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Référendum 2020 : l’écart se resserre !

Avec près de 10 000 voix d’avance et un score de 53.26%, le NON à l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie l’a encore une fois emporté lors du second référendum sur l’avenir du territoire. Principal bénéficiaire de l’augmentation de la participation (86%), le camp du OUI a réussi à frôler les 47% et espère atteindre la majorité des voix lors du 3ème référendum que le FLNKS appelle déjà de ses vœux. Alors que ces résultats confirment et accroissent les clivages ethniques et géographiques calédoniens, la Nouvelle-Calédonie sort de ce scrutin plus divisée que jamais. Analyses.

Le sort de la Nouvelle-Calédonie réside aujourd’hui davantage dans la décision de 25 881 personnes qu’en tout autre chose. Avec un corps électoral référendaire quasi-sanctifié, lequel devrait s’accroitre d’environ 6 000 nouveaux électeurs d’ici 2022 (les futurs jeunes majeurs), et un taux de participation sans précédent dans notre histoire, les résultats de ce second scrutin prévu par l’Accord de Nouméa mettent en lumière la profonde division de l’électorat calédonien. Sans trop de surprise, le camp du NON l’emporte à la majorité et se paie le luxe d’augmenter son score de 4%, passant de 78 000 à 81 000 suffrages exprimés. Cependant, confortant ses positions et bénéficiant de la majorité des votes des abstentionnistes de 2018, le camp du OUI a augmenté son score dans presque toutes les communes de Nouvelle-Calédonie passant de 60 000 voix en 2018 à 71 000 en 2020. Et si les leaders du FLNKS ont accusé le coup dimanche soir, puisqu’ils espéraient cette fois-ci pouvoir l’emporter, l’électorat indépendantiste est ressorti galvaniser de ce scrutin alors que les Loyalistes voient leur avance s’effriter. Et puisque les modalités de constitution de la liste référendaire ont permis l’inscription de tous les kanaks et de l’ensemble des électeurs de droit communs qui avaient le droit d’y figurer, désormais tous les regards se tournent vers les personnes qui ne sont pas allées voter ce dimanche 4 octobre. Sachant que 95% des électeurs n’ont pas changé leur vote entre le premier et le second référendum, la clé pour le troisième scrutin repose donc sur les 25 000 abstentionnistes qui ont entre leurs mains le devenir de l’ensemble de leurs compatriotes.

Le peuple kanak a voté comme un seul homme !

Comme toujours s’agissant des scrutins calédoniens, l’ensemble des commentateurs et des pronostiqueurs se sont trompés. Il n’y a eu aucun « essoufflement » du vote indépendantiste. Au contraire, le camp du OUI a été cherché 11 334 voix supplémentaires qu’il a su rajouter à celles qu’il avait déjà engrangé en 2018. Au final, le vote indépendantiste a cru de 18.8% tant et si bien que dans certains bureaux de vote (notamment à Hienghène) le OUI a atteint le score de 100% des suffrages (on imagine donc mal comment faire mieux). Se faisant, le OUI progresse en nombre de voix partout et dans toutes les communes. Et comme en 2018, ce vote est parfaitement corrélé à l’origine ethnique des votants : en effet, sauf rare exception (île des Pins, Maré, …), 90% à 95% des électeurs kanak ont choisi l’indépendance (selon les analyses de l’enquête de CEVIPOF, en novembre 2018, c’était 85% des kanaks qui avaient voté OUI). C’est ainsi qu’aux îles Loyauté peuplées à 98% de personnes kanak, les consignes de vote ont été parfaitement entendues par l’électorat et le Oui a vu son score augmenté de 600 voix à Ouvéa, de 500 voix à Maré et surtout de près de 2 000 voix à Lifou. Résultats : les électeurs de la province des îles qui s’étaient fait remarquer en 2018 avec un (faible) taux de participation compris entre 55% et 65% ont cette fois-ci frôlé les 75% de votants. De même, dans l’agglomération, les indépendantistes ont accru leur score de 4500 voix avec une poussée plus forte à Dumbéa (+1000 voix) et surtout à Nouméa (+ 2300 voix). Fait politique s’il y en a, dans la capitale et pour la première fois, le vote indépendantiste a dépassé les 50% dans 6 bureaux de vote sur les 57 que comporte Nouméa. Ces bureaux de vote étant tous situés dans les quartiers nord de la ville, là où la population océanienne en générale et kanak en particulier est la plus élevée. Ainsi, au-delà de l’évolution du score du OUI, le scrutin a démontré l’unité du peuple kanak, lequel semble prendre appui sur les scrutins à répétition afin de rassembler toujours davantage la communauté mélanésienne autour du bulletin OUI. Au final, survolant les aspects économiques, sociaux ou juridiques, les dirigeants indépendantistes continuent à surfer sur le thème de l’identité du peuple kanak (d’où les appels à sa dignité et à sa liberté) et n’ont qu’un objectif : amener le maximum de personnes kanak dans les bureaux de vote puisque ces dernières votent majoritairement indépendantiste une fois devant l’urne. Désormais, chacun sait que 80% des abstentionnistes de 2018 ont voté pour le OUI à l’indépendance lorsqu’ils se sont rendus aux urnes ce 4 octobre 2020.

