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Couverture sociale des étudiants : le beurre et l’argent du beurre
Ne bénéficiant pas d’un numéro d’identification national (NIR), les jeunes calédoniens éprouvent les pires difficultés à obtenir en métropole une couverture sociale durant leurs études supérieures. Alors que les loyalistes crient à l’injustice et que les indépendantistes y voient la preuve que l’Etat traite de façon injuste nos étudiants, il s’avère qu’en vérité, c’est le gouvernement local qui a, naguère, bloqué la transmission des données à l’ISEE-NC. La raison ? Le refus des indépendantistes de transmettre à l’Etat les données relatives aux citoyens de statut coutumier. Explications.
L’analyse de cette polémique est intéressante, notamment à l’approche du second référendum. Comme un marronnier, le sujet est en effet revenu une fois de plus sur la table de l’actualité et dans les médias : le 6 aout dernier, la toile locale s’est (encore) émue que nos étudiants, bravement partis affronter le COVID19 en métropole pour y suivre leurs études, éprouvaient les pires difficultés d’ordre administrative pour acquérir une couverture sociale. Un véritable « parcours du combattant », comme l’a alors qualifié Nouvelle-Calédonie 1ère sur le ton de l’indignation. Les identifiants relatifs aux calédoniens n’étant pas les mêmes que leurs compatriotes métropolitains ou ultra-marins et étant différents du répertoire national, il est particulièrement ardu pour eux d’obtenir le fameux « Numéro INSEE » ou « Numéro de Sécu » qui est en fait le « Numéro d’identification National » normalement attribué à la naissance de chaque enfant « né sur le territoire de la république Française* ». Or, ce numéro est indispensable pour acquérir une couverture sociale.
Kézako le NIR, sésame de la couverture sociale ?: Il s’agit d’un numéro à treize chiffres dont la lecture fait successivement ressortir les informations suivantes : le sexe, l’année, le mois et le lieu de naissance (par exemple pour un homme né à Paris en décembre 1979 : 1791275001xxx). Et il se termine par un numéro à trois chiffres incrémentés par les services d’état-civil. Ce répertoire est tenu par l’INSEE grâce aux données transmises obligatoirement par les officiers de l’état civil en cas de rédaction d’un acte (naissance, décès etc.).
Il faut dire que depuis la création de la CAFAT (caisse d’assurance sociale locale) et l’établissement d’un numéro particulier et sui generis aux Calédoniens (de six chiffres), les étudiants calédoniens sont traités à leur arrivée dans l’hexagone comme des étrangers et se voient attribuer un numéro NIR temporaire, le temps que leurs informations d’état-civil puissent être vérifiées entre l’INSEE et la commune de leur lieu de naissance (ce qui peut prendre des mois, voire plusieurs années). Durant les années 2000, la polémique avait rejailli en outre-mer et, sous la présidence de Jacques Chirac, le Gouvernement de Dominique de Villepin avait fait adopter le décret du 8 mars 2006, lequel prévoyait d’étendre l’inscription obligatoire sur le répertoire national (RNIPP) à toutes les personnes nées dans les « Territoires d’Outre-mer (les T.O.M.) », qui, jusqu’alors, n’étaient inscrites qu’à compter du moment où elles demandaient à bénéficier d’une couverture médicale en métropole. Après cette date, à l’instar de leurs compatriotes polynésiens, les jeunes calédoniens auraient donc dû, en théorie, tous être inscrits automatiquement sur le registre national. L’institut de la statistique de Nouvelle-Calédonie (ISEE-NC) devait en la matière recevoir les informations des officiers d’état-civil locaux et attribuer, dès la naissance, un numéro NIR aux natifs calédoniens (qu’ils séjournent ou non en métropole), ce qui aurait mis fin au problème… Mais l’affaire était semble-t-il trop simple à effectuer et c’était sans compter sur la spécificité locale selon laquelle le fait de ne pas mettre en œuvre une solution permet non seulement de pouvoir continuer à souffrir du problème mais, également, de pouvoir continuer à s’en plaindre par la suite en criant à la victimisation (ce qui est toujours agréable pour certains). Car, en vérité, par le fait des seules autorités calédoniennes, le décret du 8 mars 2006 n’a jamais été étendu à la Nouvelle-Calédonie.
Les indépendantistes ne veulent pas transmettre à l’Etat les données d’état-civil coutumier !
