Actualité
Crise des médias calédoniens : le prix du mensonge
Ils parlent d’aides, de subventions, de formations à la lecture des journaux dans les écoles. Mais ils ne parlent jamais du vrai problème : ils ont menti, ou suivi le mensonge. Pendant le Covid, pendant l’insurrection, ils ont failli. Et aujourd’hui, ils demandent à être crus, respectés… financés. Voici pourquoi la presse calédonienne est en train de mourir. Délégitimation.
C’est une scène à la fois comique et tragique à laquelle ont assisté les auditeurs de NC1ère le 1er avril dernier. Un plateau bien rangé, une discussion policée, et un Club de la presse qui ressemblait à une réunion de crise de fin de règne. Les visages paraissaient fatigués, les voix tremblent parfois, mais surtout : les mots sonnent creux.
Les 3/5e des invités sont salariés de France Télévisions. Les autres — pigistes, journalistes précaires, animateurs de médias — demandent une chose : de l’argent public. Encore. Toujours. Pour “l’éducation aux médias“, pour de “nouvelles aides à la presse“, voire pour une “redevance locale“, une “nouvelle taxe” qui financerait l’info “libre” et “utile”. On croit rêver.
Aucun mot sur les raisons profondes de la crise de confiance. Aucun retour sur les fautes commises. Aucun bilan sur le rôle de la presse dans la gestion de la crise sanitaire, dans le traitement de l’insurrection de 2024, dans la complaisance structurelle avec certains réseaux politiques et militants.
Le basculement initié par le Covid : une confiance brisée
Le tournant décisif a vraisemblablement été la gestion du Covid. Les médias traditionnels ont vendu leur âme en relayant une propagande sanitaire aveugle et autoritaire.
Calédosphère en a fait l’expérience directe avec son article du 29 décembre 2021 sur l’hystérie entourant le Covid-19. Le texte soulevait des questions pour le moins pertinentes, mais la réaction fut édifiante : mille insultes, menaces de mort, sans compter les attaques judiciaires prévisibles. Ce jour-là, nous avons compris que la société n’était pas prête à entendre certaines vérités. Nous nous sommes donc tus et nous avons attendu en subissant les procès du système, et autres joyeusetés.
Mais le mal était fait. Depuis l’insurrection de mai 2024, les Calédoniens ont compris, eux, que les journaux qu’ils lisaient, les radios qu’ils écoutaient, les chaînes qu’ils regardaient n’étaient le plus souvent que des porte-voix. Porte-voix de la peur, du conformisme, de l’alignement.
La presse veut survivre, mais refuse de changer ce qui l’a tuée.
Sur le plateau du 1er avril, on aurait pu s’attendre à un peu de lucidité. Mais non. Étienne Dutailly, du Chien Bleu, propose d’organiser des formations dans les écoles pour apprendre à “bien lire la presse”. Autrement dit : les enfants ne savent pas lire Le Chien Bleu ni regarder le journal télévisé ? Apprenons-leur à le faire.
Une ex-journaliste de Calédonia, aujourd’hui à NC1ère, explique qu’elle n’avait “pas de batterie” pendant les émeutes, qu’ils ont “fait comme ils ont pu”, qu’elle prenait sa voiture personnelle pour aller filmer. Louable, mais tragique, quand on connaît les centaines de millions versés dans les médias publics chaque année.
Un autre s’inquiète de la montée de l’agressivité, du manque de respect envers les journalistes. Mais jamais il ne se demande pourquoi. Jamais il n’évoque les mots interdits, les images censurées, les réalités tues.
Il y a quatre ans à peine, ces mêmes voix expliquaient — très sérieusement — qu’il fallait remplir une attestation pour s’autoriser soi-même à aller chercher du pain. Et aujourd’hui encore, elles ne voient pas le problème. Pour elles, suivre les consignes d’un gouvernement, c’est ça, le journalisme.
Le prix du mensonge, c’est la fin de la crédibilité.
Nous assistons aujourd’hui à la phase terminale d’un modèle. Calédonia ferme. D’autres médias s’effondrent. NC1ère est profondément délégitimée. La Voix du Caillou est harcelée en justice. Et que font les journalistes ? Ils s’interrogent sur les aides. Pas sur le sens. Pas sur la mission. Pas sur la vérité.
