Chroniqueurs
Lettre d’un Calédonien à Eric Zemmour
Cher Éric Zemmour,
Selon toute vraisemblance, vous annoncerez votre candidature à l’élection présidentielle de 2022 dans quelques jours. Or, votre annonce – qui ne manquera pas de créer une certaine polémique médiatique – présente un grand intérêt pour la majorité des Calédoniens qui, comme moi, souhaite que la Nouvelle-Calédonie reste au sein de la France. Et même si c’est un peu bas, et pas vraiment altruiste, je compte bien égoïstement profiter de ce créneau qui nous sépare du moment où vous vous jetterez dans l’arène électorale. D’ici là, le CSA peut décompter votre temps d’antenne, il ne peut nous empêcher cette correspondance. Il existe donc une chance pour que vous lisiez ces lignes et que vous puissiez servir la Nouvelle-Calédonie et ses habitants.
Vous le savez, Monsieur Zemmour, dans trois mois exactement, le 12 décembre 2021, aura lieu l’ultime référendum prévu par l’Accord de Nouméa portant sur l’indépendance ou NON de la Nouvelle-Calédonie. Comme vous le savez très bien également, la question a déjà été posée par deux fois et la majorité des Calédoniens (qui ont le droit de vote) se sont exprimés contre. Pourtant, il existe un risque non-négligeable qu’à la fin de l’année une majorité d’électeurs ne se dégage pour se séparer de la République et que la France perde ainsi un territoire du pacifique sud, un quart de million d’habitants et 1,7 Millions de km² de zone économique exclusive, soit environ 15% de son espace maritime mondial.
Vous êtes un patriote, je sais que vous avez mesuré ce risque. Dernièrement, vous aviez déclaré sur CNEWS : « je ne souhaite pas la victoire de l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie » tout en admettant que « l’écart se resserre au fur et à mesure des référendums ». Vous en connaissez la raison : déjà, il y a plus de dix ans, dans votre ouvrage Mélancolie Française vous critiquiez le gel du corps électoral, une mesure imposée en son temps par le président Jacques Chirac au travers d’une énième réforme constitutionnelle qui aura eu pour conséquence, in fine, d’exclure du droit de vote 40.000 Calédoniens arrivés sur le territoire après l’accord de Matignon, ainsi que leurs enfants. Et comme vous l’expliquiez de façon tout-à-fait prophétique dès 2010, sur le sol de la République, le droit du sang ne s’applique qu’en Nouvelle-Calédonie. Or, à ma connaissance, dans toute votre bibliographie, s’il s’agit de la seule fois où vous avez évoqué notre territoire, ce fut justement pour mettre le doigt sur la plus grande de ses injustices : celle qui interdit à près de 20% des habitants de notre archipel de s’exprimer sur son devenir ce qui, par corollaire, avantage bien évidemment l’électorat kanak indépendantiste. En effet, il a été décidé que les kanaks de droit coutumier seraient tous inscrits automatiquement sur les listes électorales référendaires alors que les citoyens des autres ethnies doivent faire des démarches compliquées pour pouvoir y figurer. En vérité, comme vous l’avez déclaré le 25 mai dernier, dans l’une de vos chroniques consacrées à la Nouvelle-Calédonie : « On a tout fait pour qu’il y ait l’indépendance… ». Qui est donc ce “on” Monsieur Zemmour ? Je me doute que vous avez votre petite idée sur la question, mais l’heure n’est pas venue d’y répondre. En revanche, il est temps de vous expliquer en quoi vous pourriez nous être utile, à nous autres, les Français de Calédonie. Mais pour cela, revenons sur vos déclarations nous concernant, afin que nos lecteurs puissent en prendre connaissance :
« Je pense, que l’intérêt de la France, c’est de ne pas lâcher la Nouvelle-Calédonie, et pour la Nouvelle-Calédonie, les habitants devraient bien réfléchir car il y a un enjeu terrible pour eux, c’est que s’ils deviennent indépendants, ils vont devenir une proie pour tous les géants autour, le Japon, l’Australie etc, et en particulier pour la Chine, ils auront un destin d’asservissement à la Chine qui va immédiatement se jeter dessus (…) c’est vrai que c’est une importance géostratégique importante je l’ai dit, parce que ça légitime notre alliance très importante avec l’Inde et avec l’Australie (…) je suis moi favorable à la victoire du NON à l’indépendance d’autant plus et c’est le dernier point, pour la Nouvelle-Calédonie elle-même, d’après les sondages qui ont été fait, il y a à peu près entre 10 000 et 70 000 personnes qui partiraient si la Nouvelle-Calédonie devenait indépendante sur une population de 