Dans la pratique, la mise en œuvre de cette identification pour les calédoniens s’est en effet heurtée localement à de vives difficultés, lesquelles sont essentiellement d’ordre politique. Ainsi que le relève France Télévision, « en 2008-2009 la démarche visant à aboutir à l’inscription systématique des personnes nées en Nouvelle-Calédonie », après l’extension du décret donc, a « rencontré des difficultés pour aboutir ». Mais quelles difficultés ? La chaîne de service public n’en parle pas, bien évidemment, et pour cause ! Car, les soucis ne venaient ni de métropole ni d’ailleurs mais plus précisément du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Alors qu’à la suite de l’adoption du décret, l’ISEE-NC avait demandé officiellement au gouvernement calédonien d’organiser la transmission des informations d’état civil, de droit commun ou coutumier, devant servir à alimenter le répertoire, l’institut s’est fait gentiment rembarrer en bonne et due forme par… le secrétaire général adjoint du gouvernement en charge, notamment, des questions coutumières. Soutenu par les membres indépendantistes du gouvernement, Léon Wamytan (frère de l’actuel président du congrès, Roch Wamytan) se disait à l’époque « très en colère » à l’idée que les Calédoniens soient fichés par l’Etat et le projet a dû être abandonné en rase campagne. Depuis lors, nos étudiants éprouvent les pires difficultés à obtenir une couverture sociale en métropole et donc à, se soigner. De son côté, l’ISEE-NC a dû renoncer au budget qui lui était alloué par l’INSEE pour mettre en œuvre la réforme.
Il faut dire que le numéro NIR fut, par le passé, au centre d’un projet d’interconnexion de fichiers de l’administration française, révélé dans un article du journal Le Monde en 1974, lequel généra une vive émotion dans l’opinion publique, conduisant en fin de compte à l’adoption de la loi « informatique et libertés » et à la création de la CNIL en janvier 1978. Pourtant, ce n’est pas dans un souci de protection des données privées et des droits individuels que le gouvernement néo-calédonien a donné une fin de non-recevoir à l’ISEE-NC, c’est simplement parce que, si ce décret était étendu à la Nouvelle-Calédonie, l’ISEE-NC et donc INSEE (et donc l’Etat) aurait eu entre les mains l’ensemble des données concernant la vie civile de tous les calédoniens (naissance, mariage, décès, divorce,…), dont les personnes de statut coutumier : c’est-à-dire les kanaks.
« L’ISEE-NC est autorisé à utiliser le NIR dans le répertoire territorial d’identification des personnes physiques et dans le fichier général des électeurs de Nouvelle-Calédonie. » (article 6-2 du décret de 1982)
En effet, selon la CNIL (l’autorité indépendante que l’on appelle familièrement « le gendarme des données personnelles ») le numéro NIR est « un instrument de vérification de l’état civil des personnes nées en France ». Son utilisation la plus connue est celle d’identifiant unique pour les organismes de sécurité sociale, d’où son nom commun de « numéro de sécu », mais surtout il permet la gestion du fichier électoral. Ainsi, grâce au numéro NIR, les services de l’Etat peuvent connaitre précisément le nombre de Calédoniens en vie et lesquels sont inscrits sur les listes électorales ! Or, on se souvient qu’en 2016, à l’occasion de la mise en œuvre de l’inscription automatique sur la liste électorale générale en vue d’établir la première liste spéciale référendaire, des voix s’étaient élevées pour dénoncer les nombreuses erreurs d’inscriptions, en particulier quant aux noms figurant sur les fichiers de l’état civil coutumier. A l’époque, les services de l’état-civil coutumier avait comptabilisé environ 10 000 centenaires kanaks, ce qui aurait voulu dire qu’environ un kanak sur dix était âgé de plus de 100 ans (ce qui s’est avéré faux). Le genre d’erreurs qui auraient pu facilement être évitées si tous les calédoniens, de statut coutumier compris, étaient automatiquement enregistrés dès leur naissance…
En tous les cas, si l’on devait prêter l’intention aux indépendantistes de vouloir mettre des bâtons dans les roues de ceux, et en particulier l’Etat, qui voudraient compter précisément le nombre de kanaks, que ce soit pour la bonne tenue des listes électorales, ou à l’occasion d’un recensement, il faut avouer qu’ils ne s’y seraient pas mieux pris. Et dans le contexte particulier des référendums sur la pleine souveraineté, cette posture ne serait probablement ni anodine, ni un hasard. Quatorze ans après la demande d’extension du décret à la Nouvelle-Calédonie, cette problématique, pourtant juridiquement soldée, n’est toujours pas réglée dans les faits. Pour y remédier, l’arme administrative aurait été brandie puisque, selon NC1ère, « l’INSEE a adressé un courrier au Président de la Nouvelle-Calédonie en février 2017 pour que celui-ci valide le principe acté par le décret mentionné précédemment ». Celui-ci n’aurait pas eu l’effet escompté (on devine aisément pourquoi) puisque – trois ans et demie plus tard – l’INSEE serait toujours « en attente d’une réponse favorable pour poursuivre les travaux d’inscription des personnes nées en Nouvelle-Calédonie ».
