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Une petite “gourmandise” Monsieur Darmanin ?
Le député Emmanuel Tjibaou plaide pour la création d’une commission d’enquête parlementaire sur la crise insurrectionnelle calédonienne. Or, parmi les éléments qu’examinera bientôt l’Assemblée Nationale, figurent les comptes-rendus des échanges entre Paris et Nouméa. A leur lecture, il s’avère que Gérald Darmanin a choisi de rapatrier la majorité des forces mobiles traditionnellement affectées en Nouvelle-Calédonie afin de sécuriser la tenue des Jeux Olympiques de Paris. Dès février 2024, alors que la loi sur le dégel du corps électoral commençait son parcours législatif, un membre éminent du cabinet du ministre de l’intérieur a en effet refusé les demandes répétées du Haut-Commissaire d’envoyer des renforts sur le caillou. Cette personne ayant expliqué dans un mail, en copie au commandement militaire que : « La gourmandise est un vilain pêché ! »… Découvrez dans ce dossier complet comment une petite gourmandise peut coûter à un pays plus de deux milliards d’euros.
Le Lexique :
- EGM : Escadron de Gendarmerie Mobile
- UFM : Unité de Force Mobile
- MIOM : Ministère de l’Intérieur et de l’Outre-Mer
- CDV : Centre de Veille
- MOSD : Mission Opérationnelle Sécurité Défense (Police)
- MI : Ministère de l’Intérieur
- VO : Visite officielle
- COMGEND : Commandement de la Gendarmerie
Les principaux acteurs :
- HC : Louis Le Franc, Haut-Commissaire de Nouvelle-Calédonie
- AB : Alexandre Brugere (Dircab Darmanin)
- JGB : Joséphine Gugliano Boutonet, (DirCab-adjointe Darmanin) FXL : François-Xavier Lesueur (Colonel DGGN)
- MDP : 🙂
Ce qui peut devenir une autre affaire Darmanin est en vérité avant tout un immense gâchis. Un conglomérat fait d’incompétence, de velléité, d’absence de recul et de finesse. Une incapacité à concevoir le risque et le tragique. Une naïveté sans borne ou un cynisme à tout épreuve. C’est aussi le résultat de l’arrivée dans les cercles de pouvoir de personnalités souvent incultes, dans l’imposture constante, qui semblent s’épanouir dans une démocratie verbeuse et qui se révèlent uniquement capables de créer des formes instables de désordre péniblement organisé. C’est du gâchis, vous-dit-on, et la lecture de certains échanges de ces derniers mois entre le pouvoir parisien, le commandement militaire et les représentants locaux de l’Etat peuvent faire frémir les députés et surtout les calédologues, habitués au caractère ô combien explosif du dossier calédonien. C’est aussi une lecture bien pathétique qui démontre que si « l’Etat n’a pas d’idée mais seulement des moyens », ceux-ci semblent, parfois, bien mal utilisés*.
Pas besoin d’hommes, c’est la paix !
Un gouvernement doit savoir gérer l’ordre public. C’est d’ailleurs la principale raison de son existence. Aussi, en la matière, les institutions d’une vieille nation comme la France sont organisées de façon à ce que les représentants du peuple contrôlent l’usage et les moyens de la force exercée par le gouvernement. Cela, afin de mieux assurer l’ordre public dans l’intérêt général. Or, l’observation de l’évolution des effectifs militaires et de sécurité affectés en Nouvelle-Calédonie parle d’elle-même et suffit à elle seule à comprendre ce qui s’est passé dans l’archipel depuis le 12 mai dernier. Il apparait simplement que les responsables de la CCAT ont été informés, d’une façon ou d’une autre, de la baisse drastique du nombre de forces de l’ordre présentes sur le territoire puisque celui-ci ne comptait, le 13 mai au soir, qu’environ 600 hommes des forces mobiles. Jamais, depuis plus de cinquante ans, la Nouvelle-Calédonie n’en avait compté aussi peu. Ce simple fait historique démontre à la fois la situation de paix civile que le territoire connaissait alors, mais aussi et surtout, la naïveté ou la folie de l’Etat et plus particulièrement du ministère de l’intérieur. Ce dernier ayant décidé de positionner cette année 2024 quatre fois moins de forces mobiles que lors des deux premiers référendums et six fois moins que durant le troisième. La situation d’insurrection que nous avons connue a ainsi vu les insurgés de la CCAT déborder les forces de l’ordre, simplement parce que ces dernières n’étaient plus présentes en nombre suffisant sur le territoire. 8 000 émeutiers étaient face à moins de cinq cents hommes.