Les Loyalistes résistent mais n’ont pas convaincu au-delà de leur base

De toute l’histoire des nombreux scrutins d’autodétermination calédoniens, jamais les partisans du maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France n’avaient ni été aussi nombreux, ni n’avaient atteint un tel score. En effet, plus de 81 000 suffrages se sont portés sur le NON à l’indépendance assurant aux Loyalistes la majorité des voix à l’échelle territoriale. Mais réussissant à accroitre leur score en nombre de voix dans seulement 17 communes sur 33, cette augmentation aura été bien inférieure à celle vécue dans le camp indépendantiste, d’où les baisses en proportion et en pourcentage du vote NON dans la majorité des bureaux de vote de la Grande Terre. Et si, en province Sud, le nombre de bulletins NON a cru de près de 3000 voix, quatre communes de la collectivité ont vu le camp loyaliste perdre des voix : Ile des Pins, Sarraméa, Thio et Yaté. Ainsi, plus on s’éloigne de Nouméa et plus les loyalistes ont perdu des voix et plus on s’en rapproche et plus ils en ont gagné. Le constat est pire en province Nord où le clivage politique indépendantiste/loyaliste s’accentue encore : en effet, les loyalistes y ont perdu quelques centaines de voix (320 précisément) par rapport à 2018. Comme conféré dans le tableau présenté précédemment, quelques dizaines de voix manquent dans 12 communes du grand Nord. Naturellement, ces 320 voix qui manquent aux Loyalistes et qui ne représentent que 0.3 à 0.5% des suffrages globaux seront une arme politique utilisée par tous les adversaires du camp loyaliste d’ici le prochain référendum. Déjà dimanche soir, Aloisio Sako (RDO-FLNKS), Roch Wamytan (UC-FLNKS) et Charles Washetine (Palika-FLNKS) clamaient sur le plateau de France Télévision que « beaucoup d’électeurs » avaient changé leur vote entre 2018 et 2020 passant du NON au OUI. Or, ce mensonge – gros comme le bide d’un élu du congrès – est un très vieux poncif dans le discours indépendantiste, voire nationaliste, lequel repose sur l’idée selon laquelle les broussards allaient un jour ou l’autre, et comme un seul homme, se mettre subitement à voter avec enthousiasme pour la Kanaky. Naturellement, même si les exceptions existent toujours d’un côté ou de l’autre, cette idée est en contradiction avec les faits, les chiffres et la simple analyse des résultats issus des différents bureaux de vote. En revanche, vu l’augmentation ou la stabilisation du score du OUI, il est probable que d’ici 2022, de nouveaux partisans de l’indépendance sortent du bois pour coller à la roue du FLNKS et fassent connaitre ainsi (enfin !) leur conviction profonde…

Le Grand Nouméa, cœur de campagne ?

