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Combien va coûter à l’Etat le règlement du “contentieux colonial” ?

Avant d’entreprendre des discussions bilatérales avec l’Etat, le Président de l’Union Calédonienne a fait une revendication : il demande de l’argent à la « puissance administrante ». Lors du 53ème congrès de l’UC, Daniel Goa a en effet demandé à l’Etat d’évaluer le coût « d’une réparation du contentieux colonial » qui serait à la charge de la France. Le président de l’UC a également menacé – comme d’habitude – l’Etat et les Loyalistes en leur signifiant qu’un accord unilatéral de leur part entrainerait la fin de la paix civile en Nouvelle-Calédonie. Plata o plomo ?

C’est un peu la même histoire qui se répète encore et encore, à ceci près qu’à chaque fois les modalités diffèrent mais le résultat reste le même. Depuis 170 ans, parmi les dirigeants du peuple kanak, chaque nouvelle génération met en place une nouvelle stratégie visant soit à mettre fin à la présence française en Nouvelle-Calédonie, soit à la faire décroitre fortement. Et si, à chaque fois, cette stratégie réussit à court terme et échoue à long terme, à chaque fois en revanche, l’Etat doit non seulement modifier sa gestion du dossier calédonien mais il doit surtout sortir le carnet de chèque pour faire face à de nouvelles dépenses. Comme après la révolte de 1878, comme après celles de 1917 et comme après les mouvements de revendication indépendantistes des années 1970 et 1980 (ou dernièrement après les affrontements autour du rachat de l’usine du Sud). Pour autant, cette fois-ci, un élément factuel diffère par rapport au passé : jadis, les chefs kanaks avaient souvent de bonnes raisons d’organiser des soulèvements. Ce sont en effet les spoliations foncières (et il faut bien dire l’absence totale de « politique indigène » au XIXème siècle) qui ont créé Ataï et ce sont les conséquences de la 1ère Guerre Mondiale sur le territoire qui ont entrainé les évènements de 1917. De même, c’est la mise en minorité démographique des kanaks sur leur propre sol (via l’immigration issue du Boom du nickel des années 60-70) et leur mise à l’écart des leviers de pouvoir qui ont entrainé, en réaction, la revendication indépendantiste armée, cette dernière ayant abouti à la création des provinces et à la mise en responsabilité institutionnelle des élites kanak. Enfin, durant les années 90, chacun pouvait convenir que les représentants du peuple kanak n’avaient pas accès aux outils de production industriels, alors que le nickel représente 20% du PIB calédonien. C’est la raison pour laquelle la demande du fameux « préalable minier » avait, en 1997, été plutôt bien accueillie par l’Etat qui l’avait traduit par l’accord de Bercy. En échange d’argent (via d’une part le financement de l’usine du Nord et le don du massif minier du Koniambo et d’autre part les futurs apports financiers issus des différents transferts de compétence prévus dans l’Accord de Nouméa), le Gouvernement national de Lionel Jospin obtenait l’assurance de la paix et de la tranquillité, du moins pour le temps d’une génération.

La vieille menace : « Le pognon ou la guerre »

Car depuis les évènements et pour faire avancer leurs revendications, les chefs indépendantistes n’ont qu’une seule menace véritablement efficace face à l’Etat, à savoir le chantage du retour à la guerre civile. Le pognon ou la guerre ! Pourrait-on ainsi dire. Et donc, lors du 53ème congrès de l’Union Calédonienne, le président du parti a répété ce week-end cette même menace (comme il l’avait fait à de nombreuses reprises dans le passé), de façon suffisamment claire cette fois-ci pour exciter les représentants Loyalistes et faire peur aux haut-fonctionnaires de l’Etat (qui sont comme chacun sait devenus très impressionnables) ainsi qu’au Gouvernement d’Elisabeth Borne :

« Sortir par une décision unilatérale du processus de décolonisation et de l’Accord de Nouméa aurait des conséquences irréversibles sur la paix dans ce pays. Nous sommes les seuls capables de garantir la tranquillité dans ce pays. Ce ne sont pas des milliers de gendarmes qui apporteront la paix et la sérénité aux deux cent mille personnes que l’on veut nous imposer ! (Daniel GOA, 11/11/22 ; sources : LNC) »

