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Mythes et légendes de l’indépendance
Depuis près de quarante ans, le quotidien des Calédoniens se vit au rythme d’une question qui occulte tous les autres débats : la Nouvelle-Calédonie doit-elle devenir indépendante ? Des tentatives de réponses ont été autrefois apportée, fort heureusement en vain, par la lutte armée, mais par le truchement de l’accord de Nouméa c’est désormais au travers des urnes dans un processus démocratique qu’elle sera donnée. Cela étant, dans ce premier quart de 21ème siècle, que recouvre cette notion d’indépendance et ce concept recèle-t-il encore aujourd’hui une réalité ?
La seconde moitié du XXème siècle aura été le temps des indépendances. Fragilisés par la seconde guerre mondiale, les grands empires coloniaux, en particulier ceux de la Grande-Bretagne et de la France nés de la Révolution Industrielle du 19ème siècle, se sont effondrés, accordant l’indépendance à leurs ex-colonies soit volontairement soit au terme de véritables guerres comme en Indochine, en Algérie, au Kenya et dans d’autres régions du monde. Ce mouvement massif et planétaire de lutte pour la pleine souveraineté, était en fait la résultante de la politique interventionniste américaine mise en œuvre dès 1917 par Woodrow Wilson dans ces fameux Quatorze Points. Le 28ème président des États-Unis préconisait ainsi « un ajustement libre, ouvert, absolument impartial de tous les territoires coloniaux. » Si la plupart de ces fameux points sont restés lettre morte, y compris celui-ci, pour ce qu’il avait de vision mondiale, il avait néanmoins suscité un immense espoir de libération dans les colonies. Espoir pour les uns et tragédie pour les autres qui ont donc finalement pris corps après 1945 sur les ruines d’un monde ancien et les fumées de la Bombe atomique. Pour ce qui est de la Nouvelle-Calédonie, il est certain que l’arrivée de 17 000 GI’s américains à Nouméa le 12 mars 1942 et le déploiement de la puissance industrielle et technique américaine (ils construiront 1960 kilomètres de route en moins de deux ans) qui contraste avec la faiblesse de la France vaincue de 1940, va contribuer à faire germer la graine de l’indépendance d’abord à l’UICALO et l’AICLF, puis l’UC, les Foulards rouges, et on connait la suite.
L’indépendance partout ?
Les indépendances se sont forgées dans le contexte particulier de la Guerre Froide, opposant les démocraties occidentales, capitalistes et coloniales, aux dictatures communismes qu’elles fussent staliniennes, maoïstes ou castristes. Cet état de guerre froide pour des raisons tout à la fois politiques, idéologiques et économiques, a conduit les nombreux nouveaux pays à se positionner pour un camp ou un autre, et parfois dans le conglomérat des non-alignés, mais cette initiative à la longue n’a débouché sur rien, sans doute parce que pendant très longtemps et quel que soit l’option politique choisie, la plupart de ces états émergents s’est dotée de régimes autoritaires qui montraient à l’évidence que l’indépendance se satisfaisait bien de la dictature. Le vaste mouvement de décolonisation qui s’est étalé sur 50 à 60 ans, a redessiné la carte du monde, parfois de manière complètement erratique au bon vouloir des colonisateurs, ce qui a conduit à d’épouvantables conflits ethniques confinant au génocide en particulier en Afrique noire (Biafra, Rwanda, Zimbabwe, Centrafique…) mais également en Inde (la partition, le conflit au Bengladesh). Pour autant et d’une manière générale, on peut dire que grosso modo, les grands ensembles ethniques ou territoriaux, souvent