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Santa & Germain : c’est du sérieux ?
Pragmatiques tous les deux et poussés par leur intérêt politique, Thierry Santa et Philippe Germain auraient convenu de travailler désormais en bonne intelligence. Le congrès et le gouvernement sont-ils enfin prêts à enclencher les réformes ? Attention, roman d’amitié en vue…
« Je souhaiterais que le président du gouvernement soit près de moi à cette occasion. Si tu veux bien Philippe… ». De cette séance du congrès du 16 juillet qui a vu l’élection de Thierry Santa à la présidence de l’institution, c’est sans conteste l’image qui restera : les chefs de l’exécutif et du législatif assis côte-à-côte lors du premier discours de l’ère Santa, le tout parfois devant les sourires, voire même les rires, des autres conseillers de la Nouvelle-Calédonie. Une volonté de rapprochement qui n’a pas échappé à la presse et que le nouveau président du congrès a réitérée le lendemain :
Je vais faire en sorte d’avoir des contacts très réguliers, les plus réguliers possibles, avec le président du gouvernement (…) Le gouvernement reste quand même l’instance qui prépare tous les textes du Congrès, que ce soit les lois du pays ou les délibérations (Thierry Santa)
Du côté de la route des Artifices, le président du gouvernement semble se satisfaire du style Santa et, face à la presse, il en a déduit que les élus LR (Les Républicains) ne s’opposeront plus systématiquement aux mesures préconisées par l’exécutif :
Il faut saluer son geste d’ouverture vis-à-vis du fonctionnement du gouvernement, parce que moi, je lis que son groupe ne sera plus dans l’opposition, c’est en tout cas ce que je souhaite, ce que j’ai toujours souhaité, et ça facilitera le fonctionnement des institutions et ça nous permettra d’avancer plus vite sur les réformes et dans un esprit collégial (Philippe Germain)
Une nouvelle génération au pouvoir
Âgés de 47 ans tous les deux, Philippe Germain et Thierry Santa, s’ils sont des proches de leur chef de parti respectif (Gomes et Frogier), se réclament également d’une origine politique différente de leurs mentors. Élus tous les deux pour la première fois au congrès lors des provinciales de mai 2014, ils n’avaient avant cela exercé des responsabilités politiques qu’essentiellement au service de leur mouvements respectifs : au gouvernement pour l’un et à la mairie du Mont-Dore pour l’autre. Ils ont tous les deux des origines modestes, ne sont pas des héritiers et ont fait leurs armes soit au sein du monde de l’entreprise soit au sein de la gestion financière des collectivités publiques.
Très vite, les observateurs de la vie politique locale ont mis en avant un certain pragmatisme dans leurs discours mutuels. Moins idéologiques que leurs prédécesseurs ? C’est possible. Moins politiciens ? C’est évident. En effet, l’un comme l’autre n’ont encore jamais mené une campagne électorale et sont donc – peut-être – moins sujets aux compromissions ou aux effets d’annonce. Quoiqu’il en soit, au-delà de ce « nouveau roman d’amitié », leur élection marque aussi la fin d’une ère : en effet, à l’exception de Paul Néaoutyine en Province Nord, plus aucun dirigeant d’institution n’est ni chef de parti, ni signataire de l’Accord de Nouméa. Une preuve que les temps politiques changent ?
les intentions semblent être là là, il faut espérer désormais que les choses se concrétisent et que l’on n’ait plus une opposition stérile au sein du gouvernement mais bien un travail efficient au bénéfice des calédoniens qui en ont grand besoin.
Peut-être que sans Frogier et sans Gomès, le camp loyaliste s’entendrait mieux…
Avec Harold alors plus le p’tit roquet et Peggy la blonde, dommage mais je préfère encore les deux frères ennemis tant qu’ils ne se tirent pas dans les pattes … ben si c’est possible ! Ils vont bien finir par y arriver …
Pourquoi suis-je en modération ? Je ne comprends pas très bien pourquoi mais j’attendrais sagement …
Ah d’accord je viens d’écrire sur une publication de 2015 où avais-je la tête moi ?
S’il pouvait y avoir enfin de l’intelligence dans le camp loyaliste, ce serait une excellente nouvelle…
Comme dirait Edit piaf: Non rien de rien,je ne regrette rien
Le problème reste quand même de la qualité 0 de certains membres du gouvernement Germain …. Lecren, Ligeard, Champmoreau…..
Germain n’arrivera à rien avec ça
Vous savez très bien que Calédonie Ensemble aime les politiques sociales; Lecren, Ligeard, ce sont des emplois aidés.
J’ai dit qu’on avait un tiercé gagnant avec Philippe Germain au Gouvernement, Sonia Lagarde, députée-maire de Nouméa et maintenant Thierry Santa au Congrès.
Il y a eu un début de nettoyage: on attend la suite…
Il faut que ça marche dans l’intérêt général…
Maintenant bien qu’ils ne défendent les mêmes valeurs économiques et sociales, ça ne peu pas ça ne doit pas empêcher le fonctionnement du système politique, entendez le Gouv et le Congrès !!!
Ben on le souhaite tous que ça marche même si certains ont marché sur la tête des autres pour y arriver, mais c’est comme ça … la “faim” justifiant les moyens, il ne manquerait plus que ça ne marche pas, le sacrifice des uns et des autres auraient été vin, non … vain … sinon y a le train qui va sûrement se ramener et vouloir participer lui aussi …
Le problème ce ne sont pas les exécutants, mais les petits caporaux des deux principales formations loyalistes qui s’imaginent être indispensables pour l’avenir du pays….ça irai tellement mieux sans ces deux lascars papy flingueurs.
Il me semble bien qu’un petit caporal est devenu un jour Empereur, j’chais plus où j’ai lu ça …
Ben oui ! il a fini en dessert “poire belle hélène”, il s’appelait lampe au néon pelle à tarte 😉
Oui mais avant ça il en a fait plier plus d’un !
jusqu’à ce qu’il se fasse plier à son tour !