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Lettre d’un Loyaliste au ministre Sébastien Lecornu

Monsieur le ministre,

Comment allez-vous ? Je vous pose la question parce qu’on a appris il y a plus de dix jours maintenant votre venue par chez nous. On vous a donc attendu. On a su que vous étiez parti. On a appris que vous étiez bien arrivé. On a ensuite compris que vous étiez là, en quarantaine, quelque part. Mais on ne vous voit pas.

Monsieur le ministre, pour nous, vous êtes un peu comme un colis de l’OPT. Bloqué à la douane. Arrivé sur Nouméa, mais pas tout-à-fait. On sait pas. Existez-vous vraiment ? Si ça se trouve, vendredi, les gendarmes ouvriront la porte de votre cellule et vous ne serez pas derrière. Dans l’histoire de notre République, vous êtes le premier cas de ministre de Schrödinger. A moitié-là et “en même temps” à moitié-absent… A cette heure, on ne peut même pas évoquer votre visite en Nouvelle-Calédonie, mais seulement votre venue sur le caillou. Vous faites, nous dit-on, beaucoup de visio-conférences avec les autres collectivités d’outre-mer. Avec les Antilles. Avec la Guyane. Avec Mayotte. Avec Paris. Paradoxe intéressant, dans ce qui s’apparente à votre monastère, vous devez certainement jongler avec les fuseaux horaires. Il y a un côté « Lost in Translation » dans votre situation. Votre voyage, jusqu’ici, est d’une totale cocasserie, presque étrange. Le ressentez-vous ?

Pardonnez cette transition un peu facile, mais cette étrangeté, Monsieur le Ministre, c’est un peu l’âme de la Nouvelle-Calédonie. C’est un endroit bizarre vous savez. Fascinant, mais étrange. Nos paysages sont paradisiaques ou martiens. Nos forêts profondes n’ont rien à envier à celle du Crétacé. Notre soleil fait fondre le bitume. On croit aux boucans et aux esprits. Nos oiseaux aboient et certaines de nos plaines pourraient accueillir les meilleures scènes des plus grands westerns. Tout cela, vous le verrez bientôt. Mais le plus étrange, le plus difficile à découvrir et à comprendre sur la Nouvelle-Calédonie, pour vous comme pour nous tous, ce sont les hommes et les femmes qui y vivent.

Alors, puisqu’il vous reste encore, d’ici la fin de votre quarantaine, quelques heures de quiétude, propices à la pensée et à la réflexion, je vais me permettre non seulement de vous donner un conseil, mais aussi de vous organiser une petite soirée vidéo. Au nom des Loyalistes, je serai aujourd’hui le bon copain. Celui qui vous file le nom d’une bonne série ou d’un bon film, parce qu’il sait que son ami appréciera le moment passé devant et parce qu’il a, aussi, envie que l’autre découvre, comprenne ou partage quelque chose. Evidemment, vous avez compris que les séquences que je souhaiterais que vous regardiez ne sont pas des plus divertissantes. “Ce n’est pas Netflix, Sébastien, c’est pour le boulot“. Mais ces séquences, les pensées qu’elles diffusent, pourraient rajouter une carte à votre manche dans les discussions que vous aurez bientôt avec les principaux responsables politiques calédoniens. Puisqu’il faut bien que l’Etat propose quelque chose pour nous sortir de la panade dans laquelle nous sommes tous plongés.

Je souhaiterais donc, Monsieur le ministre, que vous regardiez et que vous écoutiez avec attention deux émissions réalisées il y exactement 32 ans et qui ont été diffusées par RFO, ancêtre de Nouvelle-Calédonie 1ère. Ces deux émissions s’appellent « EXPLICATIONS » et sont présentées par Wallès Kotra, que vous connaissez bien. Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur en sont les invités. Les liens sont ici et ici. Elles sont également disponibles sur le site de l’INA. Ces deux émissions ont eu lieu à un moment très important de notre histoire, c’est-à-dire juste après la signature de l’Accord de Matignon, en octobre 1988.