Mais une presse qui ne veut pas voir la réalité, qui ne se remet jamais en question, qui se prend pour une religion… finit comme une secte : isolée, fanatisée, désertée. Car le pluralisme ne se décrète pas. Il se mérite. Et la liberté de la presse ne consiste pas à se faire financer par tout le monde pour dire la même chose.
En vérité, le peuple a déjà tourné la page. La presse traditionnelle ne le sait pas encore. Elle croit être en crise. En fait, elle est morte.
REQUIESCAT IN PACE.

Tout le monde est en crise.
Seul ceux qui ne l’acceptent pas, demandent de l’aide.
une “redevance locale” ?
pas question !
( pour payer des salaires gras aux branleurs, bons à rien et journalistes vendus de ennecépremière*, non ! )
que je ne regarde plus depuis août 2020.
Je suis bien d’accord !
Sirus à propos de MLP, puis ce texte de JNC.
Bon ben voilà hein.. une page qui se tourne définitivement!
“Make Caledonia Great Again” a pris les rênes.
Avec la même bouse argumentaire.
Farewell… GTC!
Bullshitosphère.
Juste de la haine contre les uns et les autres, tout ce qui n’est pas dans la ligne, articles après article. Si l’on peut appeler cela ainsi.
“Le tournant décisif a vraisemblablement été la gestion du Covid. Les médias traditionnels ont vendu leur âme en relayant une propagande sanitaire aveugle et autoritaire.” Passons pudiquement sur le suivisme de calédosphère concernant les pouvoirs quasi surnaturels attribués au savant de Marseille Raoult, escroc par la suite démasqué comme l’ont relaté les médias sérieux… Et je ne parle pas -des doux dingues ignares de “réinfo-covid NC” défilant sur les baies, drapeaux à l’étoile jaune en tête, guère critiqués sur ce blog par les “journalistes” y autorisés, -ni de l’explosion foudroyante de covid 19 à l’ouverture des vols internationaux dans une… Lire la suite »
Selon l’INSEE, le nombre de décès en métropole est passé de 600 000 en 2018 et 2019 à 650 000 en 2020, 2021 et 2022. En 2020, ces chiffres alarmants faisaient la une des JT. A partir de 2021, les médias n’en parlent plus. C’est pourtant un sujet de santé nationale.
Pendant ce temps, les attaques contre la liberté d’expression continuent :
https://www.lnc.nc/article/nouvelle-caledonie/justice/plainte-pour-injure-raciale-contre-la-voix-du-caillou-une-enquete-est-ouverte
La liberté d’expression, un vaste débat. Poussée à l’extrême, pas sur que cela donne de bons résultats.
La liberté d’expression à la Trump par exemple?
Dans l’article mis en cause, elle est loin d’être poussée à l’extrême.
Ce type de caricature est inutile. On fait passer cela pour de l’humour mais quel que soit les evenements cela reste ce que c’est. C’est dur de resister a l’envie mais il faut rester au dessus de ces casseurs.
Pourquoi inutile ?
Toutes les caricatures sont inutiles alors ?
Pourquoi inutiles ? parce qu’elles dénoncent des comportements avec justesse et humour?
ça te dérange ? doit bien y avoir une raison…
“cela reste ce que c’est” … quoi ? du racisme ?
ah bon ? contre qui ?
Pourquoi ? on a pas le droit de caricaturer des individus qui sont … une caricature d’eux-mêmes ?
Et c’est qui qui décide ça ?
Serais-tu de ces censeurs qui s’attaquent à la liberté d’expression quand ce que dit celle-ci te dérange ?
“rester au dessus…” … ça veut rien dire.
On compris que tu es bloque. Les mots employes ne releve pas de la caricature mais de l’insulte. Certaines caricatures quand elles vont trop loin deservent la cause. Mais depuis Charlie hebdo toute caricature releve forcement de la liberte d’expression avec tous les derapages possibles. Cela apporte quoi? Rien.
Qui decide? La justice. Apres s’il faut rayer la justice de la carte sous pretexte qu’elle ne te conviens pas…
Et arrete de faire des suppositions sur mes pensees ou intentions.
Alors reprend le texte et sors, cites les mots, les passages qui relèvent de l’insulte, du dérapage.
Documente le vide de tes écrits.
——————————————-
“Apres s’il faut rayer la justice de la carte sous pretexte qu’elle ne te conviens pas…”
Ben comme tu dis : arrete de faire des suppositions sur mes pensees ou intentions.
sinon, tes fâchés avec les accents ?