Et la santé dans tout ça ?
Toujours est-il que l’absence d’identifiant unique des calédoniens n’est pas sans conséquence dans toutes les sphères de la vie administrative, qu’on se place sur le sol métropolitain ou calédonien. C’est ainsi que localement le numéro CAFAT a été massivement utilisé comme identifiant des calédoniens, alors même qu’il n’offre pas les mêmes garanties de fiabilité des informations contenues (celles-ci étant fournies par les salariés et les employeurs, et non certifiées par les officiers d’état civil). De plus, le numéro CAFAT n’inclut pas la totalité des calédoniens (85% seulement selon le GNC) puisqu’une partie d’entre eux est couverte par les aides médicales provinciales, lesquelles utilisent leur propre identifiant, multipliant dès lors les risques de doublons donc d’erreurs dans les fichiers. En définitive, si l’attribution automatique d’un numéro NIR à tous les calédoniens devait ne pas aboutir, pour quelque raison que ce soit, il est permis d’espérer qu’une solution locale et consensuelle émerge, compte tenu de la compétence de la Nouvelle-Calédonie en matière de santé, et si tant est qu’un consensus demeure sur ce point. En effet, le plan DO KAMO de réforme du système de protection sociale et de santé calédonien, dont on se souvient qu’il est porté par la membre du gouvernement en charge du secteur, Valentine EURISOUKE, par ailleurs élue indépendantiste du PALIKA, comporte une action numéro 35 visant à « créer le Numéro Calédonien de Santé (NCS) », sorte de Canada dry du numéro NIR…
Moralité calédonienne : vouloir le beurre, refuser le beurre et engueuler la crémière !
En définitive, cet exemple illustre bien la totale schizophrénie calédonienne. D’un côté, les Calédoniens veulent pouvoir, comme tout citoyen français, bénéficier des mêmes droits que leurs compatriotes sur le sol métropolitain (et c’est légitime). D’un autre côté, les indépendantistes refusent de transmettre à l’Etat les données lui permettant de les faire bénéficier de ces mêmes droits (et on peut l’entendre). Ensuite, pour ne pas créer de « tension » ou de « polémique », les élus des deux camps enterrent alors le problème sous le tapis. Enfin, lorsque les jeunes étudiants se plaignent et ne peuvent pas se faire soigner, les indépendantistes sautent sur l’occasion pour casser du sucre sur l’Etat et les non-indépendantistes hurlent devant l’injustice de la situation. Nos différents médias, sans rien expliquer des raisons et des causes du problème, se jettent alors sur les témoignages et les réactions les plus indignées, et la pièce de théâtre recommence…Mais la vérité c’est que l’Etat, la France et la République n’ont rien à voir là-dedans : les seuls responsables sont les autorités calédoniennes. Le moindre sens de la mesure ou des responsabilités voudrait donc que nous assumions collectivement nos incohérences : celles d’enfants gâtés, capricieux, rouspéteurs… et sans mémoire. Mais on peut toujours rêver !
*Réglementation applicable : Décret n° 82-103 du 22 janvier 1982 relatif au répertoire national d’identification des personnes physiques (RNIPP).
Alik.
Allez, un bon geste…
– https://www.facebook.com/groups/2964591663604507/permalink/3299729860090684/
XYY : “Allez, un bon geste…” Une piste à creuser pour les décennies d’après … Et l’occasion de remettre en place les anciens lieux d’échanges entre tarots d’en haut et coquillages d’en bas. Quant à la pérennité d’Internet en dehors des zones économiquement rentables … Mais pour répondre à votre suggestion, je suis prêt à échanger la mise en forme d’arbres généalogiques contre des régimes de bananes pommes (pas question par contre que je m’investisse dans des travaux de limites topographiques). Petite remarque sur l’interview d’hier soir au JT de NC1ère. Hippolyte Wakewi Sinewami-Htamumu a insisté sur le rôle majeur… Lire la suite »
Alik.
“Hippolyte Wakewi Sinewami-Htamumu”.
Htamumu.
Ce graphème “ht” m’interpelle quelque peu. Pour ce que j’en sais, il n’existe pas en graphie nengone.
– https://www.alk.nc/langues/nengone
Le role du “h” précédant une autre consonne nasale est “d’assourdir” cette consonne*.
La consonne “t” étant une consonne sourde, on ne peut pas l’assourdir plus.
