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Edouard Philippe et le coup de la panne de l’ascenseur
Alors qu’Edouard Philippe est arrivé ce samedi pour une visite officielle de plusieurs jours en Nouvelle-Calédonie, il s’est retrouvé bloqué durant dix minutes dans l’un des ascenseurs du gouvernement local… Aouh pardon.
Un Premier ministre c’est vachement important. Et, en Nouvelle-Calédonie, nos élus locaux ont toujours un ou deux trucs pour bien montrer au Chef du Gouvernement toutes nos spécificités locales. C’est ainsi que lors du séjour de Manuel Valls sur le territoire, lors d’une visite en brousse, un exploitant agricole l’avait brinqueballé dans un pick-up avant de piquer net en pleine ligne droite afin de répondre au téléphone à un de ses amis, le tout sous le regard éberlué des agents de sécurité et l’œil amusé de l’ancien 1er ministre. Cette fois-ci, quelques heures après son arrivée sur le tarmac de la Tontouta et les traditionnels honneurs militaires, c’est Edouard Philippe qui a gouté à un moment cocasse dont les services du gouvernement local se seraient peut-être bien passés. En effet, accueilli par Philippe Germain, le Premier ministre s’est rendu avec sa délégation ce matin au siège du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Après les poignées de main et les salutations d’usage, le président du gouvernement nouvellement réélu l’a alors accompagné dans l’un des ascenseurs du bâtiment pour se rendre en salle de réunion et s’entretenir avec les autres membres de l’exécutif. Mais, manque de bol, l’ascenseur est resté bloqué entre deux étages…
Oups, on a perdu le 1er ministre
Accompagné par Philippe Germain, par la ministre de l’outremer et par ses collaborateurs de Matignon, c’est à six personnes qu’ils sont rentrés dans l’un des ascenseurs du gouvernement. Mais, malheureusement, entre deux étages, et sans que personne ne sache trop pourquoi, l’ascenseur s’est bloqué. Au début amusés par la situation quasi-comique, les deux chefs de gouvernement français et calédonien ont pensé que l’ascenseur allait repartir. Mais, en fait, et bien il n’est pas reparti du tout. Au bout de quelques minutes, comprenant qu’ils avaient perdu le 1er ministre de la France (ce qui est tout de même un peu ballot), les hommes du Service de Protection des Hautes Personnalités (les gardes du corps du SPHP) se sont alors mis en alerte, cherchant où avait bien pu passer le successeur de Michel Rocard entre le rez-de-chaussée du gouvernement et le denier étage. Pendant ce temps-là dans l’ascenseur, les victimes de cette panne inopinée ont appuyé sur le signal d’alarme pour indiquer aux personnes restées à l’extérieur qu’ils étaient bien bloqués. On ignore à l’heure où on écrit ces lignes si le 1er ministre français a du lui-même appuyer sur le bouton ou si c’est un de ses collaborateurs qui l’a fait. Reste que ni une ni deux, alertés, les techniciens du gouvernement ont débarqué en nombre pour décapitonner les portes et s’apercevoir que la délégation était bien coincée entre deux étages. Sans peur ni mal, les « otages de l’ascenseur » en sont ressortis mais auront finalement passé dix bonnes minutes immobilisés dans 3m². Petite consolation : on imagine aisément qu’en plein été tropical, les personnalités confinées ont, grâce à ce moment, eu l’occasion de faire plus ample connaissance les unes avec les autres… Finalement, presque comme si de rien n’était, la délégation du Chef du Gouvernement a ensuite rejoint les membres de l’exécutif local dans la salle des délibérations, pour faire un point sur les sujets brulants du moment.