270 000 habitants. C’est beaucoup. En fait, la Nouvelle-Calédonie n’est pas une nation, y a les kanak qui estiment qu’ils font un peuple, ce que je peux comprendre, ça oui, ils ont une unité ethnique et donc une unité culturelle et donc une unité civilisationnelle… je peux très bien comprendre ça. En revanche, avec les autres populations, franchement le seul lien qu’ils ont, c’est la France ! Et les autres, le seul lien qu’ils aient sur cette terre-là, c’est la France ! Le reste ne constitue pas une nation, il n’y a pas de nation néo-calédonienne, il y a un peuple kanak, mais y a pas de nation néo-calédonienne… et donc ça, ça se relie à la France et voilà pourquoi je ne souhaite pas la victoire de l’indépendance (Eric ZEMMOUR, 25/05/21 ; sources : Face à l’Info, CNEWS) »
De vos propos, Monsieur Zemmour, je comprends que vous êtes contre l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie pour plusieurs raisons : d’abord parce que sa position permet à la France de jouer (et de conserver) un rôle géostratégique important dans l’océan pacifique, ensuite parce que cette indépendance serait néfaste puisqu’elle entrainerait des départs en masse et un choc de pauvreté sans précédent dans notre archipel et enfin parce que la Calédonie n’est pas une nation et n’en constitue pas une. Si comme le prophétisait Ernest Renan, un peuple c’est avant tout « une volonté de vivre ensemble », et bien alors l’histoire de la Nouvelle-Calédonie démontre qu’elle compte sur sa terre deux peuples et donc deux volontés de vivre ensemble : l’une étant l’héritière de la civilisation kanak et l’autre étant liée à la civilisation française et européenne. Le premier peuple votant OUI à l’indépendance, le second la rejetant. Sachant tout ceci, le constat est posé. Alors, naturellement, vous seriez en droit de nous demander comment diable et surtout pourquoi choisiriez-vous de nous aider, vous qui n’êtes ni aux responsabilités ni même encore un candidat déclaré. De plus, ce troisième référendum aura lieu – selon toute probabilité – avant l’élection présidentielle et vous n’avez aucune sorte de responsabilité sur son organisation ni sur son déroulé. Néanmoins, je vous assure que nous pourrions nous rendre service mutuellement. Durant la campagne et – qui sait ? – peut-être après également. Simplement parce que vous pourriez parler de nous et que cette voix compte dans le débat national.
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Parce que ma formation est très scolaire, mon plan pour vous convaincre de vous intéresser à nous (et de parler de nous) sera donc en trois parties. Cela devrait vous rappeler vos cours de Science-Po et puis cela nous rajeunira tous !
Première raison : Vous avez 40 000 à 60 000 voix à prendre en Nouvelle-Calédonie !
On ne va pas y aller par quatre chemins Monsieur Zemmour, faire de la politique et être candidat à une élection, c’est d’abord rechercher l’adhésion des électeurs mais c’est surtout rechercher leurs suffrages. Et ce qu’il y a de proprement épatant avec la Nouvelle-Calédonie, c’est que l’électorat du territoire est très facile à convaincre lorsque l’on est candidat à l’élection présidentielle, pour peu qu’on soit de droite bien sûr. En effet, il y a quarante ans, François Mitterrand avait eu l’idée saugrenue de proposer l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie (dans ses 110 propositions) et ensuite, une fois élu, de la refuser aux indépendantistes (car ils étaient déjà minoritaires). Autant vous dire que cela a créé une certaine ambiance sur notre beau caillou. Une décennie de guerre civile et une centaine de morts plus tard, les Calédoniens ont majoritairement compris que la gauche ne leur voulait que du mal et ils ont depuis gardé l’habitude de ne jamais voter pour des candidats socialistes et ce, probablement, par pur instinct de survie. C’est la raison pour laquelle, bien avant la mandature de François Hollande, les Calédoniens ont toujours voté aux élections locales de façon à laisser les partis de gauche en dessous de la barre des 5% (à noter que, parfois, les Calédoniens sont en avance sur leurs compatriotes de métropole). C’est ainsi que, depuis Chirac, c’est le candidat de droite le mieux placé qui « prend » la majorité des suffrages calédoniens lors des présidentielles, lesquels sont majoritairement constitués par les électeurs non-indépendantistes :
- En 2002, Jacques Chirac avait obtenu, en Nouvelle-Calédonie, 29 490 suffrages (48,4%) au 1er tour et 49 816 au second.