Mais si la méthode a fait ses preuves depuis la signature de l’Accord de Matignon, elle a néanmoins tendance à s’affaiblir avec le temps. En effet, après trois référendums perdus et alors que les indépendantistes dirigent 5 collectivités sur les 6 existantes (deux provinces sur trois, le congrès, le gouvernement, le CESE et le sénat coutumier), on peut s’interroger quant à la raison qui obligerait les dirigeants kanak à mettre fin « à la tranquillité dans ce pays » en déclarant la guerre à « deux cent mille personnes » qui n’ont, pour l’heure, pas fait grand-chose pour le mériter. Reste que le président Goa a dit les termes pour expliquer comment l’Etat Français pouvait empêcher la « guerre » en Nouvelle-Calédonie. La solution trouvée est en effet très simple et il suffira (comme d’habitude) de distribuer de l’argent :

« Nous devons connaître et évaluer le contentieux colonial qui nous oppose avec l’État français. Nous demanderons réparation de ce préjudice moral, psychologique, anthropologique, économique et sociétal (Daniel GOA, 11/11/22 ; sources : Ext. discours du 53ème congrès de l’UC) »

En effet, chacun sait que toutes les collectivités gérées par les indépendantistes connaissent une détérioration de leurs finances publiques (le gouvernement local en tête), et que l’Etat est le seul acteur capable de les soutenir financièrement pour réduire le déficit des comptes sociaux et maintenir le système public calédonien à flot. Alors que les indépendantistes sont au pouvoir, la ruine de celui-ci serait du plus mauvais effet d’autant plus que les leaders du FLNKS dépendent tous de ces institutions pour assurer leur train de vie et surtout pour redistribuer à leurs administrés ou leur clientèle (pas toujours de façon très égalitaire) les recettes issues des impôts des Calédoniens et des Métropolitains.

Ça vaut cher un contentieux colonial ?

Alors que les indépendantistes boudent toutes les discussions sur l’avenir et continuent à nier les résultats des trois référendums, on peut d’ores et déjà féliciter Daniel Goa pour sa proposition, puisqu’elle a le mérite d’en être une. Alors que le terme « dette coloniale » que les indépendantistes utilisaient autrefois reste connoté, les termes « contentieux colonial » font davantage sérieux et pourraient davantage être promus dans le discours médiatique (On peut donc féliciter le professeur Mathias Chauchat s’il a suggéré cette idée à Daniel Goa ?). Car, en parlant de « contentieux », on aurait presque l’impression qu’il ne s’agit que d’une vulgaire démarche juridique et plus du tout d’un gros chèque bien rempli visant à faire accepter aux indépendantistes de signer un nouvel accord de stabilité avec l’Etat ! Pour autant, il apparait dans le discours de Daniel Goa que les indépendantistes refusent d’estimer eux-mêmes la valeur de ce mirobolant « contentieux colonial ». Iraient-ils à la pêche aux informations pour savoir combien l’Etat serait disposé à mettre sur la table ? Voire. Comme lors des discussions qui ont entouré la rédaction et la signature de l’Accord de Nouméa, les négociations entre l’Etat et les Indépendantistes auront vraisemblablement lieu en coulisse dès la visite des ministres Carenco et Darmanin et on peut estimer que le fameux « Audit sur la décolonisation », que l’Etat devra bientôt fournir aux différentes parties présentes, facilitera l’établissement du montant de la dote.  De plus, comme par le passé, le Gouvernement national n’est pas obligé de faire un chèque directement. Il peut obliger des acteurs politiques et économiques locaux à contribuer au paiement de la douloureuse. Le préalable minier de 1998 avait ainsi contraint ERAMET et la SLN à abandonner le riche massif du Koniambo ainsi que des concessions minières à la SMSP, une société passée dans les années 90 sous le contrôle des indépendantistes.

