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Goa voudrait obtenir de l’Etat le nom « Kanaky-Nouvelle-Calédonie »

Si le président de l’UC semble déjà anticiper le fait qu’une majorité de Calédoniens voteront contre l’indépendance lors du prochain référendum, Daniel Goa commence cependant à évoquer les demandes qu’il adressera à l’Etat lors des négociations de sortie de l’accord de Nouméa. Selon nos informations, l’UC va en effet demander à Emmanuel Macron qu’il se positionne pour que le nom du pays soit « Kanaky-Nouvelle-Calédonie ».

Selon la Loi Organique, seul les élus du congrès (à la majorité des 3/5ème) ont le pouvoir de changer le nom du territoire. Or, les indépendantistes savent que sans l’aval et le soutien de l’Etat, jamais les loyalistes (majoritaires au congrès et dans les urnes) n’accepteront de concéder à leurs partenaires/adversaires un changement de nom de la Nouvelle-Calédonie. Un symbole ô combien important pour les deux parties depuis la naissance de la revendication indépendantiste et la création du FLNKS, d’autant que la levée du drapeau de ce parti – sans véritable consensus politique local – avait déjà fait polémique en 2010 et les années suivantes. Mais la semaine dernière, le président de l’Union Calédonienne a commencé à la radio à faire connaitre ses intentions, sachant d’ores et déjà que les transferts des compétences régaliennes (tout comme un siège à l’Onu et la transformation de la citoyenneté en une nouvelle nationalité) seront refusés par la majorité du peuple. Et si Daniel Goa affirme néanmoins que « nous [les indépendantistes], on est convaincus que les Calédoniens, à 72 %, peut-être 73 %, vont accepter que nous construisions notre pays ensemble » ce “discours Coué” ne masque cependant pas les véritables exigences que l’UC posera bientôt sur la table. Car dans le même temps, Daniel Goa explique que « si la réponse au référendum est négative, on la pose trois fois, mais si elle est toujours négative, la situation telle que nous connaissons aujourd’hui, elle est perdue. Mais ça n’éteindra pas la revendication des Kanaks à leur indépendance ». Une position qui tranche avec ses déclarations passées*. De quoi démontrer qu’il préempte d’ores et déjà une défaite dans les urnes et que s’agissant des concessions que les indépendantistes entendent néanmoins faire connaitre, elles ne dépendraient pas, à son sens, du vote des Calédoniens. Et parmi celles-ci, le fait que le Président de la République pourrait se déclarer lors de sa future visite sur le territoire pour un changement de nom de la Nouvelle-Calédonie (à savoir bien évidemment l’appellation « kanaky) lequel, selon les dires de l’élu de l’UC, « restituerait l’identité kanake » :

« Nous disons que la pleine souveraineté, c’est d’abord la restitution de l’identité kanake, c’est-à-dire que c’est un geste entre la France, État français, et le peuple kanak, dans un premier temps (…) Une déclaration, ce serait très bien de la part de l’État, même si ça fait un peu rêver, mais une simple déclaration pour la reconnaissance de l’identité (Daniel GOA, 26/01/18 ; sources : RRB) »

Sans entrer dans les détails et en refusant de préciser sa pensée, ce geste, dit-il « si [Emmanuel Macron] le fait, avant de sortir de l’accord, parce que nous aurons fait la réconciliation avec la France avant de parler de décolonisation et de souveraineté » est définit par Daniel Goa comme pouvant être perçu pour son propre camp comme « un geste de grandeur de la France ».

Macron et les symboles

Le président de l’UC souhaite en effet que lors d’une déclaration officielle le Président de la république dise quelque chose signifiant d’après ses propres termes « je viens renoncer à l’annexion » (sic). Ainsi, quoi d’autre que l’obtention du nom du pays pourrait être perçue par les indépendantistes comme une victoire malgré leur très probable défaite au futur référendum ? Ayant programmé sa visite pour le mois de mai, le Président de la République sera ainsi en Nouvelle-Calédonie à l’occasion de l’anniversaire des trente ans des évènements tragiques de la grotte d’Ouvéa, lesquels ont débouché sur l’accord de Matignon. Une date particulière pour quelqu’un dont on sait qu’il attache beaucoup d’importance aux symboles et à la communication. Or, Emmanuel Macron a déjà montré qu’il aimait surprendre et marquer les esprits lors de ses différents déplacements et du côté du caillou, durant sa campagne électorale, il avait simplement déclaré qu’il souhaitait personnellement que la Nouvelle-Calédonie “reste dans la communauté nationale” sans préciser pour autant les moyens et les méthodes qu’il comptait mettre en œuvre pour y parvenir. Reste à savoir jusqu’où le chef de l’Etat ira en ce domaine puisque François Hollande avait reçu, en son temps, la même demande de la part de l’UC sans y répondre favorablement.

