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Deladrière obtient l’investiture des Républicains
Quatre jours après avoir décidé de reporter sa décision, la commission nationale d’investiture (CNI) des Républicains a finalement choisi de suivre les recommandations de Pierre Frogier et de soutenir officiellement le président du comité de soutien local de François Fillon. Ça en fait un.
« S’il n’en reste qu’un, je serai celui-là ». C’est ce que devait se dire Bernard Deladrière lorsqu’il a appris le 14 janvier dernier que la CNI n’octroyait pas – encore – d’investiture pour la Nouvelle-Calédonie, et notamment pour la première circonscription. Le membre du gouvernement qui avait, seul, soutenu François Fillon durant la campagne des primaires de la droite et du centre, s’est donc rendu en métropole pour rencontrer les responsables des Républicains et se rappeler à leurs bons souvenirs. Il a semble-t-il réussi à y plaider sa cause, d’autant plus (qu’avant les résultats de la primaire) les élus fillonistes de l’outre-mer se comptait sur les doigts d’une main à laquelle on aurait coupé deux ou trois phalanges. C’est ainsi que, de manière officielle, les Républicains vont soutenir Bernard Deladrière dans la 1ère circonscription, laquelle regroupe Nouméa et les îles Loyauté. S’agissant de la seconde, si pour l’instant rien n’est officiel, celle-ci pourrait faire partie des accords conclus entre les LR et l’UDI.
Exclusion ou suspension des candidats dissidents ?
Comme souvent chez les ex-UMP, les candidatures dissidentes risquent de poser un problème à la direction des Républicains dans quelques circonscriptions françaises. En Nouvelle-Calédonie, on sait que Gaël Yanno restera candidat « quoi qu’il arrive ». Dans la même circonscription, Sonia Backes souhaiterait également se présenter et, dans la seconde, Harold Martin avait demandé une investiture qu’il n’aura vraisemblablement pas. Alors qu’arrivera-t-il s’ils se présentaient tous tout de même et ce contre l’avis de leur parti national ? Proche de François Fillon, le député Jean-François Lamour est désormais le président de la commission nationale d’investiture. Au micro de RRB, celui-ci a prévenu que sans aller jusqu’à l’exclusion, une procédure de suspension du parti pouvait être envisagée pour les candidats ne respectant pas les statuts du mouvement :
« C’est une procédure assez classique chez les Républicains [pour les candidats dissidents], c’est la suspension des candidats effectivement, c’est une première mesure, et puis après, il y a une mesure qui est plus compliquée, d’exclusion, mais effectivement, c’est la suspension. Mais on n’en est pas encore là (Jean-François Lamour, 16/01/17 ; sources : RRB) »
Reste à savoir si ces avertissements auront du poids face à celles et ceux qui veulent aller aux élections vaille que vaille, la politique n’étant souvent qu’une question de rapport de force.
Deladrière, un proche de Frogier au front
Juin 2017 sera donc le premier véritable combat électoral « direct » de Bernard Deladrière, même s’il a bien évidemment participé à l’ensemble des campagnes organisées par son mouvement depuis plus d’une vingtaine d’années. Cet ancien élève de l’ENA, passé dans le corps diplomatique, a été affecté le 1er janvier 1985 en Nouvelle-Calédonie. Exerçant au sein du tribunal administratif de Nouméa, Bernard Deladrière a occupé de nombreuses fonctions dans l’administration locale avant d’être repéré par Marie-Noëlle Themereau puis par Jacques Lafleur. Signataire pour le RPCR de l’accord de Nouméa, il deviendra par la suite un proche – et influent –collaborateur de Pierre Frogier au point d’être qualifié en interne « d’éminence grise » du mouvement rebaptisé alors Rassemblement-UMP. Elu conseiller municipal à Nouméa puis au Mont-Dore, il n’aura pourtant jamais été pressenti comme tête de liste ni comme candidat sur une liste aux élections provinciales. C’est en 2009 que les Calédoniens apprirent à mieux le connaitre lorsqu’il devint membre du gouvernement en charge notamment du budget dans l’exécutif Gomes. Devenu en 2011 directeur de cabinet de Cynthia Ligeard à la Province Sud, il retourne dans l’exécutif local après les élections de 2014 où il occupe aujourd’hui les fonctions de membre du gouvernement en charge du Droit Civil, des assurances, de l’urbanisme et du suivi des transferts de compétences.
