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Le non grec fait trembler la zone euro
Alexis Tsipras, le Premier ministre grec remporte son pari contre les créanciers. Avec 61% des voix, le non l’a emporté, plongeant ainsi le colosse européen dans l’inconnu. « OXI »
« Nom de Zeus », une expression du personnage de Doc dans Retour vers le futur, que bon nombre de dirigeants européens, en scrutant les chaines d’informations ce dimanche soir, ont du reprendre. La Grèce, répondant massivement à l’appel de ses dirigeants, a dit non aux créanciers et à l’austérité que lui imposait l’Union européenne. Le résultat d’une consultation populaire qu’il souhaitait signe la nette victoire du Premier ministre, Alexis Tsipras, à nouveau auréolé du soutien populaire. Les Grecs ont voté à 62,5%, taux de participation à ce référendum qui s’est déroulé ce dimanche 5 juillet et le « non » a rassemblé près de 61,3% des votes exprimés contre 38,7% en faveur du « oui ». Les premiers impactés par cette crise que connait le pays de Socrate depuis 2010, auront été les jeunes. Selon de nombreux analystes, les 18-34 ans, ont fortement participé à ce vote, faisant ainsi basculer le vote dans le giron du « non » qui enregistre une victoire sans appel.
« On ne peut pas se dire heureux, car on ne sait pas ce qui va arriver demain. »
Pendant une semaine, la Grèce et l’Europe ont vécu une campagne sous le spectre du « Grexit ». Durant ces quelques jours d’une bataille acharnée, les millions de Grecs ont pu assister à une campagne se déroulant dans une ambiance dramatisée par la fermeture de toutes les banques du pays et une élite hostile au leader de Syriza, et qui avait pris fait et cause pour le « oui ». À l’annonce des résultats, des milliers de Grecs sont descendus dans les rues, manifestant leur joie. Mais ces électeurs à l’annonce du résultat, étaient conscients des épreuves à venir. « On ne peut pas se dire heureux, car on ne sait pas ce qui va arriver demain » déclaré une jeune étudiante. Pour Alexis Tsipras, « une nouvelle page de l’histoire de la Grèce », vient d’être écrite. Toutefois, le chef de gouvernement se dit prêt à revenir autour de la table des négociations. Serait-ce donc une victoire à la Pyrrhus ?
Impasse
Par ce « non » à l’austérité, les Grecs visaient la chancelière allemande, Angela Merkel. Si c’est une victoire démocratique, du côté allemand on prépare déjà le « Grexit », à savoir la sortie de la Grèce de la zone euro. Pour le vice-chancelier allemand, Sigmar Gabriel, le Premier ministre grec « a coupé les derniers ponts ». L’Allemagne ne veut plus payer pour Athènes. Pour bon nombre de leaders d’outre-Rhin, parmi lesquels l’influent ministre des Finances, la sortie de la Grèce du giron de la zone euro, serait un moindre mal. Mais du côté du gouvernement grec, la main tendue est toujours possible. Pour signe la démission du médiatique ministre des Finances grec, Yanis Varouvakis. Il quitte le gouvernement à la surprise générale et en dépit de la victoire du Non, afin de ne pas placer dans l’embarras son Premier ministre, qui va entamer dans les prochains jours, de difficiles négociations.
ET SURTOUT CELUI CI
http://www.dailymotion.com/video/xnxz1m_inside-job-part-1_news
http://www.tetedequenelle.fr/2011/09/probleme-monnaie-comprendre-argent-dette/
non content d’être ruiné, au chomage , ils ne veulent plus rembouser les créances toxique de leurs bandit politiques qui coulent dans l’opulence des jours heureux loin de la Grece ! bein moi je ferais pareil ! http://www.youtube.com/watch?v=RnysyoR-1Qg
Les politiques calédoniens se sont peu exprimé sur le sujet de la Grèce. Trop compliqué ? Pas d’avis ? trop loin, pas concerné ? Pourtant je crois me souvenir que les partis loyalistes dans leur ensemble revendiquaient l’Europe lors des dernières campagnes. Les rares qui se sont exprimé semblent bien en phase avec la position allemande. Ainsi l’avis de cet élu d’un jeune parti émergent, exprimé sur son mur, est édifiant. La Grèce n’a que ce qu’elle mérite, les banques, les institutions et la Communauté européenne n’ont aucun reproche à se faire… Méconnaissance affligeante, ou refus de penser en dehors… Lire la suite »
“Pour Alexis Tsipras, « une nouvelle page de l’histoire de la Grèce », vient d’être écrite”. Traduction: “on va pouvoir les baiser encore un peu.”
“L’Allemagne ne veut plus payer pour Athènes”: ben elle a bien raison et la France devrait en faire autant.
Putain !!! 522 milliards d’Euros de dette !!! et l’autre con de Tapiras qui demande que ce soit effacé !!!? Ca fait + de 62 mille milliards de xpf !!!!!!!!!!!!!! . Eh la France: donnez ici, nous au moins, on est Français !!!
L’Europe en 2015, c’est comme l’ADN: un vrai bordel sans fin……….
Les Grecs ont voté “non”. Je dirai: “c’est çà oxi ! “
je suis dégoûté de ne pas l’avoir trouvé celle là !!