A la recherche des arguments perdus 

Lorsque vous êtes obligés de payer quelqu’un pour qu’il se tienne tranquille, c’est toujours un peu fastidieux de l’assumer ouvertement. Entre la main qui se tend et celle qui la nourrit, il existe en effet une relation particulière dans laquelle la première se méfie souvent de la seconde, attendu qu’elle est placée en situation de dépendance vis-à-vis d’elle. Et lorsque le payeur est considéré comme un étranger illégitime par le receveur, celui-ci déteste plus que tout que l’on souligne ouvertement cette relation de dépendance. C’est pourquoi, dans les mois qui viennent, l’Etat devra trouver les arguments, les thèmes et le vocabulaire idoines afin d’enrober le futur accord financier pour en faire un véritable accord politique compréhensible par le plus grand nombre et acceptable par les chefs indépendantistes. En 1988, lors de la signature de l’Accord de Matignon, si on a surtout retenu l’image de la poignée de main symbolique entre Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou, c’est parce que celle-ci signifiait pour tous les observateurs le retour à la paix civile. Mais s’agissant de ses conséquences, l’accord a surtout permis la création et le financement des Provinces (par l’Etat) ainsi que la « politique de rééquilibrage » à travers l’établissement de la clé de répartition. De même, en 1998, le préambule de l’Accord de Nouméa et ses envolées lyriques hostiles à la colonisation ont essentiellement servi de cache-sexe médiatique pour, d’une part, faire passer plus facilement la confiscation à la SLN du riche massif du Koniambo ainsi que les moyens de financer la construction de l’usine du Nord et, d’autre part, pour faire avaler aux Loyalistes, d’instinct hostiles à toute nouvelle décentralisation, les transferts de compétences et donc les financements de l’Etat alloués à ses derniers.

Populares et optimates 

25 ans plus tard, il semble bien qu’une fracture sépare en interne chacun des deux blocs, qu’il soit Indépendantiste ou Loyaliste. Or, celle-ci n’est pas générationnelle (pour une fois) mais c’est bien une fracture politique aux racines idéologiques. Il y a d’un côté ceux qu’on pourrait dénommer les pragmatiques, essentiellement représentés par l’UC (du Nord ?) et par la nouvelle génération d’élus Loyalistes. Les premiers et les seconds se reconnaissent en effet par la clarté (d’autres diraient la radicalité) de leurs discours, lesquels sont d’ailleurs totalement antagonistes. Pour les premiers, les trois référendums n’ont pas existé et la France doit unilatéralement déclarer l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie et financer celle-ci au titre du « contentieux colonial ». Pour les seconds, les trois référendums sont un fait politique qui maintient la Calédonie Française et qui rend caduques les dispositions du statut institutionnel actuel. En coulisse, les premiers ne savent pas trop comment négocier pour demander des sous avant d’accepter l’inévitable et les seconds redoutent de savoir combien cet inévitable va leur couter.  Car chez les Pragmatiques, ça ne veut pas vivre de « promesse », ça veut du concret.

De l’autre côté de la fracture, se trouvent ceux qu’on pourrait appeler les idéalistes. Ils se reconnaissent aisément par leur dédain vis-à-vis des sujets concrets, qu’ils estiment bassement matérialistes et par leur vocabulaire souvent très fourni. Les idéalistes ont également une appétence certaine pour l’équilibrisme et les discours à la fois flous mais savants. On peut considérer qu’ils sont majoritairement représentés par Calédonie Ensemble, chez les Loyalistes, et par le Palika, du côté Indépendantiste. Naturellement, les idéalistes – comme leur nom l’indique – s’intéressent essentiellement aux idéaux et aux concepts. Ils aiment donc beaucoup discourir. Fidèles aux conseils de Lénine (“Faites-leur avaler le mot, vous leur ferez avaler la chose…”), ils inventent sans cesse des slogans et des mots-valises pour faire avancer leurs causes réciproques ou pour faire passer la pilule du moment : « Référendum-éclairé », « Souveraineté-partagée », « Vivre-ensemble », « Destin-commun »… Et c’est la principale raison qui explique le malaise actuel de cette partie du corps politique calédonien. Car chez les Idéalistes, ça ne veut pas vivre « côte-à-côte », ça veut du rêve.

Entre rêve et réalité : concilier ou choisir ?

Concernant le dossier Calédonien, le principal problème de l’Etat est donc de trouver la réponse aux questions que se posent ces deux blocs qui semblent inconciliables : Les pragmatiques veulent du concret. Ils veulent connaitre le montant du chèque que l’Etat va devoir faire mais ils veulent aussi que l’Etat légitimise et justifie la valeur de son montant. Ils veulent savoir “combien“, “comment” et “quand” avant d’agir. Les idéalistes quant à eux veulent du rêve. Ils veulent savoir au nom de quel idéal et de quel hypothétique projet un accord serait susceptible d’être signé entre les différents partenaires. Ils veulent savoir “pourquoi“, “au nom de quoi”, et “dans quel but” avant d’agir. Pour le coup, le souci réside essentiellement dans le fait que, concernant les idéalistes, ceux-ci sont un peu à court d’inspiration ces temps-ci et aucune de leurs diverses propositions passées ou présentes n’a trouvé d’écho parmi la population, exception faite de leurs militants et électeurs respectifs. Le second problème, c’est que l’Etat n’est pas vraiment connu pour ses talents de vendeur de rêves. Enfin, le dernier problème, c’est qu’en affrontant la réalité électorale quatre fois de suite en quatre ans (au cours de trois scrutins référendaires et d’un scrutin provincial), le corps social calédonien s’est tendu face au réel. Et il y a donc peu de chance que l’inquiétude qui en résulte puisse être effacée uniquement par des rêves idéalistes. C’est pourquoi, en ce moment, les solutions concrètes sont plus que bienvenues, aussi basiques soient-elles…