Quel “geste” sinon celui du nom du pays ?

Pour comprendre la position de l’Union Calédonienne, il faut bien savoir que, s’agissant des transferts et des gestes forts prévus dans l’accord de Nouméa, il n’y a – dirons-nous trivialement – plus “rien à gratter”. D’une part parce que la majorité d’entre eux ont été effectués et d’autre part parce que le transfert de l’Adraf et du fameux article 27 (seuls qui restent) ne bénéficient pas d’une portée symbolique suffisante dans l’esprit des populations indépendantistes. Pour sa part, l’établissement public ADRAF a mené depuis 1989 la réforme foncière avec succès, en restituant à des chefferies, des clans ou des GDPL plus de 150.000 hectares de terres coutumières (avec 500.000 hectares, les terres coutumières représentent désormais 60% des terres non-publiques, contre 40% de terres de droit privé). Aujourd’hui, l’ADRAF n’a plus en stock que 8.600 hectares à redistribuer ce qui fait de cet établissement une quasi coquille vide. Qu’il soit ou non transféré par l’Etat n’intéressent en fait tout simplement plus personne, sauf pour des raisons de pure forme ou de positionnement politique des uns ou des autres. Quant à l’article 27, d’une part, certaines des compétences qu’il englobe (dont le contrôle de la légalité) ne sont pas transférables (à moins que la Nouvelle-Calédonie ne devienne de fait un pays indépendant) et, d’autre part, on imagine mal comment le transfert « des règles relatives à l’administration des communes » ou encore « du régime comptable et financier des collectivités publiques » au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie pourrait apparaitre à l’indépendantiste de la rue comme la preuve d’une restitution de l’identité kanak. Ce transfert n’ayant, en vérité, aucune forme de portée idéologique. Enfin, si le sujet du drapeau n’a pas été réglé, le fait est que celui du FLNKS flotte vaille-que-vaille partout à côté du drapeau tricolore… Reste donc le nom et, à part cela : rien d’autre de symboliquement aussi fort. Le problème (et c’est loin d’être le seul en la matière) est que sur ce sujet comme sur d’autres, l’UC entend après le référendum et comme le répète Daniel Goa depuis deux ans « demander une discussion en bilatéral avec l’Etat français » en se gardant bien d’évoquer de susceptibles mais indispensables concessions (fin du gel du corps électoral, clé de répartition, proportion des élus au congrès selon les provinces,…) ou de demander leur avis aux forces non-indépendantistes, mais aussi – et surtout – aux électeurs calédoniens.

*« En 2018, nous partirons aux élections pour la première et dernière fois. Nous n’irons pas nous faire ridiculiser en 2020 et en 2022 (Daniel GOA, 27/09/2014 ; sources : discours d’ouverture du congrès de l’UC) »

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Hubert B

Hubert B. a rejoint Calédosphère au tout début de l’année 2015. Enfant du pays, il a grandi à Nouméa et a ensuite bourlingué durant près de vingt ans au gré de ses envies et des hasards de la vie. Fils d’une bibliothécaire/documentaliste, il a été tour à tour enseignant, pigiste, formateur mais c’est finalement vers l’écriture qu’il a choisi de revenir. Succinct, précis, parfois laconique, si son style est volontiers direct, ses intérêts sont éclectiques et toujours tournés vers l’actualité. Sa citation favorite : « Le journaliste doit avoir le talent de ne parler que de celui des autres »

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XXX
XXX
18 février 2018 19:38

Je viens d’écouter Harold Martin sur RRB (Transparences) et à l’issue je me posais une question toute simple, voire simpliste :

Dans le cas d’une souveraineté partagée entre Kanaky-Nouvelle Calédonie et la France, quel serait le texte de base pour l’interprétation des textes, la constitution française ou celle de Kanaky-Nouvelle Calédonie ?

nominoé celte
nominoé celte
Répondre à   XXX
18 février 2018 19:48

@XXX,

Ni l’une ni l’autre, “mon général” le texte constitutionnel de base de l’une s’appliquerait sur un territoire géographiquement déterminé et borné, l’autre sur le reste de l’espace géographique. On serait alors dans une partition constitutionnelle de droit, correspondant à une partition géographique de fait.
” Vaste programme” comme disait l’autre.