Naturellement, pour se prémunir de toute critique, le ministre de l’Intérieur a déjà cherché, via semble-t-il des membres de son cabinet, à distiller dans la presse la pseudo-responsabilité des services de renseignement (et notamment la DGSI qui n’aurait rien vu venir de l’insurrection). Ainsi, dans un récent article de l’Express consacré à la Nouvelle-Calédonie, une source gouvernementale explique que la DGSI aurait mal fait son travail. “Les notes ne nous donnaient pas d’indications sur l’ampleur des événements, explique cette source dans le périodique. “Nous étions à mille lieues d’imaginer ce qui allait se passer le 13 mai.” Mais cette affirmation ne peut être qu’un mensonge puisque le haussariat (qui contrôle les services de la DGSI en Nouvelle-Calédonie) ainsi que plusieurs officiers militaires avait justement demandé, sans les obtenir, ces fameux renforts, plusieurs semaines avant le 13 mai.
Ainsi, le 25 mars – soit un mois et demi avant le début des émeutes et des incendies – dans un mail adressé au cabinet de Gérald Darmanin, le Directeur de Cabinet du Haut-commissaire a fait état d’une situation qui se « dégradait de façon brutale » et que le « Haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie sollicite un renfort en urgence de 3 unités de forces mobiles ». Car en vérité, entre janvier 2022 et décembre 2023, le nombre d’Unités de Force Mobile (UFM) avait été diminué de 73%, passant de 15 à seulement 4 pour l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie… Des chiffres facilement vérifiables qui éclaireront le travail des parlementaires, attendu que le député Emmanuel Tjibaou demande la création d’une commission d’enquête à l’assemblée. Le fils de l’ancien leader indépendantiste a en effet pris attache avec « les autres présidents de groupes pour les rencontrer » et il a estimé sur France Télévision qu’il était « indispensable de faire la lumière sur ce qu’il s’est passé au soir du 13 mai, pour tout notre pays, pour les destructions, les vies perdues, autant que sur l’impasse institutionnelle dans laquelle on est engagés aujourd’hui ». Or, si la justice est toujours occupée par les instructions autour des principaux leaders de la CCAT, une hypothétique aide financière supplémentaire de l’Etat – à destination de la Nouvelle-Calédonie – devra obligatoirement être examinée lors du prochain vote du budget national. Aussi, avant que les parlementaires de l’Assemblée distribuent l’argent qu’ils n’ont pas, il y a fort à parier que le Palais Bourbon ne manquera pas de mettre en place cette commission d’enquête pour comprendre les causes du désastre calédonien mais aussi pour désigner une éventuelle responsabilité politique ou étatique. A ce moment-là, naturellement, tous les regards se poseront sur la seule grande énigme : pourquoi les effectifs des renforts affectés en Nouvelle-Calédonie ont-ils été divisés par quatre après la période référendaire ? Qui a refusé l’arrivée de renforts et qui en a donné l’ordre ? Qui s’est opposé aux demandes des militaires et du cabinet du Haut-commissaire ? Qui en porte la responsabilité ?
