Connect with us

Calédosphère

Actualité

Hausses des prix +14,5% : mais d’où vient l’inflation ?

Si l’inflation galope, l’ensemble des médias et des experts s’interrogent quant aux causes profondes de la hausse générale des prix. Alors qu’en Nouvelle-Calédonie le panier de la ménagère a augmenté de 14,5% en l’espace d’un an, pour UFC-Que-Choisir, les raisons invoquées dans les médias (notamment la guerre en Ukraine, la crise sanitaire ou la météo) « n’expliquent pas une telle hausse ». Alors, que se passe-t-il vraiment au sujet de l’inflation ?

L’année dernière, avant qu’elle ne s’installe durablement, le premier réflexe de nombreux responsables politiques a été d’expliquer que l’inflation était un phénomène transitoire et passager. L’idée était de rassurer les populations en leur expliquant que cela n’allait pas durer. Ainsi, en novembre dernier, défendant la politique de son gouvernement, Bruno Le Maire déclarait dans les médias que « l’inflation, liée en particulier à la hausse des prix de l’énergie, est temporaire ». A 18.000 km de là et quelques semaines plus tôt, son alter égo calédonien, Milakulo Tukumuli, disait en substance la même chose. Défendant la politique du gouvernement de Louis Mapou cette fois-ci, l’élu du congrès avait expliqué aux Nouvelles Calédoniennes que le territoire était « frappé par une crise conjoncturelle qui crée de l’inflation, mais les indépendantistes font preuve de stabilité. » Cependant, malgré ces wishful thinking, l’inflation s’est depuis durablement installée dans la quasi-totalité des pays du monde.

Parmi les décideurs, une minorité estime que l’inflation n’aurait pas vraiment d’origine et ne s’expliquerait pas. C’est le cas de l’ancienne Directrice Générale du FMI, Christine Lagarde (l’actuelle Présidente de la BCE), puisque celle-ci déclarait en octobre 2022 que « Inflation came from nowhere », c’est-à-dire que l’inflation venait de nulle part. Mais, pour la majorité des experts s’exprimant dans les médias traditionnels, les deux principales causes de l’inflation sont généralement plus identifiées. La première serait la guerre en Ukraine et ses impacts (notamment ses conséquences sur le marché de l’énergie). La seconde cause de l’inflation proviendrait de la crise sanitaire (reprise de l’activité, stocks, effets des confinements, manifestations en Chine, etc…). Enfin, les commentateurs se divisent sur une putative troisième raison qui change selon les pays ou les points de vue. Ainsi, s’agissant de la Nouvelle-Calédonie et pour expliquer le phénomène, la chaîne NC1ère a eu raison d’évoquer dans un reportage les phénomènes d’anticipation de l’inflation (NDLA : lorsque les commerçants augmentent d’avance leurs prix en anticipant une augmentation des coûts futurs). Quant au quotidien les Nouvelles-Calédoniennes, il a proposé une autre raison, à savoir « la météo capricieuse » :

« La forte inflation est la conséquence de deux années de crise sanitaire, de la pression qu’exerce la guerre en Ukraine sur certaines matières premières et d’une météo capricieuse sur notre territoire. (Ext LNC, Une hausse de 14,5 % du panier de courses sur un an, 06/01/23) »

Plus sérieusement, ce sont des représentants du patronat qui semblent avoir donné l’explication la plus vraisemblable à l’inflation vécue sur le territoire : il s’agirait d’une inflation importée.

L’inflation importée !

Comme le dollar représente 62% des réserves de devises dans le monde et qu’il est également la principale devise de facturation sur le commerce mondial, le taux de change de celui-ci (par rapport à une autre monnaie) détermine une grande partie du coût des produits importés. L’euro ayant perdu 30% de sa valeur par rapport au dollar en dix ans (1€ valait en effet 1,33$ en janvier 2013, il en vaut 1,06$ en janvier 2023), les joyeux utilisateurs de la monnaie européenne ont autant perdu en pouvoir d’achat sur le marché international. De plus, comme le phénomène d’inflation importée peut aussi avoir pour origine « une forte hausse des cours des produits énergétiques et agricoles sur les marchés mondiaux », tous les indicateurs semblent valider cette hypothèse. Et puisque les Calédoniens dépendent de l’euro (dont la parité est fixe avec le franc CFP) et qu’ils consomment beaucoup plus que ce que qu’ils ne produisent, la majorité de leurs achats dépendent de leurs importations (notamment de la France où l’inflation serait de 5 à 6%). Ceci expliquerait l’inflation ressentie de +14,5%. C’est en tout cas la thèse du Vice-président du MEDEF local :

