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La Partition De La Nouvelle Calédonie

L’hypothèse de la partition de la Nouvelle Calédonie est un sujet tabou. C’est comme la candidature à l’élection présidentielle: “y penser toujours, n’en parler jamais!”

La partition de la Nouvelle Calédonie? L’Etat, les loyalistes, lesindépendantistes, bref, tout le monde dit ne pas en vouloir. Cela a même été écrit en toutes lettres au 6ème alinéa du Point n° 5 – “L’évolution de l’organisation politique de la Nouvelle-Calédonie” du Documentation d’Orientation de l’Accord de Nouméa:

“Le résultat de cette consultation [référendum d’autodétermination]s’appliquera globalement pour l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie. Une partie de la Nouvelle-Calédonie ne pourra accéder seule à la pleine souveraineté ou conserver seule des liens différents avec la France, au motif que les résultats de la consultation électorale y auraient été différents du résultat global.”

Pourtant, en observant les comportements de certains acteurs de la pièce qui se joue devant nous, qui peuvent être interprétés comme une authentique stratégie politique, réfléchie, délibérée, on peut légitimement se demander si cette partition ne sera pas, au final, la seule solution de sortie de l’Accord de Nouméa.

Expliquons-nous.

Notre article précédent “Absurdité indépendantiste en Nouvelle Calédonie” a montré que le mouvement indépendantiste, minoritaire en Nouvelle Calédonie, est dans une impasse, et que la norme internationale ne peut lui être d’aucun secours.

Or, tant différentes déclarations “musclées” de dirigeants indépendantistes comme Louis Kotra Uregei, Rock Wamytan, Daniel Goa, ou d’autres encore, que certaines décisions indépendantistes, comme celle d’en appeler directement à l’ONU, ou celle de l’Union Calédonienne de ne pas participer au 12ème Comité des signataires de l’Accord de Nouméa, laissent à penser qu’un certain nombre de mouvements et de dirigeants indépendantistes cherchent à durcir les rapports entre partenaires de l’Accord de Nouméa, à en contester de plus en plus souvent les termes, et à créer une situation rendant impossible son application intégrale.

L’impossible application de l’Accord de Nouméa

L’Accord de Nouméa prévoit qu’un corps électoral limité à 8 catégories de “Citoyens calédoniens” sera appelé à se prononcer sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle Calédonie à l’occasion des référendums d’autodéterminationde sortie de l’Accord de Nouméa. Ce corps électoral référendaire calédonien est restreint à l’extrême puisque, schématiquement, seuls ne pourront voter que les ressortissants français établis depuis au moins 20 ans en Nouvelle Calédonie à la date du premier référendum.

Si le premier référendum, qui devra être organisé entre 2014 et 2018, n’est pas favorable à l’indépendance, un second référendum pourra être organisé 2 ans après. Si ce second référendum donne encore le même résultat, une troisième consultation des Calédoniens pourra être organisée après un nouveau délai de 2 ans. Cette insistance à s’assurer qu’il n’y a pas de majorité favorable à l’indépendance est un peu surprenante, à la fois en ce qui concerne les loyalistes que l’on infantilise en considérant qu’ils n’ont peut-être pas de maturité, ou de détermination solide, comme en ce qui concerne les indépendantistes au sujet desquels cette itérative insistance référendaire passe pour de l’assistanat électoral.

D’ailleurs, le dirigeant de l’Union Calédonienne Daniel Goa ne s’y est pas trompé, qui déclarait récemment que son parti avait l’intention de ne pas participer à plus d’un référendum d’autodétermination car il ne voulait pas se “faire ridiculiser” par son échec à 3 consultations successives, reconnaissant implicitement ce que nous disions plus haut, c’est-à-dire l’incapacité de la minorité indépendantiste à rassembler une majorité sur son projet d’accession à la pleine souveraineté et que les indépendantistes ont d’ores et déjà perdu les référendums.

Et Daniel Goa d’ajouter que, si le référendum était perdu par les indépendantistes, ce qui est plus que probable, ils iraient directement négocier l’indépendance avec le gouvernement français et l’ONU, déniant du même coup à l’ensemble de la population calédonienne le droit à une consultation sur son avenir. Il est difficile d’imaginer qu’un gouvernement français, quel qu’il soit, ainsi que l’ONU, puissent s’associer à une telle farce dictatoriale.

