qui on dit “ici c’est kanaky c’est pas ton pays” ? Parce qu’à partir du moment où le discours est “ici c’est Kanaky”, et que tu n’es pas kanak, qu’as-tu en comment avec des individus qui… Lire la suite »
@mister Eric “Qu’avons-nous “en commun” dans “le destin commun” avec des individus jeunes (donc “l’avenir” de ce pays), toujours kanak, qui se livrent à toutes ces exactions qui sont un rejet violent de la société qui nous entoure“. Et si ce comportement « déviant » ne témoignait pas d’une certaine forme de déliquescence d’une communauté qui a été manipulée depuis des décennies par des responsables politiques quelque peu manipulateurs, frustres, à l’esprit fermé aux réalités du monde qui nous entoure. Qui, sous prétexte de revendication identitaire légitime, nous ont ressortis des poncifs éculés d’une idéologie d’un autre âge qui n’a produit que… Lire la suite »
Ledzep, je souhaite que XXX vous lise.
Ce rejet violent, cela reste un rejet de la civilisation européenne, donc in fine de l’Européen… n’ayez pas peur de le dire, il suffit de lire le journal.
La “decolonisation des esprits”, c’est peut-être ça aussi…
Mister Eric. “Ce rejet violent, cela reste un rejet de la civilisation européenne, donc in fine de l’Européen…” Pas d’accord, ces déviants comme dit LedZep rejettent tout et n’importe quoi. Si vous avez des copains kanaks originaires de Canala ou Lifou, discutez un peu avec eux, vous verrez. Ce que je reproche* aux leaders indépendantistes, c’est qu’ils ne se dont jamais préoccupé de la jeunesse kanake, ne lui ont jamais proposé de perspectives autres que le mantra “Kanaky libre et indépendante”. Il est vrai que côté non indépendantistes, les leaders ne sont pas plus brillants, à part “maintien dans la… Lire la suite »
XYY, “Pas d’accord, ces déviants […] rejettent tout et n’importe quoi. — ben y compris l’Européen et la modèle de civilisation; qu’ont-ils d’autre dans leur choix ? rejettent-ils le modèle “gang” et “rasta”? J’avoue que là j’ai du mal à vous suivre. ———————– “Ce que je reproche* aux leaders indépendantistes, c’est qu’ils ne se dont jamais préoccupé de la jeunesse kanake, ne lui ont jamais proposé de perspectives autres que le mantra “Kanaky libre et indépendante” — je ne me suis pas privé de dire la même chose tant de fois sur ce site ——————— “côté non indépendantistes, les leaders… Lire la suite »
Mister Eric.
“— ben y compris l’Européen”. Evidemment.
“et la modèle de civilisation”. Je pense que “modèle de civilisation” est un concept qui ne leur effleure même pas les neurones.
“côté non indépendantistes…la responsabilité des loyalistes…”. Je me suis mal exprimé. Je parlais de ce que les leaders non-indépendantistes offraient comme perspective à la jeunesse non-indépendantistes, rien, Convaincre les jeunes indépendantistes, c’est le cadet de leur soucis, ça ne leur a même pas effleuré les neurones. .
Mister Eric. oubli…
“rejettent-ils le modèle “gang” et “rasta” “. Regardez bien les vidéos des caméras de surveillance, faites un tour aux séances de correctionnelles. Pas de rasta ou très rarement. Quant au gang, pas de signes distinctifs propres, pas d’uniformes, pas de rituels, non, des bandes tout au plus, et il y a un sacré distinguo…
@XYY . “Ce que je reproche aux leaders indépendantistes, c’est qu’ils ne se sont jamais préoccupés de la jeunesse kanake, ne lui ont jamais proposé de perspectives autres que le mantra “Kanaky libre et indépendante”. « Non possum solus probant ». Ce à quoi, je rajouterai que, hormis certains de ces leaders du passé qui eux, ont voulu par leur réussite scolaire s’ouvrir au monde, la majorité d’entre-eux qui sévissent encore de nos jours, ne brillent pas par cette appétence. Ce qui nous donne des discours creux, répétitifs, souvent incompréhensibles, témoignant d’une certaine étroitesse d’esprit. Le temps des faux-semblants n’est plus de… Lire la suite »
LedZep.
« Non possum solus probant ». Citation ? De qui ? Je ne vois pas trop la traduction. Inversion proposition complétive, verbe principal ?
@XYY .
« Non possum solus probant ». Citation ? De qui ?
Laisse tomber je me suis planté.
Il y a belles lurettes que je n’ai plus mon “Gaffiot” !