- En 2007, Nicolas Sarkozy avait obtenu au 1er tour 44 650 suffrages (soit 49,74 %) et 61 337 au 2ème
- En 2012, le même obtenait 44 302 bulletins (49,63 %) au 1er tour et 61 762 au second.
Vous connaissez l’état de la droite nationale. Le nombre de candidats au sein de ce qu’il reste de cette famille politique est pléthorique, leur discours est convenu et insipide, ils ignorent pour la plupart qu’ils sont macronistes et je doute qu’ils sachent tous positionner la Nouvelle-Calédonie, ou même l’île de la Réunion, sur une carte du monde. Autrement dit, celui qui vous écrit ces lignes est parfaitement d’accord avec l’un de vos amis qui vous aurait confié dernièrement qu’en vous présentant à l’élection présidentielle « soit vous sauveriez la France, soit vous sauveriez la droite ». Car en prenant fait et cause pour la Calédonie Française, en démontrant votre cohérence sur ce sujet, il est clair que votre candidature attirera à vous de nombreuses voix de droite, qu’on nomme ici Loyalistes, période référendaire oblige. Alors, vous pourriez me dire que 50 000 voix ce n’est pas grand-chose pour vous puisque vous devrez aller en chercher, si je ne m’abuse, un peu plus de 3 millions très prochainement. Je me permettrais juste de vous répondre en ce cas-là qu’en avril 2002, il n’y avait que 190 000 voix qui séparaient Lionel Jospin de Jean-Marie Le Pen… Aussi, si vous voulez, à l’instar de l’empereur Napoléon III, « retrouver votre chiffre », vous aurez peut-être besoin des électeurs Calédoniens, n’est-ce pas ?
Deuxième raison : Vous pourriez réparer l’erreur de Louis XV !
Tout le monde l’a oublié mais l’Histoire c’est fondamental. Si la majorité de nos lecteurs ignorent qu’en 1753, après la terrible guerre de sept ans contre l’Angleterre, « la France a perdu le monde », vous savez Monsieur Zemmour que Louis XV avait tout fait pour pouvoir conserver les Antilles françaises que lui réclamaient alors nos chers amis anglais. Parce que la Martinique, la Guadeloupe et surtout Saint-Domingue étaient les principaux producteurs de sucre au monde, le roi de France les avait « échangé » contre la Nouvelle-France, c’est-à-dire contre le Québec. Mal conseillé, il avait choisi les matières premières et donc l’économie au détriment des terres, de l’espace maritime et finalement de notre place et de notre population en Amérique du nord, le sucre étant à l’époque un équivalent du pétrole d’aujourd’hui.
Dans le même esprit, tous les élus nationaux (et locaux) n’ont qu’une seule idée en tête lorsqu’on leur parle du sujet calédonien : ils vous parlent et vous parleront sans cesse du nickel. La Nouvelle-Calédonie possède en effet la 3ème plus grande réserve de nickel au monde mais aussi du Cobalt, du fer et plein d’autres métaux précieux. Or, le “métal du diable” est désormais indispensable à la fabrication des nouvelles batteries pour les voitures hybrides et électriques et donc primordial dans « la lutte contre le réchauffement climatique ». Même Elon Musk s’y intéresse, c’est vous dire si on est à la mode. Cependant, parce que l’histoire parle, j’ose croire que, vous, vous comprendrez que les matières premières et les richesses d’aujourd’hui ne représentent pas celles de demain. De plus, parce que vous êtes féru d’histoire, je me doute que vous réfléchissez au temps long et que vous vous méfiez des économistes qui ne voient le monde et les hommes qu’au travers des chiffres et des bilans comptables annualisés. Car le nickel est important certes, mais il n’est pas et ne doit pas être la raison pour laquelle la France se maintient en Nouvelle-Calédonie : un jour, il n’y en aura plus, mais le peuple restera et c’est à lui qu’il faut songer.