issus de la colonisation, mais pas tous, ont obtenu leur indépendance. Sous couvert d’une sorte de mystique de l’indépendance, et notamment en France, les luttes ont suscité des élans de sympathie chez des intellectuels, généralement de gauche, mais ont aussi vu naitre des gestes aventurières comme celle de Bob Denard au Biafra aux Comores, ou encore commettre des ignominies ainsi celle de George Boudarel en Indochine bien qu’il ne fût jamais condamné. On a retrouvé ces dernières décennies, des relents de ces engagements intellectuels chez certains au profit de Kanaky, qui d’ailleurs survivent toujours, on pense à Edwy Plenel, Alban Bensa, Christian Blanc, Mathias Chauchat et quelques autres, qui y trouvent là sans doute quelques élans romanesques. Il s’avère, aujourd’hui encore, qu’un peu partout dans le monde et sur les cinq continents, il existe une myriade d’organisations, de mouvements ou de groupes armées qui revendiquent l’indépendance du territoire sur lequel ils vivent ou de l’ethnie dont ils sont l’émanation. Cela présente parfois un caractère anecdotique voire folklorique comme la revendication de l’indépendance du Frioul en Italie ou de la Scanie en Suède et bien d’autres encore, mais plus souvent cela se développe en conflit armé comme la guerre en Birmanie avec les Karens, au Maroc avec le Front Polisario ou en Indonésie avec le mouvement de libération papou West Papua. Hormis la situation de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie, l’Océanie est également concernée. Ainsi l’Australie avec la revendication d’indépendance de la République aborigène de Murrawarri, la Micronésie avec la volonté séparatiste de l’état de Chuuk et des iles Falchuk, la Papouasie Nouvelle-Guinée empêtrée dans le conflit à Bougainville ou bien encore les Salomons secouée au début des années 2000 par une guerre civile contre les Aigles de Malaita à Guadalcanal.
L’interdépendance, ça n’est pas l’indépendance
Depuis le début des années 80, les accessions à la pleine souveraineté se sont raréfiées et à quelques exceptions près, ainsi celle du Timor Oriental en 2000, les Nations Unies semblent avoir adopter une attitude plus que prudente, voire même une certaine surdité, à l’égard des revendications dont on parle encore aujourd’hui. Pour ce qui est de la Nouvelle-Calédonie, l’ONU se contente d’envoyer des observateurs pour s’assurer que les opérations de vote référendaires se passent du mieux possible. Il faut dire aussi que les choses ont bien changé dans notre monde. En effet, à la guerre froide ont succédé la mondialisation et la mainmise des GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft) sur le quotidien de 8 milliards d’êtres humains. Ça a fondamentalement modifié les paradigmes. Si les états colonisateurs ont tenté un temps de maintenir une sorte de « cogestion » de leurs ex-colonies (la Françafrique), ces tentatives ont été balayées par la mondialisation des échanges de biens, de technologies et de personnes. Depuis la chute du mur de Berlin, le nouveau visage du monde montre combien la totale souveraineté des peuples et des Nations, telle que les plus anciens la connaissaient, est devenue bien fragile. L’heure n’est plus à l’indépendance, mais aux interdépendances. Et si Gilbert Tyuienon explique que « l‘indépendance, c’est négocier nos interdépendances », il faut bien comprendre et admettre que les interdépendances, ça n’est pas l’indépendance, mais bien parfois une soumission d’un genre nouveau à des technologies (Internet) ou à d’autres pays comme en témoignent les agissements de la Chine en Afrique.