XXX
XXX
Répondre à   nominoé celte
21 février 2018 17:22

– Partition ? Après relecture, j’avoue avoir du mal à comprendre le sens de votre propos.

XXX
XXX
Répondre à   XXX
20 février 2018 09:09

Le groupe des 10 est vraisemblablement moribond, depuis le premier article des Nouvelles annonçant tout à la fois et son existence et son caractère confidentiel. Les prises de position successives de Frogier au Sénat et d'”Harold et Les Républicains calédoniens” sont sans équivoque. Trois visions de l’avenir s’affrontent : 1- Celle des descendants du colonisateur (anciens et récents, pas les “Victimes de l’histoire”, les autres !)la France, rien que la France. Cette France qui ne reconnait qu’un seul peuple, le peuple français. Le dogme jacobin affirmé aux antipodes avec plus ou moins de force et de conviction au gré de… Lire la suite »

nominoé celte
nominoé celte
Répondre à   XXX
20 février 2018 09:44

@XXX, “Peut-on parler de souveraineté partagée si la “compétence de la compétence” reste à la France ?” Probablement oui, puisque le partage connaît lui-même deux définitions: – le résultat – la démarche Ainsi la dévolution complète de la compétence de la compétence serait l’aboutissement du partage (de la souveraineté = mais on en revient aux deux constitutions et à l’impossibilité de fait d’exercer sous “deux mandats” les prérogatives de celle-ci), et dans ce cas, la poursuite des mécanismes d’attribution et de dévolution de la compétence de la compétence se ferait dans une démarche de “souveraineté partagée” ou plutôt de “souveraineté… Lire la suite »

Claire Adèle
Claire Adèle
Répondre à   nominoé celte
20 février 2018 10:24

Ça s’appelle, mechisedek, “une usine à gaz”… certains en sont de grands spécialistes des ‘usines à gaz’, ici (il suffit de le lire cet AdN)… TOUT BAIGNE (dans le chocolat… nous sommes les poires…)…

Claire Adèle
Claire Adèle
Répondre à   XXX
20 février 2018 09:59

TA première vision (“1-“) est loin d’être claire, d’être détaillée (tu peux par exemple reconnaître l’identité kanaque -et c’est important- SANS le leur DONNER, TON Pays, aux Kanaks…), mais tu en oublies une autre de “vision” possible, pas sur la table, XXX: quelle est-elle cette AUTRE vision? Et pourquoi ni toi, ni personne n’en parlez? Pourquoi te limites-tu (NOUS limites-tu…) à TROIS visions quand en réalité, il y en a QUATRE, et que, surtout, les trois que tu énonces nous mènent toutes à différents termes , à la CATA ABSOLUE?! Quels intérêts as-tu à faire que la NC se sépare… Lire la suite »

ditou
ditou
Répondre à   XXX
20 février 2018 11:08

XXX J’ai vu vision donc je viens voir et malheureusement il y a contradiction. Comme je vous l’avez dit cette année est sous le signe de l’association, ce qui pourrait se projeter dans ta deuxième vision. Oui mais, car il y a toujours un mais. Numérologiquement elle n’est valable l’association que pour cette année et pas l’année prochaine. De plus le référendum étant en fin d’année donc peu de temps pour les signatures et paperasse pour finaliser ce genre d’association. Donc la question posée au référendum n’a rien à voir avec une association. Il ne faut pas tomber dans le… Lire la suite »

oversize
oversize
15 février 2018 12:15

on ne nait pas kanak on le devien

Truc Machin
Truc Machin
Répondre à   oversize
19 février 2018 14:18

???????? Heu ben non… Depuis les ADN et à la suite de son préambule, l’usage “large” du mot kanak pour identifier un habitant de la NC toutes ethnies confondues est mort… En effet, la reconnaissance de l’existence du peuple premier est justement basé sur l’utilisation du mot kanak et non plus canaque, avec pour objet la mise en avant de cette ethnie originelle… Par contre on peut penser qu’il existe une distinction certaine, entre être kanak et être indépendantiste… On peut être les deux, aucuns d’eux, l’un ou l’autre dans un ordre ou dans l’autre…!!! Oversize, merci de commenter histoire… Lire la suite »

