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La Kanaky au bord de la crise existentielle ?

Pendant que la vie politique calédonienne suit son cours, discours idéologiques et Comités des Signataires à Paris dont la participation est réservée à une élite politique, bien loin de cette vitrine politique, sous les cocotiers, dans les communes de brousse et les quartiers de Nouméa, sur le terrain et dans la vie de tous les jours les choses, le sens des choses, se dégradent, se déstructurent dans ce pays, et plus particulièrement dans la communauté kanak. Alors il est peut-être temps de s’en rendre compte, de voir les aspects majeurs de cette crise et de faire une explication de texte bien claire pour tout le monde. Précision utile, si j’utilise le mot « Kanaky », ce n’est sûrement pas par affinité idéologique, mais bien pour désigner les personnes, physiques ou morales, qui s’identifient sous ce terme qu’elles revendiquent comme appartenance et portent en projet, afin de voir ce qui à mon sens constitue la crise en cours et qui semble aller vers l‘aggravation. Enfin, pour conclure ce préalable je ne traiterai pas ici le sujet du nickel dont nous savons tous quoi penser vis à vis de l‘indépendance. Je me concentrerai sur d’autres choses, des problèmes bien sérieux mais occultés par la crise du nickel autant que par la politique-vitrine des hautes sphères.

Depuis quelques années, les « incivilités », mot doux pour nommer les agressions violentes (et sans doute racistes) qui se multiplient, les tirs sur les gendarmes, les actes de vandalisme, les feux de forêt sèche, les sabotages liés aux installations d’exploitation du nickel, en résumé toute une panoplie d’actes criminels graves commis majoritairement par des jeunes kanak deviennent la routine partout dans ce pays. Une frange trop importante de la jeunesse kanak sombre, s’enfonce de manière irréversible dans une délinquance de plus en plus violente qui atteint le stade de déliquescence morale et intellectuelle de l‘individu, se faisant ainsi acteur de sa propre exclusion sous le slogan « ici c‘est Kanaky » qui accompagne ces méfaits. Si on peut toujours disserter sur les difficultés d’une partie de cette jeunesse et cette exclusion, comme l’échec scolaire, trouver un emploi, on peut aussi le faire sur les facteurs propres à la communauté kanak qui sont tout autant coupables, à savoir la « culture kanakiste » (que j’ai évoquée dans un précédent article, et sur laquelle je reviendrai ici) et sur les verrous culturels comme celui lié à l’exploitation (individuelle) de la terre. Sans oublier la glorification du cannabis et sa consommation abusive, autre facteur d‘enfoncement. La jeunesse étant l’avenir d’un pays, il y a de quoi être très inquiet devant de tels modes de pensée et autres exploits violents des « citoyens » d‘un futur pays. Et avec le dernier incident violent en date, celui du caillassage et tabassage d’un automobiliste (kanak) par une bande d’une vingtaine de « jeunes » au Théâtre de l‘Ile, on n’est plus dans la délinquance mais dans la sauvagerie. Effrayant de constater que nous sommes devant une délinquance si violente qu’elle en est devenue une véritable régression humaine et malheureusement c’est le spectacle auquel nous assistons de plus en plus souvent.