Selon sa page Wikipedia, Bernard Deladrière se présente comme monarchiste – « des convictions qui remontent à mon enfance et auxquelles je reste fidèle » dit-il et comme un « gaulliste de gauche » et « patriote ». Dans sa promotion de l’ENA (1980), Bernard Deladrière a eu pour camarade de classe Thierry Latatste, l’actuel Haut-commissaire, mais aussi Pierre de Bousquet de Florian, ex-directeur de la DST ou encore Jean-Marie Messier, l’ancien président de Vivendi-Universal.
L’heure est grave.
Elle fait quoi comme boulot Mme Deladrière?
et VAEA ?
Tous des pourris! Et nous, les ‘sheeples’…
Après le cas Huzac, le cas Pénélopette….merci l’UMPS
Deladrière, député LR ???…
Bof ! Encore un autre hologramme exotique et bien payé…
Deladrière est un excellent candidat, son itinéraire politique est remarquable, heureusement que le Rassemblement le comptait dans ses rangs. “le meilleur d’entre eux”. Intelligent, INTEGRE, sérieux, fin politique, disposant d’un réseau métropolitain qui sera utile à la Calédonie, actif et travailleur, gérant sérieusement ses dossiers… Préoccupé par la Calédonie de demain dans la France. “What’else” Face à lui il y avait une bande de braillards, sans tenue, une basse-cour de corrompus, avide de pouvoir personnel sans aucune pensée pour l’avenir des Calédoniens, une sorte de gang non digne de respect vu leur comportement bestial avec la Backes-Castafiore, le Martin-bovin, le… Lire la suite »
Bonjour Sébastien C’est avec un peu de retard que je réponds, mais mieux vaut tard que jamais… Autant je suis d’accord avec vous sur les autres ex postulants à l’investiture mais encore une fois les calédoniens ont les hommes et femmes politiques qu’ils méritent… autant tresser de telles louanges à votre candidat est un peu excessif. Que le seul énarque de Calédonie soit “le meilleur d’entre eux”, vous connaissez le dicton “au royaume des aveugles les borgnes sont rois” D’autre part sa “préoccupation de la Calédonie de demain dans la France” n’a pas été toujours à son ordre du jour… Lire la suite »
quelle garantie pour les calédoniens en cas de bradage par l’énarchie parisienne ?je sais, je sais, ça n’arrivera jamais mais, moi ,depuis que j’ai lu et l es ADN et la CHARTE ;la seule chose dont je suis sûr c’est que le schéma d’une kanaky bien vérolée bien achetée par le Pouvoir central ( cad les énarques) est toujours dans certaine têtes à Paris.Quand on voit les programmes de certains candidats on se dit que l’impossible est toujours possible…Question: un énarque peut il ne pas hurler avec ses congénères?
c’est cela le problème pas les qualité intellectuelles du candidat
..
Un “monarchiste” de mon c** en NC! Je reve!
On est en 2017 mon poteau!!!
M’etonne pas que ca ‘brexit’ au Royaume-Uni et que Trump et Le Pen est/sera elue… Plein le c** de ces c***ARDS de politicARDS: AU PLACARD!
J’en ai mARD! 🙂
va mourir 😀 r
Qu’est-ce qu’il a l’air c**, ce mec… Trop de tares gaves en NC…
“trop de tares gaves”, tout aussi “TARES GAVES”, QUI VOTENT pour ce genre de mecs… mettez les accents, merci.
tu parles pour toi?