Enfin, s’agissant du Grand Nouméa, il est clair que les Loyalistes n’y ont pas engrangé l’ensemble des voix qu’ils pouvaient en attendre ou en espérer. Alors que, s’agissant de sa commune, la maire de Nouméa a déclaré au lendemain du scrutin que « le NON régresse de 4 points, mais on a 2 000 électeurs en plus (sources : LNC) », il s’avère qu’en vérité le NON n’a progressé dans la capitale que de 1 115 voix. Et même si Sonia Lagarde affiche une satisfaction plus feinte que de circonstance, le nombre d’abstentionnistes inscrits à Nouméa n’a diminué que de 18%. C’est en effet, encore, près de 8 000 Nouméens (7 956 exactement en 2020 contre 9 989 en 2018) qui ne se sont pas déplacés en ce jour de second référendum ! De même, dans les communes de l’agglomération, et malgré le fait que le nombre de NON augmente en quantité, les indépendantistes ont réussi à dépasser voire doubler cette accroissement (+ 2 336 voix pour le OUI à Nouméa). A Dumbéa, alors que les Loyalistes comte 700 électeurs de plus, les indépendantistes ont comptabilisé près de 1 100 voix supplémentaires. Auréolés de leur victoire aux municipales, les maires loyalistes des 4 grandes communes ont, il est vrai, participé de (très) loin à la campagne référendaire, se contentant de venir à 1 meeting dans chacun de leur fief et dédaignant les réunions de proximité, les rendez-vous médiatiques et surtout les contacts avec les populations des quartiers populaires, plus enclines à écouter le discours indépendantiste. En fait, ironiquement, les maires qui ont triomphalement été élus il y a quelques semaines grâce à l’union des Loyalistes (initiée pour les municipales) sont les responsables politiques loyalistes qui se sont le moins impliqués dans la campagne… In cauda venenum ?

Répartition des voix, évolution des scores et un peu de science-fiction

Le graphique ci-dessous permet de mettre en lumière les évolutions des votes NON/OUI dans les trois provinces mais aussi en Nouvelle-Calédonie entre les référendums de 2018 et de 2020. On constate ainsi que s’agissant des trois provinces, le clivage Loyalistes/Indépendantistes s’accroit, la province Sud réunissant plus de 71% d’opposants à l’indépendance quand les province Nord et Iles comptabilisent 78% à 84% d’indépendantistes. Concernant la liste référendaire dans son ensemble, on observe bien que le changement entre les deux scrutins ne touche qu’une part des abstentionnistes de 2018 mais ne modifie aucunement la structuration profonde du vote calédonien. Enfin, si ces personnes ne seront pas concernées par le troisième référendum d’autodétermination, il apparait intéressant de faire figurer dans ces graphiques la part d’électeurs exclus du droit de vote aux élections locales mais inscrits sur la liste générale, histoire de voir aussi à quoi ressemble la Calédonie qu’on a autour de soi et non celle figurant dans les registres des listes électorales…

Le Saviez-vous ? Pour l’épure, si l’on s’amusait à attribuer à cette partie de l’électorat des exclus les mêmes caractéristiques de vote que les autres électeurs de la province Sud (taux de participation de 80% et proportion 71% NON/29% OUI), cela ferait environ 19 492 voix de plus pour le NON et 8001 voix de plus pour le OUI. Dans cette Calédonie-là, sans gel du corps électoral, les résultats du second référendum auraient donc été de 56.5% pour le NON et 43.5% pour le OUI. Ça ne vous rappelle pas quelque chose ?