La liberté et la dignité
La mondialisation et ses effets viciés et mortifères sur le fonctionnement souverain des Nations, l’autonomie des peuples et la survivance des cultures, ont un impact durable et fort sur la revendication d’indépendance d’où qu’elle émane, ruinant ses fondements et ses idéaux. Or, quelle que soit la forme prise par la lutte, l’indépendance est toujours présentée comme un idéal supérieur et une espérance par ses promoteurs, en règle générale les élites intellectuelles ou politiques. Le moteur de la revendication repose sur un immuable duo de valeurs transcendant les époques et les courants : la liberté et la dignité. Ce diptyque a cours encore aujourd’hui ainsi dans la bouche de Gilbert Tyuienon invité du JT du 22 aout : « nous on nous dit trop souvent que c’est de l’idéologie, déclarait-il, mais non, c’est une question fondamentale de liberté, de dignité, c’est de l’être dont il s’agit. » Partant de ce principe défini comme intangible, que la liberté et la dignité légitiment la sécession, on mesure combien les questions liées à l’économie, à la santé, l’éducation, la défense, la justice, bref au fonctionnement du futur nouvel état, peuvent être présentées comme superfétatoires auprès du peuple, puisque là n’est pas l’essentiel. Pour l’indépendance point de salut hors la liberté et la dignité. Au demeurant, nous pourrions gloser sur la définition de la liberté comme essence de l’indépendance. Il y a loin en effet entre l’indépendance, et donc la liberté, telle que les percevait Charles de Gaulle le 22 mai 40 au micro de la BBC lorsqu’il lançait « vive la France libre, dans l’honneur et dans l’indépendance », et celle qu’il envisage dans son discours du 14 juin 1960 sur l’évolution vers l’indépendance : « il est tout à fait naturel que l’on ressente la nostalgie de ce qui était l’empire, disait le général, comme on peut regretter la douceur des lampes à huile, la splendeur de la marine à voile, le charme du temps des équipages. Mais quoi ? Il n’y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités. » Si la réalité des années 60 était celle de la fin d’un temps, celle des années 2020 ne serait-elle pas la fin des indépendances ? Parce ce que le problème bien entendu, et la mondialisation a exacerbé cette difficulté tangible, c’est que la réalité finit toujours par s’imposer. De par le monde, au nom de la liberté et de la dignité, nombre de pays ont en effet été créés, parfois de toutes pièces, mais voient leurs populations vivre désormais dans le dénuement le plus complet et leurs perspectives de développement, en dépit parfois qu’ils recèlent de richesses inexploitées, pillées ou détournées, être nulles ou réduites à néant. La mondialisation, au même titre d’ailleurs que la colonisation, c’est un pouvoir établi par le plus développé, que cela soit un état ou une multinationale, sur le moins avancé, c’est aussi simple que cela. Et c’est bien cette réalité qui aujourd’hui régi le monde que les indépendantistes le veuillent ou non.
L’indépendance multiraciale
Et pourtant, on voit bien dans cette troisième et dernière campagne qui s’amorce dans la perspective du 12 décembre que, comme ils le faisaient il y a 30 ou 40 ans, les indépendantistes calédoniens prônent toujours la liberté et la dignité pour faire triompher le OUI, loin de toute considération sociale ou économique. Dans ce contexte, le peuple peut bien marcher le long du chemin les pieds nus et le ventre vide dès lors que ce chemin est celui de la liberté et de la dignité. Alors évidement ce discours ne peut a priori parler qu’aux seuls kanak, d’autant que dans l’esprit des indépendantistes la dignité et la liberté vont de pair avec le droit à l’autodétermination. C’est ce que précisait l’accord rédigé mais non signé à Nainville-Les-Roches, lorsqu’il évoque « la reconnaissance de la légitimité du peuple kanak, premier occupant du Territoire, se voyant reconnaître, en tant que tel, un droit inné et actif à l’indépendance, dont l’exercice doit se faire dans le cadre de l’autodétermination prévue et définie par la Constitution de la République Française. » C’est le même positionnement que celui établi lors de ce mois de juillet 1983 à Nainville-Les-Roches, qu’a