Car les chiffres sont ce qu’ils sont et les sources ne manquent pas. A commencer par l’Etat lui-même puisque depuis 2018, les Gouvernements successifs ont toujours (lourdement) communiqué sur les moyens affectés en Nouvelle-Calédonie pour assurer la sécurité de tous durant la période référendaire, jugée si sensible. Lors du 1er référendum de novembre 2018, l’Etat expliquait ainsi dans le Huffington Post que « près de 2000 renforts humains vont être acheminés jusqu’à début décembre sur le “Caillou”. Ils sont notamment constitués de 1400 gendarmes dont 12 escadrons de mobiles, d’une centaine de policiers et de 250 militaires ». Ainsi en avait décidé le gouvernement d’Edouard Philippe. Prévenant, le gouvernement Castex avait monté la barre durant la période suivante. En 2021, le général Rodriguez, DGGN, expliquait au média spécialisé Opex360 que « sur la Nouvelle-Calédonie, on a planifié notre engagement avec les armées, la police et la sécurité civile. On avait engagé 12 escadrons lors des précédents référendums. Et là, on montera à 15 escadrons (…) 15 escadrons, ça permet de s’assurer que tout se passera bien dans les bureaux de vote où les gens se déplaceront et de couvrir le territoire ». Jugeant certainement qu’un prévisible troisième échec du OUI à l’indépendance ne soit propice à ce que Gilbert Tyuienon appelle trivialement des « débordements », Jean Castex avait donc fait augmenter, à la fin 2021, le nombre de forces mobiles pour les porter à 15 EGM, soit environ 3000 hommes. A cette époque, l’Etat communiquait même sur le fait que la gendarmerie se préparait à « tenir l’aéroport » de la Tontouta en cas de troubles après ce troisième et ultime suffrage… La suite on la connait et on peut y voir un lien évident avec l’évolution des effectifs des forces de l’ordre : depuis l’élection présidentielle de 2022, et particulièrement au cours de l’année 2023, le ministère de l’intérieur n’a cessé de diminuer leur nombre en Nouvelle-Calédonie. Tout porte donc à croire que, parce que la France ne dispose que de 116 escadrons de gendarmes mobiles (EGM) pour l’ensemble de ses territoires hexagonaux et d’outre-mer, la Nouvelle-Calédonie a fait les frais d’un choix politique simple : à savoir, tout pour la sécurité des Jeux Olympiques. Ainsi, l’an dernier, deux mille cinq cents hommes initialement affectés en Nouvelle-Calédonie ont été rapatriés du pacifique Sud vers la métropole parisienne.
Pas d’ordre et pas non plus de Morale
C’est donc en décembre 2023 que la petite histoire dans l’Histoire commence. Lorsque les forces mobiles étaient si peu nombreuses sur le territoire. 4 escadrons. 480 hommes à peine (quand ils étaient 8000 en 1988, au paroxysme des anciens Evènements). A cette époque, depuis plus de deux ans, les leaders indépendantistes menaient en bateau tous leurs interlocuteurs. Il faut bien reconnaitre qu’une fois les trois référendums passés, personne n’arrivait à gérer la situation ainsi créée et tout le monde pensait, grosso modo, que les indépendantistes kanaks en avaient quelque chose à faire des résultats issus des trois consultations démocratiques. Le Coup d’Etat se préparait tranquillement. Et en ce temps-là, déjà si lointain (quelques jours avant le réveillon de Noël) plusieurs responsables de l’Etat faisaient nuit blanche.