« Au mois de mai 2022, devant l’inflation importée qui arrivait en Nouvelle-Calédonie, les syndicats de salariés et les organisations patronales se sont retrouvés et ont décidé de tirer la sonnette d’alarme et de demander au gouvernement d’organiser une conférence sociale des salaires pour tout mettre sur la table. (Bertrand COURTE, Vice-président du MEDEF-NC, 14 décembre 2022 ; sources : RRB) 

Mêmes avis de la part des anciens élus Pierre Brétegnier et Bernard Deladrière, l’un comme l’autre ayant récemment tenté d’expliquer les origines de l’inflation subie par les Calédoniens :

« C’est effectivement, comme disait Bernard (Deladrière), un problème qui est extrêmement complexe, parce que là, nous avons affaire à une inflation importée qui vient de la guerre en Ukraine, d’où l’augmentation du prix du pétrole, l’énergie en général, augmentation sur les produits alimentaires, les huiles, etc. Donc augmentation aussi du prix des transports, donc tout augmente à l’extérieur et comme on importe beaucoup, eh bien on est victime de cette inflation importée (Pierre BRETEGNIER, 16/12/22 ; sources : RRB) »

La Nouvelle-Calédonie ne serait donc, dans cette histoire, que la victime collatérale et impuissante d’une inflation totalement importée. Sauf que…

Pourquoi ces raisons « n’expliquent-elles pas » l’inflation actuelle ?

Sauf que, ces explications semblent un peu courtes. Ainsi, la dépréciation de l’euro face au dollar n’est pas nouvelle, elle perdure depuis 10 ans. L’euro se stabilisant autour des 1$ depuis près d’un an. Pourquoi cette dépréciation pourtant continuelle aurait-elle alors enclenchée une inflation soudaine ? S’agissant des produits agricoles, l’invasion de l’Ukraine a naturellement perturbé le marché céréalier mais celui-ci est revenu a la normale dès septembre. Par exemple, si le cours du Blé sur les marchés mondiaux s’est affolé en mars 2022, le prix de cet élément essentiel de l’industrie agro-alimentaire est redescendu aujourd’hui plus bas qu’il ne l’était avant la guerre en Ukraine (796$ en janvier 2022 et 740,9$ en janvier 2023). De même, après avoir grimpé à 120$ au plus fort de la crise, le prix du baril de pétrole est redescendu à 73$, soit beaucoup moins qu’il ne l’était avant l’invasion de l’Ukraine (92$). Et c’est la même chose pour le gaz naturel…

Or, si l’inflation importée ne dépend que de ces facteurs-là, celle que nous connaissons aurait déjà dû diminuer ou du moins se stabiliser. Or, l’inflation progresse et ce qu’a déclaré le président d’UFC-Que-Choisir, c’est que les raisons généralement invoquées « n’expliquent pas une telle hausse » rajoutant que « les commerçants ont aussi augmenté leurs marges ». Et, en effet, la majorité des commerçants ont déjà augmenté leurs marges car, comme toujours en pareil cas, la majorité d’entre eux anticipent d’autres hausses de prix, non pas pour embêter Bruno Le Maire, mais tout simplement parce qu’ils ne croient pas du tout que l’inflation ne soit que « temporaire ».

La planche à billet est-elle la cause réelle de l’inflation ?