Dans le prolongement de ce premier aspect de cette crise existentielle, c’est l’impuissance maintenant décomplexée des parents devant ce qui se passe. Comme seule réaction, en Province Nord où les « incivilités » progressent, nous avons droit au spectacle des marches (spectacle très français, disons-le, à l’instar des « marches blanches » en France ), des blocages inutiles pour « exprimer le ras-le-bol » mais qui importunent ceux qui n‘ont rien à voir avec cela, bref toute une panoplie d’actions médiatiques et inutiles car on en récolte aucun fruit sur le terrain réel du problème. Les parents, acteurs les plus proches et les mieux à même de s’y attaquer –de surcroit dans un contexte de « spécificités locales » fièrement revendiquées– se posent en victimes, donc en individus impuissants en attente d’une solution qui viendrait d’ailleurs, ce qui est en total contradiction avec l’esprit d’ « indépendance » qu’ils entretiennent. Curieusement, les parents kanak d’aujourd’hui, dépassés par l’indiscipline de leurs enfants et leur enfoncement dans la délinquance criminelle et la déliquescence, sont les mêmes qui dans leur jeunesse criaient eux aussi « ici c’est Kanaky » et se voulaient fièrement être des individus en rébellion et surtout transmettre ce « rebeller contre » à leurs enfants. Aujourd’hui, ils ne maîtrisent plus ce « rebeller contre». Comble de la contradiction, certains n’hésitent pas à faire appel à la responsabilité de la justice, oui, cette même justice que l’on hait depuis trente ans car c’est « la justice coloniale ». Et quand la justice va punir et incarcérer pour « recadrer » et faire prendre conscience de la gravité de la faute, elle sera alors coupable d’opprimer les Kanak. Sur ce premier aspect précis de la crise, les choses, les discours n’ont plus aucun sens et la situation empire et la mal progresse.

Ceci aura à terme une conséquence qu’on ne voit pas venir : elle va scinder en deux la communauté kanak (scission déjà en cours) qui, malgré l’illusion unificatrice du slogan « Kanaky », ne sera pas un bloc homogène mais bipolaire, avec les tensions sociales intérieures que cela peut engendrer : d’un côté, une sous-classe sociale, moteur (instrumentalisé) de la revendication brute sur le terrain, sous-classe qui trouvera ses racines dans les problèmes évoqués ci-dessus et dont l’appartenance sera définie par ces critères; pauvreté matérielle et intellectuelle, manque d’éducation, haine du blanc, fort potentiel de rébellion et de violence criminelle; la violence verbale dont font preuve certains jeunes aujourd’hui en est déjà un signe aussi fort qu’irréfutable. Et de l’autre l’apparition (déjà en cours) d’une « bourgeoisie kanak », issue des volontés de rééquilibrage, mais aussi de volontés individuelles respectables (que nous sommes tous enclins à accompagner) qui aspire à vivre dans le confort, la sécurité et l’égalité avec les Européens, aspiration dont on ne peut contester la légitimité. Mais une fois l’indépendance venue, c’est cette couche supérieure de la société kanak qui devra s’occuper de ceux qui sont à la fois le plus difficile à gérer et aussi les plus revendicatifs, car si la Kanaky-bonheur se confirme comme n’étant qu’un mirage , les porteurs des revendications pré-indépendance, les porteurs haineux et rebelles seront toujours bien là, et cette fois c’est aux autres Kanak (et aux politiciens) qu’ils porteront ces revendications si le mirage nourrit par leur pauvreté intellectuelle ne se réalise pas. Car en face de cette élévation sociale bienvenue d’une partie de la population kanak se trouve chez les autres une véritable régression citée plus haut. Et entre les deux, il y aura une tension. Il y a les expressions utilisées aujourd’hui à des fins idéologiques, à savoir « ici c‘est Kanaky » et « le peuple kanak », mais l’illusoire unité qu’elles mettent en avant ne tiendra pas longtemps. La Kanaky ne sera pas un enfer que pour les non-Kanak. La bourgeoisie ne renonce jamais à ses avantages, et les revendicateurs ne renoncent jamais à ceux qu’ils veulent, surtout s’ils sont violents et peu éduqués –et déjà pré-instrumentalisés en tant que tels. Devant cette vérité universelle, le futur pays ne fera pas exception.

