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CAFAT : les syndicats demandent la tête de José Aparisi
Dans un courrier adressé à la direction de la CAFAT, le syndicat Force Ouvrière, représentant des salariés au conseil d’administration, estime « difficilement compatible » la situation de José Aparisi avec son poste de président de la CAFAT. Le chef d’entreprise a en effet accumulé une dette sociale de 52 millions vis-à-vis de l’organisme qu’il dirige. FO payer José !
Si, heureusement pour lui, José Aparisi n’a pas à répondre aux questions gênantes des médias à propos des sommes qu’il doit à la CAFAT, en revanche, il n’en est pas de même au sein de son conseil d’administration. Car si aucun journaliste ne vient embêter le président du conseil d’administration de la CAFAT quant au fait qu’il doit à titre personnel plus de 50 millions à la caisse sociale calédonienne (et qu’il fait en même temps la leçon aux assurés de la CAFAT en retard de cotisation), en l’occurrence les représentants des salariés qui siègent avec lui au CA n’ont pas la même vision des choses. C’est ainsi que dans un courrier daté du début de la semaine, le syndicat Force Ouvrière demande des explications en sa « qualité d’administrateur » de la CAFAT :
« Nous souhaiterions obtenir des précisions sur la situation administrative de Monsieur APARISI. En l’état actuel et eu égard aux éléments dont nous avons eu connaissance, la situation de Monsieur APARISI à l’égard de la CAFAT semble difficilement compatible avec le poste qu’il occupe même à titre bénévole au sein de cet organisme (Firmin TRUJILLO, secrétaire général de Force Ouvrière ; 21/11/17) »
Après les premières révélations publiées par Calédosphère, José Aparisi (représentant du patronat) avait écrit aux adhérents du MEDEF-NC pour leur expliquer que l’ensemble des informations diffusées étaient « mensongers » et que si son mandat était « mis en cause » c’était simplement parce que des « forces politiques cherchent à nous désunir »… Dans le même temps, il expliquait benoitement qu’il était tout de même bien convoqué le 20 novembre dernier au tribunal de commerce « dans le cadre de sa procédure de redressement ». Car comme nous l’annoncions dans ces colonnes, le mandataire financier l’avait en effet fait convoquer par les juges puisqu’en plus des 37.907.516 Fcfp qu’il n’a toujours pas payés à la CAFAT, sa société n’a pas non plus réglé ses cotisations sociales depuis qu’elle a été mise en redressement (un peu plus de 14 millions de francs qui se rajoutent aux sommes précédentes). Force Ouvrière a donc attendu le lendemain de cette convocation judiciaire pour demander des « éclaircissements » sur sa situation qui « jette un doute sur sa crédibilité et la crédibilité de l’organisme tout entier » :
« En notre qualité d’administrateur, il est en notre devoir d’être exemplaire à l’égard de l’organisme que nous gérons. Le fait de ne pas payer ses cotisations sociales, si tel est le cas, nous semble difficilement compatible avec le poste de Président (Firmin TRUJILLO, secrétaire général de Force Ouvrière ; 21/11/17) »
Demandant le départ de Monsieur Aparisi, le syndicat met ainsi en avant le principe d’exemplarité dont le président du CA de la CAFAT semble totalement s’exonérer.
Réponse de la direction de la CAFAT : circulez y-a rien à voir !
Très tranquillement, et semble-il sans se rendre compte des énormités qu’il profère, Xavier Martin, le Directeur par intérim de la caisse, a répondu à Force Ouvrière le même jour. Dans un courrier que la rédaction de Calédosphère s’est procurée, Xavier Martin affirme tout d’abord que la procédure qui a suivi la nomination du président José Aparisi avait été totalement respectée et que, donc, aucune contestation n’était de mise en la matière :
La procédure a été, comme les années précédentes, strictement respectée dans le cadre de l’installation du Conseil d’Administration actuel. Dès lors, il ne nous appartient pas de contester les arrêtés de nomination correspondants (Xavier MARTIN, directeur par intérim de la CAFAT ; 21/11/17)
Une fin de non-recevoir en bonne et due forme. Ensuite, le directeur par intérim de la CAFAT excuse totalement son patron/président puisque s’il confirme que celui-ci doit bien de l’argent à la CAFAT, il affirme qu’il n’est pas tout seul dans cette situation… Il rappelle ainsi que, rien qu’en 2016, des centaines de délais de paiements ont été accordés par la CAFAT aux “mauvais payeurs” et que c’est la situation économique actuelle qui l’explique :