Si en juin 2021 nous expliquions déjà dans ces colonnes qu’une « ère d’inflation et de récession allait s’installer », c’était tout simplement parce que ces deux phénomènes étaient déjà à l’époque totalement inéluctables. En effet, l’inflation est un phénomène totalement prévisible (et volontaire) et cela fait environ dix ans que tous les économistes qui ont lu et compris Milton Friedman tentent d’expliquer à l’opinion publique. Comme le disait le grand économiste Jacques Rueff : « L’inflation, c’est de subventionner des dépenses qui ne rapportent rien avec de l’argent qui n’existe pas. » Or, cela a précisément été le principal axe stratégique de la politique économique et monétaire des USA et de l’Union Européenne ces dix dernières années. Pour sauver son modèle économique, la FED a en effet créé depuis ces cinq dernières années plus de monnaie qu’elle n’en avait produite depuis la fin de la guerre d’indépendance avec la Grande-Bretagne. De son côté, il y a dix ans, pour sauver l’euro, la BCE a elle-aussi créé de la monnaie (son bilan était passé de 1500 milliards d’euros en 2008 à plus de 3 000 milliards d’euros en 2012). Et elle a recommencé (comme la FED) à créer de la monnaie durant la crise du Covid afin de pouvoir financer les confinements et les impacts de l’arrêt de l’économie (notamment les fameux PGE, les Prêts Garantis par l’Etat…) Et à un moment, ça produit son effet : l’inflation décolle, les banques centrales doivent remonter leurs taux d’intérêts et la récession s’installe.

Petite pause : imaginons une monnaie calédonienne !

Imaginons que vous vouliez créer une nouvelle monnaie. Pour ne plus dépendre ni de l’euro, ni du franc CFP. Et imaginons un instant que cela soit légal ! Pour créer une monnaie, il faut l’appuyer sur quelque chose de stable, qui a une valeur (comme disait Platon). Et il faut qu’une convention sociale puisse créer de la confiance sur cette valeur (comme disait Aristote). Pourquoi pas le nickel ? C’est précieux, tout le monde le connait, ça a déjà une valeur, la Calédonie en regorge et elle détient la 3ème réserve mondiale de ce métal. Alors va pour le nickel !
Imaginons donc que vous réussissiez à regrouper 1000 tonnes de nickel calédonien au même endroit. Ce « trésor » serait entreposé sous forme de lingots (au cours actuel, cela équivaudrait à 28 693 000 $ soit 3,4 milliards de francs XPF). Comme les lingots de nickel ne seraient pas faciles à transporter, ils seraient placés en sécurité et il faudrait créer 1000 petits papiers identifiables, uniques et numérotés pour les représenter. Chacun d’entre eux équivaudrait à 1/1000ème de l’ensemble. Les papiers seraient ainsi détenus (après achat au taux de change idoine) et échangés entre utilisateurs. Ils vaudraient, selon le cours du nickel sur le marché international, entre 10.000$ et 30.000$ chacun et ils pourraient gagner ou perdre de la valeur au cours du temps. Une nouvelle monnaie serait ainsi créée (et on l’appellera la Nické pour les besoins de cette courte présentation).
Mais que se passerait-il si les petits malins ayant créé cette nouvelle monnaie se mettaient à imprimer de nouveaux papiers-signés sans pour autant accroitre le stock de lingots de nickel ? Que se passerait-il si, du jour au lendemain, ils imprimaient 1000 nouveaux billets de la « Nické » ? Sans que les autres utilisateurs puissent le savoir, au cours du temps, leurs billets achetés à leur juste prix auront perdu la moitié de leur valeur puisque, à la fin, 1 billet ne vaudra plus que 0,5 tonnes de nickel et non plus 1 tonne comme à l’origine. C’est inéluctable. Cela prend juste du temps.
Une monnaie repose essentiellement sur sa valeur mais aussi sur la confiance que ses utilisateurs lui accordent. Si on fabrique de la monnaie sans qu’il n’y ait plus de rapport avec une quelconque création de richesse, alors cette monnaie n’est que de la monnaie-papier, de la fausse-monnaie. Mais les faux-monnayeurs sont courants dans l’Histoire et ils sont souvent à l’origine des pires catastrophes…

La cause réelle de l’hyper-inflation mondiale vient, évidemment et principalement, de l’augmentation de la masse monétaire mondiale constituée à 80% par le dollar et par l’euro. Comme le disait Milton Friedman, l’inflation « est toujours et partout un phénomène monétaire ». Et ce n’est pas pour rien que vous n’entendrez jamais ce genre de sentences sur un plateau de télévision à large audience. L’hyper-inflation apparaît parce que le stock de monnaie circulant dans l’économie est trop important par rapport à la quantité de biens et de services offerts. C’est un excès de création monétaire par les banques commerciales ou par le financement du déficit public (par la banque centrale). En gros, c’est « faire fonctionner la planche à billets » qui est à l’origine de l’inflation.