récemment défendu Gilbert Tyuienon qui, évoquant le référendum, déclarait : « on ne veut pas faire d’amalgame pour dire que c’est un rendez-vous pour le seul peuple kanak, mais cʹest vrai que c’est essentiel pour nous puisque, quoi qu’on en dise, c’est le droit inné et actif à l’autodétermination des peuples colonisés dont il s’agit. » Mais si l’indépendance outre qu’elle soit socialiste, n’est que kanak, comme le stipule y compris le sigle FLNKS, comment peut-elle l’emporter ? C’est ce qui motive les indépendantistes à rêver de « l’ouverture » non plus seulement vers les « victimes de l’Histoire », mais vers toutes les autres communautés. Ce qu’indiquait encore Daniel Goa en juin dernier au comité directeur de l’UC à Houaïlou : « non seulement nous gagnerons cette dernière consultation avec tous les Calédoniens dont la vie est ici, déclarait-il, mais aussi parce que nous avons parié sur l’intelligence et sur notre capacité de convaincre. » C’est là que se pose un nouveau problème : nulle part dans le monde, il est possible de faire état d’un exemple réussi d’indépendance multiraciale ! Demandez à un Kabyle s’il se sent Algérien, à un Rohingya s’il a l’impression d’être Birman, ou à un Indien de Suva s’il pense être un Fidjien à part entière, sans omettre le fait que la Nation Arc-en-ciel est morte en même temps que Nelson Mandela ! Une indépendance, ça ne rétablit pas des équilibres, cela créé de nouveaux déséquilibres sociaux, économiques, politiques et très souvent ethniques, les exemples sont légion. Il suffirait donc de presque rien que pour qu’un ersatz de Bainimarama ou un succédané de Mugabe s’installe dans une Nouvelle-Calédonie éventuellement indépendante, pour qu’une ethnie prenne la primauté sur toutes les autres et fasse de la coutume, à l’instar de la charia, la loi fondamentale.
L’indépendance, une vision à risque
« Dieu existe, je l’ai rencontré », écrivit André Frossard, mais si les indépendantistes ont une légitimité à exister, quid de l’indépendance ? Existe-t-elle vraiment ? N’est-elle pas aujourd’hui au lieu d’un espoir, plutôt une vision surannée que l’Histoire et notre époque ont vidé de sa substance ? En témoignent ainsi les enfants, petits-enfants et souvent arrières petits-enfants de ces indépendances qui, aux termes de périples ô combien dangereux, s’installent dans les villes de France à la recherche d’une vie meilleure que les indépendances n’ont justement jamais été capables de leur octroyer. Voilà qui interroge, car le problème de l’indépendance est que sa réalité ne repose que sur les présupposés de la liberté, de la dignité retrouvées et d’une meilleure vie, ce qui rend inhérents à elle les risques et les dangers. Comme s’il y avait dans le choix du 12 décembre un quelque chose du chat de Schrödinger : l’indépendance est-elle viable ou non ? Le problème est que lorsque l’on s’en rendra compte, il sera trop tard…

Souveraineté vs Indépendance. Ceux qui se trouvent confrontés durement à cette éternelle question, désormais, nos amis Aussies. Ils ont “vendu” leur souveraineté aux USA non pas, pour une poignée de deniers mais, pour d’hypothétiques sous-marins nucléaires loin d’être assemblés. Et maintenant leur indépendance économique est bien mise à mal. Ils étaient déjà en bisbille avec la RPC, leur principale client en ce qui concerne leur exportation agro-alimentaire et les voilà désormais avec l’UE. Ils pourront faire confiance à Emmanuel Macron, bientôt à la tête de l’UE pour leurs rendre la monnaie de leur pièce (et si jamais il est… Lire la suite »
LedZep.
“sous-marins”
Va falloir que ScoMo fasse gaffe…
https://www.lefigaro.fr/international/les-sous-marins-nucleaires-de-l-us-navy-construits-avec-de-l-acier-non-conforme-pendant-30-ans-20211109
XYY “Les sous-marins nucléaires de l’US Navy construits avec de l’acier non conforme pendant 30 ans [ https://www.lefigaro.fr/international/les-sous-marins-nucleaires-de-l-us-navy-construits-avec-de-l-acier-non-conforme-pendant-30-ans-20211109 ]”.
Et bien mon bon monsieur tout fout le camp !



Ils en pensent quoi nos trois mousquetaires de l’AUKUS (Gi Joe Robinette – ScoMo – BoJo, leur musique préférée Focus – Hocus Pocus Live ’73 https://youtu.be/g4ouPGGLI6Q) !