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Hubert B

Hubert B. a rejoint Calédosphère au tout début de l’année 2015. Enfant du pays, il a grandi à Nouméa et a ensuite bourlingué durant près de vingt ans au gré de ses envies et des hasards de la vie. Fils d’une bibliothécaire/documentaliste, il a été tour à tour enseignant, pigiste, formateur mais c’est finalement vers l’écriture qu’il a choisi de revenir. Succinct, précis, parfois laconique, si son style est volontiers direct, ses intérêts sont éclectiques et toujours tournés vers l’actualité. Sa citation favorite : « Le journaliste doit avoir le talent de ne parler que de celui des autres »

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XXX
XXX
20 juillet 2023 06:38

Caledonia la télé qui nous rapproche  
 · 

Les enfants de la patrie
Documentaire réalisé par Eva Sehet et Maxime Caperan (2019)
comment image Lundi 24 Juillet à 19h55

Mai 2018, Ouvéa, Nouvelle-Calédonie. Macky et les siens commémorent, comme chaque année, les évènements tragiques qui ont secoué leur île en 1988. Devoir de mémoire à force cathartique, chacun témoigne au fil des jours des tortures infligées par les militaires français lors de l’occupation de la tribu.

De l’armée, de l’Etat, ils ne veulent d’ailleurs plus entendre parler. Sauf que cette année, trente ans après, le Président de la République décide de leur rendre visite.

XXX
XXX
16 juillet 2023 18:35

La Calédonie : Démocratie ou “Colonialcratie” ?Pabouty Uué Sylvain 29 juin, 16:42   ·  “Les experts en décolonisation appellent ce dispositif, la COLONIALCRATIE de deux mots : colonie + démocratie. Même si nous reconnaissons la nature de ce dispositif, une forme de résilience fait que faute de mieux nous essayons d’en tirer avantage certain à court terme. Comme dans d’autres territoires sous tutelle, nous vivons I’illusion de la démocratie et avons intériorisé la dépendance, c’est donc à la puissance administrante de nous accompagner afin d’enclencher une véritable dynamique pour la décolonisation de notre pays qui peut se faire progressivement par étapes comme ce… Lire la suite »

Minie
Minie
Répondre à   XXX
16 juillet 2023 19:47

“Les experts en décolonisation ”
Comme Riri, Fifi, Loulou, la fine fleur intello du FNLKS et en prime Alosio, du RDO, le plus brillant d’entre eux?

Electron Libre
Electron Libre
1 juillet 2023 08:03
Dernière modification 3 mois plus tôt par Electron Libre
XYY .
XYY .
Répondre à   Electron Libre
1 juillet 2023 12:51

EL.
“media”.
Extrait:
LA SEULE SOLUTION : LA RÉPUBLIQUE, C’EST À DIRE L’ÉTAT

En même temps…
https://www.boursorama.com/bourse/actualites/france-la-dette-publique-depasse-les-3000-milliards-d-euros-955cb18b14c20e0a5d96a61ae107acb0

J’hésite entre le “quand y a pas, y a pas” et le “quand y en a plus, y en a encore”.

Dernière modification 3 mois plus tôt par XYY .
Electron Libre
Electron Libre
Répondre à   XYY .
1 juillet 2023 12:54

Oui, c’est vrai, mais bon…



Une France endettée, c’est toujours moins pire qu’une kakanaky désargentée.

Dernière modification 3 mois plus tôt par Electron Libre
XYY .
XYY .
Répondre à   Electron Libre
1 juillet 2023 13:08

EL.
“Une France endettée, c’est toujours moins pire qu’une kakanaky désargentée”.
C’est vrai. D’autant que la France arrive encore à emprunter sur les marchés (à plus de 1% quand même).
Too big to fail ?
Allez, je vais choisir le “quand y en a plus, y en a encore”.