Deuxième aspect de cette crise existentielle, les « coutumiers » ont beaucoup fait parler d’eux ces derniers temps, mais d’une manière qui n’est pas à leur honneur. Là aussi, le sens, la substance, la structure se désagrègent dans le plus grand bazar. On se souvient d’un conflit autour d’un centre d’enfouissement sur la commune de Paita, où les coutumiers se sont impliqués. Inutiles de rappeler qu’en toile de fond de ce conflit étaient des enjeux financiers. Puis le récent conflit entre un mineur et un éleveur de picots, où les coutumiers ont été soudainement impliqués de manière partiale dans un conflit qui ne relève que du droit public ou des affaires. Rien n’est gratuit aujourd’hui et on se demande bien qu’est-ce que cette implication aux côtés d’un riche homme d’affaires peut apporter en retour ? Une telle compromission peut être lourde de conséquences dans le message qu’elle envoie aux citoyens ; elle montre que certains coutumiers, du haut de leur statut –normalement respectable en soi, et aussi par cette distance, ce « au-dessus » envers ce conflit qui n’est pas de leur monde, sagesse et noble impartialité devant être le poteau central de la respectabilité accordée– ne sont plus que des pantins instrumentalisés et peut-être achetables par des affairistes avec sans doute à la clé quelque rétribution. La coutume, qui déjà fait l’objet de discussions internes à la communauté, est affaiblie dans son image, salie, corrompue par ce genre de posture. Heureusement, il a été entendu que d’autres coutumiers n’étaient pas d’accord; sauveront-ils l’honneur et la substance d’un repère, d’un pilier culturel majeur ? Car avant même l’avènement de la Kanaky les rouages de la corruption tout court mais surtout de la corruption d’un pilier culturel structurant le monde kanak se mettent en place. Le mélange des genres n’a plus de limites dans ce pays.

Et le Sénat Coutumier dans tout ça ? A part une déclaration sur le « peuple sinistré », quelle volonté d’action, quelle implication réelle –loin des bureaux climatisés–depuis tant d‘années, quels résultats sur le terrain contre les problèmes de la délinquance, « terrain » où certains règnent en seigneurs parait-il ? Le seul travail qui se voudrait être d’intérêt public est une charte dont la majorité de la population se fiche, charte dont les deux aspects les plus remarqués sont d’abord un projet de société où la femme kanak sera à peu de choses près l’équivalent de la femme voilée sous d’autres cieux, et en deuxième une charte qui se pose comme une prétention à s’insérer sans passer par la case « élections » dans les rouages du pouvoir politique. Et ce tout en ayant des coutumiers qui se sont déjà –et sans s’en cacher– mis dans la compromission avec des intérêts affairistes comme les exemples donnés plus haut. A savoir si la volonté du Sénat Coutumier de prendre 50% du pouvoir tel que cela est clairement expliqué à la page 35 de la charte pourrait amener une réelle implication avec un bon coup de ménage et des résultats avérés dans les problèmes cités plus haut, cela reste une inconnue de l’avenir et dont on ne peut préjuger du résultat. Mais toujours est-il que nous avons devant nous un autre aspect de cette crise existentielle, une rivalité pour le pouvoir que le Sénat Coutumier ne cache plus, entre pouvoirs ancestraux et pouvoirs politiques modernes que la colonisation a apportés et auxquels les actuels ténors de la politique ne sont sans doute pas près à renoncer. L’issue de cette rivalité déjà annoncée est une grande incertitude pour l’avenir puisqu’elle est porteuse d’un grand potentiel de déstabilisation dont les conséquences pourraient être les pires. L’indépendance est un vaste champ de pouvoirs à conquérir et chacun défendra son pré carré, et l’Histoire du monde nous a enseigné que les pires ennemis sont dans son propre camp.