* pour rendre mon propos un peu plus explicite, observer et écouter la différence entre
_ asthme et (sp)asme
_ isthme et (thom)isme
C’est juste une faute de frappe.
Eric.
“C’est juste une faute de frappe.”
Putain, les fautes de frappe sont contagieuses maintenant ?
– https://www.senat-coutumier.nc/
– https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/senat-coutumier-hippolyte-sinewami-htamumu-s-apprete-passer-flambeau-864472.html
***https://www.lnc.nc/article/nouvelle-caledonie/hippolyte-sinewami-htamumu-intronise
Va falloir faire appel au takata Hraöu…
XYY : “Putain, les fautes de frappe sont contagieuses maintenant ?”
Mais le virus part de loin :
– https://juridoc.gouv.nc/JuriDoc/JdTextes.nsf/bf6beb54c697d8974b2574c200019ae8/3a8f82500153d4e84b257efc00135e17/$FILE/Deliberation_13-2019-SC_du_03-09-2019_ChG.pdf
Faut enquêter au Sénat (ou demander un justificatif d’identité au grand chef).
“takata”
– https://www.youtube.com/watch?v=1LjBH4IcqtU
“mueve tu culito Tacatà,
tambien el bechito. Tacatà.”
XYY,
Et ben j’y comprend plus rien, moi j’ai quelqu’un autour de moi qui est cousin germain avec le grand chef en question et dans son cas le H est après…???
Eric : “dans son cas le H est après” Rien de choquant, dans la mesure où l’écriture des noms a longtemps été faite par des religieux ou des administrateurs (surtout gendarmes) qui n’avaient pas toujours (surtout ces derniers) des connaissances approfondies de la langue et de la prononciation locale, et les autochtones n’étaient qu’exceptionnellement capables de lire le nom écrit sur le registre (quant à contester et à exiger une rectification …). C’était d’ailleurs la même chose dans la France profonde, sur les actes paroissiaux jusqu’à la Révolution, sur les actes d’état civil ensuite (au moins jusque vers 1870), et… Lire la suite »
Eric.
“dans son cas le H est après…???”.
Ce qui serait plus normal.
Le graphème th existe en nengone et se prononce comme en anglais dans thing, think, thank, etc…
– file:///C:/Users/jyt/Downloads/1568Hnainedre.pdf
Le petit chef s’appelle Thamumu Emile.
XYY.
J’ai merdé. adresse emplacement sur mon disque dur, n’importe quoi …
Le lien:
– https://www.isee.nc/component/phocadownload/category/44-mare?download=317:1568hnainedre
@XYY .
“https://www.alk.nc/langues/nengone”.
L’influence des “sociétés missionnaires protestantes” dans les îles Loyauté !
Une serviette, s’écrit en français “trawel” on est pas loin de “towel” !
LedZep. “trawel” on est pas loin de “towel”. Et se prononce “tchaouel”(à peu près…). Les langues fonctionnent beaucoup par emprunt. Il y a un 1/2 siècle, on pouvait entendre à Lifou des gens compter de la façon suivante: wan, tou, feri, fo, faï, etc… Maintenant on est revenu à la numération d’origine caas, lue, köni, etc… En français, c’est pareil; “il a fait le (d)job” pour “il a fait le boulot”; “c’est un vrai (t)challen(d)ge” pour “c’est un vrai défi” …Ça a le don d’énerver ce vieux con d’XYY. Le dernier mot à la mode, c’est “cluster”, et pourtant groupe,… Lire la suite »
XYY : “En français, c’est pareil” Il y a quand même des régions ultrapériphériques plus contaminées que d’autres. Qui, dans la France profonde sait ce que sont : un creek, un stockyard, un stockwip, un stockman, un round, une bouteille carrée ? Seule une population se consacrant dans son immense majorité à l’élevage pour assurer sa subsistance peut avoir intégré ces termes techniques dans le langage de tous les jours (et je ne parle pas des marques déposées de produits alimentaires de base). “cluster” Simla exige l’utilisation de “foyer”, parfaitement adapté en cas d’épidémie, à l’intérieur du nôtre. Sur les… Lire la suite »
@Alik
“Qui, dans la France profonde sait ce que sont : un creek, un stockyard, un stockwip, un stockman, un round, une bouteille carrée ?“.
Et pourtant, dans des séries TV voire même des films récents français, on entend parfois cette interjection commune à notre patrimoine linguistique local “cet enc… de”
Et j’ai souvent vu certains de leurs personnages s’abreuver au Johnnie Walker.
«la France ne serait pas la même sans la Nouvelle-Calédonie».