 

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Hubert B

Hubert B. a rejoint Calédosphère au tout début de l’année 2015. Enfant du pays, il a grandi à Nouméa et a ensuite bourlingué durant près de vingt ans au gré de ses envies et des hasards de la vie. Fils d’une bibliothécaire/documentaliste, il a été tour à tour enseignant, pigiste, formateur mais c’est finalement vers l’écriture qu’il a choisi de revenir. Succinct, précis, parfois laconique, si son style est volontiers direct, ses intérêts sont éclectiques et toujours tournés vers l’actualité. Sa citation favorite : « Le journaliste doit avoir le talent de ne parler que de celui des autres »

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ditou
ditou
6 novembre 2020 16:04

“Référendum 2020 : l’écart se resserre !” Comme les coïncidences sont présentes partout. L’élection américaine l’écart se resserre aussi. L’année 2020 est identique partout. Cette élection américaine a un air de déjà vu. Comme pour la Calédonie l’écart se resserre, mais si l’on considère qu’ici en Calédonie un seul groupe a fait un recours et il s’agit des loyalistes. Ce qui me fait bien rire, c’est que l’on peut transférer ce groupe loyaliste à celui de trump, du coup l’un et l’autre à part le recours, qui est en commun. Nous ici n’ avons pas eu de réponse de ce… Lire la suite »

Alika Antitra
Alika Antitra
21 octobre 2020 09:29

Ça commence :

https://radiococotier.nc/
“Scandale sur le paiement des retraites au Centre Hospitalier du Nord (CHN).”
(20/10/2020)

XYY .
XYY
Répondre à   Alika Antitra
21 octobre 2020 14:58

Alik.
“Ça commence :”
Je suggère confraternellement aux fonctionnaires bossant au sein des établissement publics dont les noms suivent…
https://gouv.nc/annuaire-des-etablissements-publics
…de vérifier que leur boite est en règle vis-à-vis de la CLR ????

Gazaouette
Gazaouette
20 octobre 2020 15:01

Très intéressant un ancien du FLN mais qui a quitté l’Algérie pour mieux téter la mère Patrie. Au niveau du salaire il ne changerai pas contre un bon fellah qui vit sous la Haïma.
Comme une autre qui après avoir posé des bombes et tué des jeunes a eu une chaire à l’université montmirail de Toulouse.

https://www.philomag.com/articles/hamid-mokaddem-les-kanak-sont-minoritaires-et-minores-dans-le-corps-electoral-meme-sils

XYY .
XYY
Répondre à   Gazaouette
20 octobre 2020 15:52

Gazaouette.
“un ancien du FLN mais qui a quitté l’Algérie”.
Aux dernières nouvelles, Auxerre se situe toujours en Bourgogne.

Gazaouette
Gazaouette
Répondre à   XYY
20 octobre 2020 16:28

Je fais comme Macron repentance sur son lieu de naissance. Mais ses propos un jours sur l’Algérie furent très vindicatifs Loin d’être un pro français Et comprends la, langue de chez nous. Comme on dit keskusemoi

XYY .
XYY
Répondre à   Gazaouette
20 octobre 2020 19:01

Gazaouette.
“repentance”.
Pas besoin. No problemo.
“langue de chez nous”.
Du coup je suis en train de me fader Saint-Hamon. Ça me rappelle la famille Hernandez.
Curieux, chez les pieds noirs que j’ai connus, y en avait la moitié qui les conspuait et l’autre moitié qui les adorait.
Robert Castel, perso j’aime bien, El Gusto y compris.

Gazaouette
Gazaouette
Répondre à   XYY
20 octobre 2020 21:15

XYY
J’ai toujours aimé la famille Hernandez, Robert Castel et Lucette Sahuquet et tant d’autres. Pourquoi cacher son accent? Paul Quiles lui a pris des cours de diction pour perdre son accent. Harchouma

Nogius
Nogius
Répondre à   Gazaouette
20 octobre 2020 16:09

Mokaddem ancien du FLN vous êtes sûr de ce que vous avancez ?