Manquerait plus que j’apprenne que ma SG a été fabriquée en vulgaire Sapin du Vermont (récupéré après les fêtes de Noël) et non à l’aide du plus pur des Mahogany ! A ce propos Gibson n’assemble ces guitares qu’aux USA (c’est déjà çà).
“Manquerait plus que “
Perso ce qui m’importe c’est la qualité du bois dont on fait mes pipes.
Inforétif : “Perso ce qui m’importe c’est la qualité du bois dont on fait mes pipes.”
M’étonne qu’à moitié de ta part …
–
Oui, mais y a erreur sur la photo, c’est pas ma factrice favorite.
Cette photo provient du fichier que Raoult a constitué à partir de son vivier de clochards ramassés nuitamment dans les rues interlopes marseillaises pour expérimenter illégalement en matière de tuberculose et flore intestinale (ce qu’il a réellement fait, comme tu le sais, j’espère, m’oblige pas à dégainer des preuves accablantes extraites de mon fichier de 3 tonnes sur ce personnage tout pourri dont je devrais te parler plus souvent que seulement 3 fois /semaine si j’avais davantage le sens du devoir).
Inforétif & Alik “Oui, mais y a erreur sur la photo, c’est pas ma factrice favorite“.
Bordel de D…, j’aurais jamais cru çà possible de la part de respectables boomers ! This is The end ! https://youtu.be/4HRn8sHVKDU
La symphonie c’est bien (musique de boomers somme toute) l’original, autre chose : The Doors – The End – Live At Hollywood Bowl 1968 https://youtu.be/6FMGYycBAMU avec un petit bémol malgré tout, du mal à s’accorder au début du show nos guitaristes. 1968 toute votre jeunesse
à jeterà arpenter le pavé !“j’aurais jamais cru çà possible de la part de respectables boomers ! “
Alik, je crois que LedZep a compris de travers, aurait-il l’esprit mal tourné ?
Un mythe ou une légende, qui est à l’origine de morts en Norvège.
Voici que certains ont troqué les armes à feu, ou armes blanches pour s’élever vers leur héros préférés.
Est ce dû à Green Arrow, Robin des bois, Rambo etc… qui l’ont inspiré?.
En tous cas, il va falloir faire attention . Un arc et des flèches sont à la porté de tous. Mais pas la dextérité.
Au final nous revenons vers les armes traditionnelles.
Quel recul flagrant.
https://www.ouest-france.fr/europe/norvege/norvege-un-homme-blesse-et-tue-plusieurs-personnes-avec-un-arc-et-des-fleches-4ddf8292-2c58-11ec-8e7d-0373d7df7446
A commenter :
https://www.lnc.nc/article-direct/nouvelle-caledonie/referendum/education/referendum-quelles-consequences-pour-les-fonctionnaires-territoriaux-et-d-etat
Alik.
“A commenter”.
Pour les pensionnés de l’Etat, le seul problème sera de choisir entre St-Pierre, Mamoudzou, St-Denis (97 ou 93), Mata-Utu et Papeete…😁
Pour revenir sur l’axe indo-pacifique :
https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/indo-pacifique-le-poids-des-outre-mer-suite-de-l-affaire-des-sous-marins-1108867.html
Intéressant de noter l’importance de Diego Garcia, aux Chagos.
Pour reconquérir le cœur de Biden, il faudrait peut-être lui proposer de lui louer l’île de Wallis, après avoir “déplacé” ses habitants vers Futuna ou la NC.
Il y a au moins un précédent :
https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/maurice-les-americains-tentent-de-dissuader-le-premier-ministre-de-se-rendre-aux-chagos-889146.html
Sinon, il y aurait Walpole, moins “pratique” …
Vaut mieux que je précise : c’est du second degré.