LedZep : “interjection commune à notre patrimoine linguistique local” Je crains que cela ne reste le seul apport au patrimoine linguistique national. Je ne suis d’ailleurs pas convaincu de la filiation. “des films récents français” “récents”, tout est dit. La facilité consiste à montrer au spectateur ce qu’il a l’habitude de voir, notamment dans la masse des productions anglo-saxonnes. Il serait d’ailleurs intéressant d’examiner ce qui se boit dans les télénovelas latinos (ou indiennes). Mes premiers contacts grandeur nature avec la bouteille carrée datent d’un stage en 1967 à Tarascon pendant lequel j’aidais au contrôle de deux chantiers CNR, l’un… Lire la suite »
@Alik “La facilité consiste à montrer au spectateur ce qu’il a l’habitude de voir, notamment dans la masse des productions anglo-saxonnes.” Dans lesquelles, on fait toujours allusion et à toutes les sauces, à des “phoques”. “Phoque you” il me semble voire même, “Mother phoqueur”. Moi qui m’étais arrêté à “Mother of Invention” (@XYY . connait). Tiens, à l’évocation de “phoques” https://www.youtube.com/watch?v=XQ4pldh_pOA Bonus, The Mothers Of Invention – Live In London 1968 https://www.youtube.com/watch?v=ToQWHNFZ2RE Après çà qui osera nous dire que Frank Zappa n’était pas influencé par Edgar Varèse. Et si tu as tenu le coup tu seras conquis par cette interprétation… Lire la suite »
“Simla exige l’utilisation de “foyer”
Désolé Simla, j’avais pas encore lu Alik (alors qu’il faudrait TOUJOURS lire Alik avant !)
Inforétif (& Simla).
“Désolé Simla”.
Mister Eric confirmera ou infirmera. Mais en anglais un foyer d’infection se dit “breakout” (ou “site”) of “disease” ou (“infection”).
Alik.
“c’est boulitik”.
Ça me rappelle cette charmante chanson pour enfants: “Les Tétons”.
@XYY .
“Il y a un 1/2 siècle, on pouvait entendre à Lifou des gens compter de la façon suivante: wan, tou, feri, fo, faï, etc… “.
Maintenant je comprends pourquoi, il y des yeux bleus à Lifou. ni One ni Two, la Génétique “appliquée” a fait son oeuvre certainement.
“Le dernier mot à la mode, c’est “cluster”, et pourtant groupe, groupement, regroupement, ça existe…“.
Certains allaient jusqu’à utiliser le mot ferme pour désigner un cluster d’ordinateur voire, une grappe !
Un Datacenter, je n’ai jamais eu la chance d’en voir la puce d’un, mon grand regret.
“Le dernier mot à la mode, c’est “cluster”, et pourtant groupe, groupement, regroupement, ça
existe…”
Ou “foyer (d’infection”, si on veut être précis).
XYY l’avant dernier mot à la mode avant “cluster” c’est le “workout”. Le pire c’est que ceux qui disent ce mot à tous les vents nous expliquent du haut de leur savoir que c’est parce qu’on fait de la muscu dehors en plein air “out”. Or j’ai appris ce mot lors d’une conversation avec un Noir américain à Memphis (ou j’habitais) en 94… et c’est par inférence que j’ai compris ce qu’il me disait et que donc on travaille “work” les muscles pour les faire sortir “out”. C’est le principe du verbe à particule “phrasal verb”. Il faisait son “work… Lire la suite »
Mister Eric.
“workout”. Pour moi, ça a toujours signifié “série d’exercices”.
Même à la guitare.
– https://www.youtube.com/watch?v=YwV7dsGy1iI
Il y a longtemps que LedZep a dépassé ce stade…
“workout”. Pour moi, ça a toujours signifié “série d’exercices”.
Même à la guitare.”
Pas besoin de “workout” pour exceller en musique, XYY, pour tes petits protégés il suffit de saccager des tombes :
https://www.valeursactuelles.com/faits-divers/hautes-pyrenees-ils-degradent-63-tombes-sur-le-conseil-dun-marabout-du-mali-pour-reussir-dans-la-musique-122915
Inforétif. “pour tes petits protégés”. Depuis quand ? Des dates, des écrits, bordel de dieu… Simplement, je ne suis pas parano, je crèverai de vieillesse bien avant de voir le grand remplacement… “pour-reussir-dans-la-musique-“. Je connaissais le coup du marabout qui te fait enterrer du pognon pour qu’il croisse et multiplie et qui t’enjoins de ne pas revenir avant 24h sinon ça ne marchera pas… Mais le coup de de devenir Quincy Jones en enlevant “ce qui représente Dieu” afin de le “remplacer par 666”, et “faire des offrandes à l’être opposé à Dieu”, trop fort… Remarquez, il parait que Robert… Lire la suite »
@XYY . “EC himself: “to sit down and completely copy (Robert Johnson), I think to do that would be a life’s work, I mean seriously, would be a life’s work for any musician”)“. Et il l’a bien étudié le Robert EC, surtout plus jeune lorsqu’il s’initiait au Blues. Il en a “sublimé” plus d’une de ses chansons, de Robert Johnson, tel que “Crossroads”. L’une des meilleurs interprétations, celle donnée en 2005 dans l’enceinte du Royal Albert Hall avec ses deux compères du mythique groupe Cream, des années 60-70, très laid-back (je suppute que ceux qui se sont écharpés sur le… Lire la suite »
LedZep.