« Ne pas oublier les Calédoniens »
Pour sa première visite en Nouvelle-Calédonie Edouard Philippe souhaitait en effet faire le point avec les élus locaux suite au changement de la loi organique sur laquelle ils se sont récemment exprimés au congrès. Lors du dernier comité des signataires, le Premier ministre avait en effet mis tout son poids dans la balance pour arriver à un accord sur le sensible dossier du corps électoral référendaire, lequel détermine qui aura le droit de voter ou non lors du référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Il faut dire que comme à l’accoutumée, Matignon reste en charge du dossier calédonien et porte sur ses épaules la responsabilité de la bonne tenue du futur référendum de 2018. Une consultation d’autodétermination que la France ne veut pas rater, à contrario du gouvernement espagnol qui a été critiqué par la communauté internationale suite aux derniers évènements qui ont émaillé le référendum raté sur la Catalogne. Pour le 1er ministre qui a fait connaitre dès hier ses ambitions, le maintien de la paix sur le territoire reste donc l’objectif majeur pour l’Etat :
« Je conçois le processus initié par Michel Rocard, Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou, comme la trace d’un chemin : notre responsabilité, aujourd’hui, est de continuer à avancer ensemble et, en avançant, de poursuivre ce chemin. Il est question d’accomplissement d’une promesse et des paroles échangées et non pas d’achever un parcours. C’est ce que nous devons aux jeunes générations de Nouvelle-Calédonie : leur laisser la possibilité à leur tour de cheminer dans la paix civile et la prospérité (Edouard Philippe, 02/12/17 ; sources : LNC) »
C’est pourquoi devant les membres du gouvernement, Edouard Philippe a mis en avant le besoin de mettre en œuvre les réformes que les Calédoniens attendent, notamment dans le domaine de la lutte contre la vie chère et dans la mise en œuvre des réformes visant à relancer l’économie. Les encourageant à ne pas se focaliser sur des considérations uniquement « politiques », Edouard Philippe a ainsi demandé à l’exécutif local de « ne pas oublier les Calédoniens » et de travailler dans le sens d’une amélioration de leur condition de vie. Ainsi, c’est donc avec quelques minutes de retard sur le protocole – causées par la fourbe prise d’otage de l’infâme ascenseur du gouvernement – que le 1er ministre a continué sa visite pour se rendre dans les locaux de la province Sud et poursuivre ensuite ses rencontres. Reste que le Président de la République étant attendu en Nouvelle-Calédonie pour avril prochain, il est possible que de retour à Paris, Edouard Philippe conseille à Emmanuel Macron de privilégier les escaliers lorsqu’il sera à Nouméa…
C’est qui déjà le gars, de dos, avec le pompon rouge, sur la photo?
“La Cour de justice de la République (CJR) a été saisie pour avis concernant une possible “violation de secret professionnel” par l’ex-Garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, a annoncé ce mercredi 13 décembre un communiqué du procureur général près la Cour de Cassation.” Par Magazine Marianne
Publié le 13/12/2017 à 18:00
Comme après chaque visite bisounours de ce genre, il suffit d’une petite séquence de caillassage et de tirs d’armes â feu à St Louis pour que toute l’ambiance consensuelle s’écroule en un instant. Avec ces gangs de délinquants ultra violents, la radicalisation généralisée (dans les esprits) n’est jamais loin et alors il faudra tout refaire. Si on veut avancer dans le vivre ensemble calédonien, il faut impérativement que les exactions de SL cessent…. POUR DE BON ET DEFINITIVEMENT. Toute manque de fermeré dans ce dossier de la grande délinquence à SL ne fera que mettre en péril le Destin Commun… Lire la suite »
Y’a pas à dire, mais le premier Ministre sait parler aux “Egos” si j’en juge par son discours de ce matin au Congrès.
Les mettre tous, face à un enjeu qui les dépasse : c’est carrément leur ouvrir la porte de l’histoire à défaut de celle du paradis.
Plus sérieusement, c’est de bon aloi (surtout au pays du nickel) et plutôt rassurant cette mise en ordre de bataille à un an du référendum. Qui s’en plaindrait ?