Je souhaite, Monsieur le ministre, que vous écoutiez attentivement les paroles et les arguments de ces deux hommes qui viennent quelques mois plus tôt de se serrer la main dans les conditions que nous connaissons tous. Ces deux hommes sont entourés par la mort. Jacques Lafleur a eu, un an plus tôt, une crise cardiaque qui lui laissera des séquelles (il a depuis lors arrêté de fumer), de plus, il doit affronter une fronde de la part d’une partie de son camp qui, de par les concessions qu’il a faites au FLNKS, le prend pour un traitre. Quant à Jean-Marie Tjibaou il est, depuis son retour dans le Pacifique, entouré par des menaces de mort de la part des indépendantistes les plus fanatiques. Pour certains membres du FLNKS, à, l’instar de Léopold Jorédié, il est, en effet, « l’esclave qui a serré la main du maître ». Un traitre à la Kanaky en somme. Il sera d’ailleurs assassiné par un militant indépendantiste huit mois après ce tournage.

Alors que vous regarderez peut-être ces deux émissions, comprenez bien, je vous prie, en les visionnant que nul n’est plus légitime que ces deux hommes dans chacun de leur camp. Et sachez bien que personne n’a su mieux comprendre, expliquer et définir les caractéristiques, les attentes, les peurs et les espoirs de chacun de leur camp que ces deux hommes-là.

Tjibaou et « la peur de tomber dans l’universel »

Ecoutez, Monsieur le ministre, ce que Jean-Marie Tjibaou demandait à la France, au nom de la cause kanak, en ce qui concerne l’enseignement des enfants. En ce qui concerne les infrastructures et la culture. En ce qui concerne l’accès à l’économie. L’accès aux instances dirigeantes et à ce qu’il nomme « la réalité quotidienne ». Faites-vous connaitre l’état des lieux de la situation trente ans après et jugez par vous-même si l’Etat a su remplir son rôle et tenir sa promesse depuis lors. Ecoutez-le évoquer le partage et comparez sa pensée à celle des leaders indépendantistes que vous rencontrerez bientôt :

« Pour nous le pays, c’est le partage, où il n’y a pas de gens qui mangent pendant que les autres meurent de faim. C’est aussi un vieux principe coutumier : “on ne mange pas le dos tourné“. Ça veut dire que si vous avez un bon repas en perspective et s’il y a quelqu’un aux alentours, il doit partager le repas, vous ne pouvez pas être à l’aise de manger tout seul (Jean-Marie TJIBAOU, Oct 1988 ; sources : INA.fr) »

Voyez également pourquoi, pour Jean-Marie Tjibaou, « la revendication fondamentale, liée à la revendication d’indépendance, c’est la peur de tomber dans l’universel ou de perdre ce qui fait que nous sommes les habitants de quelque part sur la planète terre ». Et comprenez que l’universalisme républicain n’est pas forcement la solution au problème mais peut-être bien sa cause :

« Si le FLNKS a engagé ce mouvement de l’indépendance, c’est pour dire halte à la négation de ce que nous sommes, halte à la logique que nous appelons coloniale. Il faut enfin que l’Etat impartial s’exerce dans notre pays. Au niveau de la justice. Au niveau de la formation. A tous les niveaux que l’on soit considérés, simplement, comme des participants à l’humanité quelle que soit notre couleur de peau. Et ça c’est capital, et grâce à ces Evènements nous ne pouvons plus nous regarder de la même manière aujourd’hui, et c’est ce qui est en train de se passer douloureusement mais qui se fait quand même. (Jean-Marie TJIBAOU, Oct 1988 ; sources : INA.fr) »

Pour Jacques Lafleur, il faut vivre non pas l’un sous l’autre“, mais l’un à côté de l’autre

Concernant la pensée de Jacques Lafleur, j’ai bien peur, Monsieur le ministre, qu’elle soit de saison. Vous vous rappelez j’en suis sûr de ce que votre ancien collègue Gérard Collomb avait dit à Edouard Philippe lorsque celui-ci l’avait remplacé au lendemain de sa démission ? Un mois jour pour jour avant le référendum de 2018 sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, notre ex-ministre de l’intérieur avait évoqué certaines parties de la France en ces termes : « Aujourd’hui, on vit côte à côte, je crains que demain, on vive face-à-face ». Et bien, comprenez en l’écoutant que Jacques Lafleur faisait le même constat sur la situation calédonienne :