PIB = Masse Monétaire * Vélocité de l’économie = Indice des Prix * Total Biens & Services = PIB

L’équation mathématique est très simple : si on augmente la masse monétaire (en créant de la monnaie) mais que la vélocité (=la rapidité des échanges) de l’économie ne change pas, alors on augmente artificiellement le PIB et on oblige les autres variables à se modifier. Soit le nombre de Biens et de Services à vendre augmente, soit c’est l’indice des prix. Il n’y a pas de miracle. Et si la croissance et le tissu économique ne peuvent pas suivre et accroitre leur production (peu importe la raison), alors l’indice des prix augmente et l’inflation décolle.

L’IEOM est en partie responsable de l’inflation en Nouvelle-Calédonie !

L’avantage d’une bonne explication, c’est qu’elle se vérifie tout le temps. Ainsi, en Nouvelle-Calédonie comme dans toutes les collectivités françaises du Pacifique, les pouvoirs publics ont décidé d’organiser des confinements lors de l’apparition du Covid et par la suite. Pour financer ces confinements, il a fallu payer des gens à ne rien faire mais aussi prêter de l’argent au secteur privé. Cela s’est fait via le déficit public, via la dette mais aussi via la politique monétaire de l’Institut d’Emission d’Outre-Mer. L’établissement public est en effet chargé de l’émission monétaire et de la gestion du franc Pacifique (franc CFP) dans les collectivités d’outre-mer françaises du Pacifique que sont la Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna et la Polynésie française. Excroissance de la Banque de France (la politique de l’IEOM est contrôlée par son Conseil de surveillance qui est présidé par le gouverneur de la Banque de France), l’établissement explique dans son dernier rapport annuel avoir « refinancé » les banques privées locales afin que celles-ci puissent, ensuite, prêter aux entreprises et aux travailleurs indépendants :

« Le Conseil de surveillance de l’IEOM de décembre 2019 a décidé de mettre en place des lignes de refinancement afin d’apporter de la liquidité centrale aux banques de la zone franc Pacifique et ainsi leur permettre de renforcer leur capacité de financement de l’économie. Depuis la 1ère ligne de refinancement lancée le 23 décembre 2019 (pour un montant de 25 milliards XPF sur 6 mois), 11 lignes de refinancement se sont succédées sur des durées de 6, 12, 24 et 36 mois (dont la dernière en juin 2022), à des taux compris entre +0,20 % et -0,30 % (avec un mécanisme incitatif pour la ligne de 24 mois). Au total, en Nouvelle-Calédonie, l’encours en fin de période atteint 120 milliards XPF, soit près de 70 % de l’enveloppe globale de la zone Pacifique (Ext. Rapport annuel de l’IEOM, p. 166) »

L’IEOM juge ainsi sa politique « résolument accommodante » puisqu’elle a « multiplié par 12 » par rapport à 2019 ses « injections de liquidité », c’est-à-dire la fabrication de monnaie. L’organisme rajoutant que « cette politique d’injection de liquidité s’est accompagnée d’un maintien des taux directeurs à des niveaux historiquement bas ». Reste que, par conséquent, la masse monétaire globale présente en Nouvelle-Calédonie a augmenté artificiellement de 120 milliards de francs, soit un milliard d’euro, soit dix pour cent de notre PIB. On sait que la masse monétaire correspond à la quantité de monnaie (fiduciaire et scripturale) circulant dans une économie à un moment donné. Or, l’ISEE diffuse chaque année son niveau puisqu’il correspond à un indicateur très important pour juger de l’économie d’un territoire. Et selon l’ISEE.NC, la masse monétaire globale de la Nouvelle-Calédonie était de 653 milliards XPF en 2019. En 2021, elle représentait 708 milliards, soit une augmentation en deux ans de 8.51%. S’il on ignore encore le chiffre de 2022, cette hausse durant la crise sanitaire n’était qu’une accélération de la politique de l’IEOM qui a fabriqué l’équivalent de 200 milliards (20% de notre PIB) durant ces dix dernières années, dont 120 milliards tout récemment. La masse monétaire globale de la NC était en effet de « seulement » 533 milliards en 2011…