« Avec l’accord de M. APARISI, je peux vous confirmer que l’entreprise SEGEC, dont il est le gérant, a été placée en redressement judiciaire et a bénéficié d’accords d’étalement de cotisations. Si la situation venait à évoluer pour aboutir à une liquidation, la DASS en serait tenue informée (…) Dans le contexte économique dégradé que nous connaissons, la CAFAT a accordé plus de 2 400 délais de paiements en 2016. Pour la même année, 200 entreprises ont été mises en redressement judiciaire, et je peux vous garantir la totale équité et transparence dans le traitement de ces dossiers par mes services (Xavier MARTIN, directeur par intérim de la CAFAT ; 21/11/17) »
Rappelons à toute fin utile que la société SARL SEGEC de José Aparisi, dont il est le seul actionnaire, a été mise en état de cessation de paiement le 12 décembre 2014 alors que le contexte économique calédonien n’était pas le même qu’aujourd’hui. Rappelons également que les 200 autres chefs d’entreprise qui ont subi un redressement judiciaire ne sont pas (eux) président de la CAFAT et ne peuvent donc pas donner ni ordre ni consigne à ses dirigeants… Certainement un oubli de la part de Xavier Martin. Quoi qu’il en soit, même s’il doit à l’heure actuelle aux impôts, à la CAFAT et à ses principaux créanciers la somme de 90 184 272 Fcfp à régler sous la forme de 108 mensualités et que José Aparisi est encore en retard du versement de celles-ci, pour le directeur par intérim de la CAFAT il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Xavier Martin va même jusqu’à évoquer ces faits comme étant des « rumeurs » – alors qu’il confirme bien dans son courrier que José Aparisi n’a pas payé la CAFAT des sommes qu’il lui doit.
« [Je souhaite] que ces éléments vous permettent de faire taire les rumeurs dont vous faites état, qui portent injustement préjudice à, l’image de la caisse à laquelle nous sommes tous très attachés. (Xavier MARTIN, directeur par intérim de la CAFAT ; 21/11/17) »
En gros, le directeur de la CAFAT explique bien que oui : le président de la CAFAT doit de l’argent à la CAFAT, mais bon, en même temps, ce sont des rumeurs donc il faut arrêter d’en parler et puis, ensuite, il sous-entend que si la caisse devait faire payer tous ceux qui lui doivent de l’argent, il s’en sortirait pas. Pas sûr que les syndicats et les membres du CA de la caisse aient tous été très rassurés à la lecture de cette réponse. Reste que cette affaire permet, en tous les cas, de mieux comprendre pourquoi la CAFAT a des problèmes budgétaires… A quand la suite ?
Sincèrement je pense qu’il faudrait savoir comment gérer le chaos qu’entraînera un non à l’indépendance , de façon à ne pas être pris de court .
Des troubles il y en aura , on peut y compter , il faut songer à sécuriser certaines choses , installations , lieux , pour ne pas se retrouver le bec dans l’eau . Il faut prévoir le pire , c’est la sagesse . Savoir que l’adversaire est préparé , cela dissuade en principe de faire certaines mauvaises actions . Mais je dis ça , en passant …
Dawamama : “Des troubles il y en aura, on peut y compter, il faut songer à sécuriser certaines choses, installations, lieux”
Casse pas la tête, Dawamama, la sécurité du haussariat sera renforcée.
Dawamama,
Faut quand même pas déconner…
C’est pas parce qu’il risque d’y avoir une poignée de cagoulés qui décident de mettre un peu de pagaille, qu’il faut envisager le pire…
Un peu de mesure l’ami…
Dans LNC ce matin:
“Gomès détaille son projet de déclaration commune”
Trop drôle: c’est SA déclaration commune A LUI!
Clark, Encore une fois, ce n’est qu’une proposition… Qu’est-ce qui empêche les uns et les autres de la transformer, la modifier pour qu’elle soit acceptable par tous…!!! D’ailleurs est-ce que tout les loyalistes sont susceptibles de partager l’idée de cette proposition…??? Tu vois, çà devrait être çà le débat et pas de savoir ce qu’on pense de machine ou machin… Notre problème c’est qu’on ne débat pas sur le fond et sur les idées de fond qui vont avec mais on s’écharpe parce qu’on aime bien machin ou machine ou on les déteste… Franchement, tu penses vraiment que la NC… Lire la suite »
“Encore une fois, ce n’est qu’une proposition…”
Ben oui: il propose, et il faut le suivre, sinon on est des enculés.
Voilà, pour résumer!
Oui: la Calédonie mérite mieux que Gomès!
Clark,
Et toi tu proposes quoi ?
Et PB il propose quoi ?
Et les autres ils proposent quoi ???
Et toi tu proposes qui, qui propose quoi ???
Punaise mais c’est quoi le problème mec…???
Tu personnalises encore, tu ne sais faire que çà…!!!
MAIS c’est quoi ton idée, ton projet ???