Pendant que la politique politicienne suit son cours, que les meneurs politiques indépendantistes poursuivent leur objectif (et parfois rivalisent entre eux pour se maintenir, là aussi il y aura du pouvoir à se partager), pendant que l’affaire des radiations monopolise elle aussi le devant de la scène politique, en résumé pendant que tout le monde regarde la vitrine, dans les coulisses les choses vont de plus en plus mal dans ce pays, surtout dans la communauté kanak. Car à la base il y a la société civile, le socle de tout projet politique sans lequel rien ne peut tenir. Et dans notre cas, force est de constater que les choses se décomposent, se déstructurent. Le mélange des genres, déjà bien établi dans les milieux politico-syndicaux-affairistes, va maintenant encore plus loin avec ces incartades des coutumiers. Avec la soif de pouvoir, plus personne ne reste à sa place et le bazar déstructurant s’installe. La rivalité de pouvoir intra-kanak qui s’annonce et s’amplifiera menace d‘être un facteur d‘instabilité politique. L’irresponsabilité parentale qui ne contrôle plus le « rebeller contre » qu’elle a voulu transmettre, sans oublier le travail d’abrutissement idéologique d’une frange de la population que l’on pousse à la haine, tout cela suit son cours, et le kanakisme révolutionnaire poursuit son œuvre destructrice mais aussi et surtout autodestructrice, mais on dirait que l’odeur du pourrissement est imperceptible tant l’odeur de la fierté est forte. Tout ceci est mauvais signe, il y a le feu dans les coulisses du théâtre politique, dans les coulisses de l’Histoire, dans la société civile kanak, la situation est grave mais on dirait que personne ne s’en rend compte. L’instabilité sociale –qui est aussi l’instabilité des esprits, encore plus dans ce pays qu‘ailleurs peut-être– est toujours un facteur d’instabilité politique, et ceux qui jouent avec le feu pourraient s’y brûler les doigts. Mais devant ces problèmes inhérents à la communauté kanak et le chemin politique qu‘elle suit depuis trois décennies, la conclusion qui s’impose est qu’aujourd’hui c’est bien tout le pays qui en pâtit, tant sur le plan de la confiance en l’avenir que de la confiance en l’autre puisque nous vivons ensemble les uns à côté des autres. Nous sommes tous embarqués dans la même galère; ce qui ne va pas chez les uns n’est pas sans effet chez les autres. Le destin commun, c’est aussi cela.

Mister Eric

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Carlus
Carlus
19 mars 2016 08:32

“No comment” évoque Chauchat… Ce pseudo prof passe sont temps à cracher sur la France qui lui verse pourtant et malgré tout un salaire de millionnaire. Cet outre à haine, si prompt à fustiger la “colonie” et l’indexation n’a même pas la cohérence de s’acquitter de sa tâche de propagandiste pro-kanaky en reversant la totalité de l’argent “sale” qu’il perçoit pour ne pas faire son travail, à des œuvres caritatives. Cet olibrius est systématiquement en retard sur le programme scolaire en raison de ses harangues fascisantes, au grand dam des étudiants qui le signalent sans qu’aucune sanction ne soit prise.… Lire la suite »

Carlus
Carlus
18 mars 2016 22:50

“No comment” évoque Chauchat, ce bouffon d’un triste sire, pseudo prof d’écomerdique, médiocre à plein temps, passe sont temps à cracher sur la France qui lui verse pourtant et malgré tout un salaire de millionnaire. Cet outre à haine, si prompt à fustiger la “colonie” et l’indexation n’a même pas la cohérence de s’acquitter de sa tâche de propagandiste pro-kanaky en reversant la totalité de l’argent “sale” qu’il perçoit pour ne pas faire son travail, à des œuvres caritatives. Cet olibrius est systématiquement en retard sur le programme scolaire en raison de ses harangues fascisantes, au grand dam des étudiants… Lire la suite »

Nestor
nestor
14 mars 2016 09:21

Les “LEADEURS” du FNLKS ne pensent qu’ à leurs intérêts ,la plus part alcooliques , ils ne vivent qu’ avec leur petits clans de nazes , Pas une idée constructive , ni fondatrice d’ un pays … TRISTES TROPIQUES!cc