*

*   *

Alors que la récession s’est installée, que le PIB s’est contracté et que la population du territoire a diminué durant la même période, l’augmentation de la masse monétaire en Nouvelle-Calédonie représente une incongruité et une anomalie qui ne s’explique que par la politique « d’injections de liquidité » de l’IEOM, qui dépend de la Banque de France, laquelle suit la politique de la Banque Centrale Européenne. Or, cette politique se résume à celle de la planche à billets et au recours à la dette. S’agissant de l’état de l’économie occidentale, il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour comprendre que si on donne de l’argent qui n’existe pas pour financer des dépenses qui ne rapportent rien, à un moment la machine s’enrhume… Il apparait donc que les Calédoniens paient à travers l’inflation (comme beaucoup d’autres ailleurs) l’addition de la crise sanitaire. Car, l’accroissement artificiel de la masse monétaire calédonienne ne peut que nourrir l’inflation actuelle qui va donc toucher tous les secteurs y compris les services et s’il est difficile de prévoir son devenir (tant que les banques centrales et donc l’IEOM n’auront pas drastiquement augmenté leur taux) on peut en tous les cas prédire qu’elle ne pourra pas être inférieure à 9%, puisque c’est la proportion d’argent magique qui a été créé et injecté dans notre économie ces trois dernières années. En effet, la vie, c’est comme aller au restaurant : peu importe comment ça se passe, à la fin, il y a toujours quelqu’un qui doit payer l’addition…

La récession c’est quand votre voisin perd son emploi ; la dépression c’est quand vous perdez le vôtre” – Jacques Rueff

Afficher la suite
Hubert B

Hubert B. a rejoint Calédosphère au tout début de l’année 2015. Enfant du pays, il a grandi à Nouméa et a ensuite bourlingué durant près de vingt ans au gré de ses envies et des hasards de la vie. Fils d’une bibliothécaire/documentaliste, il a été tour à tour enseignant, pigiste, formateur mais c’est finalement vers l’écriture qu’il a choisi de revenir. Succinct, précis, parfois laconique, si son style est volontiers direct, ses intérêts sont éclectiques et toujours tournés vers l’actualité. Sa citation favorite : « Le journaliste doit avoir le talent de ne parler que de celui des autres »

0 0 voter
Évaluation de l'article
guest
2.8K Commentaires
plus récents
plus anciens plus de votes
Inline Feedbacks
View all comments
XXX
XXX
6 novembre 2023 05:49

(NC 1ère – le 5 novembre 2023)   L’Institut de la statistique et des études économiques a publié une note qui analyse les salaires des Calédoniens en 2022. Si l’emploi est reparti à la hausse, le montant des salaires, lui, a diminué et notre pouvoir d’achat a reculé.   En économie, une bonne nouvelle peut en cacher des mauvaises. Dans une note de conjoncture publiée jeudi 2 novembre, l’Isee analyse les salaires des Calédoniens l’an dernier. On y apprend qu’en 2022, le nombre d’emplois a augmenté. Mais l’Isee relève que les nouveaux postes créés sont peu ou pas qualifiés. Le… Lire la suite »

Clarkounet Gaybeulounet
Clark
Répondre à   XXX
7 novembre 2023 07:26

“Salaire moyen, 345 000 F”
..Et ça chouine… (je parle bien de salaires moyens…)

Clarkounet Gaybeulounet
Clark
Répondre à   Clark
7 novembre 2023 09:13

Je pense néanmoins que ce qui qui gonfle cette moyenne, ce sont les indexations.

Clarkounet Gaybeulounet
Clark
Répondre à   Clark
7 novembre 2023 14:52

C’est marrant les indexés réagissent…

Vous savez où vous pouvez vous le mettre cet index?

LedZep4096
LedZep4096
Répondre à   Clark
7 novembre 2023 19:08

Clark “C’est marrant les indexés réagissent…
Vous savez où vous pouvez vous le mettre cet index ?”

A l’unisson même !

index.jpg
LedZep4096
LedZep4096
Répondre à   XXX
7 novembre 2023 13:16

XXX “5…dans un contexte de vie plus chère
Mais cela dit, signale l’Isee, les cotisations sociales ont augmenté pour tous les salariés (CCS, Ruamm pour certains, Caisse locale de retraites pour les fonctionnaires territoriaux). Et puis les prix ont connu une hausse record sur les trente dernières années, de + 3,7 % selon l’Institut.”