Dernière modification 3 mois plus tôt par XYY .
Naif
Naif
Répondre à   XYY .
1 juillet 2023 15:41

Pour combien de temps. Lors de l accident du titanic l orchestre jouait pendant le naufrage
Tout va très bien Mme la marquise….. merci à nos progressistes mondialistes
Mais c est vrai on risque rien la France est dans l UE et à l Euro

Continuons…. pas d amalgame surtout pas

XYY .
XYY .
Répondre à   Naif
1 juillet 2023 17:52

Naif.
“Pour combien de temps.”
Dette USA: 31 000 milliards de US$
120 % du PIB.
Too big to fail ?

Clarkounet.... Gaybeuloïde
Clark
Répondre à   XYY .
20 juillet 2023 07:35

La dette publique… Vaste sujet… Donc la France doit de l’argent (Beaucoup Beaucoup) a des créanciers. Alors? Quel est l’intérêt des créanciers? Que la France chute et devienne insolvable, et son peuple pauvre? J’en doute: ils perdraient leur argent définitivement. Ou que la France réussisse, pour pourvoir rembourser à tempérance, et que son peuple continue à être client des entreprises qui .. appartiennent aux mêmes créanciers? “Too big to fail ?”. N’est pas la vraie question, mais plutôt, du point de vue du créancier: “What if they fail?” D’autant qu’en réalité, ces mêmes créanciers sont un amalgame complexe d’organisations, de… Lire la suite »

XYY .
XYY .
Répondre à   Clark
20 juillet 2023 14:51

Clark. “Too big to fail ?”. N’est pas la vraie question, mais plutôt, du point de vue du créancier: “What if they fail?” Mais ces 2 questions reviennent au même. Comme je suis flemmard , je me contente de ne donner qu’un lien (article très court à lire, vous en trouverez d’autres à foison). “la réalité de la dette elle-même très “virtuelle”. “. Virtuelle ? Quand on me doit du pognon, on me doit du pignon. Point. Virtuelle ? Parlez en aux français (non sui generis) à qui on prélève force impots et taxes pour payer ne serait-ce que les… Lire la suite »

1689824704677.jpg
XYY .
XYY .
Répondre à   XYY .
20 juillet 2023 19:40

“lien”.
oups…
https://www.lejdd.fr/economie/crise-bancaire-too-big-fail-de-quoi-parle-t-133719

Faut que je re-consulte un rhumato pour mes rhizarthroses . Mon rhumato habituel ayant pris sa retraite, je vais peut-être consulter le Dr de Chateaubriant (Arnaud de Bredenbec ) … s’il peut encore exercer 😁)

Claire Collard
Claire Collard
27 février 2023 10:40

(Bis) J’ai l’impression que les dirigeants indépendantistes demandent l’indépendance dans l’espoir de ne pas l’avoir. Ce n’est plus la lutte pour l’indépendance kanake socialiste et révolutionnaire comme le disait NEAOUTYINE mais la course aux fauteuils avec les super salaires, voitures, logements de fonction, frais de représentation, et j’en passe, payés par les contribuables que nous sommes. Toutes ces déclarations fracassantes c’est du cinéma pour les électeurs. Nous sommes tous en train de nous affronter alors que dans les salons feutrés tous les élus de tous bords parlent gros sous à partager dans des grosses affaires financières. Un certain Gabriel PAITA , Chef… Lire la suite »

Claire Collard
Claire Collard
27 février 2023 09:17

Les dirigeants indépendantistes actuels sont tous dominés par l’argent et ne sont pas aptes à gouverner convenablement. Il faut penser à la population. Le problème c’est que les indépendantistes Kanak n’ont pas de dirigeants aptes à diriger ce pays. Voyez ce qui se passe en Afrique. Ce sont des Républiques bananières avec des dirigeants corrompus.. Certaines de leurs revendications sont peut-être justifiées mais leurs crânes sont vides. A l’indépendance il y aurait un effondrement économique sans précédent et je connais des dirigeants indépendantistes qui comptent sur les aides de la Chine comme au Vanuatu et les iles Salomons. A bon entendeur, salut! J’ajoute: comment… Lire la suite »

Militants kanak ii.jpg
Dernière modification 7 mois plus tôt par Claire Collard
XXX
XXX
27 février 2023 05:44

 “L’ensemble de la mouvance indépendantiste confirme la contestation de la troisième consultation du 12 décembre 2021”, un scrutin vécu comme “un affront au peuple de Nouvelle-Calédonie”, et “les conditions de réouverture des discussions ne peuvent se tenir qu’en bilatérales de décolonisation pour poser ensemble le cadre de l’accession à la pleine souveraineté et à l’indépendance” indique la déclaration commune, qui insiste sur la notion d’“unité” de la sensibilité politique.” LNC

Posture tactique avant des négociations ou engagement délibéré dans un rapport de forces aux conséquences prévisibles ?