Car selon les procès-verbaux et les échanges de mails que notre rédaction s’est procurée, dès le matin du 20 décembre 2023, Louis Le Franc a fait parvenir un courrier à AB (Alexandre Brugere, le Directeur de cabinet de Gérald Darmanin) pour lui demander des renforts. Le cabinet du ministre de l’intérieur lui a répondu à 15h54, UTC+11 que « sa demande avait bien été prise en compte », mais qu’il « n’était pas possible » d’y répondre favorablement. Beauvau, comme on appelle le ministère de l’Intérieur, expliquant vouloir réévaluer le dispositif et sa position « si la situation évoluait ». Les fêtes de fin d’année passèrent et rien ne se produisit. Mais à la rentrée, le 2 février 2024, le cabinet du Haussaire insista pour obtenir de nouveaux renforts en s’adressant cette fois-ci à une autre membre du cabinet Darmanin. Le lendemain, la DGGN plaida auprès du ministère pour qu’une « visio » réunissent les différents interlocuteurs parisiens et calédoniens. Car l’Etat-Major de la gendarmerie souhaitait obtenir davantage de renforts (+7 EGM) que n’en avait demandé le haussaire (+2 EGM) et la Grande Muette pensait que les besoins étaient sous-estimés. A la suite de cette visio-conférence, le ministère de l’intérieur décida finalement le 8 février 2024 d’envoyer 1 seul escadron (EGM) supplémentaire à destination de la Nouvelle-Calédonie. Trois scénarios de montée en puissance sont ensuite proposés et validés durant la semaine du 24 février : 2 EGM seront envoyés si les risques sont estimés faibles. 4 EGM si les risques apparaissent moyens. Et enfin, 6 EGM si les risques sont jugés forts. Le temps passe. La situation calédonienne s’empire et la CCAT mobilise et occupe le terrain. Le 15 avril 2024, les renforts demandés quelques mois plus tôt arrivent enfin : +2 EGM, soit un peu plus de 250 hommes venus d’autres territoires d’outre-mer. Le minimum prévu alors que les retours de Nouméa faisaient état de risques élevés. Le 3 mai suivant, la situation empirant davantage, le Haut-commissaire Louis Le Franc envoie une énième demande directement cette fois-ci aux cabinets du Président de la République, du 1er ministre Gabriel Attal et du ministre de l’intérieur Gérald Darmanin. Dans un dossier très complet qu’il a rédigé sur la situation du territoire, il implore demande 4 Unités de Forces Mobiles de plus, soit environ un demi-millier d’hommes. Durant les dix jours suivants, le cabinet du Haut-Commissaire et plusieurs officiers multiplieront les mails et les coups de fil pour se voir accorder des renforts. Sans succès. L’Elysée, Matignon et Beauvau resteront sourds (ce qui forcera d’ailleurs le COMGEND à trouver lui-même 16 UFM lors des tous premiers jours de l’insurrection c’est-à-dire dès le 17 mai).
Le 13 mai 2024 au matin, à 10h20 UTC+11, le Directeur de Cabinet du Haut-Commissaire de la Nouvelle-Calédonie alerte directement l’Etat-Major à Paris : la situation se tend, de nombreux policiers sont blessés et toutes les forces de l’ordre sont engagées sur le terrain « sans relâche ». Le Haut-Fonctionnaire explique dans son mail que les axes routiers ont été bloqués, qu’une mutinerie a éclaté à la prison et que les brigades de gendarmerie sont encerclées partout sur le territoire par des militants de la CCAT. Il réclame et implore le ministère d’obtenir 5 Unités de Forces Mobiles en urgence. Mais c’est déjà trop tard. Les premiers renforts n’arriveront que sept jours après. Car quelques semaines plus tôt, l’intérieur avait pris la décision de ne pas les faire venir, ce qui a d’autant ralenti leur acheminement. Le 13 mai au soir, il n’y avait tout simplement pas suffisamment d’hommes pour assurer la sécurité des Calédoniens et le Grand Nouméa a pu être brûlé.
De quoi MDP est-elle le nom ?