Claire Adèle
Claire Adèle
Répondre à   oversize
20 février 2018 11:25

Un bon sujet pour le bac, oversize…

Janloupe Pahune
Janloupe Pahune
13 février 2018 13:42

“la restitution de l’identité kanake”, ça ne veut rien dire en français. Une identité ne pouvant être enlevée, on ne peut la restituer… Les mots “kanak” et “kanaky” n’existent pas et n’ont aucune reconnaissance officielle. Ce ne sont que des mots mal écrits par des gens ignorants l’orthographe, repris par des personnes sans courage pour faire joli, ou surtout pour ne pas fâcher…

ditou
ditou
Répondre à   Janloupe Pahune
13 février 2018 17:30

Janloupe Pahune
“Les mots “kanak” et “kanaky n’existent pas et n’ont aucune reconnaissance officielle.”
Pour le mot “kanak” il existe et tu le trouves sur wikipedia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kanak

““la restitution de l’identité kanake” ça ne veut rien dire” elle veut surtout dire qu’ils ne veulent plus de l’identité française.

Janloupe Pahune
Janloupe Pahune
Répondre à   ditou
14 février 2018 09:14

Wikipedia est une encyclopédie participative dont tout un chacun peut contribuer. Aucune reconnaissance de la réalité n’est demandée….

Truc Machin
Truc Machin
Répondre à   Janloupe Pahune
19 février 2018 14:23

Janloupe,

Oui Wiki n’est en rien une source fiable, mais Ditou est adepte, pour ne pas dire addicte de cet outil…

Par contre je ne suis pas d’accord avec toi sur l’existence des mots en question.
Aujourd’hui ils existent et le mot kanak est validé par les ADN…
Aujourd’hui on peut dire kanak sans être insultant, voir péjoratif…

Alors oui, je suis moi aussi encore un peu en difficulté pour utiliser le mot kanak écrit sous cette forme en plus, sans avoir le sentiment de mal parler…

Il va pourtant falloir que l’on s’y fasse les ADN nt 20 ans…!!!

ditou
ditou
Répondre à   Janloupe Pahune
20 février 2018 11:40

Janloupe Pahune
Notre premier ministre lui même parle de KANAKY, c’est que les kanaks sont super forts pour faire valider à des tas de personnes le nom kanaky et kanak sans que ce soit officiel.
Il ne faut pas les sous estimer.

Claire Adèle
Claire Adèle
Répondre à   ditou
20 février 2018 12:39

Le paragraphe de Wiki consacré au “deuil” permettrait peut être à nos pompes très funèbres de revoir leurs protocoles et de faire comme les poissoniers ici, offrir un corps avec, ou sans la tête, et ensevelie, ou pas (bien, pour ne pas oublier le défunt…)… je sens que cette culture kanaque va nous faire sérieusement avancer en tant que société: ‘bienvenus à bord de ‘NC’, l’avion du futur, attachez vos ceintures.’

moacaledo
moacaledo
13 février 2018 11:03

Et pourquoi pas Kaldochie !!!

piquemal
piquemal
6 février 2018 21:46

je voudrais m’inscrire mais je ne sais pas à quoi correspond le captcha de sécurité !

Yvan La Méche
Yvan La Méche
4 février 2018 21:58

Je connais quelqu’un qui prépare une thése en ce moment, et ce n’est pas un des moindres, c’est un frangin….le titre : “2018 :L’Indépendance va à vau l’eau”…..Tout est dit , les épiceries sont en faillites????????????????

Inforétif
Inforétif
Répondre à   Yvan La Méche
4 février 2018 22:29

“Je connais quelqu’un qui prépare une thése en ce moment, c’est un frangin….le titre : “2018 : L’Indépendance va à vau l’eau”…..”

J’ai comme un gros doute sur l’effectivité d’une telle thèse, et avec un tel titre. Plus c’est gros, plus ça passe moins, Yvan du Vent.