XYY .
XYY
Répondre à   Nogius
20 octobre 2020 16:20

Nogius.
“Mokaddem ancien du FLN”.
Date de Naissance: 1959-05-27
Lieu de Naissance: Auxerre

Ça n’empêche pas mais quand même…

Truc Machin
Truc Machin
Répondre à   Gazaouette
21 octobre 2020 12:48

Gaza,

Ben je crois que notre cher Hamid n’est pas à la page…
En effet, il y a, me semble-t-il plus de 50% des électeurs de la liste référendaire qui sont mélanésiens…
La litanie qui veut que le peule premier soit minoritaire chez lui n’a à priori plus lieu d’être sur le vote le plus important pour l’avenir de la NC, c’est à dire le oui ou le non à l’indépendance…

Gazaouette
Gazaouette
20 octobre 2020 14:51

Passez au rond point de Magenta plage 5 drapeaux Kanaky accrochés au jardin d’enfant. On conditionne on conditionne. BBR juste en face sur le toit de l’immeuble bon lui il date d’avant référendum Alors l’inscription des 40 000 exclus ce n’est pas pour demain.

Rigoberto
Rigoberto
20 octobre 2020 13:21

Une étude du Lowy Institute Oz de la totalité de l’aide internationale reçue dans chaque pays indépendant du Pacifique Sud. Très intéressant et incontestable. Le Vanuatu en 2019 a reçu 6,6 milliards cfp, tous donateurs confondus : Australie, Chine, Japon, France, Europe, NZ, ONG, BAD, FMI, Banque Mondiale, etc…

https://pacificaidmap.lowyinstitute.org

Mister Eric
Mister Eric
Répondre à   Rigoberto
20 octobre 2020 13:55

C’est l’avenir que souhaitent ceux qui votent OUI, ils veulent être heureux comme les Vanuatais.

ditou
ditou
20 octobre 2020 09:57

Personnellement, je croyais qu’un attentat c’était avec une bombe, bouteille de gaz, arme à feu. J’ai toujours connu les attentats fait par des groupes et dont ils revendiquaient systématiquement leur actes islamiques ou pas. Il faut croire que non. Aujourd’hui, je me dis si un meurtre est classé automatiquement comme attentat ou si une caricature est le signe d’un attentat. On commence soit à mélanger les choses. Soit c’est moi qui ne différencie pas ce qu’est un attentat. Quand on dit caricature, on pense de suite à Charlie hebdo, qui a été victime d’un attentat. Oui mais le 14 janvier… Lire la suite »

Alika Antitra
Alika Antitra
Répondre à   ditou
20 octobre 2020 10:20

Ditou : je croyais qu’un attentat c’était avec une bombe, bouteille de gaz, arme à feu … J’ai toujours connu les attentats fait par des groupes et dont ils revendiquaient …”

Et la rue de la Ferronnerie, c’est de la poule au pot ?

ditou
ditou
Répondre à   Alika Antitra
20 octobre 2020 11:00

Alikantitra
La poule au pot, ce n’est pas notre époque.

Alika Antitra
Alika Antitra
Répondre à   ditou
20 octobre 2020 11:31

Ditou : “La poule au pot, ce n’est pas notre époque.”

Mais la malbouffe, ça tourne au génocide.

Alors que Mohammed (que son nom soit béni) prône la frugalité :
https://www.asfiyahi.org/L-Equilibre-Alimentaire-dans-l-Islam_a509.html

XYY .
XYY
Répondre à   ditou
20 octobre 2020 11:13

ditou.
“je croyais qu’un attentat c’était avec une bombe, bouteille de gaz, arme à feu.”.
Un attentat à la pudeur peut se commettre dans le plus simple appareil…

ditou
ditou
Répondre à   XYY
20 octobre 2020 17:42

XYY
Un attentat à la pudeur.
Tu vois bien, que celui ci est nommé “pudeur”, mais les autres comme celui tout récemment n’a pas de complément de nom.

Truc Machin
Truc Machin
Répondre à   ditou
20 octobre 2020 11:29

Ditou,

Le problème, et il ne change pas, c’est que tu passes ton temps à croire et à nous raconter des salades…!!!

ditou
ditou
Répondre à   Truc Machin
20 octobre 2020 18:23

Eric
” c’est que tu passes ton temps à croire et à nous raconter des salades…!!!”
Je croyais que c’était les indépendantistes qui racontent des salades.
Donc au final c’est toi qui raconte des salades.