@mister Eric- “Mister Eric : Pouvez-vous y répondre de manière simple et franche sans ces écarts poétiques qui vous arrangent autant qu’ils vous caractérisent ?” Et vous appelez cela, l’ouverture de votre part d’un dialogue courtois et constructif !? Ben mon neveu ! Et, c’est la preuve, s’il en fallait une supplémentaire que nous ne sommes pas du tout sur la même longueur d’onde ? Et comme nos valeurs divergent au moins autant, je ne me vois pas changer d’avis vous concernant, ni sur votre conception si particulière du “dialogue”, ni sur votre idéologie d’extrême droite dont les relents suintent… Lire la suite »
il n’y a aucun relent d’extrême droite dans mes interventions quand je vous demande un argument (“ben dites-le nous!”) en vous taquinant un peu (“sans ces écarts poétiques…); c’est une accusation mensongère, une affabulation : c’est donc vous qui avez un problème, la moindre petite pique…et vous perdez pied. Il en résulte que c’est bien à vous que se pose cette question “Et vous appelez cela, l’ouverture de votre part d’un dialogue courtois et constructif !?” Il aurait fallu que je vous fasse des courbettes suivies d’une génuflexion, monseigneur ? Oui j’ai voulu poursuivre le dialogue, je n’ai aucune “conception… Lire la suite »
@mister Eric- ” c’est donc vous qui avez un problème,”
Ben je crois mon neveu que j’ai un problème. Et il sera résolu quand vous arrêterez de m’emmerder.
Et comme je vois que vous n’avez pas encore compris,vous restez mon facho préféré sur ce blog. Certes, vous n’êtes pas le seul, mais vous êtes mon préféré.
Na !
@mister Eric – Je n’ai aucunement l’intention de vous insulter lorsque je parle de vous comme un facho. Je pense que vous êtes un, c’est tout. Et vous n’avez pas barre là dessus. C’est mon opinion, c’est tout. Il faut vraiment que vous vous l’enfonciez dans un coin de la tête : pour moi, vous êtes même la caricature du facho en pays post-colonial. Et vous n’y pouvez rien , c’est comme cela, c’est mon opinion et comme c’est mon opinion, je n’ai aucune raison de l’étayer sur ce blog. Que vous, vous vous sentiez insulté lorsque je dis de… Lire la suite »
Si, c’est une insulte puisque vous m’assimilez à un mouvement politique qui fait dans la violence. Et je n’ai pas à accepter un tel jugement; je vous refuse ce droit, de m’assimiler à des gens qui usent de la violence physique pour soumettre les autres. Je ne suis pas un facho, donc je ne suis “votre petit facho préféré” et cette formulation est insultante, ayez le courage et l’honnêteté de l’admettre ! C’est donc une insulte et rien d’autre. C’est à vous de me lâcher les basques avec ça , mais vous ne voulez pas…. Les gens comme vous qui… Lire la suite »
@XXX- “Et je n’ai pas à accepter un tel jugement; je vous refuse ce droit,” Sauf que je le pense et que de cela vous n’y pouvez rien. C’est aussi pour cela que je pense depuis longtemps que je n’ai rien pour ma part à vous dire sur ce blog. C’est aussi pour cela que je ne comprends pas que vous réagissiez régulièrement à mes posts par des relances, comme vous l’avez encore fait en suiveur de XYY. A vous de voir, pour la suite, si vous voulez encore (ou non) vous retrouver dans le rôle de mon petit facho… Lire la suite »
Je ne suis pas dans le rôle de ton petit facho préféré, connard.
Menteur, tu fais exprès, c’est toi qui relances sans cesse et refuses d’arrêter de m’insulter, alors je t’insulterai, je te rendrai coup pour coup.
Tu as choisi qu’il en soit ainsi, assumes-en les conséquences.
Je vais finir par croire que ça te plait.
Arrivé à un tel point de bêtise et de mensonge de ta part, que peux-tu être autre que mon connard préféré.
Tu n’auras pas le dernier mot, je te le garantis.
@mister Eric- Comme je pense depuis longtemps (au moins deux ans) que nous n’avons rien à partager, je ressasse à chaque “échanges de sourds” inlassablement la même interrogation : “…/je ne comprends pas que vous réagissiez régulièrement à mes posts par des relances, comme vous l’avez encore fait en suiveur de XYY./… au début de ce nouveau dérapage. Et je ne peux que répéter ma dernière phrase : “La balle est dans votre camp, l’ami.” Et si vous me faites encore ch…, sur mes prochains posts, vous aurez du facho. C’est aussi simple que cela. A croire que vous ne… Lire la suite »
Ben voilà XXX, il suffisait de vous retenir ne serait-ce qu’une fois de me balancer le mot qui fâche. On aurait pu s’arrêter depuis longtemps cela nous aurait évité tout cela.
Pour conclure, je me permettrais de vous rappeler sans vouloir vous manquer de respect qu’à plusieurs reprises dans le passé vous êtes intervenu pour écrire que vous étiez d’accord avec certains de mes commentaires.
Tant pis si vous poser une question vous met dans un tel état. Je ferai en sorte d’éviter le dialogue avec vous.
Cordialement à vous,
Bonne soirée.
@mister Eric- Comme depuis le début, je suis partagé entre l’agacement et l’amusement, j’ai hésité…
mais, soyez en sûr, si vous n’avez pas bien compris le message, le coup partita à la moindre incartade.