LES CHRONIQUES DE CATON
Il est tombé bien bas !
L’habitude est prise chez Harold Martin des sorties médiatiques à l’emporte-pièce ou des déclarations fracassantes au congrès, pouvant conduire le roué orateur à des débordements qui alimentent les commentaires du microcosme qui parfois s’en émeut. C’est du domaine de l’Entertainment, du Cirque Pinder et de la bouffonnerie, et ça amuse ou ça agace, c’est selon, mais on en parle quelques jours durant, en se disant que décidément Harold n’est pas comme les autres.
Sauf que lors de son dernier passage à Transparence sur RRB, et personne ne peut croire que l’invitation était innocente, le maire de Païta, que l’on pensait pourtant au sommet dans son art, a franchi un nouveau palier. 37 minutes et 23 secondes d’une logorrhée verbale agressive et vindicative, qui n’avaient à l’évidence qu’un objectif de destruction. Un peu comme si Harold Martin, empêtré dans ses affaires judiciaires, dont une pour laquelle il a été condamné à deux ans de prison, dont un ferme, avait choisi de pratiquer la politique de la terre brûlée, une sorte de démiurge du déluge.
Mais chez Harold, rien n’est le fruit du hasard. Même si certains se sont demandés à l’entendre à quoi il pouvait bien carburer, on retient de cette tonitruante intervention un message sur lequel il a bien insisté : il est en campagne ! Laissant entendre que lui aussi « avait une base », Harold Martin s’est évertué, de manière ni élégante ni subtile, mais ça n’est pas sa marque de fabrique, à dégommer le rapprochement Gomès-Frogier. Vieux cheval de retour, l’ancien président du gouvernement se cherche une niche pour exister, cultivant les extrêmes à l’envie, dans l’espoir peut-être de conserver jusqu’à l’ultime seconde, un siège, un strapontin.
L’apport d’Harold Martin au récit calédonien est du domaine de l’anecdotique, et l’on se doute qu’il n’en restera rien une fois la page tournée, mais en attendant l’homme fait du bruit. La crécelle résonne à bien des oreilles, mais la mélodie n’enchante plus guère y compris dans son propre camp où certains s’énervent et s’impatientent, jusqu’à estimer que la « gloire éternelle » de signataire dont s’auréole Harold, ne suffit plus à justifier qu’il s’autorise à faire et dire n’importe quoi et contre n’importe qui. Dans l’entourage de Pierre Frogier, personne n’est dupe de la manœuvre, et même si jusqu’à présent on fait les désabusés en attendant que ça se passe, on se dit quand même que cette fois, Harold exagère et qu’il est tombé bien bas !
Cela étant, Harold va poursuivre dans cette voie, persuadé qu’un discours martial et sans nuance, peut lui attirer cet électorat va-t’en guerre qui autrefois gonflait les scores du Front Cal ou de Cap NC. Car, misant sur cette martingale, Martin lorgne sur la 2ème circonscription sans trop illusion sur ses chances de succès, mais juste pour durer encore un peu, pour effrayer et puis si des fois, ça pouvait en embêter certains…
Caton
Mes couz le releveront aux elections, c leur bosss, hahahha
Un commentaire, non merci je passe mon tour.
J’ai écouté aussi cette intervention… J’ai failli appeler Nouville pour les prévenir qu’un de leurs patients s’était échappé…
Même pas peur …
au fait c con l’appel pour le gros ? il a besoin de perdre un peu sa graisse et sa superbe sur l’île de l’oubli !!!!!!!!!
Ce mec, j’en veux même pas dans ma cellule c’est un BMW :
(Bouffe Merde Woila!)
Ce mec ne sera jamais accepté dans un groupe sans magouille !!!!!!
Après les alcooliques anonymes, les magouilleurs anonymes ?
Faut comprendre aussi … passer de” tout” à rien du tout, ça doit pas être marrant …