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Le retour d’Harold !
Invité du journal télévisé ce dimanche soir, l’ancien président du gouvernement, récemment condamné par la justice dans le cadre du procès de la 3G, a déclaré « ne rien comprendre » à ce que le tribunal lui reprochait. A l’aise dans ses baskets, Harold Martin en a profité pour tacler Thierry Cornaille et Philippe Germain.
« L’homme de la pampa, parfois rude, reste toujours courtois, mais la vérité m’oblige à vous le dire… » Cette célèbre réplique des Tontons Flingueurs résume un peu le ton de cette interview durant laquelle Harold Martin a bataillé dur face à Charlotte Rich. Une présentatrice tantôt amusée, tantôt médusée devant les propos de l’élu des Républicains. Condamné en début du mois à un an de prison ferme pour favoritisme et prise illégale d’intérêt assorti de cinq ans d’inéligibilité, le maire de Paita s’est en effet évertué à démontrer qu’en l’espèce « il ne comprenait pas du tout ce que la justice lui reprochait », raison pour laquelle il avait fait appel du jugement. Expliquant que le président du tribunal avait confirmé qu’il n’y avait eu aucun « détournement de fonds ou enrichissement personnel » mais également que l’offre de défiscalisation alors privilégiée par l’ancien président de l’OPT était « la meilleure » pour les clients de l’office parmi les deux existantes. Même chose concernant une deuxième affaire (dite des terrains de Paita) pour laquelle Harold Martin a été mis en examen en avril 2013. Selon lui, ce dossier là – aussi – serait creux. L’ancien chef du gouvernement sous-entendant que la justice serait instrumentalisée afin de lui nuire.
Cornaille et Germain dans le viseur
Ciblant nommément son successeur à la présidence du conseil d’administration de l’OPT, Harold Martin a profité de son passage télévisé pour mettre en cause directement l’actuel membre du gouvernement en charge du budget (lequel avait demandé à l’OPT de se constituer partie civile dans son procès). Montrant un document aux caméras de NC1ère, le maire de Paita a expliqué que malgré la situation difficile des finances publiques, Thierry Cornaille avait multiplié par dix la subvention octroyée par la Nouvelle-Calédonie à l’association environnementale EPLP (de 500.000 à 5 millions de francs) présidée par sa femme Martine Cornaille… Or, selon Harold Martin, il s’agirait là d’un acte entaché d’illégalité et il a espéré « que la justice s’intéresse aussi à cette affaire ». Déclarant s’exprimer au nom du parti Les Républicains il s’est ensuite interrogé sur l’action de Philippe Germain dans le domaine de l’agriculture. Le président du gouvernement (qui gère ce portefeuille) ne s’étant, selon lui, jamais rendu dans la commission prévue à cet effet au congrès.
Sûr de son fait, à la fois gouailleur et tonitruant, Harold Martin assume tout et n’a pas manqué de mettre en cause le Gouvernement national. Une preuve qu’après ses derniers passages médiatiques, le maire de Paita ne compte pas du tout faire profil bas mais bien au contraire utilisé désormais son temps et son énergie à combattre ses principaux adversaires politiques au premiers rang desquels ses deux successeurs à la tête de l’OPT et du gouvernement.
Je viens enfin de comprendre pourquoi la justice était aussi lente quand elle juge la délinquance en col blanc… C’est pour laisser le temps au justiciable de se faire à l’idée de sa condamnation et de s’y préparer. C’est pédagogique ! Les instructions longues, les différents appels, sur la forme, sur le fond, (sur le tréfonds aussi parfois, si si) tout ça, tout ça, c’est pour que le coupable ait le temps de se faire à l’idée que si au bout du bout du bout du bout, il est quand même condamné, ben là il va se retrouver tout seul… Lire la suite »
Modérateur – Apparemment, j’ai changé de Pseudo ? “ussi” ne me plait pas particulièrement.
J’sais pas, moi qu’ils essaient la ‘tortilla’ géante à Paita…
“…/ Nous avons ancré en nous, la force, la volonté de travailler pour trouver une solution et maintenir le plus longtemps possible le Nouvelle-Calédonie au sein de la République…/…” “Maintenir le plus longtemps possible la Nouvelle-Calédonie au sein de la République” La phrase est du Maire du Mont Dore lors du meeting de soutien à Harold Martin, hier soir jeudi au Fale Fono à Païta. Lapsus ? Ambiance ? Aveu de ce qui se trame en coulisse ? Certitude que la Nouvelle-Calédonie sera un jour ou l’autre indépendante ? Français oui, mais pour combien de temps ? Français à durée… Lire la suite »
Pour paraphraser Audiard, toujours, on pourrait conseiller HM dans ces termes : “quand on n’a que des conneries à dire, on ferme sa gueule, ça évite d´aggraver la situation.”
mieux vaut fermer sa gueule et passer pour un con que l’ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet !!!
Ici pas besoin de marionnettes pour jouer les guignols de l’info….il suffit de regarder TOUT nos politiques sans exception.
Ce gars là, c’est une bande dessinée à lui tout seul ! La collection complète !
Je crois que HM joue au candide avec ses paroles angéliques, ou il se moque carrément de nous. La blanche colombe de Païta aurait-il enfin compris qu’il a été condamné pour favoritisme. Il n’a peut être jamais compris l’esprit des marchés Publics et la déontologie ou l’éthique qu’il convient de respecter, d’autant plus quand on est un élu à pouvoir décisionnaire. Je crois qu’il veut sauver son image électorale en se souvenant de l’opinion qu’avait CDG sur le peuple en général: ” 80% sont des veaux”. La preuve, c’est que ça marche toujours en NC, puisque ce matin, il y… Lire la suite »
En Calédonie les condamnés se font élire députés, comme Gomès en 2012, cela lui laisse beaucoup d’espoir.
Quelle condamnation ?
Gomès a été condamné à de la prison pour l’affaire des clims de Goro juste avant les élections législatives de 2012, il s’était présenté sous le coup de cette condamnation aux législatives et a été élu par les calédoniens.
C’est après cette élection qu’il fut acquitté en appel…
Cela laisse donc de l’espoir à Martin…
Oui, de l’espoir, c’est çà, de l’espoir…
Cela dit, j’ai pas entendu ses amis dire qu’ils le croyaient innocent de ce qui lui était reproché, mais plutôt qu’ils trouvaient la sanction trop lourde…???
Quand on est au tribunal pour 2 affaire différente.. Condamné pour la deuxieme.. ça va être compliqué l’appel
Ah oui, tu veux donc parler d’une condamnation qui n’en est pas une…
En effet, une condamnation n’est une condamnation que si elle est confirmé. Dans le cas contraire elle n’existe pas. Tu ne peux donc pas continuer à faire comme si c’était le cas…
J’entends bien que ton truc c’est le combat politique, mais lorsqu’on fait parti d’un groupe qui parle de moralisation de la politique, on doit peut-être commencer par moraliser sa façon de faire, ses méthodes, non ???
A l’époque des élections législatives de 2007, Gomès était condamné puisqu’il n’avait pas encore été acquitté en appel, bref dans la même situation que Martin aujourd’hui, trop dur à comprendre pour toi ?