Claire Collard
Claire Collard
Répondre à   XXX
27 février 2023 08:17

Pôv cons d’indépendantistes ! Il y avait un “jeu”: les Accords. Ce “jeu”, comme tous les jeux avait des règles. Nous ne sommes plus au, moyen-âge, nous n’avons pas non plus l’intention d’y retourner au Moyen-âge et nous disons NON à l’anarchie !
Les dirigeants indépendantistes actuels sont tous dominés par l’argent et ne sont pas aptes à gouverner convenablement. Il faut penser à la population.

Dernière modification 7 mois plus tôt par Claire Collard
Claire Collard
Claire Collard
Répondre à   Claire Collard
27 février 2023 10:15

*Casse-toi pov’ con est un jeu de société français créé par Ludovic Maublanc, édité par Cocktailgames depuis juin 2011. Son nom fait référence à une phrase prononcée en 2008 par Nicolas Sarkozy. Les personnages, dessinés sous la forme de pommes de terre, caricaturent des personnalités politiques françaises.

LedZep4096
LedZep4096
Répondre à   XXX
27 février 2023 11:07

XXX “Posture tactique avant des négociations ou engagement délibéré dans un rapport de forces aux conséquences prévisibles ? [“Le 41e congrès du FLNKS s’est achevé dimanche par la lecture d’une déclaration marquant l’unité de la mouvance indépendantiste ainsi qu’une trajectoire axée sur l’accession du pays à la pleine souveraineté.” source https://www.lnc.nc/article/nouvelle-caledonie/gros-plan/avant-de-rencontrer-l-etat-le-flnks-declare-l-unite-des-independantistes ]”. SMHA, ni l’une ni l’autre. Ils sont en plein désarroi, affolement, confusion, angoisse, malaise, égarement… (merci synonymo.fr), nos compatriotes séparatistes au point même, de renier leur revendication originelle, capitale… celle de l’indépendance du Peuple Kanak plus prosaïquement dénommée sous l’appellation [de moins en moins contrôlée] Indépendance Kanak Socialiste… Lire la suite »

Dernière modification 7 mois plus tôt par LedZep4096
LedZep4096
LedZep4096
3 février 2023 11:16

Mise au point | au poing de Gérald. Ben là ! “Fighting Joe” Gérald n’y va pas de main morte ! Comment il te les renvoie dans les cordes, nos vielles badernes du “Front”. La politique indépendantiste, des plus cyniques, celle de la main tendue par devant (“siouplaît Messieurs, Dames des XPF pour équilibrer mon budget”) et le crachat par derrière, sur la tête d’une Mère-Patrie bienveillante, en passe d’appartenir au Passé ? Sur le site en ligne des “Nouvelles Calédoniennes” ce jour : Gérald Darmanin : “on ne peut pas toujours demander à l’État français de compenser” “A un… Lire la suite »

Dernière modification 7 mois plus tôt par LedZep4096
Claire Collard
Claire Collard
Répondre à   LedZep4096
3 février 2023 11:21

Dites à Gerald que de la départementalisation découleront automatiquement toutes les réformes dont le Pays a besoin…

Alika Antitra
Alika Antitra
Répondre à   LedZep4096
3 février 2023 16:05

LedZep : “Mise au point | au poing de Gérald.

Comme d’hab, remonter à la source :

https://www.facebook.com/watch/live/?ref=external&v=948823586460067

LedZep4096
LedZep4096
Répondre à   Alika Antitra
3 février 2023 20:03

Alik “Mise au point | au poing de Gérald. [LedZep4096]” “Comme d’hab, remonter à la source [https://www.facebook.com/watch/live/?ref=external&v=948823586460067%5D” TKB (“Thank You Bien”, pour les non initiés en langue véhiculaire de chez les nous autres). Il va les faire voler, Gérald, une fois débarqué à “Tontouta International Airport”, leurs claquettes à nos mecs de chez nous du “Front déboussolé [après trois fois NON]”, et pas que celles en cuir de chez Hermès (pour les plus nantis de nos bourgeois Kanaks exploiteurs) mais celles aussi en bon caoutchouc, de chez Xi Dada, pour ce qui est de leurs suiveurs. Ils vont être atomisés… Lire la suite »

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