Parce que « l’histoire est tragique », le pire est souvent probable. Du fait du corps électoral gelé, des critères d’inscription ou de vote, des départs massifs de milliers de Calédoniens depuis trois ans et parce qu’on peut craindre qu’après avoir répondu deux fois à la même question certains éprouvent un sentiment de fatigue ou de ras-le-bol à se rendre à nouveau dans l’isoloir, il est possible que, cette fois-ci, le OUI à l’indépendance puisse l’emporter. Dans ce cas-là, une période dite de « transition » s’ouvrira et les responsables du nouvel état auront jusqu’en juin 2023 pour établir de nouvelles relations avec la France. Mais, dans cette hypothèse, au-delà des négociations portant sur les sujets institutionnels, financiers ou politiques, une vérité se fera jour : les Français de Calédonie ne deviendront pas plus kanak du jour au lendemain en cas d’indépendance que les Français du Canada ne sont, naguère, devenus Anglais après l’annexion du Québec par la perfide Albion. Il est donc possible, mais pas certain, que les Français de Calédonie deviennent en 2022 des sortes de Québécois du Pacifique, largués par la mère patrie et encerclés cette fois-ci par 40 millions d’anglophones. Face à la Chine, l’Australie nous fera les yeux de Chimène, du moins dans les premiers temps… L’histoire se répète souvent. On a déjà vu des pro-français être abandonnés par la France, puis les Anglais en profiter. Or, je reste certain que cela, votre âme napoléonienne ne saurait le tolérer. Dans la célèbre phrase du Général de gaulle « Puisque tout recommence toujours, ce que j’ai fait sera tôt ou tard, sources d’ardeurs nouvelles après que j’aurai disparu », je retiens surtout – comme vous je l’espère – que « l’histoire recommence toujours ». Je suis certain qu’au cours de la campagne qui s’annonce, vous trouverez les mots pour dire nos maux, pour prévenir la communauté nationale et pour, comme vous le faites aujourd’hui, apostropher vos adversaires politiques mais cette fois-ci sur le sujet calédonien qui n’est pas, comme beaucoup d’autres, économique mais bougrement civilisationnel.
Troisième raison : la Calédonie c’est la France !
Charles Pasqua l’avait prophétisé en 1986 sur le tarmac de l’aéroport de la Tontouta. Arrivé en Nouvelle-Calédonie après la dissolution, en pleine période des Evènements, l’ancien ministre de l’intérieur avait déclaré face à la presse qui l’interrogeait sur sa présence dans le Pacifique : « la défense de Bastia commence à Nouméa ! ». Pour lui, vous l’aviez compris, les velléités d’indépendance kanak (on parlerait aujourd’hui de volontés séparatistes) pouvaient, de facto, en entrainer d’autres sur le sol national, et plus particulièrement en Corse ou aux Antilles. Du fait de sa particularité, de son éloignement et de son statut sui generis inscrit dans la constitution, la Nouvelle-Calédonie est en effet une véritable boite de pétri institutionnelle sur laquelle se sont amusés une génération de technocrates et de juristes avec les résultats que nous connaissons aujourd’hui : lors des précédents référendums, moins de 15% de la population Kanak (qui représente 45% du corps électoral référendaire) a voté pour le NON et le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France alors que plus de 85% des non-kanak ont fait de même (lesquels représentent 55% du corps électoral référendaire). Le choc qu’a constitué les résultats de ces consultations provenait d’un simple constat que l’opinion a naturellement intégrée : malgré 163 ans de présence française, l’assimilation avait échoué. Une majorité de kanak ne souhaite plus être Français, raison pour laquelle 98% d’entre eux conservent encore leur « statut coutumier » et refusent ostensiblement le « statut de droit commun », issu du code civil français. Cela vous évoque-t-il quelque chose ?
