Agir pour l’intérêt général

Après avoir refusé d’être médiateur dans le conflit des rouleurs, Daniel Goa a finalement accepté cette mission. Il s’explique sur les raisons qui l’ont conduit à prendre cette décision et sur les objectifs de la mission qu’il s’est assignée.

Interrogé par Kenny, Daniel Goa entame l’entretien par une révélation puisqu’il fait part de sa surprise à l’annonce par la presse que les rouleurs souhaitent sa médiation. Ce qui l’a convaincu d’accepter cette mission, après l’avoir refusée dans un premier temps, c’est la certitude qu’il faut trouver une voie médiane entre une population excédée par les blocages et des rouleurs qui n’ont pas obtenu satisfaction et qui, dit Daniel Goa, « sont à bout de souffle ».
« La pression monte », reconnaît également le président de l’UC qui estime que dans ce conflit, dont il a pris toute la mesure, « il ne faut pas de perdant », ce qui n’augure rien des préconisations qu’il fera, avant jeudi puisqu’il semble que ce soit le terme que Daniel Goa ait fixé pour sa mission. Le président de l’Union Calédonienne replace également les institutions, notamment le gouvernement, à la place qui est la leur, « il faut, dit-il, faire le lien avec le président du gouvernement ».
Daniel Goa est également interrogé sur le rôle de l’UC dans cette affaire et les dissensions qu’elle a provoquées au sein du mouvement. Le président de l’Union Calédonienne évoque ainsi les courants qui existent au sein de son parti, mais surtout sur l’intérêt qu’a l’UC d’agir pour l’intérêt général. Une interview dans laquelle Daniel Goa s’exprime comme il en a l’habitude avec beaucoup de sincérité et de lucidité. Il ne cache pas ainsi que la stratégie nickel de la province Nord demeure la base sur laquelle il appuie son action politique et qui fixe le cadre de sa médiation.