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Le dernier évadé du Camp-Est en prison
Les Nouvelles Calédoniennes viennent de l’annoncer : le dernier des quatre évadés du Camp-Est s’est finalement rendu ce matin. Après presque un an de folle équipée, les 4 compères sont aujourd’hui tous derrière les barreaux. La grande évasion.
C’est une info exclusive des Nouvelles Calédoniennes : Anderson Katé, l’un des hommes les plus recherchés de Nouvelle-Calédonie s’est rendu ce matin aux forces de l’ordre, de sa propre volonté. Le 4 avril 2014, quatre prisonniers âgés entre 21 et 23 ans (Daniel Sochoucoe, Jean-Paul et Brice Kamodji, et Kate Anderson) s’étaient fait la malle en franchissant les murs d’enceinte de la prison de Nouville. Originaires de Saint-Louis et de Nakety, ils purgeaient alors des peines principalement pour des vols et des cambriolages. Ils avaient fait leur coup « à l’ancienne » à l’aide de draps tressés. Bien organisés, on a appris depuis qu’ils avaient réussi à obtenir une clé ouvrant l’un des sas qui donnait dans la cour de la prison. Leur plan minutieusement élaboré comprenait également une escalade et l’obtention d’un téléphone portable qui leur a permis de contacter la petite amie de l’un des prisonniers. Une fois leur forfait accompli, une voiture conduite par la complice devait les attendre à l’extérieur du bâtiment. Ce jour-là, malgré les alertes et les barrages filtrants, les individus n’avaient pas pu être appréhendés.
Quatre évadés et une arme à feu
Si d’autres évasions avaient déjà eu lieu, celle-ci aura provoqué un écho considérable dans l’opinion. En effet, une semaine après leur évasion, les quatre compères n’ont rien trouvé de mieux que de s’exhiber via des comptes Facebook avec une arme à feu qu’ils avaient volé chez un gendarme de la brigade territoriale de Plum… Une photo abondamment partagée et commentée par des milliers de calédoniens inquiets devant le comportement de ces délinquants d’un nouveau genre. Dès cet instant, les autorités militaires ont changé de braquet. C’est ainsi que sur l’ensemble du territoire, dans tous leurs services de gendarmerie et les services de renseignement, une fiche interne décrivant les évadés a été diffusée. La consigne affichée était alors claire, à savoir faire preuve de « la plus grande prudence » en cas d’observation ou d’interpellation. De quoi juger que les forces de l’ordre estimaient possible de faire usage de leurs armes.
La traque totale
Aidé par les hommes du Groupe de pelotons d’intervention de la gendarmerie et du GIPN, le parquet fait procéder à plusieurs interventions à Canala et à Saint-Louis où les évadés avaient trouvé refuge chez des amis ou des proches. Avec l’aide de la sureté urbaine de la police nationale et de la brigade de recherche de la gendarmerie, Jean-Paul Kamodji est arrêté en plein cœur de la Tribu de Saint-Louis le 17 juillet. Le même procédé permettra une semaine plus tard l’arrestation de Daniel Sochoucoé à Canala. Dès lors le filet s’était resserré sur les deux derniers évadés : Brice Kamodji et surtout Anderson Katé. Car, en septembre, les forces de l’ordre avaient de nouveau entendu parler de l’un des deux : Anderson Katé, celui-ci étant très impliqué dans les débordements de violence autour et à l’intérieur de la tribu de Saint-Louis. Le délinquant aurait à cette époque été d’ailleurs blessé d’un coup de couteau au ventre lors d’échauffourées avec des habitants de la tribu ulcérés par son comportement.
Fin de partie pour « l’insoumis »
Le 7 décembre, un impressionnant dispositif permet l’interpellation de Brice Kamodji à Saint-Louis. Grâce à un informateur, la police et la gendarmerie entourent le refuge du jeune délinquant qui sera arrêté et ensuite jugé comme ses coreligionnaires. Chacun écopera finalement d’une à deux années de peine de prison supplémentaire pour s’être « fait la malle » six mois plus tôt.
Restait alors à appréhender « Anderson Katé, l’insoumis », comme le surnommait alors les médias. C’est donc aujourd’hui chose faite. Il va maintenant retourner au Camp-Est et devrait être convoqué bientôt devant le tribunal pour répondre de ses actes. Une arrestation qui marque cependant la fin d’une folle équipée parsemée de traques, de vols et d’exhibition pour ceux qui voulaient semble-t-il marquer les esprits en se comportant comme des « rebelles » vis-à-vis de la société calédonienne.
vu ce que ses comparses ont ramassé encore de plus, je pense qu’on lui a conseillé de se présenter de lui-même pour atténuer sa nouvelle peine et ” attendrir ” le Juge ….ou alors, sa liberté c’est en tôle ! …..comprenne qui veut bien …!!!
Il avait surement envie de se taper un McDO 😀
il est en couple ?
Si j’ai bien compris et lis entre les lignes , Ce Katé a voulu faire le cakos à St Louis se fait percer et maintenant se met sous la protection judiciaire de l’Etat qu’il a insulté, haït, sur lequel il a probablement tiré (les gendarmes) et possiblement brûlé le drapeau. La vie est parfois d’un cynisme… le pire c’est que ce gars et ses copains n’ont même pas capté cela
bein elle est belle sa révolte à ce trouducu…avec leur idée “alquaida”‘falouja”knkrbl” bref je n’arrive pas à comprendre les raisons qu’il on poussés à se rendre….eclairez moi..
je demande a nos politiques de prendre exemple sur cet homme et comme lui de faire face a ses responsabilités.
TROP BEAU !! Il y aurait une queue monstrueuse à l’ entée du CAMP EST !
Demande de connection:merci