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Océania 21 : la dernière ?
Chaque année, la Nouvelle-Calédonie convie à grand frais plus d’une quinzaine de pays du Pacifique Sud pour discuter d’environnement. Mais désormais, sans moyen de communication et sans soutien de l’exécutif, l’opération ne devrait plus se renouveler. Océania St Glin-Glin.
C’est le petit « hobby » d’Anthony Lecren, le membre du gouvernement en charge du développement durable. Après être allé avec une délégation calédonienne au sommet de Rio De Janeiro en juin 2012, l’élu de l’Union Calédonienne avait voulu « fédérer » les pays du pacifique autour de projets concrets concernant l’environnement. C’est ainsi qu’il déclarait en avril 2013 lors de son discours d’ouverture :
Il s’agit pour Océania 21 meetings de trancher avec les concepts de colloque ou de séminaire pour avancer concrètement sur des sujets qui vont être évoqués (Anthony Lecren)
Pour autant, aujourd’hui, aucune action concrète n’est encore sortie de ces grands barnums réunissant des chefs d’État de la zone et des représentants d’organisations non-gouvernementales. Et depuis 2014, les discussions s’orientent désormais principalement sur les changements climatiques. Un thème plus « porteur » en termes de communication. C’est ainsi que, fragilisé par l’annulation de la participation de Nicolas Hulot au colloque de l’année dernière, Anthony Lecren avait néanmoins obtenu de l’Etat que la future « déclaration de Lifou » soit étudiée à Paris en fin d’année. C’est à cette occasion que des négociations autour d’un nouvel accord international sur le climat seront menées à l’initiative de François Hollande.
N’a plus d’pognon ?
Comme Calédosphère l’avait révélé en 2013, l’organisation d’Océania 21 coutait à la Nouvelle-Calédonie plus de quarante millions chaque année. Mais, cette année, les choses ont été légèrement différentes. Selon plusieurs sources, dès son accession à la présidence de l’institution, le nouveau président Philippe Germain aurait carrément tenté d’annuler l’évènement. Cependant, les invitations ayant déjà été envoyées, le chef de l’exécutif n’aurait pas voulu courir le risque d’entrainer des incidents diplomatiques avec une dizaine de pays de la zone pacifique (la Calédonie finançant les frais d’accueil, de déplacement et d’hébergement des différentes délégations étrangères).
Pour autant, comme l’ont annoncé les Nouvelles Calédoniennes, le budget du colloque a tout de même été divisé par deux, passant de quarante-deux à vingt et un millions de francs. Et c’est du côté de la communication que les économies ont été faites. C’est ainsi que les communicants attitrés d’Anthony Lecren n’ont, cette année, pas obtenu le marché : pour la simple et bonne raison que le membre du gouvernement indépendantiste n’a pas eu accès à une ligne budgétaire idoine. Résultats : aucune publicité cette fois-ci dans la presse, ni flyers, ni brochures d’aucune sorte. De même, le site spécialement conçu pour suivre l’évènement n’a pas été mis à jour, les prestataires n’ayant pas été payés cette année pour le faire.
Adieu, Océania 21, adieu…
En toute logique, les résultats des « discussions » et du colloque de cette année devraient donc être envoyés à Paris en fin d’année avec une importante délégation des pays participants. A la suite de quoi l’accord international sur le climat prendra – ou non – en compte ces recommandations (qu’on ignore encore parfaitement pour l’heure). Mais, quoi qu’il en soit, peu de chance que l’aventure d’Océania 21 se perpétue en 2016, Philippe Germain n’ayant même pas prononcé le nom de l’évènement durant son discours de politique générale. Invité sur les ondes de RRB, Anthony Lecren s’est d’ailleurs justifié ce matin de l’absence de résultat concret en demandant encore davantage de temps pour lui et ses « amis » :
Ça demande du temps, cette 3ème année on vient parfaire le travail qui a débuté (…) on a besoin de temps pour s’organiser, pour se structurer, de sorte à répondre au mieux aux objectifs (…) on a besoin de s’entourer de ces expertises, de ces expériences, pour pouvoir afficher des propositions qui soient retenues parce que c’est l’objectif. (Anthony Lecren)
Après la fin de l’opération « Un arbre, un jour, une vie », qualifiée « d’escroquerie intellectuelle » et de « gaspillage de l’argent public » par Stéphane Henocque*, c’est donc l’autre grand chantier mis en place par Anthony Lecren et ses communicants il y a quatre ans qui va finir par être abandonné en rase campagne. Après tout, tout vient à point à qui sait attendre.
* : Stéphane Henocque avait été attaqué par Anthony Lecren pour diffamation suite à ces propos tenus sur les réseaux sociaux. Le tribunal de Nouméa avait cependant donné raison au président de Convergence-Pays en octobre 2014 et avait débouté le membre du gouvernement de l’ensemble de ses plaintes. Anthony Lecren avait tout de même obtenu que ce soit le gouvernement qui prenne en charge ses frais d’avocats.
3 cyclones au nord du caillou 2 dangereux loins et un en formation plus près, à l’est des salomon
*loin
Moi je me rappel d’un reportage sur NG qui expliquait un peu le cycle des périodes glaciaires (c’est vieux alors je m’en souviens pas tout très bien). En gros, ça fait le yoyo, les océans chauffent à cause d’un truc comme la précession des équinoxes ou un machin du même acabit, du coup ils produisent du Co2 en quantité astronomique comparé à la production humaine. Mais… pas de bol, y a une inertie. En effet quand on chauffe une piscine ça met plus de temps à refroidir qu’un verre d’eau. Alors pour les océans… Du coup on se retrouverai avec… Lire la suite »
Au Hit Parade des blagounettes lors du cocktail de clôture des débats;
– “Exit l’effet de serre, place à l’effet de verre.”
– “Si on se souviens du pot de clôture de Océania 21 c’est qu’on n’y était pas vraiment dans l’ambiance.”
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Au journal télévisé de RFO d’hier soir, à 9 minutes et 18 secondes, une phrase historique du modérateur Le Cren : “L’Océanie c’est simplement 0,03 %d’émission [jusque là tout va bien, simplement = seulement, sans doute] mais c’est surtout 776 millions de captation des gaz à effet de serre” Il a donc réussi à mémoriser le nombre (776 millions – 776 millions – 776 millions – 776 millions …) mais oublié l’unité (tonnes, litres, kg, mètres cube ???) et pour la nature de cette “captation” toutes les hypothèses restent ouvertes. Coût de l’opération : 37 millions de captation . .… Lire la suite »
Quelles mesures compensatoires face à cette contribution massive au réchauffement climatique?
“Quelles mesures compensatoires ”
776 millions de captation des gaz à effet de serre, voyons, que vous faut-il de plus ?!
37 millions pour cette escroquerie intellectuelle. Aujourd’hui à Lifou comme çà on peut rester le weekend au frais du Contribuable. Est-ce qu’on a réservé Le SOFITEL et le piano bar? À vos iPad!
Quelle cou**** ce lecren fini de jouer à lipad celui là