« Après constat, j’ai pensé que la solution pour la Nouvelle-Calédonie, et la seule, pour faire revenir la paix en Nouvelle-Calédonie, c’était de convaincre chacun des Calédoniens, de comprendre, qu’il fallait vivre avec l’autre, non pas – comme on a voulu faire certains amalgames avec d’anciens partis politiques – l’un sous l’autre, mais l’un à côté de l’autre, avec un respect commun (Jacques LAFLEUR, Oct 1988 ; sources : INA.fr) »

Dites-moi, Monsieur le ministre, Jacques Lafleur était-il un « radical » ou d’une « droite dure » pour dire et penser ces mots-là ? Était-il un « extrémiste » ? Vivre en paix, non pas « l’un sous l’autre » mais « l’un à côté de l’autre avec un respect commun ». Tout est là Monsieur le ministre. Pour Jacques Lafleur – et chacun sera libre autour de vous d’attaquer aujourd’hui sa pensée et son œuvre – le concept même du « vivre ensemble » était une affabulation, attendu que, comme vous l’avez déjà remarqué, les gens n’ont pas la volonté de vivre ensemble, ni en Nouvelle-Calédonie, ni en France d’ailleurs, mais les uns à côté des autres, de la façon, la plus apaisée possible bien sûr (pour autant que vous, Monsieur le ministre, et quelques autres y veillent). Quant au problème du racisme et de la place de chacun, souvenez-vous que les indépendantistes ont leur discours, leurs revendications et leur vocabulaire et que celui-ci n’était pas du goût du principal signataire des accords :

« Je pensais que beaucoup de pays sont faits de plusieurs ethnies et jamais on aura pu citer d’exemple, où une ethnie a voulu dominer l’autre par des problèmes de racisme. Alors moi je reconnais les efforts qu’il faut faire à l’égard de tous les mélanésiens, c’est cela que j’ai reconnu, mais il n’a jamais été question pour moi de me considérer, comme on me l’a dit à l’époque à Nainville-Les-Roches, comme une victime de l’histoire, je n’ai jamais accepté ça ! Je suis né ici, depuis plusieurs générations, il y a des gens qui ont choisi de s’installer en Nouvelle-Calédonie (…) ils ont le droit à l’existence en Nouvelle-Calédonie (Jacques LAFLEUR, Oct 1988 ; sources : INA.fr) »

Vous savez, De Gaulle était parti, écrivait-il, « au Levant compliqué avec des idées simples ». Faites de même pour notre Nouvelle-Calédonie. La simplicité, c’est l’évidence. Ne soyez pas aussi ambitieux que ceux qui nous ont promis avant-hier le « destin commun » et hier « l’égalité réelle ». Ne tombez pas là-dedans, n’y jetez rien de vous. Soyez réaliste et pragmatique. Il existe deux peuples sur cette terre calédonienne, deux « volontés de vivre ensemble » comme le définissait si admirablement Ernest Renan. C’est étrange car il pourrait n’y en avoir qu’un, mais, pour l’instant, c’est comme ça. Intégrez cela, comprenez-le, prenez un temps durant votre retraite quasi-monastique pour écouter Monsieur Jean-Marie Tjibaou et Monsieur Jacques Lafleur. Et parce « qu’il n’y a pas de politique qui vaille en dehors du principe de réalité », qui sait, peut-être que leurs voix venues d’outre-tombe vous guideront vers la solution la meilleure pour notre Nouvelle-Calédonie chérie.

Je suis, Monsieur le ministre, votre serviteur.