Sauf aux clowns du PT-Rintintin, leurs égos étaient absents de l’hémicycle. L’enjeu les dépasse, c’est sûr. Cette bande de pitres s’ exclue d’elle-même du destin commun.
@ Mister Eric – Ils ne s’excluent pas du destin commun (pas si commun que ça d’ailleurs), ils n’en veulent pas.
Louis Kotra U. a toujours été clair et constant là-dessus.
Les 1500 voir 2000 frangins du Rintintin , de l’UGPE et autres “paumés” de la 401 de Lou-lou se foutent en l’air direct …!!!! A mon avis, a mon simple avis ….connaissant particulièrement l’énerguméne femen, le boycott sera de mise ….elle veut la refaire à la Machoro, SAUF QUE la frangine c’est pas Macho, c’est pas Eloi….et surtout le contexte n’est plus le même…cette imbécile devrait imaginer un instant ce que nous serions devenu si en 84 nous avions été indépendant ….que serions nous maintenant???????Que seraient devenus nos enfants….la notion de temps et d’espace à moindre mesure ne compte pas… Lire la suite »
Paraît-il qu’il n’est pas question qu’on pose la question du référundum du type : Voulez-vous l’indépendance ? Car la réponse sera NON La question posée tournera autour de cela : Voulez-vous que la Calédonie devienne une Nation rattachée à la France ? Et là, la réponse sera OUI…voilà comment on baize le peuple !!! SAUF QUE : dans la Nation on y mettra tout ce qu’on veut y compris le régalien.C’est ce qui s’appelle de la grande baize….. Le véritable piége de ces enculés de politique c’est bien de nous poser une question à la con, pour les “cons” afin… Lire la suite »
Les mutants envahissent la Calédonie 🙁
Ben moi je voudrais bien savoir si ils ont le droit de voter, ce que c’est que leurs job et à quoi ressemble au quotidien la NC indépendante selon eux…!!!
Est-ce qu’ils le savent eux mêmes seulement ?
Si ils sont coutumier oui
mutants je ne sais pas mais béotiens surement …
la premier photo c’est celle de franck ?
Des zors à Melenchon, sans doute.
Non, des ZAM, Kamarad !
Yvan La Méche : “Non, des ZAM, Kamarad !”
Bon, sur ce coup-là, je ne peux pas te donner tort, Yvan.
Mais j’aimerais que tu admettes qu’il en est des Zoreilles comme, au hasard, du peuple premier : ce sont ceux qui s’agitent le plus et qui gueulent le plus fort que l’on remarque.
Mais ce ne sont pas forcément eux qui font avancer le schmilblick.
des mauvais blancs ? des bons noirs ! et c’est vous qui parlez de destin commun ! nous ne sommes pas en “chromatocratie”
DECENNIE : “nous ne sommes pas en “chromatocratie””
Ouais, el Kâfir, mais ça pourrait bien arriver.
J’ai encore en mémoire le “retourne à Wallis” du grand chef.
Et dans la charte (non Eric, pas la tienne, l’autre), il y a comme un air de “coutumocratie”.
“des mauvais blancs ?”
ça j’en sais rien, mais c’est le genre de marie-mêle qui vient mettre son grain sel dans un plat dont ils ignorent tout de la recette et encore davantage de la préparation.
Il y a des gens ici qui discutent pour aplanir autant que possible ce qui gênerait à tendre vers un objectif commun.
Pinaise sur la photo, tout le monde tire une trônche pas possible sauf le PM et la MOM.
C’est parce qu’ils n’étaient pas dans l’ascenseur…!!!
Mouarfff
L’ascenseur c’était peut-être une réunion à huis clos c’est pour ça … si c’est possible !
C’est souvent le cas quand on fait des accords ocultes
Y manque le gouvernail de la plateforme à la dérive … vite au riz ! vitorri qu’est qu’il devient celui-ci depuis son voyage de noces à l’ONU ?