Cette attitude est-elle conduite uniquement par l’Union Calédonienne, ou les autres formations indépendantistes lui sont-elles associées. Il est sans doute un peu tôt pour le dire, mais elle ne semble pas, pour l’instant, être partagée par l’autre formation majeure indépendantiste, le Palika de Paul Néaoutyne. Le comité directeur du 19 octobre 2014 de l’Union Progressiste Mélanésienne – UPM -, une autre composante du FLNKS, s’est clairement désolidarisé de ces prises de position. Nous nous en tiendrons donc aux faits et n’attribuerons le durcissement actuel qu’à la seule Union Calédonienne.

La montée probable des tensions

En adoptant cette attitude, l’Union Calédonienne cherche vraisemblablement à créer les conditions pour imposer une autre logique que celle de l’Accord de Nouméa fondée sur la règle démocratique.

L’électorat indépendantiste est constitué, ne nous voilons pas la face, de personnes dont le niveau d’éducation, d’instruction, est majoritairement relativement bas, dont la perception du monde est manichéenne et tronquée. Ce n’est pas faire preuve de racisme à leur égard, ce n’est pas leur faire injure que de constater une situation objective. Cet électorat se tourne naturellement vers les partis qui disent défendre la cause du peuple kanak et ont une méfiance, voire une aversion pour les formations qui combattent le mouvement. Il s’agit d’un vote principalement ethnique. Il reçoit sans analyse et sans critique les messages de propagande des partis qu’ils soutiennent.

Nous avons vu supra que le mouvement indépendantiste est dans un cul-de-sac. Aussi, propager des messages de victoire relevant de la méthode Coué et annoncer que le contrat social et politique de l’Accord de Nouméa ne sera pas respecté si les urnes ne sont pas favorables chargent d’une très lourde et grave responsabilité les partis qui s’y livrent. En effet, en agissant ainsi, ils entraînent une grande partie de leur électorat dans une conviction mortelle que l’absence de discernement ne permettra pas de corriger et de nuancer lorsque les résultats électoraux tomberont dès la fermeture des bureaux de vote des référendums.

Il faut s’attendre à voir se manifester la passion exacerbée des espérances déçues. La croyance, si longuement entretenue chez les bataillons indépendantistes, que “l’indépendance, c’est pour demain” ne pourra pas se tarir comme par enchantement. Cette population n’a pas la capacité d’analyse, le recul nécessaire à la compréhension du verdict des urnes. L’exaspération sera alors à son comble. Il suffira alors de quelques mots d’ordre irresponsables pour qu’une possible insurrection générale se produise, et la surenchère actuelle de l’Union Calédonienne n’est pas de nature à rassurer.

Le résultat référendaire

Il est donc vraisemblable que la ou les consultations référendaires donnent les résultats traditionnels suivants :

  • Sur l’ensemble du Pays, une majorité favorable au maintien de la Nouvelle Calédonie au sein de la République, dans une fourchette de 58% à 62%, voire plus ;
  • Au niveau provincial, une majorité de l’ordre de 85% en province Sud favorable au maintien dans la République, et une majorité de l’ordre de 75% en province Nord et 90% en province Iles favorable à l’accession à la pleine souveraineté.

L’Union Calédonienne annonce dès à présent qu’elle ne reconnaîtra pas ce résultat. Jusqu’où ce parti, et plus généralement les indépendantistes, oseront-ils aller ? Vers de nouveaux affrontements ? Vers une une nouvelle flambée de violence créée par le refus unilatéral du résultat d’une consultation électorale démocratiquement organisée d’un corps électoral hyper favorable à la cause indépendantiste ?

Si les tensions et la violence pourront effectivement conduire à la rupture, elles ne sont pas nécessaires. Le seul fait qu’une forte minorité refuse de rester dans la sphère française constitue une cause probablement suffisante de rupture. En effet, même en l’absence de violence caractérisée, peut-on imaginer, face à une telle absence de culture démocratique, que la Nouvelle Calédonie puisse encore, après le ou les référendums, continuer à vivre et prospérer avec des indépendantistes, certes minoritaires, mais représentant 40% de la population du pays, et qui refusent la nature même du statut du pays ? S’ils ne représentaient qu’un faible pourcentage, passe encore. Mais 40% !