SIRIUS

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Alika Antitra
Alika Antitra
20 novembre 2020 09:38

Il est bien, ce petit (même s’il ne connait pas toujours les (co-)propriétaires des villas qu’il co-loue …) :
https://www.lnc.nc/article-direct/usine-du-sud-lecornu-prone-une-grande-fermete-contre-les-blocages
http://videos.assemblee-nationale.fr/video.9918154_5fb6789d75858.delegation-aux-outre-mer–m-sebastien-lecornu-ministre-des-outre-mer–19-novembre-2020
Ph. Dunoyer à 01:02:20
S. Lecornu à 01:18:00

metro
metro
19 novembre 2020 17:47

Il faut ecouter l interview de Mr Beurrier sur RRB ce midi. Il est clair sur l avenir. J espere que NC 1 l invitera dans son journal du soir comme MR Mapou equite dans le temps de parole.

Led Zep
LedZep
Répondre à   metro
19 novembre 2020 20:25

@metro “Il faut écouter l interview de Mr Beurrier sur RRB ce midi. Il est clair sur l’avenir.“. VALE joue la carte des coutumiers du SUD en souhaitant les impliquer dans le projet de reprise de l’usine du Sud. L’implication signifie évidement, “redevance financière”. Si Antonin Beurrier arrive à obtenir l’accord de ces coutumiers, ni Raphaël Mapou ni Daniel Goa ne pourront contester le processus. ils sont des “Sujets Coutumiers” au même titre que nombre de “grandes gueules” de la mouvance indépendantiste. Certes, ce n’est pas gagné nous verrons bien après la tenue de la fameuse table ronde sur ce… Lire la suite »

metro
metro
19 novembre 2020 17:40

Tres interressant l interview de Mr Beurrier sur RRB ce midi. C est le projet Transfigura ou rien d autre avec participation des tribus du sud dans le capital. Que les bloqueurs ecoutent!!!avec moins d ideologie

metro
metro
19 novembre 2020 10:03

Lors des manifestations gilets jaunes le gvnt a pris moins de gants, yeux eborgnees etc… Pas de refere pour evacuer les manifestants. Il y a 2 poids 2 mesures selon les personnes.
Oú est l egalite entre les citoyens ? Ici 5 j pour liberer le port

XYY .
XYY
Répondre à   metro
19 novembre 2020 11:58

metro.
“Il y a 2 poids 2 mesures selon les personnes.”
Non, simplement seulement les lieux.
Les forces de l’ordre peuvent intervenir spontanément si les troubles se passent sur la voie publique.
Elles ne peuvent pas intervenir, sauf demande, dans une université, un lieu de culte, un hôpital. Pour le port autonome (qui est un epic), elle ne peuvent pas intervenir , sans requête, dans l’enceinte interdite au public.
L’ordonnance d’expulsion a été signifiée hier matin et exécutée ce matin. C’est ce qui s’appelle agir dans un état de droit (dont vous êtes “adepte” parait-il.

Truc Machin
Truc Machin
Répondre à   XYY
19 novembre 2020 16:03

XYY, Es-tu certain que notre Haussaire ait besoin de quoi que ce soit pour libérer le port ??? J’ai un doute. L’exemple de JJ Brot en son temps n’avait pas eu besoin d’un référer ou d’un autre “outil” pour activer la force publique… Cela dit les containers ne sortent pas du port puisqu’il y a maintenant un conflit entre un transporteur et un aconier…!!! Et pour le coup, on se demande bien pourquoi rien n’a été fait depuis jeudi dernier pour enclencher au moins la procédure… On aurait voulu faire monter la pression du coté des entreprises pour quelles bougent,… Lire la suite »

XYY .
XYY
Répondre à   Truc Machin
19 novembre 2020 17:36

Eric.
“L’exemple de JJ Brot”.
Lequel ?

metro
metro
Répondre à   XYY
19 novembre 2020 16:16

Vos explications ne permettent pa de comprendre pourquoi 5jours. En metropole les blocages des raffineries lors des gilets jaunes se faisaient plus rapidement.
Mapou fait une pause. Table ronde. Il faut qu il sorte de cette situation sans issue la tete haute

XYY .
XYY
Répondre à   metro
19 novembre 2020 18:12

metro.
“En metropole les blocages des raffineries lors des gilets jaunes se faisaient plus rapidement.”
Ah oui ?.
A Donges, les blocages ou barrages filtrants ont eu lieu à partir du 3 décembre 2018.
Décision de justice le 10 janvier 2019…
https://www.ouest-france.fr/societe/gilets-jaunes/donges-les-gilets-jaunes-se-preparent-l-evacuation-616615

Et le blocage des dépôts pétroliers de Lorient et Brest avait duré si peu de temps que nombre de stations-services du Finistère et du Morbihan étaient en rupture totale ou partielle de carburant.