“La mine ravie d’EC à l’écoute des chorus du fils…”
…prodige de la guitare ou …prodigue de son talent ?
@XYY . “prodige de la guitare ou …prodigue de son talent” Que d’histoire pour un “u” hors de propos, prodige bien évidement. Rien à voir avec “Le retour du fils prodigue” (évangile de Luc)! Ceci dit, il ne fait jamais économie de son talent ce fils prodige de EC. “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi ; mais il fallait bien faire la fête et se réjouir, car ton frère que voici était mort, et il a repris vie ; il était perdu, et il a été retrouvé”. Allez,… Lire la suite »
LedZep.
“Que d’histoire pour un “u” “.
D’autant qu’il semble que prodige et prodigue aient le même étymon latin “prodigere”.
J’ai même trouvé ceci.
Texte du XIVe s:
Prodige, c’est fol large [ORESME, Thèse de MEUNIER.].
Ce qui peut se traduire en français moderne: Prodigue, c’est être follement généreux.
Pitîn d’aurthograf…
“Remarquez quand même l’effort d’intégration, Fabien et Jordan…mdr…” Aux dernières nouvelles, leurs gardiens de prison les auraient rebaptisés Pabien et Forban. Ce sont des Maliens naturalisés Tchétchènes. Munis de leurs nouvelles armes offertes par ces derniers, ils envisagent, à leur sortie de prison demain matin, après leurs deux longues journées au gnouf, de s’établir à Grenoble pour y faire augmenter considérablement le rythme des enterrements : la casse de tombes fraiches serait parait-il, selon leur marabout Mamadur, encore plus efficace pour améliorer sa musique. https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/a-grenoble-des-dealers-du-quartier-mistral-s-exhibent-en-armes-sur-les-reseaux-sociaux-1598371187 Les derniers magasins de rue à la mode de Grenoble : https://twitter.com/i/status/1297862215559794688 et question musique… Lire la suite »
@Inforétif
“et question musique ils sont pas mal…dirait LedZep, grand amateur de rap…“.
Bordel de Dieu, tu as une sacré mémoire !
Allez tiens, du bon, du vrai : Wu-Tang Clan – Uzi (Pinky Ring) https://www.youtube.com/watch?v=CUwH1i5wRx0
Il ont même fait (c’est un collectif de musiciens) des musiques pour un film, peu commun, Ghost Dog.
Un Extrait :
Killah Priest – From Then Till Now (Ghost Dog driving scene) https://www.youtube.com/watch?v=advuEzBGu5M
” Allez tiens, du bon, du vrai : Wu-Tang Clan ”
Alors là je suis conquis, émerveillé, estourbi (surtout au niveau de mes trompes d’Eustache, bien secouées mais à présent débouchées).
Cependant (d’oreilles), je crois que je préfère quand même un concert… d’aboiements de Ran-Tan-Plan, sans cracher sur Wu-Tang Clan, bien entendu (hélas).
Ledzep ! Tu l’as fait exprès!
J’ai vu Ghost Dog* quand j’etais aux US, j’ai aimé ce film, je sais pas pourquoi j’ai toujours gardé cette scène en mémoire et surtout j’ai toujours eu un faible mystique et inexplicable pour Forest Whitaker !
Que j’ai découvert dans Good Morning Vietnam !
*Ghost Dog est de ces films du cinéma americain indépendant hors de la machine hollywoodienne, qu’on peut voir dans des cinémas de quartier indépendants, mais est ce que cela existe encore ?