NoComment
NoComment
13 mars 2016 17:02

La kanaky au bord de la crise? C’est sur! Grace aux politiciens indépendantistes agitateurs tels reigner et wamytan. Chauchat je ne suis pas sur mais il me donne bien l’impression de donner du grain a moudre a ces gens là. Que la jeunesse explose? pas toute heureusement. Mais si elle veut ‘ses’ événements ce sera bien grâce à ceux qui ont entretenu cette nostalgie c’est a dire les sus nommés et quelques mecs de Thio et Canala. Alors ce pays qui est mon pays tout autant que celui des autres va au delà de problèmes sociaux? Mais les gars vous… Lire la suite »

François Pelletier
Bigfoot
Répondre à   NoComment
19 mars 2016 06:15

C’est clair!. Toute cette jeunesse “rebelle” a été lâchée par ses “chefs” et aussi peut être par le “système”. Un 3ème accord ou un non à l’indépendance ??: dans les 2 cas ils auront la haine et il y aura du bordel…

Lemec Dici
Lemec Dici
12 mars 2016 20:21

En fait ce que veut dire ce texte parmi d’autres choses c’est que la jeunesse kanake qui monte socialement et intellectuellement va devoir gérer les frères en échec scolaire, alcooliques, violents et jaloux de leur réussite. Il vont devoir choisir entre rester dans le confort et la sécurité de la Calédonie dans la France, ou l’indépendance où il faudra s’occuper tout seul des petits frères. Je ne sais pas si on doit considérer cela comme un choix cornélien. Et les gros bourgeois kanaks indépendantistes, il veulent gérer ça eux aussi ?

gadjo
gadjo
Répondre à   Lemec Dici
12 mars 2016 22:46

le probléme aujourd hui c est que pour un jeune kanak qui bosse , t en a un paquet qui trainent au quartier resultat : celui qui bosse est condamné a trimballer les autres dans sa voiture , leur refiler des cigarettes , alimenter les petites soirées , se faire reveiller a n importe quelle heure de la nuit par les potes qui de toutes facons n ont pas besoin de se reveiller demain matin resultat : ou il accepte de se faire “ponctionner” avec le sourire , ou bien il s isole de ses potes et d une partie… Lire la suite »

Inforétif
Inforétif
Répondre à   gadjo
13 mars 2016 09:58

“d un point de vue opportuniste ca sert a rien de bosser mieux vaut attendre que le couz bosse c est moins fatiguant et ca revient au meme pas evident comme situation je ne voies pas d ou peut venir la solution .”

Vous êtes déconcertant, gad.jo : vous n’arrêtez pas d’écrire que tout ce qui ne va pas en NC est la faute de la France mais ensuite vous donnez des exemples plus concrets dans lesquels vous n’incriminez que les “couz”. Choisissez enfin sur quel pied vous dansez !

gadjo
gadjo
Répondre à   Mister Eric
13 mars 2016 14:18

mister eric et inforetif vous etes deconcertants , on parle de vrais problémes qui minent notre société et vous passez votre temps a des enfantillages
triant , rangeant , deformant , modelant dans des cases bien distinctes tout ce qui servirait ou desservirais l image de la france afin de venir essayer de nous demonter je ne sais quoi , , vous etes de vrais gosses .
etes vous capable de debattre tout simplement sans sytematiquement tout ramener au niveau bac a sable de maternelle ?

gadjo
gadjo
Répondre à   Mister Eric
13 mars 2016 21:07

mister eric vous ne me mettez devant aucune contradiction , en brodant pour me faire dire ce que je n ai jamais dit c est vous qui etes incoherent , pour un contributeur ca fait un peu desordre si vous voulez rester credible . si vous pondez un sujet c est pour lancer une reflexion ou pour essayer de passer VOTRE message ? pffuuiitt , au bout du compte je confirme ce que beaucoup vous ont deja dit ici , c est vous qui etes incoherent et vos contributions puent la manipulation c est pour ca que vous y intervenez… Lire la suite »