“Et PB il propose quoi ?” -Ben écoutes Eric: tu tapes avec tes petits doigts son nom, ou celui de son parti, et tu lis ce qu’il publie… Il explique partout en long et en large son point de vue: t’as qu’à le lire au lieu de me demander de chercher pour toi, feignant! En ce qui ME concerne: -La proposition elle est dans les ADN: on va au référendum, et on voit le rapport de force. après on discute. le reste ce sont des conneries qui ne servent que celui qui veut laisser sa trace dans l’histoire. On est… Lire la suite »
Peu importe le résultat du référendum, il y aura toujours en face une grosse majorité de kanaks qui resteront indépendantistes. Qu’est ce que tu en fais ?
A qui tu parles Jibène? si c’est à moi: Après un premier référendum clair (et pas spécialement “éclairé”) au moins les avis seront réellement comptés, pas fantasmés. D’ailleurs, si certains envisagent de boycotter, c’est qu’ils ont peur de cela: de sortir du fantasme. Dans un sens comme dans l’autre. Alors , de toutes façons, il faudra discuter, car le planning des deux référendums suivants est totalement élastique et pourrait nous renvoyer aussi loin qu’on est aujourd’hui de la signature des ADN. Il faudra de toutes façons “examiner la situation ainsi créée”, dès le premier référendum. Mais je te retourne la… Lire la suite »
Je commence à me demander si ceux qui veulent tripatouiller le Référendum n’ont pas simplement peur de le perdre, et, la peur n’évitant pas le danger: ils risquent tout simplement de précipiter les choses!
Dernière remarque: son on explore tout avant le Référendum, et qu’on concède trop de choses aux indépendantistes, et qu’il perdent, mais en faisant un bon score, au premier Référendum: Quelle marge de manoeuvre restera-t’il?
“le planning des 2 référendums suivants est totalement élastique” …pas vraiment non, les échéances sont définies dans l’ADN et 2022 est la date butée ..soit dans 4 ans environ !!
C’est FAUX!
Dans l’ADN, il y a des limitations qui placent à 2 ans environ le délai pour chaque référendum: 6 mois minimum après le précédent (sans maximum), plus 18 mois de préparation. Ca en fait des DUREES MINIMALES! rien n’empêche de faire traîner autant qu’on veut!
La seule date fixée est la fin 2018 pour le premier (Provinciales 2014 + 5 ans -6 mois). Mais il aurait pu être, lui aussi, déclenché avant!
Je ne sais pas d’où sort ce “2022” ?
Relisez correctement!
Donc: pas d’injure, pas de plaisanterie: on entre dans le lourd! Clarkounet en mode: “je sais de quoi je parle et je te le démontre, tu pourras toujours moinzuner: c’est gravé dans le marbre!” Dans les ADN, on lit: “Au cours du quatrième mandat (de cinq ans) du Congrès, une consultation électorale sera organisée. La date de cette consultation sera déterminée par le Congrès, au cours de ce mandat, à la majorité qualifiée des trois cinquièmes. Si le Congrès n’a pas fixé cette date avant la fin de l’avant-dernière année de ce quatrième mandat, la consultation sera organisée, à une… Lire la suite »
La confusion des 4 ans (2018-2022) vient d’un calcul erroné: 6 mois + 18 mois = 24 mois = deux ans, deux fois= 4 ans! Sauf que NON, même en serrant au maximum, on ne peut pas enchaîner les deux scrutins…. Et c’est aussi à cause de cela qu’il faudra parler après le premier référendum: pour savoir ce qu’on fait de ça… Sinon on n’a pas fini d’avoir des sous-citoyens interdits de vote presque à vie, et des investissement hésitants par manque de vision claire de l’avenir politique. Mais bon: en attendant: y’en a qui veulent un max de pouvoirs…… Lire la suite »
???
Ben c’est 2018 premier référendum + deux autres référendum espacés de deux ans soit 2018 + 2 + 2 = 2022
Ben non!
Eric. Extrait de la loi organique:
_ “une deuxième consultation sur la même question peut être organisée”.
_”une troisième consultation peut être organisée”
l’ important c’est le “peut”.