@mister Eric “Ghost Dog” Un film étonnant, décalé comme tous ceux qu’a réalisé Jim Jarmusch. Et puis cette référence permanente à “HAGAKURE – Le livre du Samouraï”, ça m’a bien plus. J’ai en ma possession ce livre depuis des années, bien avant même que ce film ne sorte. Je l’ai en permanence à portée de main ce livre, empli de philosophie Zen. Extraits : « Soyez fidèle à la pensée du moment et évitez de vous en écarter. Persévérez dans votre entraînement et ne vous engagez dans rien d’autre. Allez jusqu’à vivre chaque pensé, l’une après l’autre. ». « Il… Lire la suite »
@XYY . “Il y a longtemps que LeqdZep a dépassé ce stade…” Comment peut-on oser mettre en ligne une telle vidéo ! Ça me rappelle le temps de ma jeunesse où nous essayions, les copains et moi, d’apprendre à jouer « les jeux interdits » sur des guitares Yamaha, bas de gamme, achetées chez « un Chinois » du centre-ville. Je ne te décris pas le tableau, facile à imaginer avec de telles guitares accordées avec des cordes en « nylon », dignes de véritables lignes de pêche, à Thazard ! C’est sûr que plus tard, les moyens financiers aidant,… Lire la suite »
Mister Eric : “l’avant dernier mot à la mode avant “cluster” c’est le “workout””
Mot qu’utilise sans retenue la mairie de Nouméa :
– https://www.noumea.nc/sites/default/files/nmg-v10_0.pdf
Et que dire des “workshops” (qu’organisent parfois des institutions techniques anglophones internationales du Pacifique insulaire :
– https://diplomeo.com/actualite-workshop
@ XYY : comment désigner une infection qui exploserait rapidement ? un “breakfast” ?
Ces langues agglutinantes prêtent à confusion.
Mister Eric.
“J’ai la fumée qui sort de mes oreilles…”
Ça ferait un bon titre de film…
– https://eliinengland.com/titre-film-anglais/
Ledzep quand tu sauras comment on dit “baleine” et “vin” en drehu tu auras tout compris.
@mister Eric
“Ledzep quand tu sauras comment on dit “baleine” et “vin” en drehu tu auras tout compris.”.
faut-il faire référence à l’épisode des baleiniers en NC et plus particulièrement, aux Îles Loyauté, pour cette question de l’évolution Génétique “appliquée” qui nous a donné des yeux bleus dans ces mêmes îles.
https://www.croixdusud.info/hist/baleiniers.php
Couverture sociale des calédoniens égarés en métropole : question au gouvernement, séance du Congrès du 20/08/2020 :
– https://www.youtube.com/watch?v=iEy2SGR1SAI&feature=youtu.be&list=PL89rBNjWndwV0bcDW4NuBqNQe5_oVW_ZK&t=7885
Alik.
“Couverture sociale…”.
Le mistigri.
A part ça, mes annees d’étude de linguistique m’ont appris qu’il est vain de s’opposer au mouvement de la langue.
Quand même… Même au sein de notre Congrès à nous, il n’y a plus de problèmes mais des problématiques, plus de thèmes mais des thématiques, etc…
Bon, moi je propose une couverture musicale….toujours au top….jamais déçus…n’est-ce pas Ledzep et XYY ? Bon week-end ensoleillé à tous… 😀
https://youtu.be/TnudRuVaZhk
@Simla Simla “Bon, moi je propose une couverture musicale….toujours au top….jamais déçus…“. Sacré panel de musiciens qu’offre cette vidéo ! Alors, pour ce vendredi ensoleillé (à Nouméa du moins), pour commencer, c’est l’heure de l’apéro (qui se termine sans doute !), du Blues British , intemporel. Je conseille à tous d’écouter cet album de John Mayall qui rassemblait la crème des guitaristes de l’époque Eric Clapton, Harvey Mandel, Mick Taylor “Back to the roots”. Ce morceau “Television Eye ’71” avec à la guitare Harvey Mandel, the “Snake” surnom bien mérité à l’écoute de son chorus de guitare quasi hypnotique https://www.youtube.com/watch?v=F3yDLqBMqjI… Lire la suite »
Simla & LedZep.
Pas mal comme choix. Mouais…
Mais j’aurais préféré queque chose de plus actuel, qui se passe en 2020 quoi…
– https://youtu.be/MWp3xb7NNVg
XYY,
Tout à fait ton genre d’humour….suis pas surprise… 😀
So british….ils ont drôlement bien vieilli, faut croire que la musique conserve….très sympa…j’adore 😉
@XYY .
“Pas mal comme choix. Mouais…
Mais j’aurais préféré quelque chose de plus actuel, qui se passe en 2020 quoi…“.
Avant le présent, le passé proche.
Un hommage, un clin d’oeil du Grand Jeff à Hank
https://www.youtube.com/watch?v=wlyunWX6Y9s
et par la même à Santo & Johnny.
Alors 2019-2020.