Si ça peut aider : Comparaison du coût de la vie par exemple entre, Nouméa et Toulouse (exprimé en EUR).

https://fr.numbeo.com/co%C3%BBt-de-la-vie/ville/Noumea?displayCurrency=EUR

https://fr.numbeo.com/co%C3%BBt-de-la-vie/ville/Toulouse

2023-11-07_131241.jpg
Clarkounet.... Gaybeuloïde
Clark
14 août 2023 12:19
XYY .
XYY .
13 juillet 2023 20:56

Le Territoire n’a plus un rond, la CLR n’a plus un rond… et donc:
https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/augmentation-des-salaires-des-fonctionnaires-territoriaux-l-arrete-est-signe-1413338.html
😑
Je me demande bien pourquoi le Gouv NC a cédé aussi vite vu le faible taux de mobilisation des appels à la grève. 🤫

LedZep4096
LedZep4096
Répondre à   XYY .
14 juillet 2023 18:38

XYY “Je me demande bien pourquoi le Gouv NC a cédé aussi vite vu le faible taux de mobilisation des appels à la grève.” Combien de militants de la “Cause” [fonctionnaires], d’adhérents à l’Union Syndicale des Travailleurs Kanak et des Exploités [souvent les mêmes] sur cette Bande de Terre [fidèles à l’autre Bande, celle de Loulou et de ses copains et coquins du “Front”] ? En ces temps difficiles, de vache maigre peu propices à l’élan militant, il est de bonne guerre d’acheter des voix pour les provinciales de 2024. Histoire de raviver la flamme (?). Aller, Musique [militante] !… Lire la suite »

Dernière modification 9 mois plus tôt par LedZep4096
Electron Libre
Electron Libre
22 mars 2023 10:02

Jordan Bardella toujours aussi brillant !

https://youtube.com/watch?v=wQKpPdY5miE

Clarkounet.... Gaybeuloïde
Clarkounet.... Gaybeuloïde
Répondre à   Electron Libre
22 mars 2023 10:14

Mouais bof…

Il faut aussi regarder la totalité des mesures en Espagne, et , par exemple, le niveau des salaires moyens et minimums…

D’un coup le cadeau est moins affriolant…

Mais bon pourquoi pas?

Jordan Bardella qui site en exemple le programme de la gauche Espagnole… c’est toujours amusant…

Claire Collard
Claire Collard
4 mars 2023 10:05

Un adolescent palestinien de 15 ans a été tué jeudi soir par des soldats israéliens en Cisjordanie occupée, a annoncé le ministère de la Santé palestinien. “Muhammad Nidal Salim, 15 ans, a été tué par des balles dans le dos de soldats de l’occupation (israéliens) dans la ville d’Azzun”, dans le centre de la Cisjordanie, affirme le ministère dans un communiqué. Deux autres personnes ont été blessées, dont un enfant se trouvant dans un état critique, selon le ministère, qui ne précise pas les circonstances de cet incident. Contactée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas commenté cette information dans l’immédiat. Ce décès intervient… Lire la suite »

Claire Collard
Claire Collard
3 mars 2023 14:47

Dans notre ciel: L’un des événements célestes majeurs qui a eu lieu jusqu’à présent cette année a été la magnifique conjonction Vénus-Jupiter. Une conjonction se produit lorsqu’une planète apparaît proche d’une autre planète, étoile ou lune. Les deux planètes se rapprochaient de plus en plus au cours des semaines précédentes et avaient atteint leur point le plus proche le 1er mars. Jupiter est la plus grande planète de notre système solaire et Vénus est la plus brillante, alors ils ont fait tout un spectacle. Le spectacle était visible à l’œil nu et les deux planètes semblaient n’avoir qu’une largeur de… Lire la suite »

Claire Collard
Claire Collard
3 mars 2023 13:12

~ L’INFO GASTRO-BON-HOMIE DE CLAIRE ~ LA RECETTE DE LA SEMAINE ~
Bon marché, et avec des variantes* à l’infini toute la famille aime la délicieuse Shakshuka qui est facile à faire. Celles-ci sont mes favorites: Shakshuka aux oeufs et tomates pour 4 personnes – Recettes – Elle à Table
*Avec, ou sans poivrons; avec, ou sans chorizo, par exemple; ou? avec oeufs pochés; ou? etc…
recette de Shashuka en francais – Search (bing.com)
Encore plus simple: Meilleure recette de Shakshuka (facile et authentique) | Le plat méditerranéen (themediterraneandish.com)

Dernière modification 1 année plus tôt par Claire Collard

Voir plus dans Actualité

Top du moment

Commentaires récents

To Top