Dans les comptes-rendus dont la rédaction de Calédosphère a eu connaissance, il est indiqué que, le 7 mai 2024, soit une semaine avant le début de l’insurrection, par le biais de son Directeur de Cabinet, Gérald Darmanin avait informé le haussariat de la non-projection d’un PIGR (Peloton d’Intervention de la Garde Républicaine) et d’un escadron du GIGN initialement prévus pour être affectés en Nouvelle-Calédonie, préférant les conserver en métropole. A la place, le cabinet Darmanin a fait « basculer » vers Nouméa les deux fameux EGM, l’un de la Réunion et l’autre de la Guyane. Déshabiller Pierre le Guyanais et Paul le Réunionnais pour pouvoir habiller Jacques le Calédonien ? Voire. Une autre preuve que le pouvoir parisien tenait plus que tout à conserver toutes ses forces disponibles à Paris afin d’assurer la sécurité des Jeux Olympiques de cet été et ne pensait qu’à cet objectif ? C’est une hypothèse plus que probable. Reste que de tous les échanges entre le ministère et le Haut-Commissariat, celui qui a la palme revient sans contexte à son auteur : MDP. En effet, le courrier à la fois le plus pathétique, le plus grotesque mais aussi le plus tragique de cette histoire est daté du 28 février 2024. Ce jour-là, un mail d’un membre du cabinet du ministre de l’intérieur est envoyé au Centre de Veille (CDV) et au Directeur de cabinet de Gérald Darmanin. Si celui-ci n’explique pas à lui seul le drame calédonien et le refus du Gouvernement d’envoyer des renforts supplémentaires et donc de prendre la situation calédonienne au sérieux, il renseigne en tous les cas sur l’état d’esprit qui régnait place Beauvau et au cabinet du ministre de l’intérieur en ce doux début de l’année 2024. Dans celui-ci, le cabinet Darmanin y explique son refus d’envoyer des forces mobiles et se permet d’ajouter :
« Par conséquent, si le Haut-commissaire revoyait à la hausse ses besoins, ce serait à mon sens de la gourmandise (et comme chacun sait, c’est un vilain pêché !) (Extrait mail de MDP au CDV et AB, 28/02/24 à 16h03 UTC+11) »
Car voilà comment cette personne, charmante au demeurant, a qualifié les demandes d’un préfet et d’un officier concernant le maintien de l’ordre public sur un territoire de la République dont elle ignore tout : à son sens, c’était de la « gourmandise » laquelle est un « vilain pêché »…Et à côté de cette façon bien déconnectée et bien naïve d’appréhender et surtout de faire face au tragique de l’histoire, il y a la réalité et les conséquences de cet « amateurisme » si macronien, lequel nourrit souvent de mauvaises décisions, lesquelles déclenchent à leur tour des drames ou des morts. La morale de cette histoire – que la commission d’enquête parlementaire ne manquera pas de mettre en lumière – c’est que si les forces de l’ordre partirent 500 au soir du 13 mai, elles se virent 7 000 quatre mois plus tard et ce aux frais de l’Etat, c’est-à-dire des contribuables Français et Calédoniens. La morale de cette histoire, c’est que gouverner c’est à la fois prévoir mais c’est aussi définir des priorités et ne pas rester dans un « en-même-temps » confortable mais enfantin. La morale de cette petite gourmandise qui aura aggravé le malheur de la Nouvelle-Calédonie et par la même de la France et de son rayonnement, c’est qu’il ne suffit pas d’avoir fait de belles études, d’avoir de beaux diplômes, de grandes compétences, et d’avoir visité, avec un ministre, l’usine du Nord, des communes de brousse, la mairie de Nouméa ou bien même d’avoir séjourné au Méridien de l’île des Pins pour prétendre connaitre et savoir gérer un dossier aussi complexe que celui de la Nouvelle-Calédonie. Car le véritable pêché, ce n’est pas la gourmandise, c’est de croire qu’on détient le mérite de pouvoir s’y adonner sans avoir jamais de compte à rendre à personne.
*NDLR : avant la fin du mois prochain, 41 Unités de Forces Mobiles seront affectées en Nouvelle-Calédonie, soit environ 7 000 hommes.
Pas de précipitation au sujet du report de l’ élection provinciale. En effet la décision n’est pas encore prise. C’est le 23 octobre que ce sujet sera débattu à l’assemblée nationale. Ce que je constate, c’est que pour 2025. Soit le Conseil Constitutionnel ou autre vont surtout annuler des élections législatives de 2024. Que d’annulations en perspective. A moins, que Macron nous dissous l’assemblée encore une fois ce qui pourrait s’apparenter à une annulation de cette élection législative de 2024. Ce qui est étonnant c’est que la date du 23 octobre 2024, n’est pas un jour de report. Si évidemment… Lire la suite »
La procédure de destitution du président Macron, portée par La France insoumise, a été largement rejetée mercredi en commission des lois de l’Assemblée nationale.
A quoi pouvaient ils s’attendre ces députés LFI?.
Eux qu’ils voulaient absolument le pouvoir, n’auront rien de plus.