La partition de la Nouvelle Calédonie

Si les indépendantistes ne devaient pas réviser leur approche de la question de l’autodétermination d’ici bien avant les référendums et accepter le verdict des urnes, alors la seule voie pour trouver une solution à cette crise serait la partition de la Nouvelle Calédonie, vraisemblablement selon le découpage provincial actuel.

Cela supposerait des déplacements de populations, mais un exemple comme la partition du sous-continent indien entre Inde et Pakistan au moment de l’indépendance en 1947, entraînant le déplacement de 15 millions d’habitants, montre que cela n’est pas impossible.

Pas impossible du tout non plus le partage d’une île en deux pays différents, comme c’est le cas pour:

  • La Nouvelle Guinée, entre Papouasie-Nouvelle Guinée mélanésienne et Irian Jaya indonésienne,
  • La Dominique, entre République d’Haïti et République dominicaine,
  • Ou, exemple particulièrement pertinent, Saint Martin, 93 km² au total, entre la collectivité d’outre-mer française Saint Martin, et le territoire autonome néerlandais Sint Maarten.
  • Certainement très possible enfin, la partition entre un Etat Kanaky indépendant reposant sur le territoire des actuelles provinces Nord et Iles, et le territoire de l’actuelle province Sud demeurant français, comme cela a été le cas lors de l’indépendance des Comores qui a vu les îles de la Grande-Comore, d’Anjouan et de Mohéli former l’Etat indépendant de l’Union des Comores, et l’île de Mayotte décider massivement de rester française.

La disposition du Document d’orientation de l’Accord de Nouméa rejetant l’hypothèse de la partition ne vaut que ce que vaut l’Accord lui-même. Cette disposition tombera avec l’Accord, soit au plus tard le 9 mai 2019 qui sera le 20ème anniversaire des élections du 9 mai 1999.

Les loyalistes ne veulent absolument pas de cette solution qui serait un aveu d’échec de 30 années d’efforts et de concessions pour se connaître, se reconnaître, s’apprivoiser les uns les autres. Cette issue doit être malheureusement envisagée par la faute de l’intolérance, du rejet du principe démocratique, et de l’exclusion par les indépendantistes des autres communautés calédoniennes.

Ils sont par avance responsables des malheurs qui risquent de se produire.

Pourtant, ce qui est rageant, c’est qu’il existe une solution qui pourrait rapprocher loyalistes et indépendantistes sur cette belle terre de Nouvelle Calédonie, représentée par le projet République Fédérale Française.

(Source de l’article)

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Philippe Buteri de Preville

Né en 1950, issu de 2 familles arrivées en Nouvelle Calédonie entre 1870 et 1900. Concepteur-réalisateur en audiovisuel, formation universitaire en droit, économie du tourisme, économie du développement, gestion d'entreprise, marketing et développement durable, histoire, géographie. Intéressé par l'avenir institutionnel de la Nouvelle Calédonie, la géopolitique régionale, et particulièrement par une approche différente de l'aide au développement et à la préservation de l'environnement. Ancien chef d'administration de la Nouvelle Calédonie. Deux enfants, deux petits-enfants."

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johnny
pigeon vert
5 janvier 2015 20:34

pas une partition, mais une fédération, ou il y aurait 3 membres , les 3 provinces actuelles. avec des pouvoirs très élargis propres au 3 membres …..bien sûr avec les droit fondamentaux reconnus par l’onu .libre circulation des biens et des personnes, respect de la propriété privée etc…. (les droits universellement reconnus)mais compétence pour chaque membre , quant au choix de son drapeau, du nombre d’années pour devenir citoyen , des conditions aussi à remplir ….payer ses impôts, installé….propriétaire de sa maison, des points à attribuer …poiur le nombre d’années requis etc….parceque ras le bol de certains indépendantistes toujours à… Lire la suite »

Père Béber
Père Béber
Répondre à   pigeon vert
6 janvier 2015 05:11

t’as rien compris le volatile lokal… on a d’abord l’indépendance et nous  le Peuple Premier on vous dit ce qu’il advient de vous et de vos biens  ensuite ..C’est pas dur à comprendre ,comme même. Depuis 98 on répète toujours la même chose. putain zet dur de la komprenette …ici c’est kanaky pays en voie de dékolonisation  cépa parce qu  vous zavé cru comprendre autre chose que  vous zavé raison .Regarde la gueule pour toi t’appartiens à kel klan? Une fois n’dépendant on jouera à Klash of klans;c’est toutnous on est fin riche avec les gentils chinois on peut tout… Lire la suite »

Erakor
Erakor
Répondre à   Père Béber
7 novembre 2016 00:52

Toi t’as pas inventé la poudre… Et ton cerveau n’a toujours pas évolué : en 2015 t’es plus tout seul, ni ici ni ailleurs. Suis kanak et je traite de sale raciste ! Rentre te faire linché par les vieux pour t’apprendre à réfléchir au lieu d’ouvrir ta gueule !!! Des kanaks comme toi on en veut plus même dans notre propre clan.