Quand on voit la puissance de ses porte-avions américain on réalise à quel point ils sont en avance.Mettre en opération une force aéronavale est quelque chose d’extrêmement complexe qui demande un savoir-faire et des expériences .A mon avis les Chinois ont encore beaucoup à apprendre dans ce domaine. Je me demande quelle sera leur efficacité opérationnelle a court terme.Après tout pour l’instant on a aucune expérience d’une intervention aéronavale chinoise.
john john “Quand on voit la puissance de ses porte-avions américain on réalise à quel point ils sont en avance. Mettre en opération une force aéronavale est quelque chose d’extrêmement complexe qui demande un savoir-faire et des expériences“. Savoir-faire que Joe Robinette semble nier aux français de posséder. “Qualification de pilotes américains de F18 sur le Charles de Gaulle” https://youtu.be/st85Z4mrExc Et lycée de Versailles CHESAPEAKE 2018 https://youtu.be/q_UeD4-GhzE Çà c’était avant l’élection de joe Robinette le 7 janvier 2021 (confirmation du Congrès US), 79 ans 2 AVC au compteur, perte de mémoire notoire… Bref “toute une autre époque” aux manettes de la… Lire la suite »
Joe Biden, …. qui utilise le même outil juridique qu’avait utilisé Trump pour refouler les masses d’immigrants clandestins….
Joe Biden is a joke.
Mister Eric “Joe Biden is a joke.”.
Sans tomber dans le complotisme de bon aloi, Joe Robinette dans les mains du complexe militaro-industriel Yankee. Encore un homme de paille comme il y en a eu souvent chez nos

amisRicains.Les capacités opérationnelles des portes-avions chinois sont bien moindres, le mot tout seul “porte-avions” ne doit pas impressionner. Seuls les USA et la France utilisent des portes avions avec catapulte, les chinois ont le système de rampe, l’avion se lance tout seul, lorsqu’il décolle de la rampe il n’est pas à vitesse très élevée, donc sa portance n’est pas la plus élevée, … donc ils ne décollent pas à pleine charge, loin de là, ce que seuls les catapultes permettent. Donc, charge d’emport limitée, en carburant (donc en rayon d’action de leurs Mig 29) et en port d’armes, donc en… Lire la suite »
Mister Eric.
“Seuls les USA et la France utilisent des portes avions avec catapulte”.
Etonnant non ?
Même la Royal Navy n’a que des porte-avions à tremplin.
https://www.forbes.com/sites/davidaxe/2020/06/28/britain-spent-so-much-on-two-giant-aircraft-carriers-it-cant-afford-planes-or-escorts/?sh=343f04b75bcc
http://www.opex360.com/2020/06/30/les-deux-porte-avions-de-la-royal-navy-risquent-detre-des-canards-assis-pendant-quelques-annees/
Vu le problème budgétaire, Bojo va peut-être essayer de les refourguer à Scotty 😂
Étonnant comme appartenir à ce club très fermé se fait sur un “simple” critère technique.
Si je ne me trompe, les catapultes à vapeur vont être remplacés par des catapultes magnétiques. .. made in USA. … faut pas trop se fâcher avec les américains c’est ce qui est prévu pour le prochain porte-avions français.
C’est mon contact au Pentagone qui me l’a dit….
…
…
…
nan je plaisante ! (pour le contact…)
“des canards assis”…
!
Je ne savais pas qu’on avait ainsi adopté l’expression ” is just a siting duck” pour parler d’une “cible trop facile”.
——–
Je viens de travailler dans mon jardin…. un petit creux… un burrito farto ce serait avec plaisir…. (aux US j’adorais Taco Bell, à Honolulu 2018 je n’ai pas hésité à m’aventurer dans un quartier… “moyen” pour descendre quelques Tacos)
Mister Eric : “l’expression ” is just a siting duck” pour parler d’une “cible trop facile”.”
Tellement parlant :
–
Ah ça c’est marrant j’ai bien ri.
XYY “Vu le problème budgétaire, Bojo va peut-être essayer de les refourguer à Scotty“.
Le “catalogue” de nos petits et gros navires mise à disposition du premier “pékin” venu ! Etonnant https://www.defense.gouv.fr/marine/equipements/liste-des-navires-de-guerre-edition-2021
Tu fais quoi à Scotty !