Il faut qu’ils arrêtent d’aller au devant des échecs. Ils font perdre du temps pour avancer sur des lois qui attendent de sortir.
ditou “La procédure de destitution du président Macron, portée par La France insoumise, a été largement rejetée mercredi en commission des lois de l’Assemblée nationale.” Inévitablement. Le motif invoqué par La France Insoumise est, en ne peut plus inconstitutionnel : Obligation du Chef de l’Etat de nommer un premier ministre issu du rang de la Gauche soi-disant majoritaire à l’AN. Tant qu’à faire de LFI ! Ces abrutis (“Le Larousse” : sans intelligence, idiots) de LFI sont-ils atteints d’illettrisme désormais ? La France est un état de Droit. La Constitution de la Vème, en est sa bible [républicaine 👀]. Que… Lire la suite »
“un premier ministre issu du rang de la Gauche soi-disant majoritaire à l’AN”
Alors que tout un chacun peut voir que cette assemblée penche encore plus à droite qu’avant cette élection… L’hydroxychlorocoquine a encore frappé les esprits abrutis des LFI (mais nénmoins absolument pas connardeaux)
La semaine dernière, silence radio de la France suite à l’élimination du chef du Hezbollah par les Israéliens. Pour mémoire, le Hezbollah avait été derrière l’attentat contre le Drakkar français à Beyrouth en 1983 : 56 soldats français tués.
Cette semaine, silence radio de la France suite au tir de nombreux missiles des Iraniens sur Israël.
Il y a de quoi se poser des questions, ça commence à faire beaucoup. Des remarques ?
“La semaine dernière, silence radio de la France suite à l’élimination du chef du Hezbollah par les Israéliens” Normal la France ne veut pas de représailles. Tout comme pour la Calédonie, elle marche sur des œufs. Nouvelle loi : c’est ne rien dire et rien faire pour entériner ou faire oublier aux peuple la gravité des situations. La France ne veut pas faire de vague. Elle ne veut pas montrer sa partialité. Tout comme pour nos kanak, elle essaye de se faire oublier. Mais connaissant les agissements de Macron, il arrivera à faire passer le dégel électoral contraint et forcé… Lire la suite »
Lemec : “… silence radio de la France suite à l’élimination du chef du Hezbollah …”
Pas non plus de roulements de tambour après la prise de Vuhledar.
https://www.ouest-france.fr/europe/ukraine/guerre-en-ukraine-la-ville-de-vuhledar-bastion-ukrainien-du-donbass-conquise-par-les-russes-abadce58-7ff5-11ef-8449-517f3066b99b
“Pas non plus de roulements de tambour après la prise de Vuhledar.” Comment dire, tout en restant poli ? Essayons tout de même … Tout d’abord que fout la putain d’armée de ce putain de Poutine dans un pays étranger et souverain qui ne l’ a nullement invité à y entrer et encore moins à y stationner ? Ensuite, quand donc ton cerveau alikien méchamment hydroxychlorocoquiné se décidera-t-il à te faire remarquer que les défaites/victoires en Ukraine tiennent essentiellement au différentiel des armements disponibles dans les 2 camps et, côté ukrainien, à la liberté de leur emploi qd ils sont… Lire la suite »
Au JT de ce soir, c’est clair le dégel électoral ne sera pas SOUMIS AU CONGRES DE VERSAILLE.
Donc pas d’abandon du dégel.
Cà sent bien un référendum sur le dégel comme le président peut le faire.
ditou “Au JT de ce soir, c’est clair le dégel électoral ne sera pas SOUMIS AU CONGRES DE VERSAILLE. Donc pas d’abandon du dégel. Cà sent bien un référendum sur le dégel comme le président peut le faire.” AMHA, nième discussion (de comptoir 🍷) à Matignon pour entériner un nouvel accord qui mentionnera des sous que la Mère Patrie, nous donnera, pour “reconstruire le Pays” afin d’élever, sur des pierres encore fumantes, des édifices publics encore plus imposants qui permettront à terme à WAllahMytan et à ses janissaires, de nous concocter des feux de joie encore plus impressionnants que ceux,… Lire la suite »
“qui mentionnera des sous que la Mère Patrie, nous donnera, pour “reconstruire le Pays” “
Avant de reconstruire, il faut d’abord voire la réaction des loyalistes après l’annonce d’annulation au congrès de Versailles du dégel électoral.