Clark a tout à fait raison.( ou alors je ne suis plus le “boss” des textes comme vous m’avez surnommé un jour…)
Voilà aussi une autre version qui met en doute l’obligation d’un troisième référendum…!!! Finalement on trouve à boire et à mangé…!!! C’est toujours la même chose, la transformation d’un accord politique en textes de loi n’est pas en total adéquation avec le dit accord… En vérité, ce sont plusieurs consultations qui sont prévues puisque si le premier scrutin aboutit à un rejet « de l’accession à la pleine souveraineté » par une « majorité des suffrages exprimés », un deuxième peut être organisé « sur la même question » et « à la demande écrite du tiers des membres du… Lire la suite »
Re,
En effet, il est bien écrit “peut”…
“Et si au soir du Référendum , on constate que les indépendantistes sont minoritaires, même chez les kanak?” Cette minorité est improbable, mais c’est probablement la question centrale pour l’avenir: – combien d’abstention dans le vote traditionnel mélanésien? – quel pourcentage de vote indépendantiste exprimé pour l’indépendance dans le votre traditionnel mélanésien? Au dessus de 30% d’abstention dans ce “collège électoral” et en dessous de 90% de votes exprimés pour l’indépendance dans ce même collège, les lendemains du référendum seront durs pour les indépendantistes, qui risquent d’en être pétrifiés ou tétanisés. Mais ces hypothèses ne sont que des queues de… Lire la suite »
Clark,
Pour l’histoire du référendum éclairé, je ne vois pas le problème…
Bien au contraire, pour le coup ça a obligé les indépendantistes à proposer un projet de société, et in fine, le constat est clairement en leur défaveur, étant donné le peut de crédibilité de projet…
plus de 200 ans après la révolution il reste encore des royalistes qu’est ce qu’on en a fait ? rien a part vivre avec.
DECENNIE : “plus de 200 ans après la révolution il reste encore des royalistes”
Il me semble aussi, du moins en NC, qu’il reste des “sujets”.
la nature humaine ! le reste n’est que balivernes et poudre aux yeux…… a moins d’avoir les plus honnêtes politiciens du monde sans que nous le sachions .
Clark, Tu as tout à fait raison, le but c’est bien d’aller à ce premier référendum et de faire le point sur le rapport de force… D’ailleurs ce n’est que le premier des trois qui sont prévus… Sauf que voilà, les indépendantistes ne veulent pas y aller si il n’est pas “sincère”… D’où les causeries sur le corps électoral… Alors la question qu’on peut se poser c’est “pourquoi” chercher à aller plus loin avec l’article 27…!!! Peut-être parce qu’il est prévu qu’on en parle dans les ADN… Et peut-être aussi parce que le partage de certaines responsabilités régaliennes avec l’Etat,… Lire la suite »
“Depuis le début de la mandature issue des élections provinciales du 10 mai 2009, le Congrès peut, selon l’article 27 de la loi organique, demander par une résolution qu’une nouvelle loi organique (votée par le Parlement national) lui transfère également les compétences suivantes : -l’organisation administrative locale, à savoir les règles relatives à l’administration et le contrôle de la légalité des provinces, des communes et de leurs établissements publics, ainsi que le régime comptable et financier des collectivités publiques et de leurs établissements publics, -l’enseignement supérieur, -la communication audiovisuelle.” Alors: contrôler les décision et les finances des collectivités publique localement?… Lire la suite »
Clark,
Le problème n’est pas simple on est d’accord, mais la solution on l’a pas…!!!
Ok on gagne le premier référendum et sans doute les deux autres, et ensuite on fait quoi ???
Perso j’ai envi de dire ben rien, puisqu’on peut vivre sous cette forme d’autonomie éternellement…
Sauf que le camp indépendantiste ne validera pas cette formule…
Donc deux possibilités :
– Retour de la violence…
– Construction d’une autonomie maximum, et pas d’un État fédéré, voir pire…
“Ok on gagne le premier référendum et sans doute les deux autres, et ensuite on fait quoi ???” C’est écrit dans les ADN: on examine “la situation ainsi créée”, et on définit une bonne fois pour toute le degré d’autonomie du pays. C’est aussi pour cela qu’il ne faut pas trop en transférer , vu qu’il ne sera pas forcément possible de revenir en arrière! Les modalités de fonctionnement du pays nécessiteront quelques “réglages”, mais en gros il sera tel qu’il est aujourd’hui à peu de choses près… Sauf si des cons veulent en faire trop! Le camp indépendantiste ne… Lire la suite »
Clark,
L’autonomie c’est aussi une demande de beaucoup de calédoniens pas seulement des indépendantistes ???
Il n’est pas question d’autre chose que de pouvoir gérer nous même un certain nombre choses qui nous concernent directement…
Je me répète, mais on gère nos impôts, notre système social, on à même la possibilité d’écrire nos propres lois…!!!
Alors franchement l’autonomie “maximum” elle l’est déjà de fait…
les calédoniens veulent surtout un garde fou.
Quand on pense au bras de fer qu’à fait le MEDEF pour enlever un siège à la FINC au conseil d’administration de la Cafat .
Ils ont l’air malins maintenant !
la tete
les oreilles et ….
la tete et les couilles
C’est le seul pays au monde où les mecs sont jugés, condamnés, ou presque et ils gardent leurs poste, Même en France ça n’existe pas !!! et vous voulez que ça marche vous êtes tous cons ma parole!!!!!! J’ai presque envie de dire :”VIVEMENT L’INDEPENDANCE!!!!” Bordel de merde !!!!!!!
Au lendemain de Black Friday 😀