Actualité
Budget : bonjour rigueur !
Lors du débat d’orientation budgétaire, l’ensemble des élus du congrès se sont mis d’accord sur le projet du gouvernement visant à réduire le train de vie de la Nouvelle-Calédonie. Les dépenses vont devoir diminuer de plus de dix pour cent pour s’établir à environ 40 milliards de francs. Rigueur à tous les étages.
La Calédonie a vécu trop longtemps au-dessus de ses moyens. Mais, désormais, le poids des déficits d’une part, et d’autre part celui de la dette (qui a fait un bon de 30 milliards en dix ans) ne laissent plus guère de choix aux responsables politiques calédoniens. Avant que le budget ne soit étudié en décembre et que les réformes visant à diminuer les dépenses ne soient annoncées, les élus se sont donc exprimés hier au Boulevard Vauban lors du débat d’orientation budgétaire (DOB). Et, d’ores et déjà, la « douloureuse » risque de faire très mal puisque toutes les collectivités sont concernées. Gouvernement, provinces, communes et établissements publics seront chacun mis à contribution. Thierry Cornaille, le membre du gouvernement en charge du budget a ainsi annoncé une baisse de 20% des dotations aux différents organismes publics ainsi que la diminution de 50% des subventions accordées aux principales associations du territoire. Si le vote a été unanime, c’est surtout sur les moyens à mettre en œuvre que les différents groupes politiques ont ferraillé avec en ligne de mire les réformes fiscales à venir.
Quelles réformes ?
En fait, l’Agenda Social Partagé issu des accords économiques et sociaux avait déjà défini ces futures mesures. Parmi elles, la chasse aux niches fiscales comme, par exemple, la suppression des frais de siège pour les multinationales. Celles-ci pouvaient en effet, jusqu’à peu, verser des dividendes à leurs actionnaires n’habitant pas en Nouvelle-Calédonie et ne payant pas l’impôt. Désormais, la Nouvelle-Calédonie a décidé de se servir à la source, ce qui devrait faire rentrer entre 1 à 1,5 milliards par an dans les caisses de la collectivité. Autre réforme à venir, celui de la mise en place attendue de la TGC (la TVA locale) ou encore une simplification des impôts (IRPP) et, peut-être, l’instauration d’une taxe sur les plus-values immobilières hors habitation principale. On évoquait aussi hier dans les allées du congrès la relance de la construction de logements sociaux et intermédiaires afin d’aider le secteur du BTP ainsi que la possibilité de voir apparaitre une imposition « provinciale », c’est-à-dire une sorte de fiscalité « géolocalisée ». Mais si les élus ont tenté de montrer leurs désaccords, aucun groupe n’a fait de proposition concrète pour éviter ou remplacer cette politique de rigueur depuis longtemps annoncée mais jamais mise en œuvre.
Adieu cigales, bonjour fourmis
Après l’arrêt des grands chantiers métallurgiques ou liés à la construction du médipôle ou encore aux infrastructures des jeux du Pacifique de 2011, l’économie calédonienne est quasi-atone et la croissance devrait cette année osciller autour de 0%. Par conséquent, les recettes du territoire vont aller en diminuant alors que les élus ont par le passé dilapider l’ensemble des ressources et voter des dépenses supplémentaires… Les frais des administrations qui n’ont jamais tant augmenté que ces dernières années vont donc diminuer et il est probable qu’aucune collectivité ne soit en capacité l’année prochaine d’augmenter le nombre de ses fonctionnaires en créant des postes comme elles en avaient l’habitude. Reste que les débats budgétaires à venir risque d’être houleux. Aucun groupe politique ne voulant assumer seul les mauvaises nouvelles qui seront immanquablement bientôt annoncées aux Calédoniens…
Et la gabegie continue :
http://pluzz.francetv.fr/videos/jt_nouvelle_caledonie.html
Placer le curseur sur 6 minutes 15 secondes.
Et l’AMG ?? quand est ce que vous allez “leur” en faire payer 10 ou 20%. Vous parlez de destin commun et ben, faut faire payer tout le monde ?!! Putain à force de taxer toujours les mêmes, vous allez vous faire caillasser vous !…
(Rire) “Rigueur, austérité, économies, restrictions, bla bla…”
Ca fait 35 ans qu’on nous raconte la même histoire, (surtout au LRumpcr )
Dans le même temps, ça n’a pas empêché
– les investissements foireux et les constructions pharaoniques
– une gestion minière approximative… ou occulte !
– les réceptions somptuaires et les dépenses de prestige
– une optimisation avantageuse et une fiscalité obsolète
– des frais privés iniques endossés sur fonds publics
– la “vie chère”, les bateaux de luxe et des emprunts pourris
– une gouvernance sans vision d’avenir et approximat…
Bof !
Y en a qui vont faire la gueule au gouvernement et dans certaines administrations: ils ne pourront plus se gaver la panse au bord de mer ou des piscines, s’offrant des gueuletons et du pinard en “frais de mission” payés avec l’argent public, c’est à dire notre argent à nous les Calédoniens. Ils ne pourront plus voyager en première classe et loger en hôtel 5 étoiles tout frais offerts par le contribuable, avec à la clé des bilans que l’on cherche encore. Pendant que nous on paie notre nourriture hors de prix (on attend toujours votre bilan là-dessus…), nos repas… Lire la suite »
bravo,et c’est pour ça que le maire de Paîta s’augmente les indemnités, au cas où il lui manquerai des sous à la fin du mois, il pense seulement au retraité dont le pouvoir d’achat est une peau de chagrin.
Oui, en effet, ceux qui n’ont pas honte, parlons-en. Quand je pense que la p’tite brunette faisait rémunérer son collaborateur-baiseur 1 million par mois ! ben ouais, un beau salaire qui n’aurait été que la moitié, 500000 balles par mois, ça n’aurait pas été assez. Pour la conseiller comment en plus ? que pour faire des conneries ! aucune morale ces gens.
C’est Antonneau qui doit faire la gueule… de bois, bien sûr !
La gabegie du précédent gouvernementgvts, à présent c’est terminé. La Caste qui nous gouvernait en 2014 s’est assez gavé.
http://i288.photobucket.com/albums/ll167/floyd2nc/gvt2014_zpshnwh3dhi.jpg
Nous allons donc voir si notre président de gouvernement s’appelle Philippe Gère-bien ou bien Philippe Gère-mal.