gadjo
gadjo
Répondre à   Mister Eric
14 mars 2016 12:36

mister eric , vous etes un vrai gosse , chez les kanaks la famille c est trés fort et la partage c est naturel , c est un juste un probléme de motivation mais votre discours est toujours aussi vide et vous avez loupé une nouvelle fois le coche d une discussion sur un vrai sujet de société vous preferez continuer a baigner dans vos considerations primaires qui consistent a systematiquement tout classer d un coté ou de l autre de la ligne independance ou pas , essayez de vous pencher un peu sur les vrais problémes de notre société… Lire la suite »

gadjo
gadjo
Répondre à   Mister Eric
15 mars 2016 11:43

eric : menteur ? rigolo ? troll ? c est tout ce que tu as a dire ? tu as encore du chemin a faire pour arriver au niveau d une rita , essayeS d argumenter au lieu d insulter ca donneras plus de poids a ce que tu dis . et d ailleurs pourquoi parle tu de la france ? on ne parlais que d un sujet de société non ? c est dailleurs toi qui l as lancé ? pourquoi méles tu la france a cela , personne n y a fait allusion pfffuuiittt , en plus d… Lire la suite »

Inforétif
Inforétif
Répondre à   gadjo
14 mars 2016 22:58

“chez les kanaks la famille c est trés fort et la partage c est naturel”
gad.jo, ça c’est la belle théorie que nous vend en particulier la charte. C’est également la réalité pour une partie des Kanaks.
Mais faut pas trop pousser quand même, gad.jo. Comme beaucoup, pour rester politiquement correct, je ne développe pas.

gadjo
gadjo
Répondre à   Inforétif
13 mars 2016 14:26

inforetif , je vous confirme que je pense qu une partie de la jeunesse kanak a loupé le train de départ .
je pense qu il est urgent de trouver des solutions , il en va de la stabilité de notre société .
n essayez pas de reduire cela a des considerations politiques , essayez de prendre un peu de hauteur , bon sang .

Inforétif
Inforétif
Répondre à   gadjo
15 mars 2016 16:57

“je pense qu il est urgent de trouver des solutions ”

Aucune solution ne peut être trouvée si on n’analyse pas d’abord OBJECTIVEMENT les causes du problème. Si les décideurs chargés de trouver les solutions sont aussi dénués d’objectivité que vous, gad.jo, la NC est très mal barrée.

SAM
SAM
12 mars 2016 09:07

Nous sommes quasi indépendant avec les emmerdes des régaliennes en moins qui nous garantie en plus une monnaie de valeur. Nous avons tout pour être heureux sous les tropiques mais une bande de cons nous y empêche. Alors je me pose les questions suivantes : les indépendantistes veulent-ils vivre heureux ? Pourquoi la France ne s’impose pas comme les EU à Hawaï ? Pourquoi la France n’arrête t-elle pas de sponsoriser ces (ses) indépendantistes ? Pourquoi on se fait chier alors qu’on pourrait avoir le meilleur spot de la planète ? Pourquoi on perd notre temps avec ces questions d’indépendance… Lire la suite »

serpentar
serpentar
11 mars 2016 11:32

pourquoi la partition ?!
simple de raisonnement … pour les loyalistes surtout. car on sait que les indépendantistes sont arcboutés sur l’IKS vaille que vaille.
la question se posera à coup sûr lorsque les 3 référendums dont le résultat final sera pour le maintien dans la France de la Calédonie.
faut bien un jour secouer le cocotier …

Truc Machin
Truc Machin
Répondre à   serpentar
13 mars 2016 01:44

Non pas de partition, on sait trop bien ce qui va se passer….!!!
Non, définitivement non…!!!

