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Welcome to MONAKY

MONAKY – 2025. Depuis la fin des accords de NOUMEA, la ville capitale a été rebaptisée MONAKY. Il faut dire qu’il s’en est fallu de peu que le chaos règne après le fossé qui s’était creusé à partir de 2014.

Les indépendantistes voulaient se replier sur eux-mêmes et pensaient qu’en l’imposant aux autres, tout le monde irait se ranger sous le pilier de la grande case. Le problème, c’est que chacun d’eux voulait construire sa case pour y mettre un maximum de cotisants, euh, pardon, d’accueillis. C’était louable car ils reproduisaient le système ancestral avec les adoptés et les accueillis qui ont des devoirs et peu de droits. Mais tout cela c’était sans compter sur la majorité des calédoniens qui tenaient à leur démocratie, même si elle était imparfaite.

Pourtant, les voies indépendantistes s’élevaient de plus en plus haut et de plus en plus fort : « ils prennent notre travail », « nos traditions sont menacées », « ils ne respectent pas notre droit inné à prendre en main la destiné de ce pays ». Bref, cela commençait à s’échauffer et les positions étaient de plus en plus figées. La Nouvelle Calédonie se repliait sur elle-même.

Tout cela n’augurait rien de bon pour la suite. Et les premiers incidents sont apparus, savamment entretenus par ceux qui voyaient dans la situation actuelle une occasion inespérée de devenir ROI de K 1er. En plus, il y avait plusieurs pays peu scrupuleux qui n’attendaient que cela pour faire main-basse sur les ressources. Tu m’étonnes : avec le Nickel et le taux d’endémie, ils avaient de bonnes raisons à ce que la Nouvelle Calédonie devienne une “REPUBLIKA BANANA”.

Et puis, un jour, des personnes de sensibilités différentes se sont réunies pour chercher une solution concrète. Le postulat de base était : « qu’est ce qui est juste ? ». Rapidement, tout le monde a confirmé la place des KANAK, même s’ils leurs a été rappelé qu’ils n’étaient pas les premiers occupants. Mais faute de LAPITA pour défendre leur bifteck, le groupe a considéré que les KANAKS étaient les plus anciens locataires de la Nouvelle Calédonie. Locataires et non propriétaires car, comme chacun le sait, le KANAK appartient à la terre et pas l’inverse. Ce principe de location fut alors repris par tout le monde et on finit par reconnaître que nous étions tous des déracinés, arrivés à un moment ou un autre.

Cette pierre, fut la première de l’édifice qui fut construit ensuite. On demanda donc aux Kanaks ce qu’ils souhaitaient. La notion de reconnaissance et de distinction en tant que locataire le plus ancien. Emergea rapidement. Mais pour éviter les dérives fascistes, il fut décidé de partir de ce qui existait déjà, à savoir le statut civil particulier. Et là des discussions se sont engagées sur les avantages qui étaient attachés à ce statut. Le fond Nickel fut abondé et des redistributions aux communautés furent actées. Il y eu également une liste complémentaire d’avantages, comme la santé, la formation et le social et une contribution au profit de chaque individu relevant du droit particulier fut décidée. Mais où trouver la somme ? Dans un premier temps, une taxe sur les exportations de Nickel fut votée. Le rôle des institutions coutumières sur un certain nombre de domaines fut également reconnu. Mais rapidement, il fallait se rendre à l’évidence, il fallait plus de contributeurs.

Et c’est ainsi que l’idée de faire venir du monde pour développer l’économie émergea. Mais là, les locataires un peu moins anciens demandèrent à ce qu’un différentiel leur fut accordé. On reprit donc l’esprit de l’accord de Nouméa avec une citoyenneté glissante, sur 10 ans. Elle était aussi attachée de certains avantages, dont le droit de vote aux provinciales. Pour tous les autres, l’avantage principal était le cadre économique et fiscal privilégié qui donnait la possibilité de vivre décemment. Et les sorties de capitaux étaient taxée à 25% sur les plus values ce qui laissait des sommes confortables à ceux qui choisissaient de partir.

L’Etat fut mis à contribution. Il réussit à convaincre ses alliés que la Nouvelle Calédonie était une base stratégique pour le pacifique. Il s’en suivi un développement de grande ampleur. Pour respecter cette terre qui nous accueillait, 40% du territoire fut classé en réserve naturelle et la protection de l’environnement permis de développer une véritable filière économique.

La Nouvelle Calédonie était citoyenne du monde, avec un statut dans la France, mais avec une particularité qui la plaçait pratiquement dans une configuration fédérale au sens sociétal du terme. Tout le monde y trouvait son compte et savait où était sa place. Dans un élan, NOUMEA fut rebaptisée MONAKY et le prince Albert en personne vient inaugurer le changement de nom. Il regrettait que le droit du sang monégasque n’ait pas été repris mais il lui répondu que la Nouvelle Calédonie n’était pas une principauté mais une république et que les principes des droits de l’homme s’appliquaient pleinement.

Malheureusement, alors que ce doux rêve me berçait, je me suis réveillé. Nous étions Dimanche matin et deux phrases me revenaient sans cesse: »I had a dream » et »yes we can ».

Salam Alikoum

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paco
paco
10 mars 2015 07:55

 Le fédéralisme n’est qu’un leurre pour cacher un communautarisme malsain et récurent.

abdul
abdul
9 mars 2015 07:00

excellent mon ami….si ton reve pouvait devenir realité……

8 mars 2015 21:00

Pas mal

Floyd
Floyd
8 mars 2015 20:51

……..AVIS DE RECHERCHE……….

Déso, rien à voir avec cette contribution, mais je cherche en vain un internaute qui pourrait m’expliquer ce que Frogier a voulu dire ce soir au JT. Pour une fois, Rosada a été plus que pertinent en posant des questions plus que “gênantes” à Petelo. Le sénateur fut complètement déstabilisé et du coup on n’a RIEN compris a ce qu’il a voulu nous raconter. Même un Jean Claude Vandamme est plus clair dans ses “démonstrations” médiatiques. AMA c’est encore une louche d’au moins 600 électeurs en moins pour le Rump.  

Floyd
Floyd
Répondre à   Floyd
9 mars 2015 10:31

J’ai un peu compris que Frogier voulait revenir à la sauce source des signataires, mais en même temps on constate que l’UC-FLNKS veut ethniquement purger les listes électorales. Alors dans ce cas, c’est koua la source à Petelo? L’Avé Maria à St Louis?

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