Nogius
Nogius
Répondre à   Truc Machin
20 octobre 2020 18:33

Peut-être qu’elle est végan.

ditou
ditou
19 octobre 2020 18:05

“”L’année 2021 est placée sous le signe des déplacements”
C’est déjà là mes petits, en accélérés mes prédictions. La France est en plein expulsion de son territoire, d’étrangers radicalisâtes.
A mon avis c’est parti et bien parti. Mais l’année prochaine se sera vraiment l’année pour les déplacements en masse.
Le ministre de l’intérieur va devoir avoir les moyens financiers pour expulser les 231 personnes.
https://www.leparisien.fr/faits-divers/gerald-darmanin-ordonne-l-expulsion-de-231-etrangers-radicalises-18-10-2020-8403795.php

XYY .
XYY
Répondre à   ditou
19 octobre 2020 18:14

ditou.
“radicalisâtes”.
Aaah le passé simple, ce temps d’un usage de plus en plus rare…

ditou
ditou
Répondre à   XYY
19 octobre 2020 18:33

XYY
Et oui, celle expulsion tellement rapide dans sa décision, qu’on aura pas le temps de les voir monter dans l’avion, qu’ils seront déjà partis.
speedy Gonzales notre ministre de l’intérieur.

Alika Antitra
Alika Antitra
Répondre à   ditou
19 octobre 2020 19:09

Ditou : “on aura pas le temps de les voir monter dans l’avion, qu’ils seront déjà partis.”

Pas évident d’expulser en respectant les gestes barrières et la distanciation sociale …
https://www.dailymotion.com/video/xgpr5y

XYY .
XYY
Répondre à   Alika Antitra
20 octobre 2020 06:13

Alik.
“Pas évident d’expulser”.
https://www.vie-publique.fr/parole-dexpert/271049-lexpulsion-des-etrangers-hors-de-france

Notamment:Ces objectifs d’éloignement se heurtent parfois à des obstacles techniques. Lorsque les personnes à renvoyer ne disposent pas d’un titre d’identité, l’État doit obtenir l’accord du pays d’origine, à travers l’émission d’un laissez-passer consulaire. Or, l’obtention de ce document, de surcroît dans des délais suffisants (c’est-à-dire avant la fin de la durée de rétention), n’est pas toujours évidente. D’autant plus que ces pays n’ont pas nécessairement intérêt à coopérer.
On va bien voir le score sur les 231 fichés S (au bout de 231 jours par exemple).

ditou
ditou
Répondre à   XYY
20 octobre 2020 09:11

XYY “Lorsque les personnes à renvoyer ne disposent pas d’un titre d’identité, l’État doit obtenir l’accord du pays d’origine.” Tu ne connais pas les immigrés. Lorsqu’on veut renvoyer des personnes pour une exclusion, il faut effectivement d’abord savoir de quel pays ils sont issus. Mais si la personne à exclure n’a pas de papiers c’est sûr qu’il faut s’adresser à son pays d’origine. Mais là où tout le monde les sous estime, c’est qu’ils sont plus intelligents que vous ne le pensez. un exclus sans titre d’identité et qui refuse de dire le nom de son pays d’origine, ne peut… Lire la suite »

Alika Antitra
Alika Antitra
Répondre à   ditou
20 octobre 2020 10:14

Ditou : “un exclus sans titre d’identité et qui refuse de dire le nom de son pays d’origine, ne peut pas être exclus.”

Il est grand temps de rétablir la relégation pour les délinquants inexpulsables (de fait) …

ditou
ditou
Répondre à   ditou
19 octobre 2020 18:15

Voici un autre lien celui de mon commentaire est trouble. En plus on parle de réseaux sociaux. Ils vont surveiller les commentaires dans les réseaux sociaux.
https://www.sudouest.fr/2020/10/18/professeur-decapite-darmanin-va-ordonner-l-expulsion-de-231-etrangers-fiches-s-7977181-6093.php

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