Je ne suis pas arrivé à voir quelle bibine il boit notre
amiAussie.XYY “Vu le problème budgétaire, Bojo va peut-être essayer de les refourguer à Scotty“. Y’a pas que le problème budgétaire auquel risque d’être confronté Scotty, va t-il bientôt devoir rendre des comptes à ses pairs, à “son peuple” ? https://www.lecourrieraustralien.com/kevin-rudd-une-debacle-de-politique-etrangere-et-de-securite-nationale-pour-laustralie/ “L’ancien Premier ministre australien Kevin Rudd a qualifié le différend sous-marin en cours avec la France de « débâcle de politique étrangère et de sécurité nationale » pour son pays. Rudd a déclaré que la France avait “tout à fait le droit d’être en colère” face à la perte soudaine d’un contrat de sous-marins de plusieurs milliards d’euros avec l’Australie,… Lire la suite »
John John : “Après tout pour l’instant on a aucune expérience d’une intervention aéronavale chinoise.”
En attendant, ils développent des bases aéro-navales dans les Spratley :
?format=1000w
Intéressant de suivre sur GoogleEarth les phases de la construction sur ces îles.
Le “création” de l’île de Fiery Cross Reef en 2015 est impressionnante (009°32’51″N, 112°53’16″E)
.
Alik “En attendant, ils développent des bases aéro-navales dans les Spratley“. A mettre en balance avec les forces maritimes en présence. https://www.businessinsider.fr/voici-les-10-plus-grandes-puissances-navales-du-monde-188230#10-taiwan-151-662-tonnes (*) “Éléments stratégiques de premier plan, les marines jouent un rôle majeur de présence et de dissuasion hors des frontières territoriales. Une particularité qui pousse, depuis des siècles, les grandes puissances maritimes à investir dans le développement de leurs forces navales. Cette tendance a atteint son apogée lors de la Seconde Guerre mondiale, durant laquelle la marine américaine a détenu ce qui reste à ce jour la plus grande flotte militaire de l’histoire avec 6 768 bâtiments de guerre.… Lire la suite »
pour tout dire je connais assez bien les porte-avions pour y avoir passé cinq ans de ma vie à l’époque des mission au Liban. Ma flottille La 12 F était une Flottille de Crusader.Il m’est arrivé d’accueillir nos pilotes sur le Nimitz.Nos Pilotes avait l’impression de faire une sortie à terre.Mais je Vous parle du Foch et du Clémenceau
A L’époque aucun avion américain pouvait se poser sur notre porte-avions pour des raisons essentiellement techniques.
Je vous parle d’un temps…
john john “Ma flottille La 12 F était une Flottille de Crusader“.
Souvenir : “Mes Années Marine 08… Manoeuvres aviation sur le Clémenceau” https://www.youtube.com/watch?v=0D4X1om65_c
Des F8 Crusaders, des Etandards et des… Alizés.
Merci LedZep pour ce magnifique petit film
souvenir souvenir
La préparation du report de la date du troisième référendum vient de loin. Relayée localement par Mathais Chauchat. “Festin Comm’UnFestival Kaledonia 3.0 14 h · Le Festival Kaledonia 3.0 est aussi un moment de reflexion et nous avion besoin de replacer le contexte historique et politique pour mieux apréhender la situation actuelle. Nous avons demandé à Isabelle Merle , directrice de recherche au CNRS, historienne de la colonisation, spécialiste de l’histoire du Pacifique et plus particulièrement de la Nouvelle-Calédonie, d’intervenir. Elle proposera : * Une conférence vendredi 24 septembre, de 10h à 12h sur le contexte historique : “En ce vendredi 24 septembre, nous nous… Lire la suite »
A Paris
https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20210916-macron-inaugure-l-arc-de-triomphe-empaquet%C3%A9-le-r%C3%AAve-fou-de-christo
Chez les nouzot’ 😂
Lisez ça, vous vous ennuierez moins
https://www.washingtonpost.com/world/2021/09/15/cows-potty-trained-gas-emissions/