XXX
XXX
4 février 2018 06:21

Le journal télévisé de France 2 d’hier 3 février, a consacré un reportage à la question du rapatriement en Corse des prisonniers « politiques ». L’épouse d’un militant indépendantiste incarcéré à 900 km de l’île de Beauté suite à un tir sur une gendarmerie y justifie la qualification de « prisonnier politique » au motif que la gendarmerie est le symbole de la présence de l’Etat français et donc… que tirer sur la gendarmerie serait légitime au regard de la cause défendue : l’indépendance(C’est ainsi que j’ai compris cet interview). Peut-on à la fois se réclamer de l’exercice et de… Lire la suite »

Alika Antitra
Alika Antitra
Répondre à   XXX
4 février 2018 07:13

XXX : “Le journal télévisé de France 2 d’hier 3 février” Un truc pas mal aussi dans celui de NC1ère : un responsable du Sheraton est venu se lamenter sur la perte sèche que lui avait causée les quelques heures de blocage de Gouaro Deva. Je ne me souviens pas qu’il y ait eu les mêmes lamentations commerciales après l’arrivée des algues vertes, ou l’incendie des bungalows. Et la fermeté verbale de la Province Sud contraste avec le laxisme lors du verrouillage de Nouméa par les rouleurs ou des blocages à répétition à Saint Louis. Touche pas à mon fleuron… Lire la suite »

moacaledo
moacaledo
Répondre à   XXX
13 février 2018 11:05

Il aurait dû lui répondre que les enfants Erignac attendent leur père depuis 20 ans !

Claire Adèle
Claire Adèle
Répondre à   moacaledo
13 février 2018 11:12

Oui, moacaledo. Si tu tires sur une Gendarmerie, tu es très bien au trou à au moins 900 kms de chez toi. A bon entendeur “salut!”… Si j’étais aux manettes ici, je ferais comme les Australiens, je demanderais que soit étudié la possibilité de transférer les pires de nos prisonniers à Nauru qui eux spécialisent dans l’incarcération de prisonniers de tous acabits (des innocents refugiés en ce moment malheureusement) et dont les prisons sont une source de revenue importante. Et si la Constitution le permet et les coûts en jeu aussi, guess what?? C’est à combien de kms de Néa,… Lire la suite »

Claire Adèle
Claire Adèle
Répondre à   Kolere
13 février 2018 11:45

… Distance: Nouvelle-calédonie—nauru

2 270 km 1 410 miles 1 226 miles nautiques

Alika Antitra
Alika Antitra
Répondre à   Kolere
13 février 2018 12:13

Kolere : “si la Constitution le permet”

Non, et la justice n’a pas encore été transférée.

Par contre, Walpole …

“Si j’étais aux manettes ici …”
Tous aux abris !

Claire Adèle
Claire Adèle
Répondre à   Alika Antitra
13 février 2018 12:49

Je parle de (j’écris sur) la CONSTITUTION FRANÇAISE, PLUS DE TRANSFERTS, SVP, UNE SEULE ST BARTHÉLEMY SUFFIRA ALIK… et pour ton “…la justice n’a pas encore été transférée…” j’en viens trop souvent à me demander si tu ne joues pas le jeu des indépendantistes, t’es bien une petite vérole de Joinville, le fouteur de merde, le COLLABO (tu sais à quoi servait l’île de Walpole pendant la guerre 39-45, non?) ici dont il est souvent question dans mes comms: pas besoin d’être psy, il est là question de TA FAÇON à toi de réagir au fait que tu ne sois… Lire la suite »

Inforétif
Inforétif
Répondre à   Kolere
13 février 2018 13:57

” il faut des règles et il faut les respecter: ce n’est PAS BON, ni pour toi ni pour notre communauté, je te préviens…”

Et zette femme a les moyens de te vaire barler, Alig !

Claire Adèle
Claire Adèle
Répondre à   Inforétif
13 février 2018 14:12

Cul-et-chemise vous êtes Alik et toi, Inforétif, tu es méme devenu son porte-parole maintenant! Pour écrire, comme lui le ferait, des conneries dépourvues de sens!

Alika Antitra
Alika Antitra
Répondre à   Kolere
13 février 2018 15:14

Kolere : ” t’es bien une petite vérole de Joinville, le fouteur de merde, le COLLABO” Ah, je commençais à être en manque. Je me demande quand même si tu seras la mieux qualifiée pour représenter ceux dont tu es la porte-parole sur Calédosphère lors des difficiles palabres qui précéderont la signature du traité que tu appelles de tous tes vœux et qui nécessiteront de convaincre du bien-fondé des arguments avancés. Le genre “toi écouter moi, quand moi finir, toi dire d’accord, toi compris ? si toi pas compris, moi recommencer, si toi pas d’accord, toi pov’ con” n’a plus… Lire la suite »

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