Après tout, ce camps peut tout à fait mettre le feu, pour montrer à Macron qu’il n’y a pas que les indépendantistes qui peuvent s’insurger sur les décisions du corps électoral.
Alors pas de précipitation, il faut laisser les manifestants finir leur manifestation de colère et après demander les “sous”.
” ce camp peut tout à fait mettre le feu pour montrer à Macron qui n’y a pas que les indépendantistes qui peuvent s’insurger sur les décisions du corps électoral “…
A mon avis , il y a de fortes chances que ce soient plutôt des feux de détresse…
Pour ma part, la polémique qui fait le sujet de cette article a toute raison d’être.
1.Les Calédoniens ont tous vu la tension monter.
2. L’Etat n’a pas réagi, pas anticipé.
Et cette polémique a bien été éludée; une façon de se positionner sans avoir à le faire en écrivant…
Qui avait raison de vous écrire que le mois d’octobre est celui des mauvaises nouvelles?.
Et oui j’avais raison.
https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/crise-en-nouvelle-caledonie-les-elections-provinciales-reportees-et-le-degel-du-corps-electoral-abandonne-1526224.html
Et sinon ditou tu ne nous a pas dit si la mission des représentants des pays du forum du Pacifique en NC prévue en octobre aura bien lieu ,sous la houlette de Mme l’Ambassadrice de France pour le Pacifique ? Vu que l’on n n”entend plus grand-chose à ce sujet…
Corr tu ne nous as pas dit
Alors mesdames messieurs vous satisfaits.es du DPG de mr Barnier à l assemblée nationale 3200 milliards de dettes ça laisse rêveur. Plus de sous pour la danseuse . Tu m etonnes ! concernant le dégel du corp électoral ! Ça n est plus d actualité ,depuis la dissolution lumineuse de jupiter, c était un secret de polichinelle que tout ce cirque était plié. Résultat de 7 ans de macronie en NC l incertitude et il n y a rien de pire que l incertitude en matière économique Je me souviens d un discours place des cocotiers avec des milliers de… Lire la suite »
“Tu m etonnes ! concernant le dégel du corp électoral ! Ça n est plus d actualité “ A ce sujet j’ai une grande discorde avec mon mari. Je t’explique. L’un pense que l’abandon du corps électoral, ce n’est que pour l’élection au congrès et assemblée nationale. Par conséquent, il ne l’est pas pour le futur statut. Et l’autre pense qu’il l’est définitivement. Si l’on y regarde de plus près, si le dégel du corps électoral était abandonné définitivement, rien n’empêcherait l’élection de se tenir en décembre avec le corps électoral habituel. Mais comme il est repoussé jusqu’à fin 2025, tout… Lire la suite »
ditou “L’un pense que l’abandon du corps électoral, ce n’est que pour l’élection au congrès et assemblée nationale. Par conséquent, il ne l’est pas pour le futur statut. Et l’autre pense qu’il l’est définitivement.” Un peu d’ordre dans tout çà ! le “gel” du corps électoral néo-calédonien, ne concerne que celui établi pour les élections provinciales [pour en savoir un peu plus https://www.vie-publique.fr/loi/292831-nouvelle-caledonie-projet-de-loi-constitutionnelle-degel-corps-electoral ]. Cela ne concerne en aucun cas les autres élections dites nationales que sont : les municipales, les législatives et l’élection présidentielle. Dans ces trois derniers cas, tous les résidents de Nouvelle-Calédonie, selon des modalités qui s’appliquent… Lire la suite »
Merci, mais comme on connait bien Macron, il change d’avis comme çà le chante.
Le mois de novembre ou nos élus seront encore une fois invités à Paris, est très favorable contrairement au mois d’octobre.
Les indépendantistes ne pourront absolument rien l’année prochaine. Année qui marque la fin des dossiers non résolus.
Grand espoir pour 2025, qui comporte un chiffre indiquant le retour des personnes qui ont fui la Calédonie.