Saladin
saladin
5 janvier 2015 15:20

Un texte qui pose avec clarté les limites du jeu politique actuel. A force de vouloir imposer une vision monoethnique contraire à l’accord de Nouméa, “Remington Weapon” et consorts sont en train de poser les bases de ladite partition. Après tout, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes vaut dans les deux sens … Et la question du corps électoral de sortie est un leurre à 2 balles du professeur émérite Ma Couille. En effet, il sait fort bien que le corps de sortie est ultra restreint et qu’il n’a jamais posé de problème. Nous sommes maintenant au pied du… Lire la suite »

omega
Omega
Répondre à   saladin
5 janvier 2015 18:08

Moi aussi Saladin tout comme toi, je signe même avec les doigts de pieds …     ça ne fera sans doute pas mais ça fait du bien de le dire parce qu’on en a plein le bas du dos de toutes les emmerdes qu’on supporte de ces indépendantistes et de ces Koalalitionnés de droite qui ne savent pas ce qu’ils veulent …    Ce n’est pas ma première option mais voilà c’est dit et ça fait du bien …   

Saladin
Saladin
Répondre à   Omega
5 janvier 2015 19:02

Oui, l’accord de Nouméa posait réellement les bases d’une réconciliation durable et d’un vivre ensemble mais il faut malheureusement reconnaître que nous (tous) n’avons pas su créer les conditions de développement d’une société multiculturelle qui connaît ses droits et remplit ses devoirs. Il n’est jamais trop tard pour bien faire mais le compteur tourne … et il faut 1 ou 2 générations pour faire prendre la mayonnaise. Quant à la droite, ce n’est pas le diable non plus, n’exagérons pas. Je suis de droite libérale, je le revendique et je l’assume pleinement. Cela ne n’empêche pas de penser au bien-être… Lire la suite »

Floyd
Floyd
3 janvier 2015 07:53

Pour des raisons de micro géopolitique kanak une partition de la NC est impossible sans même parler d’indépendance. Le tribalisme et le régionalisme sont les deux grands carcans politiques et culturels dans le monde Kanak actuel. Je m’explique, le vote indépendantiste est essentiellement clanique dont il faut distinguer deux types de votants. En gros, y’a ceux qui votent par tradition et ceux qui votent par peur de représailles, sur ce point les kanaks savent de quoi je parle. A chaque élection il y a deux “clans” qui s’affrontent avec d’un côté le Palika & friends et de l’autre l’UC. Ce… Lire la suite »

Beru
Beru
Répondre à   Floyd
3 janvier 2015 11:43

Pour une fois, tu dis pas trop de conneries !  😉

Floyd
Floyd
Répondre à   Beru
3 janvier 2015 12:35

Merci Béru, tu as enfin arrêté d’être bête.

Floyd
Floyd
Répondre à   Beru
3 janvier 2015 16:32

En parlant de vote clanique, on pourrait même dire que le Rump en bénéficie aussi dans une certaine mesure avec son système de copinage et de clientélisme politique. Sous Lafleur on parlait de cartons de poulets, aujourd’hui on parle d’emploi de jeunes en CDD dans les Mairies ou bien de généreuses subventions aux associations sportives.     

Lemec Dici
Lemec Dici
Répondre à   Floyd
3 janvier 2015 20:12

La partition est un concept politique occidental (d’un autre temps, d’une part) qui n’est pas en phase avec les réalités humaines de la Nouvelle-Calédonie. Même si, c’est triste de le dire, il y a des imbéciles qui le mériteraient bien.
Et l’exemple de l’Irian Jaya ne prouve rien; la partition a été imposée en son temps par un pouvoir colonial; ceci n’est plus faisable aujourd’hui.