JeanCulasec
JeanCulasec
Répondre à   Mister Eric
13 mars 2016 19:42

Malheureusement il y aura des gagnants …et des perdants, hors de questions de lâcher nos frères du nord, si il y a des départs dans un sens il y en aura de l’autre: le “koumac des uns sera le Saint louis des autres”! Bref c’est vrai ce sera douloureux un temps, a l’instar des personnes qui ont quitté la cotes Est dans les années 80. Mais les faits sont là : il ne sera jamais possible de vivre en paix . Le système actuel est celui de la “non décision”, du consensus mou et des compromis bancaux mal ficelés…on en… Lire la suite »

serpentar
serpentar
Répondre à   Mister Eric
14 mars 2016 02:06

post ADN) devront faire un choix douloureux certes et je le conçois.les broussards loyalistes (si la question de la partition est mise sur la table des négociations mais je pense qu’ils n’hésiteront pas à s’installer dans le sud, du moins pour la grande majorité d’ entre eux. la seule grande difficulté sera le “traçage” de la ligne de démarcation qui risque fort d’être modifiée. les négociations seront âpres et féroces à ce sujet. de mon point de vue les loyalistes devront faire des concessions, notamment dans le domaine minier et aussi, surement, du domaine de l’espace anthropologique, pour que la… Lire la suite »

Truc Machin
Truc Machin
Répondre à   serpentar
14 mars 2016 09:46

Pfffffffff la partition ce serait avant tout un aveu d’échec pour celui qui l’a proposerait ???

Concernant le dieu Nick je veux juste te rapeller que deux usines sur trois sont dans le sud avec une très grosse partie des stock ???

Mais parle-nous plutôt des contours de ta partition pour rire ???

serpentar
serpentar
Répondre à   Truc Machin
14 mars 2016 11:08

Le sujet de la partition s’invitera immanquablement à la table des négociations post ADN. Les broussards loyalistes devront faire un choix douloureux, mais je pense que la raison l’emportera malgré le fort sentiment d’attache qu’ils portent à leurs terres héritées de leurs ancêtres colons et assimilés. La majorité d’entre eux pour ne pas dire la quasi totalité opteront pour un grand “trek” vers la Province sud sous tutelle française. La seule grande difficulté sera le « traçage » de la ligne de démarcation de cette partition qui risque fort d’être modifiée. Des négociations seront âpres et féroces à ce sujet.… Lire la suite »

JeanCulasec
JeanCulasec
Répondre à   serpentar
15 mars 2016 05:20

Serpentar, Je pense que malheureusement ton raisonnement est loin d’être idiot. Pour info, 70% des réserves de Nickel se trouvent en Province Sud (grand sud). Le cas de Mayotte et des Comores n’est pas comparable a la Calédonie de part sa spécificité ( par ex: 40% des Anjouanais sont binationaux Comoriens/Français, les Comoriens sont plus de 300 000 en France, les Mahorais et les 650 000 Anjouanais/Grands Comoriens/moheliens ont quasiment les mêmes traditions..etc) bref incomparables avec la problématique des 120 000 Kanak (grandes terres et les Iles) et enfin la “partition” si elle est choisie, se posera plus en terme… Lire la suite »

Truc Machin
Truc Machin
Répondre à   serpentar
14 mars 2016 12:11

Va-t-on transformer le nord en une sorte de Comores bis ???
C’est çà ma question…!!!

serpentar
serpentar
Répondre à   Mister Eric
14 mars 2016 02:14

le sujet de la partition sera immanquablement à la table des négociations post ADN … la suite dabs un autre comment …

JeanCulasec
JeanCulasec
Répondre à   Mister Eric
15 mars 2016 07:05

La partition est le “glaive” bien réel qui plane au dessus de la tête des indépendantistes arc que boutés sur leur théorie du “marxisme-exotique” , car ces derniers imagine déjà une “Kanaky démocratique et populaire” vidée de la majorités de ses blancs, chinois, Wallis, tahitiens, ingénieurs, médecins, techniciens…et donc de sa substance vive, intellectuelle et financière qui va se paupériser a vitesse grand V et qui se livrera “corps et âmes a la dictat des multinationales qui la pilleront en long en large et en travers sans vergogne…bref une vraie vision de cauchemars a coté d’une nouvelle Calédonie, industrieuse Française,… Lire la suite »

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