De plus, depuis la signature des Accords de Matignon-Oudinot, après les « années de cendres » et l’irruption de la Calédonie lors de l’élection présidentielle de 1988, nos responsables nationaux et leurs gouvernements successifs ont décrété que le dossier calédonien ne devrait pas être « politisé », c’est-à-dire utilisé à des fins électorales. En d’autres termes, parce que Mitterrand et Chirac avaient fait plus de mal que de bien à notre territoire, leurs successeurs ont courageusement décidé de ne plus prendre de risque ni d’avoir d’avis sur la question en s’en remettant uniquement aux normes juridiques, c’est-à-dire aux juges. Dans le même temps, afin d’acheter la paix sociale et le silence des leaders indépendantistes, l’Etat s’est livré depuis vingt ans à des transferts financiers gigantesques (environ 8 milliards d’euros, soit 120 000 €/habitant du nord et des îles) visant au « rééquilibrage » entre la province Sud, riche, majoritairement Loyalistes et les deux autres provinces Nord et Iles, pauvres, majoritairement peuplées d’indépendantistes. Enfin, chaque bloc s’affronte ici autour du principe de souveraineté. Votre ami Michel Onfray évoque ce désir ardent d’être « sire en sa demeure », c’est-à-dire le fait d’être maitre chez soi, formule qui résume tout le problème calédonien puisque nous n’avons qu’une seule demeure, pour deux souverains.
Monsieur Zemmour, il est tard et vous avez, j’imagine, déjà compris où je veux en venir. Vous devez vous intéresser à nous parce que la Calédonie c’est la France. Pour la simple et bonne raison que les problèmes calédoniens les plus profonds sont les mêmes que ceux auxquels sont confrontés l’hexagone : désir séparatiste, lutte pour la souveraineté et l’identité, refus du statut civil de droit commun c’est-à-dire du mode de vie français, effacement du politique au profit du juridique, rançonnage et extorsion de fonds publics par des minorités visant à maintenir la paix sociale, déni de démocratie, phénomènes de délinquances et compétitions pour le contrôle de territoires, etc… Ainsi, après le premier référendum de 2018, Sonia Backes – qui allait devenir une année plus tard la présidente de la province Sud – dressait ce constat : « Il y a ici deux peuples qui vivent côte-à-côte, qui ne vivent pas ensemble et notre objectif c’est qu’on puisse continuer à vivre côte-à-côte et qu’on ne finisse pas par vivre face-à-face ». En cela, elle se plaçait dans les pas de Jacques Lafleur qui disait après la signature de l’accord de Matignon « je pense que la solution pour la Nouvelle-Calédonie, et la seule, pour faire revenir la paix en Nouvelle-Calédonie, c’est de convaincre chacun des Calédoniens, de comprendre, qu’il fallait vivre avec l’autre, non pas (…) l’un sous l’autre, mais l’un à côté de l’autre, avec un respect commun ». Je sais que ces propos vous parlent. Ils sont en effet les mêmes que ceux que vous avez entendu de la bouche de Gérard Colomb, plus de trente ans plus tard, lorsque l’ancien ministre de l’intérieur avait rendu son tablier, quelques semaines avant la révolte des Gilets jaunes. Devant Edouard Philippe, l’ex-maire de Lyon avait ainsi prophétisé « Aujourd’hui, on vit côte-à-côte, j’ai peur que demain on vive face-à-face ». Il ne parlait pas de la Nouvelle-Calédonie, mais il pensait à ce qui se déroule dans « d’innombrables » villes et quartiers de la métropole. Nos problèmes sont les vôtres parce que les causes qui les ont créés sont les mêmes. J’ose ainsi croire que les solutions à ces problèmes seront du même acabit et qu’il faut un esprit cohérent pour pouvoir les porter et les faire connaitre.
Vous savez, il existe par chez vous beaucoup de personnes et de forces obscures qui – pour de nombreuses raisons dont aucune n’est dans l’intérêt de la France – manœuvrent pour obtenir l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Ces personnes et ces forces, vous les connaissez bien.