Pour commencer un Bommer, valeur sûre, James Taylor – Live at iHeartRadio | 2020 | NYC
https://youtu.be/NTEpil_CMhw?t=147
WISHBONE ASH – LIVE IN COPENHAGEN 2019 ***https://www.youtube.com/watch?v=TwxUkVY79bY
Joe Bonamassa Red Rocks Live ***https://youtu.be/pyB8dt-3kY8?t=30
LedZep,
Super tes liens…j’adore particulièrement le bonus….. 😉
Quel talent tous ces guitaristes….
Impossible de m’inscrire avec un mail Hotmail. Encore la guerre entre Microsoft et Google ! C’est agaçant cette pression pour prendre un compte Gmail. Élisabeth
Merci Hubert de répondre aux demandes subliminales d’article des caledospheriens. Rappel: XYY. Le serpent de mer de l’inscription des calédoniens au RNIPP refait surface. – https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/obtention-couverture-sociale-france-vrai-parcours-du-combattant-etudiants-caledoniens-859532.html Ce qui est comique, c’est que cette inscription aurait pu se faire dès 1982. Or en 1982, c’était le FI qui était aux manettes et il s’y est opposé. Depuis, tous les gouvernements lokaux successifs mettent ce dossier au fond d’un placard. Ce qui est doublement comique c’est que nos députés interpellent le gouvernement national au lieu d’interpeller le gouvernement à nous. voir la fin de l’article En Nouvelle-Calédonie Bon, en cas de OUI… Lire la suite »
En tout cas, à la lecture de cet article, je pense que je contesterais le résultat du référendum si le oui l emportait ????????????.
Ça sent trop la magouille du côté des Wamytan’s brothers. Décidément, un Wamytan, ça ose tout…c est à ça qu on les reconnaît d ailleurs
Et si par malheur la NCF devenait Kanaky, il faudra alors demander à Macron de faire retirer les cartes d identité françaises à tous ces citoyens de droit « coutumier ».
Pas question de les voir débouler en Métropole pour venir manger dans la bonne gamelle des aides sociales en tous genres.
La schizophrénie, elle est surtout du côté des indépendantistes.
Ils veulent pas être français, mais se plaignent de ne pas être traités à égalité comme tous les français.
Tout à fait, bien dit.
De toute façon après l’indépendance il n’ y aura plus de Secu du tout en Kanaky, les herbes médicinales feront tout, ce n’ est pas moi qui dit cela, je répète ce que l’on m’ a dit au nakamal
@Charles- Je ne suis pas sûr que vous ayez raison sur toute la ligne concernant le “secu”, tout au moins dans les années qui suivraient immédiatement l’indépendance, mais je ne peux m’empêcher de penser à un des récents patrons de l’UC qui est allé se faire soigner au Vanuatu et qui en est mort. Y compris dans le monde Kanak, certains se sont quand même gratté la tête.
Il est vrai que l’on meurt aussi au Médipôle !!
Je rejoins Charles, ayant été brièvement dans l’enseignement en Province Nord, il y a quelques années, 17 ans exactement, je fus bien étonné d’entendre des élèves ados et des jeunes de plus de 18 ans , accompagnées d’une enseignante, m’expliquer très sérieusement qu’ après l’indépendance les ” trucs de Blancs et Métros” seraient supprimer comme les assurances auto et le permis de conduire ( en premier lieu ) , les interdiction de faires des feux ( ils savent eux , ce qui doit se faire) et ils m’ont le plus sérieusement du monde expliquer que l’électricité serait gratuite. Avec ça… Lire la suite »
Louis,
“seraient supprimer comme les assurances auto et le permis de conduire ( en premier lieu”
Cool, comme ça ce qui est à toi (la voiture) sera à moi…c’est déjà pas loin d’être le cas…lol
Ce qui est inquiétant dans ton propos est le niveau intellectuel de ces jeunes lycéens….ont-il intégré ce qu’est une société développée… ??? Avec toutes ces années passées sur les bancs de l’école..pas encore ?
Et pourtant, tous scotchés sur leur tel….il y a comme une contradiction….
Et sur les routes calédoniennes !!!! Quand on n’ aura plus l’obligation de prendre des assurances auto ni même de passer le permis, ce sera encore plus super sur les routes calédoniennes qui ont déjà la médaille en accidentologie ( et pas à cause des routes mais des chauffards!) !
Amélie : “ce sera encore plus super sur les routes calédoniennes”
Pas forcément, tout dépendra de l’entretien des routes …
A titre d’exemple, j’ai fait Mandritsara – Tamatave en une douzaine d’heures en 1970 :
– https://www.youtube.com/watch?v=iVu8O_dY0pk
J’ai aussi connu la Koné – Tiwaka vers 1982, avant son goudronnage (Inforétif aussi …)