Actualité
Philippe Germain : « Montrer l’exemple aux Calédoniens »
Au lendemain de son discours de politique générale, le nouveau président du gouvernement est revenu sur les thèmes qui font l’actualité politique du moment. Relations entre loyalistes, gouvernance, économie, discussions sur l’avenir : un tour d’horizon au micro de Koodji-TV.
« Le Front Pour l’Unité n’a pas respecté ses engagements », dès le début de cet entretien Philippe Germain rappelle les raisons qui, selon lui, expliquent pourquoi le fameux CGS s’est rompu en fin d’année dernière. Celui qui avait mené les discussions sur l’agenda des réformes économiques, fiscales et sociales en aout 2014 n’a pas pardonné au FPU de Pierre Frogier de ne pas avoir voté les textes présentés devant le congrès en décembre, alors que Cynthia Ligeard les avait, elle, adoptés au gouvernement :
Le FPU s’est opposé ; dès lors il avait rendu caduque le contrat de gouvernement (…) Quand on se place dans l’opposition on peut pas prétendre à diriger le pays (Philippe Germain)
S’agissant de sa propre élection à la tête de l’exécutif avec trois voix indépendantistes, Philippe Germain balaie d’un revers de main les attaques de ses adversaires :
C’est pas sérieux, c’est uniquement pour faire peur aux Calédoniens (…) Le FLNKS a considéré qu’il fallait redémarrer les institutions et trancher la question que les non-indépendantistes n’arrivaient pas à trancher (…) Ils m’ont choisi pour deux raisons : pour respecter le résultat des urnes et parce que mon groupe politique est en capacité de réformer le pays (Philippe Germain)
Et selon le chef de l’exécutif, la situation est telle qu’il était impératif de relancer le travail du gouvernement. « Les Calédoniens doutaient (…) l’économie ralentissait, la création d’emplois également, les caisses du pays sont vides et les régimes sociaux en quasi-faillite » affirme-t-il ainsi. Autant d’éléments qui auraient accéléré les choses ces dernières semaines d’autant plus que les citoyens sont excédés puisque, pour Philippe Germain « en parallèle ils constatent que le Gouvernement continue à mener grand train à travers des déplacements, à travers sa communication, à travers les dépenses des institutions de manière générale donc il y a un décrochage qui se fait entre les Calédoniens qui souffrent au quotidien et qui voient leur classe politique continuer à dépenser l’argent public »
« Montrer l’exemple aux Calédoniens »
Ainsi, afin de rétablir un semblant de liant de confiance entre les Calédoniens et leurs gouvernants, l’élu de Calédonie ensemble entend rien de moins que « montrer l’exemple » et pour cela modifier les méthodes de gouvernance de la principale institution de Nouvelle-Calédonie :
Réduire le train de vie du gouvernement (…) ça veut dire réduire les dépenses de fonctionnement, les frais de déplacement, les frais de mission, de communication, c’est le faire au sein du gouvernement mais c’est également le faire au travers de ses administrations, de ses établissements publics et aussi à travers les chambres consulaires (Philippe Germain)
Si le mot « rigueur » n’est pas employé, en revanche le message adressé aux administrations et à tous les services du territoire est on ne peut plus clair : « Tous ceux qui fonctionnent avec de l’argent public doivent apprendre à faire mieux avec moins ».
« Qu’ils se mettent au travail »
Concernant son discours de politique générale, s’il insiste sur sa volonté de redonner de la confiance aux Calédoniens et, notamment, aux investisseurs et au monde économique, le président Germain rappelle également les engagements de son mouvement politique au sujet des signes identitaires :
Le drapeau commun il est prévu par l’accord de Nouméa (…) il nous reste à trouver deux signes identitaires, le drapeau et le nom du pays, chacun avec ses propositions. Bien sûr nous on souhaite que le nom demeure Nouvelle-Calédonie, par contre on est favorable à ce qu’on trouve un drapeau qui représente l’ensemble des sensibilités calédoniennes (Philippe Germain)
De même, s’agissant des discussions sur l’avenir et des mouvements de boycott des uns ou des autres, si l’absence du Parti travailliste ne l’étonne pas, Philippe Germain regrette néanmoins de la part du PFU sa « politique de la terre brulée pour reprendre le pouvoir d’une manière ou d’une autre » et également que l’UCF ne soit plus « équidistant ». Il encourage d’ailleurs les uns et les autres à « se mettre au travail ». Et même si le parti de Gaël Yanno s’affiche désormais clairement aux côtés de celui de Pierre Frogier, Philippe germain se veut confiant dans l’avenir :
On peut tendre des mains à condition qu’elles soient saisies (…) la porte reste ouverte pour qu’on travaille ensemble sur la sortie de l’accord de Nouméa (Philippe Germain)
GUY TAMAI J + 336 MIKE TAMAI J + 102
Au fait: Philippe Germain pourrait-il “montrer l’exemple aux Calédoniens” , au lieu de se garer comme un goujat?
on m’a montré une image intéressante aujourd’hui, de la façon qu’il a de se garer sur sa place de parking, en empiétant systématiquement sur celle d’à coté qui est réservée à… Qui? … Je vous le donne en mille!
… A votre avis?
ce type est un comptable qui a réussi en cautionnant un système qu”il dénonce aujourd’hui !!! mais qu’il aille se faire voir c’est un escroc comme les autres !!!! peut être ses enfants mangent du chocolat suisse pas cette merde dangereuse pour la santé produit par biscochoc qui a fait sa fortune !!!! aucune grandeur d’esprit c”est pathétique …………..
Ce genre d’attaque à la personne ne fait pas avancer le débat.
Lorsqu’on lit le mail qui a fuité sur internet, et selon lequel la bande à Gomès avait planifié de l’élection de Germain au largage de la Calédonie, on se demande si on veut vraiment de ce mec la comme exemple….
Pour prendre des cours de machiavélisme peut être mais pas pour de la bonne gestion.
Pov malade, tu gobbes tout ce qu’on te dis ….panurge !!!
On se demande vraiment où ça va chercher de telles allégations.
Avec Germain, nous les électeurs Loyalistes on est chocolat !
Un + pour le jeu de mots. Tout travail mérite salaire.
Quand faut y aller, faut y aller! Même si la forme déplaît à certains, même si les rancoeurs de “basse politique” et les “combinaisons déjouées” expliquent le caractère acariâtre et partial, orienté de certains commentaires, nous devons convenir: – que le temps plaide contre nous, – que la fin de la période intermédiaire des ADN arrive tout droit sur nous, comme un train lancé à pleine vitesse, – que nous ne sommes objectivement pas prêts à réguler sans crise le « post-accord”, – qu’il est indispensable de mettre en route des réformes structurelles témoignant d’un accord de partage des biens économiques,… Lire la suite »
Quand faut y aller, faut y aller! Même si la forme déplaît à certains, même si les rancoeurs de “basse politique” et les “combinaisons déjouées” expliquent le caractère acariâtre et partial, orienté de certains commentaires, nous devons convenir: – que le temps plaide contre nous – que la fin de la période intermédiaire des ADN arrive tout droit sur nous, comme un train lancé à pleine vitesse – que nous ne sommes objectivement pas prêts à réguler sans crise le “post-accord” – qu’il est indispensable de mettre en route des réformes structurelles témoignant d’un accord de partage des biens économiques,… Lire la suite »