Je vous en conjure, Monsieur Zemmour, ne nous laissez pas dévorer par ces gens-là.
SIRIUS
Je vote en Nouvelle Calédonie à tous le scrutins mais déjà que je trouve Zemmour infect: il déteste les immigrés, il en est un un, les arabes et les berbères sont en quelque sorte des arabes, donc il en est un surtout avec le nom qu’il a typiquement algérien.Qu’il retourne chez lui!Quant au calédonien qui a pondu cette misère il me donne envie de voter oui alors que j’ai voté non au premier et au deuxième.D’ailleurs en votant oui , je sais qu’il n’y aura pas l’indépendance de toute façons à cause de la non participation des autres.Si d’autres font… Lire la suite »
Amusant pour un mec qui s’ insurge contre la xenophobie d’en faire lui même, relisez-vous ! Non, Zemmour ne déteste pas les immigrés, il dit aux immigrés qui detestent la France que le mieux est de la quitter et il a bien raison. Faut remettre l’église au centre du village. Quant aux “immigrés”, citons Coluche(Colucchi) , Lino Ventura, Charles Aznavour, etc, qui ont contribué à faire la France, qui l’ont rendue plus belle et que la France en retour a aimés ! Et Zemmour a fait comme eux, il s’ est assimilé et a aimé sa patrie d’adoption. C’est vrai… Lire la suite »
C’est vrai que Zemmour est dangereux pour la France, quand on entend ça..
https://youtube.com/watch?v=kcMld-VNCNU
Ps: Zemmour est une conséquence, pas une cause 😆.
Voilà de bons arguments pour ceux qui n’aiment pas Zemmour
https://youtube.com/watch?v=XWoPbbXcovc
Lisez les commentaires, c’est très instructif.
Ps: gauchistes bienpensants s’ abstenir, le contenu de ce programme pourrait choquer votre sensibilité.
Tout va bien en France avec notre président et son ministre de la justice. L insécurité en France pensez donc, c est un sentiment d insécurité.
D ailleurs l excellent ministre de la justice qui ne veut pas obliger les prisonniers à se faire vacciner. Ils ne sont pas des cobayes. Qqq mois plus tard on met le pass pour obliger à la vaccination.
Rions un peu ((®) 🐶) Eric Zemmour | Kody | Le Grand Cactus 111 https://youtu.be/dohBIuFeXZ8
Mettre les points sur les “i”…. c’est ça https://youtube.com/watch?v=jwI3_q_CHiU
https://www.facebook.com/photo/?fbid=10223655307243889&set=a.1153859099821
Zemmour a rencontré une musulmane voilée libre …. de se faire assassiner.
Rachida, la femme qui a retiré son voile face à Eric Zemmour, menacée de mort (VIDEO) (msn.com)
L’islam, religion de paix, on attend la réaction de ce chon de Mélencon.
Une Allemande du groupe Etat islamique écope de dix ans de prison pour le meurtre d’une fillette yazidie (msn.com)
10 ans, méchants les juges allemands.
Le danger pour le président du conseil général du 93 c est Zemmour et nobles islamistes. Inversion des valeurs?
Et non les islamistes erreur d écriture
Vous êtes un gros naïf , les allemands protègent leurs nationaux comme ils avaient fait avec les nazis. Elle aurait dû prendre la perpétuité.elle avait acheté une enfant de 5 ans et sa ,torturé la fillette à mort. Faites la même chose en Allemagne et rêvez que vous ne serez condamné qu’à 10ans de prison. A Rivesaltes Charles Klarsfeld , citoyen allemand a été à l’origine d’une stèle sur le site du camps de concentration qui vit passer les réfugiés espagnols, les juifs et 500 prisonniers de guerre allemands, dont 5 waffen SS.Ils étaient là car condamnés à déminer les… Lire la suite »
“Elle aurait dû prendre la perpétuité.elle avait acheté une enfant de 5 ans et sa ,torturé la fillette à mort.”
C’est évident, je pensais qu’on comprendrait que mon propos correspondait à l’ironie de mon désespoir face à ces horreurs.
Et ces salopards se donnent bonne conscience en se parant du soutien d’un dieu imaginaire à leurs crimes contre l’Humanité sinistrement réels.