Père beber
Père beber
3 janvier 2015 03:25

Monsieur Chauchat est en contradiction avec monsieur Chritsnacht…( se référer à ses déclarations devant l’assemblée du pays)Partition??? cher ancien collègue vous rêvez..ça sent la panique partout parce que le scénario  construit par les ADN est en train de montrer sa vacuité…et surtout sa capacité à faire échouer le plan de décolonisation parisien sans aucune perspective positive .Bref 30 ans après  la”séquestration” à Matignon    de nos 2 héros  par Rocky ,nous revoici à la case départRien  n’y a fait  les emplois publics à gogos ,  les honneurs républicains , les titres politiques, l’argent du nickel , tout cela a juste démontré… Lire la suite »

Erakor
Erakor
Répondre à   Père beber
7 novembre 2016 01:15

Va rejoindre ton Rock et dis-lui bien qu’il ne vous laisse pas tomber lorsque ce sera la grosse merde ici. Dis-lui bien qu’il arrête ses investissements ailleurs que sur la caillou. Et oui, à te lire on pourrait conclure que ce bon vieux est un p….. de colonisateur opportuniste. Et dis bien à ton bon vieux Rock que si au lieu de t’envoyer au casse-pipe à militer comme un mouton écervelé il t’avais dit de te bouger ton cul pour créer de la richesse plutôt que laisser des opportunistes venu des 22000 km le faire à ta place. Et dis… Lire la suite »

@ChauchatM
@ChauchatM
2 janvier 2015 23:08

Deux remarques: Rien “ne tombe” à la fin de l’Accord en raison du principe d’irréversibilité constitutionnelle. Pour qu’il y ait référendum, encore faut-il que le corps électoral soit établi consensuellement.

Inforétif
Inforétif
Répondre à   @ChauchatM
3 janvier 2015 07:59

“Pour qu’il y ait référendum, encore faut-il que le corps électoral soit établi consensuellement.” Il y a deux façons de parvenir à éviter que le référendum de sortie ne débouche sur un NON à l’indépendance : – rendre positive la perspective de l’indépendance en présentant un projet qui tienne la route, – empêcher la tenue de ce référendum, sauf à ce qu’il ne soit ouvert qu’aux seuls électeurs indépendantistes. Mr Chauchat, procédurier par nature et par métier, se démène pour la 2° solution. Peu importe l’avis des Calédoniens dans leur ensemble, seul compte celui des indépendantistes. Bref, un grand démocrate… Lire la suite »

Gilbert PEROTIN
Gilbert P.
Répondre à   Inforétif
3 janvier 2015 08:53

Ce commentaire est franchement nul.

Inforétif
Inforétif
Répondre à   Gilbert P.
3 janvier 2015 09:54

Merci Gilbert P. : si votre commentaire (si on peut dire !) négatif de mon commentaire vient d’un tenant de l’indépendance ou d’un pisse-froid (c’est souvent synonyme), ça me rassérène.
Et sinon, vous pouvez étoffer un peu ?

Gilbert PEROTIN
Gilbert P.
Répondre à   Inforétif
3 janvier 2015 18:50

Il est possible de trouver un commentaire franchement nul sans être indépendantiste. Vous vous enfoncez mon cher.

Inforétif
Inforétif
Répondre à   Gilbert P.
3 janvier 2015 20:26

J’ai émis 2 hypothèses, vous invalidez vous-même la première, il vous reste pisse-froid… Sans rire, si ça vous va, ça me va aussi.
Et ce n’est pas que ça me traumatise mais vous n’avez toujours pas dit ce qui vous a déplu : trop d’irrespect selon vous pour le grand professeur Chauchat ? Mr Wamytan ? L’UC ? Ou bien l’analogie avec Kim qui ne vous fait pas rire ?

Gilbert PEROTIN
Gilbert P.
Répondre à   Inforétif
3 janvier 2015 20:34

Ben c’est ça. Vous avez tout compris.

Inforétif
Inforétif
Répondre à   Gilbert P.
3 janvier 2015 22:21

Essayez de vous décoincer un peu alors, mon vieux. On est sur un blog, pas à la messe ou dans une réunion de parti. Et le principe des blogs qui fait leur audience, c’est justement de pouvoir écrire ce qu’on pense et même, parfois, manquer de respect aux gens non respectables, si si. je vous assure.