Etat de droit, vous dit-on… j’aime autant.

bruce98
bruce98
Répondre à   metro
19 novembre 2020 21:57

Et ca vous plait, les éborgneurs et les arracheurs de mains ?

XYY .
XYY
Répondre à   bruce98
19 novembre 2020 23:41

bruce98.
“Et ca vous plait…?”.
Entendons nous bien, j’ai été du coté GJ au début et même un peu après. Ensuite quand ils ont commencé à se bouffer entre eux, il était clair que Jupiter avait gagné; “Quos vult perdere Jupiter dementat”.
Maintenant, si vous préférez l’état d’urgence permanent genre Adolf ou Benito ou Иосиф, libre à vous…

Céline Casalis
Célie
18 novembre 2020 21:40

Si le complexe privé Vale NC était cédé sous la pression et la force , aux indépendatistes ( même contre l’avis des travailleurs et syndicats Vale NC ), indépendatistes extrêmes et acculés par le fiasco de leur projet Nord, ( projet applaudi par Sir Gomez en son temps) , indépendatistes qui veulent s’accapaper les ressources minières et les mettre toutes dans leur panier, comme le fit Maduro au Vénézuela avec le pétrole, si cela se faisait , alors cela serait ensuite le tour de la SLN et des propriétés privées. Attention!!!! cela n’ est que le pemier pas, accpeter ce… Lire la suite »

metro
metro
18 novembre 2020 16:59

Mr Gomes fait encore de la politique? Il est ou? A paris ou en NC ? Comment fait il est au congres et a l assemblee nationale. Mais comment fait il?

Julien
Julien
Répondre à   metro
18 novembre 2020 21:31

Il met de l’huile sur le feu et donne des allumettes pour déstabiliser Thierry Santa et les Loyalistes, puis il se propose de jouer aux pompiers ! C’est un spécialiste !C’est vrai qu’il connait bien le complexe Nord, il vait accompagné Dang en corée, non ?

Paul
Paul
Répondre à   Julien
18 novembre 2020 21:43

25 pourcent pour la Province sud, c’etait pas suffisant? Après Goro au Dus, Quand les indépendasistes s’attaqueront ils de front à la SLN ? et aux priopiétées rpivées de la coté Ouest ? Faut régir les gars, ça concerne vous tous qui avaient investi et fondé une entreprise, une propriété !!!!

metro
metro
Répondre à   Paul
18 novembre 2020 22:08

Vous avez tout compris. Les independantistes avancent comme le cliquet quand un cran est mis, on ne revient jamais en arriere. L independance est d abord une independance kanak socialiste. Tout est dit. Seuls les naifs croient qu un etat de droit basé sur l egalite entre personne qqsoit son ethnie sera la base de la kanaky

Paul
Paul
Répondre à   metro
19 novembre 2020 00:28

Si vous ne stoppez pas la stratégie du cliquet mainteant, avec Vale NC, ce sera trop tard, on doit monter un mur contre la marée, avant la marée haute, pas après et trop tard. Soutenez donc la doctrine ” pas tout le nickel dans le même panier dang-ereux” et n’attendez pas que les forces de l’ordre résolvent tout, elle ne peuvent rien résoudre et seulement tomber dans le piège d’un dérapage souhaité par les Indépendatistes. Rassemblez vous , les syndicats, les loyalistes,les commerçants, les propiétaires terriens, les retraités, la SLN, les kanakes , tous ensemble contre ce push minoritaire et… Lire la suite »

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