Gilbert PEROTIN
Gilbert P.
Répondre à   Inforétif
3 janvier 2015 22:44

J’ai trouvé votre commentaire franchement nul. Je l’ai relu, je le trouve toujours aussi nul. Désolé. C’est mon avis et ce n’est qu’un avis. Il me semble que l’appréciation se suffit à elle même. Par ailleurs, ce genre d’avis n’est pas contraire à la charte. Alors, où se trouve le problème ? A moins que vous ne souhaitiez édicter vos propres règles à ce blog ? Cela vous regarde mais ne me concerne point. Souffrez qu’il y ait un lecteur qui trouve votre commentaire franchement nul et qui de plus a souhaité le faire savoir. Tout cela parait si simple… Lire la suite »

Inforétif
Inforétif
Répondre à   Gilbert P.
5 janvier 2015 21:58

“Par ailleurs, ce genre d’avis n’est pas contraire à la charte.”

Pas une question de charte mais de savoir-vivre.
Quand on trouve un commentaire nul mais qu’on n’a pas l’intention d’expliquer pourquoi, ce blog a prévu le moyen d’exprimer cela : clic sur le pouce vers le bas…
L’écrire sans justification, il me semble que c’est juste … grossier.

R.A.T
jorei
Répondre à   Gilbert P.
5 janvier 2015 22:36

(=)

Gilbert PEROTIN
Gilbert P.
Répondre à   Inforétif
5 janvier 2015 23:26

Les gens du “bas peuple” manquent si cruellement d’éducation…

Rigoberto
Rigoberto
Répondre à   @ChauchatM
4 janvier 2015 09:17

Un peu de lecture pour Matthias, quand la France piétine la constitution et le droit international :I. UNE CONCEPTION RESTRICTIVE DU DROIT AL’AUTODETERMINATION ET A L’INDEPENDANCE(LA DECOLONISATION INACHEVEE DE L’ARCHIPEL DES COMORES)Ën refusant de se placer sur le terrain du droit international dans sa décisiondu 30 décembre 1975 et en appréciant la constitutionnalité de la loi, quidécide la balkanisation des Comores, au regard du seul article 53 de la Constitutionde 1958, le Conseil Constitutionnel a entériné une conception contestabledu droit de sécession.Mais ayant d’aller plus loin dans,la critique, il est nécessaire de présenterla genèse du différend franco-comorien sur Mayotte (6).… Lire la suite »

Philippe Buteri de Préville
Philippe Buteri de Préville
Répondre à   @ChauchatM
16 février 2015 16:01

En premier lieu, vous savez pertinemment que l’irréversibilité, c’est du vent. C’est même Alain Christnacht qui l’a dit devant le Congrès. Les principes posés par l’Accord de Nouméa ne valent que pour la durée de l’Accord, c’est-à-dire 20 ans à compter de sa signature. Au-delà, c’est le flou le plus complet puisque l’Accord lui-même dit que “on verra ce que l’on fera” !En second lieu, la composition du corps électoral référendaire définie par l’Accord et la loi organique ne pose pas de problème d’interprétation. Il a donc été, depuis l’origine, consentuel.

Lemec Dici
Lemec Dici
2 janvier 2015 11:48

Les Calédoniens de Koné, de Koumac, qui ne veulent pas de l’indépendance, seront heureux d’apprendre qu’ils seront les sacrifiés de la partition pour préserver le mode de vie des petits bourgeois blancs des jolis quartiers sud bleu blanc rouge….
Ces broussards devront choisir entre rester chez eux et subir l’indépendance, ou partir et tout perdre, pour peut-être être installé dans un logement social près de Nouméa. Merci pour eux. 

Laurent
Laurent
Répondre à   Lemec Dici
2 janvier 2015 12:58

Bof… Les habitants de St Louis et des squats viendront prendre leur place … 🙁

Jules
Jules
2 janvier 2015 11:32

Cette partition serait sans doute une tragédie pour le pays tant l’union a toujours été plus forte que la division. Mais le réalisme invite à ne pas l’écarter tant les motifs de discorde sont grands entre les 2 principaux clans politiques locaux. Presque incompatibles. Les ADN ont fait le pari de l’intelligence. Il nous invitent à nous élever au-dessus de nos différences. Et ce sont les différences qui enrichissent un peuple. Je choisirai toujours ce qui élève et qui est difficile, plutôt que ce qui rabaisse, qui est facile. Mais je crains fort que ce pari-là soit vraiment difficile à tenir.… Lire la suite »

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